Retour aux choses sérieuses...
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Elan Forever
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Retour aux choses sérieuses...
Impressions sur l'entraînement et interview de Laurent Mopsus à l'issue de celui-ci dans la dernière news en date du site...
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Un article de l'AFP assez cool :
Pro A - Pau-Orthez, de nouveau une équipe, bientôt un outsider ?
AFP - 24.01.2008, 11h58
PAU, 24 jan 2008 (AFP) - Pau-Orthez, géant du basket français en chute libre il y a deux mois encore, a entamé une toute autre saison depuis la reprise, avec effectif et entraîneur renouvelés, et dispositions remarquées. Suffisantes pour recoller aux play-offs sous cinq mois ?
Avec sa victoire à Gravelines 91-85 samedi en ProA (15e journée) l'Elan béarnais a marqué les esprits. Il a enregistré sa première victoire à l'extérieur cette saison, fait du ménage autour de lui en bas de classement -trois clubs derrière lui, qu'il a déjà battus- et affiché sa métamorphose.
Des talents individuels -l'arrière Antonio Graves, brûlant à 30 points à Gravelines, après 27 contre Dijon- un regain offensif (90 pts dans le Nord contre 67,3 de moyenne jusque-là en déplacement), une présence physique nouvelle, des complémentarités naissantes: sur la foi de ce succès -son 5e seulement cette saison en ProA- une nouvelle identité paloise se dessine.
"Je crois qu'on peut dire maintenant que l'Elan a une équipe", résumait le jeune coach Laurent Mopsus, 35 ans, promu fin novembre après le remerciement d'Olivier Cousin.
"Dimension athlétique supérieure"
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Avec l'arrivée de Graves, du pivot nigérian Jeleel Akindele, des ailiers américains Jeff Trepagnier et Antywane Robinson, c'est un cinq majeur transformé qu'offre Pau, autour du meneur italo-argentin Maximiliano Stanic.
"Le nouveau groupe a une dimension athlétique supérieure", analyse Mopsus. "Il montre davantage d'intensité, mais se compose aussi de joueurs venant d'horizons très différents. Pour deux d'entre eux (Graves, Akindele), Pau-Orthez représente la première expérience en Europe. Un temps d'ajustement est nécessaire mais, pour l'instant, c'est plutôt positif".
L'absence des play-offs au terme de l'exercice 2006-07 pour la première fois en 20 ans, conjuguée à l'absence d'Euroligue après 12 ans de participation non-stop, avait été vécue comme un double choc par le club-phare aux neuf titres nationaux entre 1986 et 2004.
Passage de relais
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Le redémarrage 2007-08 avec voilure réduite (de 6 à 4,5 M EUR), mais très vite une série inédite de 7 défaites, une dernière place mi-décembre, conforta le sentiment d'un repli historique, sportif et économique, maintes fois pressenti d'ailleurs par l'homme fort du club depuis 40 ans, Pierre Seillant.
Le directeur executif se verrait bien passer le relais en fin de cette saison, celle du centenaire, à Claude Bergeaud, ex-sélectionneur de l'équipe de France, mais aussi ancien entraîneur palois emblématique, aux titres 1998, 1999 et 2001. Bergeaud devrait se prononcer dans les prochaines semaines.
Des chantiers attendent le futur dirigeant, comme le passage en SAOS, qui seraient mieux abordés avec un avenir sportif immédiat stabilisé, européen notamment. L'Elan 2008 peut-il y aspirer, malgré sa course à handicap vers les play-offs (3 victoires de retard sur le milieu de tableau), malgré son retard de vécu collectif par rapport aux autres clubs ?
"Doucement", tempère Mopsus, qui ne fait pas grand cas du revers mardi à Sofia en ULEB (106-89), entre joueurs ménagés (Stanic, Trepagnier) et expérimentations (Fein meneur). Mais retient que sa défense doit progresser.
"Etant toujours parmi les derniers de ProA, on doit avoir plus d'humilité que les autres, poursuit-il. "Disons que nous sommes ambitieux, mais d'abord raisonnables. Attendons de voir comment l'équipe réagira ces prochaines semaines contre des adversaires mieux organisés que Dijon ou Gravelines". Le rebond est patent, la renaissance attendra encore.
Pro A - Pau-Orthez, de nouveau une équipe, bientôt un outsider ?
AFP - 24.01.2008, 11h58
PAU, 24 jan 2008 (AFP) - Pau-Orthez, géant du basket français en chute libre il y a deux mois encore, a entamé une toute autre saison depuis la reprise, avec effectif et entraîneur renouvelés, et dispositions remarquées. Suffisantes pour recoller aux play-offs sous cinq mois ?
Avec sa victoire à Gravelines 91-85 samedi en ProA (15e journée) l'Elan béarnais a marqué les esprits. Il a enregistré sa première victoire à l'extérieur cette saison, fait du ménage autour de lui en bas de classement -trois clubs derrière lui, qu'il a déjà battus- et affiché sa métamorphose.
Des talents individuels -l'arrière Antonio Graves, brûlant à 30 points à Gravelines, après 27 contre Dijon- un regain offensif (90 pts dans le Nord contre 67,3 de moyenne jusque-là en déplacement), une présence physique nouvelle, des complémentarités naissantes: sur la foi de ce succès -son 5e seulement cette saison en ProA- une nouvelle identité paloise se dessine.
"Je crois qu'on peut dire maintenant que l'Elan a une équipe", résumait le jeune coach Laurent Mopsus, 35 ans, promu fin novembre après le remerciement d'Olivier Cousin.
"Dimension athlétique supérieure"
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Avec l'arrivée de Graves, du pivot nigérian Jeleel Akindele, des ailiers américains Jeff Trepagnier et Antywane Robinson, c'est un cinq majeur transformé qu'offre Pau, autour du meneur italo-argentin Maximiliano Stanic.
"Le nouveau groupe a une dimension athlétique supérieure", analyse Mopsus. "Il montre davantage d'intensité, mais se compose aussi de joueurs venant d'horizons très différents. Pour deux d'entre eux (Graves, Akindele), Pau-Orthez représente la première expérience en Europe. Un temps d'ajustement est nécessaire mais, pour l'instant, c'est plutôt positif".
L'absence des play-offs au terme de l'exercice 2006-07 pour la première fois en 20 ans, conjuguée à l'absence d'Euroligue après 12 ans de participation non-stop, avait été vécue comme un double choc par le club-phare aux neuf titres nationaux entre 1986 et 2004.
Passage de relais
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Le redémarrage 2007-08 avec voilure réduite (de 6 à 4,5 M EUR), mais très vite une série inédite de 7 défaites, une dernière place mi-décembre, conforta le sentiment d'un repli historique, sportif et économique, maintes fois pressenti d'ailleurs par l'homme fort du club depuis 40 ans, Pierre Seillant.
Le directeur executif se verrait bien passer le relais en fin de cette saison, celle du centenaire, à Claude Bergeaud, ex-sélectionneur de l'équipe de France, mais aussi ancien entraîneur palois emblématique, aux titres 1998, 1999 et 2001. Bergeaud devrait se prononcer dans les prochaines semaines.
Des chantiers attendent le futur dirigeant, comme le passage en SAOS, qui seraient mieux abordés avec un avenir sportif immédiat stabilisé, européen notamment. L'Elan 2008 peut-il y aspirer, malgré sa course à handicap vers les play-offs (3 victoires de retard sur le milieu de tableau), malgré son retard de vécu collectif par rapport aux autres clubs ?
"Doucement", tempère Mopsus, qui ne fait pas grand cas du revers mardi à Sofia en ULEB (106-89), entre joueurs ménagés (Stanic, Trepagnier) et expérimentations (Fein meneur). Mais retient que sa défense doit progresser.
"Etant toujours parmi les derniers de ProA, on doit avoir plus d'humilité que les autres, poursuit-il. "Disons que nous sommes ambitieux, mais d'abord raisonnables. Attendons de voir comment l'équipe réagira ces prochaines semaines contre des adversaires mieux organisés que Dijon ou Gravelines". Le rebond est patent, la renaissance attendra encore.