[scroll]
" 26e Journée ,
JDA Dijon (13e) /
Elan Béarnais Pau-Orthez (1er) "[/scroll]
[center]
26e Journée PRO A 
[/center]
" D'Almeida, un atout palois "
Dijon (13e) -
Pau-Orthez (1er) : Dijon récupère l'ancien palois T.J. Lux et Jacques Monclar pourra théoriquement compter sur tous ses joueurs avant la rencontre face à Pau : «
Il nous reste neuf matches à disputer. Pour espérer jouer les barrages, nous devons en gagner cinq». Lonnie Cooper et Brooks Sales ne seront pas alignés côté palois, et Thierry Gadou, remis de son tendon d'Achille, aura fort à faire face à T.J. Lux.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" Fiasco ou rédemption "
Dijon s'est éparpillé depuis le début de la saison. Il lui reste neuf matches pour sauver la face.
Premier rendez-vous : Pau, ce soir.
LES MINES SONT LOURDES de mille explications. Les mots pèsent leur poids de désolation. Aujourd'hui, à Dijon, l'espoir est un enfant de l'audace. La JDA a remisé ses rêves de grandeur, oublié les petites foulées glorieuses pour un pas beaucoup plus laborieux. "
Ce n'est pas du tout ça. Ce n'est pas ce que l'on espérait. On est déçus ", clame Michel Renault, le président bourguignon, visiblement fort marri par la triste tournure des évènements.
Avec la Semaine des As à domicile, un coach au CV reconnu, un meneur olympique, une dette effacée, 350 partenaires en rang (2,8M€ sur un budget de 3,4M€), la JDA se voyait déjà toute belle dans un costume de trouble-fête. A neuf journées de la fin, le constat est sec. Treizième de Pro A, Dijon a le nez sous la carlingue et les mains dans le cambouis pour ravauder l'engin au plus vite et le conduire, ultime consolation, en play-offs, soit au pire à la douzième place. "
Bien sûr qu'on ne vit pas bien ", explique le coach, Jacques Monclar, dont la présence fréquente sur les plateaux de télé n'a pas manqué de faire jaser. "
Au lieu de faire de l'oenologie ou de la pêche, mon loisir, c'est le basket ! ", s'amuse-t-il. "
Et puis, demandez au gardien de la salle le nombre d'heures que je passe dans la salle. Les juges de paix, ce sont les gardiens ! ".
[center]
Souffer sur les braises[/center]
Ce fut une drôle de saison. Vingt et un joueurs utilisés, une équipe constituée sur le tard, des blessures fâcheuses ( Bennett), des erreurs de casting ( McCants, Williams, Vasiljevic...), un départ inopiné (Diawara), un collectif débraillé, un vestiaire éparpillé par des " mangeurs " de cerveaux, un ou deux fêtards invétérés... Résultats , une saison lancée à l'envers, avec quatre revers initiaux. "
Dès cet instant, on sait que l'on va souffrir ", se souvient Monclar. Forcément, ça grenouille dans les hautes sphères. Michel Renault , le président, s'interroge sur le recrutement. "
Il y a sans doute eu des erreurs. Des choses n'ont pas marché en tout cas ", lâche-t-il.
Mal appareillé, Dijon va alors croire au messie, avec l'arrivée de Sciarra. La saison dernière, le vice-champion olympique avait embelli la carrosserie gravelinoise d'un coup de baguette. Mais, cette fois, la magie n'opère pas immédiatement. D'une part, Sciarra sort de six mois sans préparation pointue. Ensuite, il met les pieds dans une drôle de ruche.
"
Avec Diawara, Marigney, Baxter et un Bennett mal luné, c'était un étudiant de Polytechnique avec des élèves de BEP ! ", raconte Monclar.
Sciarra, lui, à court de jambes, à la recherche de son shoot (25% à 3 points), mais toujours meilleur passeur de Pro A (8,3 passes) fait ce qu'il peut. "
Sans doute que je n'étais pas aussi bien physiquement que l'an passé, , peut-être que j'ai moins travaillé à l'intersaison, mais à Gravelines, il y avait de vrais joueurs de basket qui avaient besoin d'un chef d'orchestre. Ici, , je suis arrivé dans une équipe malade ", raconte l'ex-meneur international, mal à l'aise dans une formation gangrénée par un individualisme forcené, qui mettra un certain temps avant de s'en remettre au collectif.
Dijon va donc traîner son inconstance et ses petits plaisirs égoîstes comme un boulet, toute la saison, alternant un match abouti ( Le Mans, +13, des défaites d'un rien ( -2 à Gravelines, -5 contre Nancy et Strasbourg) et des sorties pathétiques ( à Rouen, face à Chalon). Ce n'est que depuis un mois et demi que la JDA semble avoir trouvé une assise. "
Depuis le match à Paris ( fin février),
on a enfin une équipe ", expose le président. "
On a un groupe qui fait corps, un esprit. Maintenant, il reste neuf matches pour accrocher les play-offs ".
Car voilà bien la mission assignée à Monclar et ses sbires, lesquels semblent enfin sur la bonne voie, après un succès probant à Bourg-en-Bresse samedi dernier (62-73). TJ Lux, le dernier arrivé dans la maison ( avec Ali Bouziane), a bien intégré l'objectif. Avec Mario Bennett, les deux intérieurs, excellents en Bresse (33 points et 32 rebonds à eux deux !), se sont parfaitement trouvés sur le terrain, et aujourd'hui, face à Pau, Lux aura forcément les dents longues. "
Quand je suis arrivé, cette équipe souffrait d'un manque d'identité ", raconte l'ancien Palois. "
Je crois qu'avec la victoire à Bourg , on a franchi un cap, mais il faut enchaîner. Pour moi, ce sera forcément un peu spécial. C'est évident que j'ai envie de faire un gros match ".
Enchaîner, confirmer, souffler sur les braises : déliact travail pour Monclar, un coach qui, à neuf journées de la fin, n'a toujours pas cerné son équipe ! "
Je connais ses limites supérieures et inférieures, mais je ne connais pas ses constances ", avoue-t-il. Un deuxième succès d'affilée, ce soir face au leader palois, serait sans doute une bonne indication...
JDA Dijon : C'est avec tout son monde que la JDA, dans un palais des sports qui fera le plein, essaiera d'enchaîner un deuxième succès de rang face à un leader palois diminué.
Pau-Orthez : Pau-Orthez sera privé de son meneur de jeu américain Lonnie Cooper, toujours au chevet de son épouse, hospitalisée aux Etats-Unis, et qui a préféré différer son retour jusqu'à nouvel ordre, avec l'accord du club. En revanche, Thierry Gadou, indisponible depuis la fin janvier (tendon d'Achille), effectuera son retour en Bourgogne ou les Béarnais retrouveront leur ancien intérieur Tj Lux écarté à la mi-février. Portés par une série de cinq victoires consécutives, les Palois n'aligneront toujours pas de remplaçant pour Brooks Sales ( cheville fracturée).
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Privés de Cooper "
DIJON - PAU-ORTHEZ.
Les Béarnais ne pourront pas compter sur leur meneur qui n'est pas rentré des Etats-Unis.
Jeff Varem.
L'Elan comptera sur son puissant ailier pour dépanner dans la raquette.
PRO A (26e JOURNEE)
Ni Lonnie Cooper, ni joker. Une semaine a passé depuis la difficile victoire contre Gravelines et Pau-Orthez n'a pas beaucoup avancé sur les deux dossiers chauds du moment. Retourné aux Etats-Unis auprès de son épouse, dont la grossesse connaît des complications, le meneur n'est pas attendu à Pau avant la semaine prochaine. Au mieux, pour la réception de Nancy, mercredi, mais il n'est pas exclu de voir son absence durer.
Concernant le joker médical attendu pour pallier l'absence de Brooks Sales (fracture de la malléole), Didier Gadou avouait ces derniers jours sa circonspection : «
On ne trouve pas le joueur que l'on veut, ou alors avec des prétentions exagérées. On est donc redescendu de quelques lignes dans la liste que nous avions établi. »
Inquiétudes. Une piste se serait réchauffée ces dernières heures mais, ce soir à Dijon, Jeff Varem devra encore jouer les rustines pour épauler Hiram Fuller et Thierry Rupert dans la peinture, alors que Thierry Gadou qui effectue sa rentrée après sept semaines d'absence (fissure du tendon d'achille) n'est pas tout à fait prêt.
Faut-il s'inquiéter de voir Pau-Orthez prendre la route de la Bourgogne dans de telles conditions ? Oui, même si la JDA ne pointe qu'à la treizième place au classement. L'équipe de Jacques Monclar effectue un parcours erratique : capable de gifler le Mans (90-77), d'aller gagner à Bourg (73-62) mais aussi de passer totalement à côtés de ses matchs.
Sa dernière performance en terre bressane, où peu d'équipes ont survécu n'est-ce pas l'Elan ?, prouve néanmoins que la JDA surfe sur la bonne vague en ce moment. Et comme les Palois n'ont jamais été bien accueillis en Bourgogne leur élimination en Coupe de France, la saison dernière, avait donné lieu à une vraie corrida , on peut légitimement s'attendre à un match très dur.
Lux revanchard. Le renouveau des Dijonnais porte peut-être un nom : TJ Lux. Remercié début février par Pau-Orthez, pour faire de la place à Hiram Fuller et alors qu'il alignait les performances, l'intérieur a poursuivi son effort : en cinq matchs, il cumule 16,2 pts (à 58 % de réussite) et 8 rebonds de moyenne il tournait à 11 pts et 6 rebonds avec Pau en 20 matchs. Et comme l'homme est fier, il voudra sans doute faire payer son choix au staff béarnais.
Lux forme avec Mario Bennett une raquette de qualité, alors que l'ailier américain Jimmy Baxter shoote lui aussi avec un gros taux d'adresse (16,4 pts à 54 %), dans un rôle de leader offensif qui incombait à Yakouba Diawara avant son départ pour Bologne. Au poste de meneur enfin, le duo Sciarra-Bouziane offre une bonne combinaison d'expérience et de rapidité.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" L'Elan à Dijon: on prend les mêmes "
Si battre Gravelines au Palais des sports, vendredi dernier ne relevait pas du miracle, il faut bien reconnaître que, dans le contexte de cette soirée, c’est un véritable exploit, d’ailleurs salué avec ferveur par les gradins, qu’ont signé les partenaires de Fred Fauthoux…
Et pour cause : évoluaient-ils ce soir là sans leur colonne vertébrale américaine Cooper-Sales et puis par précaution, vu la nature de la blessure, Thierry Gadou avait vu sa reprise différer d’une semaine supplémentaire. Ce qui, ajouté au contexte particulier du match, qui élimina deux des siens, faisait tout de même beaucoup… Suffisamment pour qu’on tremble un instant face à des Gravelinois qui ne se verront peut-être pas proposer une aussi belle opportunité de refaire le coup, qu’ils sont les derniers nationaux à avoir fait au demeurant …
Mais, et Didier Gadou, n’allait pas manquer de lui rendre hommage, le « groupe a existé » et il est allé chercher, au plus profond de lui-même un de ces succès comme le Béarn les aime : fait du don de soi, de l’esprit de sacrifice, de la solidarité …
On prend les mêmes et on recommence… Mais cette fois, le souffle du palais, viendra sens contraire et il est annoncé violent dans le palais des sports de Dijon, le nouveau bercail de TJ Lux.
Non Lonnie Cooper ne sera pas de retour pour ce déplacement au pays de la moutarde, et la situation est devenue bien évidemment embarrassante pour les deux parties. L’Elan, comprend, et autorise, son meneur à rester auprès de son épouse, toujours dans l’angoisse de résultats sanguins, mais il a également besoin d’assurance quant à son retour , lui qui va au devant d’échéance d’importance, on pense à Nancy, véritable ogre actuel, mercredi et à Strasbourg le mardi 18 en coupe de France…
Non Brooks Sales ne sera pas remplacé en Bourgogne, même si celui qui va lui succéder ne devrait pas tarder à arriver en Béarn et se hâter de satisfaire à toutes les obligations nécessaires à sa qualification espérée pour mercredi soir. Et quant à ceux, il y en a, qui pensent que l’Elan a flâné en chemin, on ose leur dire qu’ils ne connaissent rien des méandres d’une signature d’un joueur et qu’ils parlent dans le vide…
Donc, on prend les mêmes, c'est-à-dire ce « groupe qui existe » pour aller en Bourgogne.
Et la chanson n’est plus la même bien entendu…
Nul n’est en effet mieux placé que l’Elan pour savoir que c’est là-bas une salle qui, comme toutes les autres attend le leader avec les « honneurs » dus à son rang et que l’élève étourdi peut y perdre toutes ses illusions… Comme l’an dernier en Coupe de France où les 21 points d’avance de la 19ème minute (43-22) n’avaient pas suffi à passer le tour (80-88.)… C’est peu dire que le piège, voire le traquenard, est tendu et qu’il le sera encore davantage ce samedi, autant, d’ailleurs en raison de l’urgence de la situation de hommes de Jacques Monclar en vue des play-off, que de la motivation, facile à deviner, chez TJ Lux… Ou encore du mieux être évident de cette form-ation qui a retrouvé à Bourg, samedi, le sourire perdu contre Hyères-Toulon huit jours plus tôt…
L’Elan effectue un périlleux déplacement. Il ne le négociera sans dommage qu’à la seule condition de renouveler son exploit physique et tactique de Gravelines mais d’y ajouter aussi une grosse pincée de lucidité. En attendant de revenir à un effectif , non pas au complet, il ne le sera plus jamais, mais plus fourni…
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" A Dijon, ça va être coton ! "
Plusieurs absences affectent encore l'Elan qui s'attend à un rude combat chez le nouveau club de Tj Lux.
Jacques Monclar : "
Mais, même si nous sommes toujours vivants après un hiver assez frais, on a rarement été bons cette saison au moment de confirmer. Ceci dit, il y a une forme de dynamique et le calendrier nous impose maintenant de jouer les " gros " du championnat. Alors, on va voir...
J'apprécie vraiment TJ ! Cela fait plaisir de voir que l'on peut encore trouver des Américains comme lui, travailleur, intelligent, amoureux de son métier ".
(Source : La République des Pyrénées)
Ce soir à 20h, au palais des sports de Dijon, la
JDA Dijon reçoit l '
Elan Béarnais Pau-Orthez .
Arbitres:
MM. Mateus, Koog et Gros.