ASVEL (1er) / 
Elan Béarnais Pau-Orthez (1er) pour le Choc de la Pro-A "[/scroll][center]
22e Journée Pro-A [/center]" Choc à l’Astroballe "
Co-leaders, l’ASVEL et Pau-Orthez s’affrontent samedi après-midi à l’Astroballe, avec la première place du championnat en jeu.
Réaction attendue de Pau
En s’inclinant à la surprise générale la semaine dernière à Roanne (79-96), Pau a bien malgré lui donné un peu plus de piment encore à l’affiche de la 22e journée, ASVEL-Elan Béarnais, samedi en fin d’après-midi à l’Astroballe. Cette cinquième défaite de la saison des Palois, combinée au hold-up villeurbannais à Bourg-en-Bresse (victoire 69-70 sur un tir primé de Dioumassi au buzzer), fait que les deux formations se retrouvent à égalité parfaite en tête du classement (16 succès - 5 défaites). Au-delà d’une certaine rivalité historique, il sera donc question de suprématie hexagonale sur le parquet rhodanien. « Ce résultat permet de nous battre à domicile contre Pau pour le gain de la première place du classement », se félicitait Pierre Bressant, l’un des adjoints de Claude Bergeaud, sur le site de l’ASVEL après la victoire à Bourg. Et la tâche proposée aux Palois pour ce déplacement entre Saône et Rhône ne s’annonce pas des plus simples. Les Béarnais ont en effet bien mal digéré leur élimination de l’Euroligue et restent sur deux revers de suite (lors de la Semaine des As et à Roanne en championnat). Sachant que Villeurbanne est intraitable cette saison sur son parquet en Pro A (10 victoires), Pau ne part donc pas avec les faveurs des pronostics. Mais voilà, l’Aris Salonique, vainqueur mardi soir à l’Astroballe en quarts de finale aller de la Coupe ULEB (60-67), a montré que la forteresse rhodanienne n’était pas imprenable. Et Didier Gadou pourrait récupérer quelques blessés (C.C Harrison, Xane d’Alemeida et Thierry Gadou) pour cette rencontre. Du coup, l’issue de la partie pourrait être bien plus indécise que prévu…
(Source : http://www.sport24.com)
" Un choc en sourdine "
VILLEURBANNE - PAU-ORTHEZ. Les coleaders s'affrontent cet après-midi. Mais ni Claude Bergeaud, ni Didier Gadou ne font de la place de no 1 un objectif.
Meneurs. Opposition de style entre l'expérimenté Lonnie Cooper et le fougueux Yohan Sangaré.
PRO A
Le basket français a-t-il perdu la foi ? Alors que Pau-Orthez et Strasbourg ont été balayés de la première phase de l'Euroligue (7 victoires, 21 défaites au cumul) et que le seul survivant en quarts de finale de la Coupe ULEB est en ballottage défavorable (- 6 pour Villeurbanne avant le retour à l'Aris Salonique), la première place de la saison régulière, qui se joue cet après-midi à l'Astroballe et qui demeure le chemin le plus sûr pour accéder à l'Europe, ressemble à une patate chaude que chacun aimerait refiler à l'autre.
Pas vital. « Premier de la phase régulière, on gagne quoi ? », interroge d'un air faussement innocent Claude Bergeaud. Comptablement, un point de plus au ranking Euroligue (1) que le second. « Et alors ! , reprend le coach de Villeurbanne. Nous, on ne vise pas l'Euroligue. Si c'est pour y faire aussi pâle figure que les clubs français cette saison, gagner deux-trois matches et vivre une galère comme l'a connue l'ASVEL en 2004, autant ne pas y aller. Si c'est juste pour ramasser les droits télé (2) et être ensuite obligé de mentir aux supporteurs en disant qu'on va tout donner pour aller au Top 16, ça ne m'intéresse pas. A l'ASVEL, le projet est de construire l'avenir avec des jeunes et la Coupe ULEB cadre tout à fait avec cet objectif qui demande du travail et de la patience. Si l'occasion de jouer l'Euroligue se présente, on ne la refusera pas, mais ce n'est pas une nécessité vitale pour nous. »
A Pau, Didier Gadou tient sensiblement le même discours : « Courir après les droits télé pour construire la meilleure équipe possible, je ne vois pas trop l'intérêt, car l'Euroligue, c'est vraiment un autre monde et accéder au Top 16 est de plus en plus difficile. Faire une course effrenée à l'Euroligue, c'est faire fausse route. Quoi qu'il arrive à la fin de la saison, la terre ne s'arrêtera pas de tourner pour l'Elan », glisse le coach palois.
Renforts attendus. Alors, quoi ? Cet ASVEL-Elan, ce choc entre coleaders n'aurait qu'un vague intérêt ? « Derrière, il restera 13 étapes avant de franchir de la ligne d'arrivée, observe Gadou. Et puis, quand j'entends Vincent Collet au Mans et Eric Girard à Strasbourg, qui sont pourtant en retard au classement, assurer qu'il ne faut pas s'alarmer, je me dis qu'ils vont tout miser sur le play-off et qu'il faudra être prêt à ce moment-là. » Prêt, ni l'Elan ni l'ASVEL ne l'est aujourd'hui. Les Gones n'ont pas eu le temps d'intégrer Lavelle Felton, blessé au doigt après seulement deux matches l'ancien arrière de Milwaukee sera sur la feuille de match ce soir et comptent sur le prochain retour de Vincent Masingue pour muscler leur raquette. Pau mise sur la montée en puissance d'Hiram Fuller, le pivot remplaçant de TJ Lux, et attend comme le Messie la rentrée de CC Harrison samedi prochain devant Brest pour guérir un secteur offensif orphelin depuis deux mois des coups de poignet et des jaillissements de l'ancien Parisien.
Mais en attendant la grande explication du play-off, il reste un sommet à jouer, ce soir. Et une bonne chance pour son vainqueur de mener le train de la Pro A jusqu'au bout de la saison régulière.
(1) Le club qui terminera no 1 au cumul des résultats de ces trois dernières saisons aura la garantie de participer aux trois prochaines éditions de l'Euroligue. Avec 28 pts, Pau est en tête devant Le Mans et Strasbourg (24); Villeurbanne ne compte que 10 pts. (2) Pau-Orthez et Strasbourg ont reçu cette saison environ 600 000 dollars de dotation de la part de l'Euroligue.
(Source : http://www.sudouest.com)
" Prêt pour le classico ? "
Un Asvel - Elan constitue toujours un événement… A fortiori lorsque la première place du championnat est en jeu. Or pour avoir concédé 3 défaites lors de ses 7 dernières sorties, soit une de plus que son rival, l’Elan a vu les hommes de Claude Bergeaud les rejoindre et se poser en nouveau prétendant à la couronne.
On aurait donc droit à un match clé, voir décisif, ce samedi à l’Astroballe devant les caméras de la télé et un parterre qui s’est arraché les places au point que le « lleno » est affiché depuis une quinzaine, au détriment des « Péones » dont le voyage a été annulé faute de se procurer les billets.
Sauf que ce championnat n’appartient pas qu’aux prétendus « ténors » mais bien à toutes ses composantes, chacun ayant laissé des plumes là où il ne s’y attendait pas forcément…
L’Asvel piégée à Reims, l’Elan ballotté à Roanne, en savent quelque chose, eux qui ont choisi leur palais respectif pour faire respecter l’ordre et devancer la meute des poursuivants. A ce jeu là aussi, ils font jeu égal : 10 victoires à domicile sans la moindre tâche …
« C’est un match important et on l’a préparé comme tel », lâche Didier Gadou toujours dans l’attente de retrouver des « conditions de travail optimales ».
Si Xane d’Almeida a obtenu le feu vert médical pour retrouver normalement le rythme des
entraînements, CC Harrison n’a pas pu passer à l’orange. Une légère douleur subsistant lors des impulsions des sauts, il lui a été demandé de ne prendre aucun risque et de patienter une semaine supplémentaire.
Mais les absences, aussi importantes soient-elles, faisant aussi partie des règles du jeu, le coach les accepterait mieux s’il était assuré de disposer « de joueurs valides et compétitifs » et pour certains, dit-il d’une belle formule « que le ramage se rapporte enfin au plumage ».
Harrison excepté, le cinq de départ aligné à Roanne (Cooper, Drozdov, Foirest, Rupert, Sales) n’était tout de même pas loin d’un cinq idéal, pour le moins majeur… Sauf que les « deux blessés » très longues durées (Foirest et Rupert) n’ont pas encore retrouvé le niveau de jeu qui était le leur et qui en faisait des atouts maîtres de l’Elan.
Le temps joue en leur faveur, et même, s’il se fait pressant désormais à 12 journées de la fin de la phase régulière, « il n’y a pas péril en la demeure » selon les termes du directeur exécutif Pierre Seillant qui rejoindra son équipe ce samedi en début d’après midi.
Reste que profiter du « classico » et de son enjeu pour remettre son basket sur des rails défensifs l’exposant moins aux courants d’air, est tout de même à l’ordre du jour face à un équipe dont Gadou sait qu’elle « aime courir et jouer en transition » et qu’elle « possède en Charles Gaines et Amara Sy des joueurs de gros impact physique».
Et si l’histoire n’est véritablement qu’un éternel recommencement, alors l’Elan se souviendra qu’en octobre dernier c’est aussi au sortir d’un passage délicat (Bourg et Strasbourg) qu’il avait enclenché la série de 9 succès qui le conduisit au pouvoir… C’était lors de la venue de l’Asvel au palais des sports !
(Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" Rencontre au sommet "
Couronnés autrefois en Béarn, Claude Bergeaud et Didier Gadou se disputent une place de leader à la tete de l'ASVEL et de Pau-Orthez.
Tout à l'heure, à l'Astroballe, la Pro-A, déboussolée depuis plusieurs mois, va retrouver un repère, une bouée, avec un classique légitimé par la hiérarchie du moment. L'ASVEL et Pau-Orthez, certes fragilisés, lutteront ce soir pour une place de leader unique. Avec à leur tete deux entraineurs qui connaissent mieux que d'autres l'ivresse de ces sommets dont ils sont les parfaits témoins.
[center]LEURS TRAJECTOIRES[/center]
L'un et l'autre ont pris le poste d'entraineur de Pau-Orthez en cours de saison et ont obtenu le titre de Champion quelques semaines plus tard.
Claude Bergeaud, trois fois titré en quatre saisons ( 1998,1999,2001), a toujours connu une forme d'état de grace, à Pau comme aujourd'hui à l'ASVEL qui s'est séparé de trois coaches depuis 2001 (Ta,jevic, Hervé, Kunter). Didier Gadou, lui, sept fois Champion à l'Elan Béarnais comme joueur, une fois comme entraineur, est constamment mis sous pression par son environnement et par les observatuers.
Claude Bergeaud : " Dider était programmé pour devenir coach de l'Elan, pas moi. Depuis, il donne toujours l'impression de devoir prouver car à Pau, il faut gagner tous les matches, meme amicaux. Là-bas, il y a une forme de pression permanente et immédiate, une gestion de l'instant, alors qu'à l'ASVEL on est dans le présent, bien sur, mais avec l'idée d'en faire un peu plus après. Et puis, on a deux personnalités différentes. Didier, c'est comme Raymond Domenech. Il se protège, il met le parapluie, la carapace, et il lui manque une forme de spontanéité. D'entrée, quand il a pris le poste, il s'est senti agressé. Joueur, il était le meme, dans la dureté mentale, ne faisant de cadeau ni à lui-meme ni à personne ".
Didier Gadou : " La différence c'est que moi je succédais à Fred ( Sarre ) qui avait été titré l'année d'avant, ce qui n'était pas le cas lorsque Claude a succédé à Jacques Monclar. Et puis, quand un club accumule plein de titres dans le temps puis des saisons plus difficiles, on reconnait moins les personnes qui sont en place. Cela fait vingt-cinq ans que je suis au club et je ne fais pas ce métier pour la reconnaissance, mais pour le club. Je suis aussi un jeune coach et je sais que rien ne m'est pardonné. Et puis, il faut arréter de penser que l'entraineur fait la différence " .
[center]DEUX LEADERS CONTESTES[/center]
Co-leaders du Championnat, Pau-Orthez et l'ASVEL ne dominent plus l'épreuve comme au carrefour des années 1990-2000. Ils lachent régulièrement des points à l'extérieur et sont contestés par un bataillon d'équipes. Ils n'étaient d'ailleurs ni l'un ni l'autre en finale de la Semaine des As il y a deux semaines.
Claude Bergeaud : " Les deux clubs ont changé. Les résultats européens font qu'ils ont perdu leur image de gros bras. D'autres se sont immiscés. la Pro A aujourd'hui, c'est un derby tout les week-ends, le paysage est mouvant. Il y a la place pour d'autres. Et puis, c'est très français, ça. On aime les nouveaux, la fraicheur. Il faut toujours déboulonner les premiers " .
Didier Gadou : " La saison est très longue, très difficile. J'estime qu'on fait un très bon Championnat. Il y a de nouvelles règles qui renforcent les équipes de milieu de tableau, plus relevés qu'avant. Aujourd'hui, c'est moins facile d'etre en tete et d'etre à la tete de nos équipes, pour Claude comme pour moi. D'ailleurs, je ne pense pas qu'on ait aujourd'hui le plus gros effectif de Pro A, sans CC Harrison et avec un Laurent Foirest enconre convalescent ".
[center]LEUR SOMMET[/center]
Depuis 2003, les deux équipes ne s'étaient plus retrouvées dans un tete-à-tete au sommet, comme ce sera le cas ce soir, avec une place de leader unique en jeu.
Claude Bergeaud : " Toute cette semain, le président ( Pierre Seillant) a attendu la fin de l'entrainement, là au bout du couloir du Palais. Il a tenu la main de chaque joueur plus longtemps que d'habitude , avec un petit mot sur l'importance du match ! Je le sais bien, hein....C'est un match qui représente beaucoup sur le plan comptable pour les deux clubs, certainement plus pour Pau-Orthez qui a un besoin vital d'Euroligue alors que nous ne la voyons pas ( l'Euroligue) comme une épée de Damoclès ".
Didier Gadou : " L'avance financière qu'on a pu avoir, Pau comme l'ASVEL, a fondu. On a fait école. La marge n'existe plus. Avec les pépins qu'on a connus, c'est une surprise qu'on soit premiers aujourd'hui. Ce match a quand meme un parfum de sommet, surtout quand on est coach. Il faut gérer un groupe, et c'est ce qu'il y a de plus difficile. Le Championnat est bizarre, avec une éthique du sport qui est desservie, des joueurs qui passent d'un club à l'autre. Et ASVEL-Pau reste une affiche, un repère. Je suis content que mes joueurs vivent ça, meme si on n'est pas dans les meilleures conditions de sérénité " .
" Avec Felton et D'Almeida "
A la veille de son départ pour Salonique, ou elle tentera mardi de faire basculer un quart de finale européen mal emmanché ( -7 à l'aller à domicile) contre l(Aris, l'ASVEL veut signifier ce soir son retour aux affaires en Championnat face à son vieux rival , Pau-Orthez tombé à Roanne (79-96) la semaine dernière, et lui ravir la pole-position provisoire. Battus au match aller (70-80) , les hommes de Claude Bergeaud demeurent invaincus à l'Astroballe en Pro A mais, comme Pau, ils donnent le sentiment de demeuer des tigres de papier. Rien ne dit d'ailleurs que le vainqueur sera capable d'imposer sa patte sur l'épreuve.
A défait de représenter un enjeu majeur, à douze journées de la fin de la saison régulière, ce sommet enseignera donc surtout sur la capacité des deux équipes à livrer un gros match le jour J. L'ASVEL, et c'est une surprise, récupère son nouvel arrière-meneur US Lavelle Felton, entraperçu à la Semaine des As avant d'etre victime d'un arrachement osseux à un doigt de la main gauche à l'entrainement la semaine dernière. Annoncé absent pour trois à quatre semaines, Felton devrait jouer. " On lui a posé un anneau autour de deux doigts. Ainsi, celui qui est blessé ne devrait pas bouger. Il peut jouer d'autant que ce n'est évidemment pas sa main de shoot qui est touchée " , indiquait hier Claude Bergeaud , le coach villeurbannais.
Les Palois se déplaceront avec Xane D'Almeida mais sans Harrison. opéré suite à une appendicite, le jeune meneur de jeu en termine avec trois semaines d'absence. Blessé à une cheville début janvier, l'arrière américain effectuera son retour le week-end prochain contre Brest. Par ailleurs, Thierry Gadou, qui continue à soigner une douleur au talon d'Achille, patientera deux semaines supplémentaires. Enfin, Artur Drozdov a engagé, pour des raisons personnelles, une procédure de naturalisation française, sachant que son statut d'international ukrainien lui interdit de prétendre à la selection tricolore.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Un sommet pour voir plus loin "
Pas décisif à 10 semaines du terme de l'exercice régulier, ce duel sera quand meme riche d'enseignements . Voici pourquoi.
Ce soir, le vainqueur aura toujours les mains vides. Pas de titre, aucun trophée ne viendra récompenser le vainqueur du duel. Il aura juste l'assurance d'occuper ( provisoirement ? ) seul le fauteuil de leader. Jusqu'au prochain piège. Et ceux-ci ne manqueront pas sur la route des deux plus grands clubs français meme si l'Elan doit recevoir 7 fois lors des 13 dernières journées.
Pourtant , ces retrouvailles à l'Astroballe, qui précèdent un nouveau rendez-vous dans trois semaines à Pau ( en 16e de la Coupe de France), ne laissent personne indifférent. le ranking, ce fameux classement qui permet d'attribuer les billets d'Euroligue, obsède les deux protagonistes.
Rappelons à cet égard que 7 et 8 points reviendront aux deux premiers du Championnat, la Coupe de France offrant 5 points à son vainqueur.
Leader , l'Elan ( 28 points) est surtout menacé par Le Mans et Strasbourg (24). Pour l'instant, l'ASVEL est loin (10 points) mais emble portée par une nouvelle dynamique.
La forme du moment. En dépit du coup d'arret en ULEB, -7 à domicile contre Salonique, elle est villeurbannaise meme si " il n'y a pas péril en la demeure " paloise comme le rappelait Pierre Seillant jeudi dans nos colonnes. L'Elan, défait trois fois loin de ses bases en 2006, a du mal en déplacement. Sa balance est à epine positive : 6 victoires pour 5 défaites....mais Villeurbanne ne fait pas mieux !
Les hommes de Claude Bergeaud sont toutefois sur une série de 3 victoires consécutives grace au coup miraculeux ( panier de Dioumassi au buzzer à 10 mètres) réussi samedi dernier à Bourg ou Pau-Orthez s'était casé les dents.
Une équipe " invertébrée " . Utilisé par le directeur exécutif, le mot semble fort. Il peut déplaire mais n'est pas totalement infondé. Cela signifie privé de vertèbres, les os formant l'épine dorsale. Or, CC Harrison, blessé aux premières heures de janvier et dont le retour a été repoussé d'une semaine, n'est rien d'autre. Un rouage essentiel, statut que Laurent Foirest n'a pas encore les moyens de tenir. L'ASVEL, portant moins expérimentée, semble plus homogène depuis l'arrivée de Paulding autour du noyau dur formé par Sy, Dioumassi, Ruzic, Sangaré et l'excellent pivot Charles Gaines.
L'Astroballe inviolée. Mardi dernier, l'Aris Salonique a réussi un petit exploit en infligeant aux Villeurbannais leur seconde défaite à domicile, sur 17 rencontres toutes compétitions confondues. En Pro-A, l'ASVEL garde pour l'instant sa salle inviolée : 10-0. Seul l'Elan fait aussi bien, et meme mieux encore puisque l'invincibilité béarnaise en hampionnat de France dure depuis janvier 2005.
Claude Bergeaud ne se gargarise pas avec cette stat, il aurait meme tendance à s'en méfier. Pour l'Elan, le véritable challenge se situe donc peut-etre à ce niveau,. Symboliquement, une victoire à l'Astroballe vaudrait plus que deux points supplémentaires au classement.
Le match aller . Dans le sillage de Lonnie Cooper ( 20 points, 8 passes), bien soutenu par Artur Drozdov ( 11 points, 10 rebonds), l'Elan s'était imposé 80-70 fon octobre en dominant son adversaire à peu près dans tous les domaines. Seul Ruzic, auteur de 19 points en 21 minutes avait alors tiré son épingle du jeu.
" Les coaches du Mans et Strasbourg commentent le choc "
Classés jsute derrière l'Elan et l'ASVEL, ils seront des observateurs attentifs du " Classico ". Impressions croisées.
Ce soir, sur les coups de 20 heures, Vincent Collet et Eric Girard coacheront leurs équipes respectives à Rouen et contre Roanne. Mais le duel ASVEL- Elan cocnerne au premier chef manceaux et strasbourgeois. Lisons leurs avis sur quelques thèmes chosis.
La République des Pyrénées : " Pau et Villeurbanne sont les derniers clubs invaincus à domicile. Que vaut l'avantage du terrain ?
Eric Girard : Il est surtout valable pour les Palois. On sait que, dans son Palais, l'Elan part toujours avce un petit avantage alors que c'est moins le cas à Villeurbanne. Ceci dit, la première place ne se joue pas samedi, il va se passer encore beaucoup de choses.
Vincent Collet : On a déjà perdu 4 matches chez nous alors que nous avions fait 100% l'an dernier. Pour moi, oui c'est important ! Je pense meme que le club, de l'ASVEL ou Pau, qui conservera cette invincibilité franchira un palier important vers le titre. L'ASVEL a donc l'avantage, d'autant que les Palois doivent aussi venir au Mans.
La République des Pyrénées : L'ASVEL semble sur une dynamique alors que l'effectif palois est en reconstruction. Vos avis là-dessus ?
Eric Girard : Villeurbanne bénéficie d'un à-priori favorable. Mais je sais aussi que, après leur match à Roanne , les Palois auraont les crocs ! Ils seront prets et sont quand meme leaders d'un Championnat plus difficile que l'an dernier. Après, tout est une question d'alchimie. Il faut voir le comportement de Fuller, la rapidité du retour de Foirest .
Vincent Collet : L'absence de Harrison change quand meme pas mal la donne. Cela diminue le potentiel offensif palois et Cooper est obligé d'en faire beaucoup. Mais, si ces deux équipes défendent plutot bien, il arrive aussi que l'ASVEL soit parfois en panne de solutions. C'est moins le cas de Pau-Orthez.
La République des Pyrénées : Les difficultés de Pau-Orthez à l'extérieur après déjà 3 défaites en 2006 ?
Eric Girard : L'effectif a beaucoup changé et puis il a cette pression du retour en Euroligue , vital pour l'Elan. L'absence de Harrison, qui est la clé de voute, a aussi beaucoup pesé mais, pour l'instant, l'Elan est là ou on l'attend. En tete. Après, cela se joue sur pas grand chose. Regardez-nous par exemple : on est mieux depuis que Alvin Young, notre joueur majeur, n'est plus là .
Vincent Collet : La nouvelle réglementation sur les étrangers permet à des clubs comme Roanne d'etre plus compétitifs. Maintenant, les " gros " ne peuvent plus s'imposer en passant au travers d'un match. C'était moins le cas auparavant avec seulement deux Américains.
La République des Pyrénées : Vos favoris por le titre joueront-ils aujourd'hui à l'Astroballe ?
Eric Girard : Il sen font partie, mais ce ne sont pas les seuls? Si nous récupérons un joueur en plus ( en l'occurence Linhean a signé après l'interview), je crois que Strasbourg sera vraiment de la partie.
Vincent Collet : Je ne le crois pas. D'autres ont leur mot à dire. Cette saison, nous avons un discours plus offensif malgrè nos deux victoires de retard car Le Mans est favori au meme titre que Pau, l'ASVEL et Strasbourg ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées )
Ce soir à 18h15, en direct sur TPS, l'ADECCO ASVEL reçoit L'ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ.
Arbitres : MM. Bichon, Chambonet Danielou.
Adecco Asvel : 5. Sy (FR, 2m), 6. Paulding (US, 1,94m), 7. Dioumassi (FR, 1,95m), 8. Gaines (US, 2,02m), 9. Mrazek ( SUI, 1,92m), 12. Ceranic (SEM, 2,13m), 13. T.Ruzic (CRO, 2,08m), 14. Brin (FR, 2,02m), 15. Masci (FR, 1,93m), 16. Felton (US, 1,92m), 20. Sangaré (FR, 1,93m).
Entraineur : C.Bergeaud (FR).
Elan Béarnais Pau-Orthez : 4. Fauthoux (FR, 1,80m), 6. D'Almeida (FR, 1,84m), 7. Foirest (FR, 1,97m), 8. Drozdov (UKR, 1,98m), 9. Cissé (FR, 1,96m), 11. Cooper (US, 1,92m), 12. Rupert (FR, 2m), 14. Sales (US, 2,05m), 16. Varem (NIG, 1,95m), 17. Sims (US, 1,93m), 18. Fuller (US, 2,06).
Entraineur : D.Gadou (FR).
