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"Pas d'impasse , on a faim "
De retour au jeu, après une blessure, Vincent Masingue aborde avec appétit ce troisième duel contre Pau-Orthez. Mais l'Elan l'impressionne.
La République des Pyrénées : " Comment va la santé ?
Vincent Masingue : Mieux. En peu de temps, j'ai eu mon lot d'em.......j'espère donc etre tranquille pour plusieurs années, car , après la déchirure au mollet qui m'a privé de l'Euro, je me suis blessé à un pouce. Cette déchirure m'a fait manquer neuf semaines, j'ai donc loupé le début de saison.
La République des Pyrénées : Tu découvres l'ASVEL, comme Claude Bergeaud. Après six mois de vie commune, quelle vision as-tu de ce club ?
Vincent Masingue : Vu tout le mal qu'on m'avait dit de l'ASVEL, avant d'y signer, je ne peux qu'etre agréablement surpris ! C'est vrai que les méthodes employées ici sont différentes, tout en constatant le niveau d'investissement des dirigeants, je dis " respect ". Je crois qu'ils sont sur le bon chemin. Dans le cas contraire, je ne serais pas venu car, pour jouer quelque part, j'ai besoin d'affinités.
La République des Pyrénées : Cette ambiance ne repose-t-elle pas beaucoup sur la seule présence du coach ?
Vincent Masingue : C'est sur, Claude amène beaucoup de choses. Mais s'il a franchi le pas, c'est que lui aussi a surement senti un truc et a apprécié de véritables relations humaines. Au club, l'histoire de l'ASVEL reste très présente mais, ici, tout le monde se projète dans le futur. Pour comparer avec l'Elan, je dirais que, au présent, les choix effectués ne sont pas forcément très différents mais, à Villeurbanne, il y a peut-etre uen vision à plus long terme. L'ASVEL est une grosse machine qui vit avec son temps et a une démarche d'entreprise, sans connotation négative.
La République des Pyrénées : Mais pour l'instant, elle est 2 points derrière le leader palois qui a gagné tous ses duels avec l'ASVEL.....
Vincent Masingue : On ne s'arrète pas à ces deux défaites meme si, bien sur, nous avons encore en travers du gosier la récente victoire de l'Elan à l'Astroballe. C'était notre premier revers à domicile en hampionnat et il a un peu cassé la dynamique du moment ( 4 échecs ont suivi, toutes compétitions confondues). Voilà pourquoi, samedi, nous arriverons avec une grosse motivation. Nous voulons cette Coupe de France, on a faim et le hasard a placé Pau-Orthez sur notre chemin. Donc pas d'impasse, d'autant que nous avons fini la Coupe d'Europe et que l'ASVEL, s'est aussi loupée à la Semaine des As.
La République des Pyrénées : Les Palois tiennent le meem discours et ont sensiblement haussé le ton depuis quelques semaines. Qui va craquer ?
Vincent Masingue : Je trouve, franchement, que le niveau de cet Elan a beaucoup trop été critiqué. Moi, il m'impressionne ! C'est blindé à tous les postes, il y a des joueurs d'expérience, du physique, et voilà que Fuller, présenté surtout comme un défenseur-rebondeur, met des points (31 points à Chalon).
Avec en plus les retours de Harrison et " Lolo " Foirest, Pau est carrément impressionnant meme s'il manque un peu de fluidité collective.
La République des Pyrénées : La clé du match est-elle à l'intérieur ?
Vincent Masingue : Disons que Fuller associé à Sales, cela repésente quand meme 250 kilos à bouger.....mais il serait réducteur de s'en tenir là car, maintenant, Pau a les moyens d'etre dangereux dans toutes seslignes. On devra donc faire le match quasi-parfait, tenir à l'intérieur bien sur, mais surtout défendre fort ".
" Toujours sans Thierry Gadou "
Plus entré en jeu depuis début février, face à Malaga, Thierry Gadou devra une nouvelle fois s'abstenir demain. Et l'Elan ne pourra donc toujours pas s'ailgner au grand complet.
Le tendon d'Achille dont souffre l'intérieur, qui a repris l'entrainement, semble en bonne voie de guérison mais son retour à la compétition est différé de huit jours.
( Source : Le Journal La République des Pyrénées )
" Elan-ASVEL, acte 3 "
SEIZIEME DE FINALE. Pour leurs débuts en Coupe, les Palois n'ont pas été gâtés par le tirage. Vainqueurs des deux manches en Pro A, ils partiront favoris.

CC Harrison. L'ailier palois retrouvera Yohan Sangaré sur sa route demain soir au Palais des sports.
COUPE DE FRANCE
C'est l'affiche de ces seizièmes de finale de la Coupe de France : Pau-Orthez face à Villeurbanne (demain soir 20 h 30 au Palais des sports), le leader de la Pro A contre l'un des quatre équipes lancées à ses trousses, le troisième acte d'un « clasico » dont on ne se lasse pas. Un choc dont les Béarnais comme les Rhodaniens se seraient bien passés à ce stade de la compétition, quand Strasbourg à Aix-Maurienne (12e en Pro B) , Nancy à Andrezieux (Nationale 2) ou encore le Mans à Quimper (5e en Pro B) ont, a priori, été davantage gâtés par le tirage au sort.
Mais pour racheter son faux-pas de la saison dernière (élimination en 8e de finale à Dijon), et renouer avec le rendez-vous de Bercy, où il a été à l'affiche quatre fois ces cinq dernières saisons (deux victoires en 2002 et 2003, deux défaites en finale en 2001 et 2004), l'Elan n'a pas le choix : il lui faudra battre, à un moment ou à un autre, les gros bras de la Pro A.
Sans Gadou, avec Bergeaud. Les Palois espéraient être au complet pour leur débuts en Coupe, ce ne sera pas le cas : Thierry Gadou devra patienter quelques jours encore, une IRM ayant révélé que sa blessure au tendon d'achille (rupture partielle après le match devant Malaga, le 8 février) n'est pas suffisamment guérie.
A Villeurbanne, on enregistre la rentrée de... Claude Bergeaud. Le coach à la double casquette avait en effet quitté celle de Villeurbanne depuis trois semaines afin de coiffer celle de l'équipe de France pour un rallye aux Etats-Unis qui l'a conduit de Phoenix à San Antonio, en passant par Seattle, San Francisco et Los Angeles, où il a rencontré Tony Parker, Boris Diaw, Mickaël Piétrus, Ronny Turiaf et Johan Petro, dans l'optique du Mondial 2006 au Japon.
De retour aujourd'hui en France, Bergeaud ralliera directement Pau, où il coachera demain soir, après que le Gersois Yves Baratet eut assuré l'intérim à Roanne et à Brest, mettant fin en Bretagne à une série de quatre défaites.
Avantage Elan. Déjà vainqueur des deux manches du « clasico », Pau-Orthez partira logiquement favori. En octobre, Lonnie Cooper (20 pts, 8 passes) avait donné le tournis à la défense rhodanienne, soutenu par Artur Drozdov (11 pts, 10 rbds) et CC Harrison (18 pts) alors que Ruzic (19 pts) avait beaucoup oeuvré pour l'ASVEL (80-70).
Au début du mois, pour le retour à l'Astroballe, Jeff Varem fut le détonateur de la victoire paloise. Le Nigérian imposa sa tonicité et sa puissance (21 pts à 9/12) pour conduire son équipe à la victoire (70-68.), Hiram Fuller se chargeant de contrer le dernier tir de Yohan Sangaré qui aurait pu donner une prolongation.
Les enjeux de ce match, Pierre Seillant le directeur exécutif palois les résume en deux phrases. « La Coupe de France offre des points pour le ranking Euroligue qui est très important cette saison. Nous n'avons pas le droit de gâcher ce tirage qui nous permet de jouer à domicile ». C'est dit.
(Source : http://www.sudouest.com)