[Euroleague : 4e J.] Pau-Orthez: 55 / CSKA Moscou: 69
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[Euroleague : 4e J.] Pau-Orthez: 55 / CSKA Moscou: 69
" Le CSKA d'Est en Ouest "
C’est un CSKA n’ayant pas peur des voyages qu’accueille mercredi l’Elan… Car avant de mettre le cap à l’ouest ce mardi en avion spécial, il revient d’un périple sympa à l’Est… A quelques 1500 kilomètres de la capitale, l’attendait Unics Kazan pour un choc de titans puisque Stombergas et autre Sam Clamcy défendaient leur invincibilité en Super ligue Russe…
Les maîtres Moscovites ont finalement maté la révolution qui menaçait mais ce ne fut pas sans y laisser des sceaux de sueur sur le plancher à l’image d’un Sergei Panov qui en bon capitaine a montré l’exemple…
C’est que Kazan avait mis les voiles sérieux en milieu de second quart temps : 38-22 ! Alerte donc et temps mort de Messina avec ordre de presser tout terrain. Ce qui permit à Panov au prix de trois interceptions consécutives puis un triplé d’éteindre le feu qui naissait. 38-34 au repos donc… Et enfin première égalisation à 8 minutes de la fin : 61-61 après une deuxième tentative d’échappée des locaux à 57-49…
Le match se décida finalement sur l’avant dernière possession, à 42 secondes de la fin. A 73-72, Vanterpool conserva la balle jusqu’à un seconde du buzzer et au terme de son un contre un avec Clamsy marquait…
Kazan manquait derrière et fautait. Langdon ajoutait deux lancers au laborieux succès des Moscovites : 77-72 !
Les marqueurs du CSKA : Papaloukas 2, Panov 12 (7 rebonds), Smodis 9, Vanterpool 8, Holden 18, Pashutin 8, Andersen 10, Langdon 10. N’ont pas marqué Savrashenko, Shabalkin, Zavoruev.
Pour le reste des protagonistes de ce groupe C, un seul accroc mais de taille : le Réal qui va se faire prendre dans les mailles du filet de Fuenlabrada (78-63) le voisin . Privés de Rakocevic blessé à Belgrade, les madrilènes avaient pourtant pris un départ canon (21-14) mais ils s’effondrent dans le dernier quart temps (23-12) avec un Bullock pas en super-forme…
Succès pour tous les autres, larges pour Malaga à Grenade (84-63), et Sienne face à Cantu (89-66), plus étriqués pour le Pana (73-69) dans le derby à l’Aris, le Partizan face à Zadar 76-73 et pour Ulker 77-68 contre Darussafaka.
(Source: http://www.elan-bearnais.fr)
" Pas d'écart de conduite "
La réception des Russes puis un difficile voyage à Nancy n'autoriseront cette semaine aucun écart de conduite.
Thierry Gadou : " Il est nécessaire d'élever notre niveau de jeu. De se montrer plus rigoureux, plus précis aussi en attaque sous peine d'etre incapables de contenir la puissance de feu du CSKA " .
Didier Gadou : " L'Euroligue est devenue tellement difficile qu'on ne peut à aucun moment se permettre de tricher. Il faut tous etre, tout le temps, à 100% et je crois que nos Américains, qui découvraient cette compétition l'ont enfin compris.
Voila pourquoi il faut poursuivre nos efforts, meme s'il peut etre difficile de se sentir parfois aussi forts en Pro-A puis, le mercredi suivant, impuissant au pied du mur Euroligue ".
" Moscou est en forme "
Déja plombé par une défaite ( après 8 matches), le CSKA passait ce weekend l'un des rares tests que propose la Superleague russe. Les adversaires des Palois se rendaient à Kazan, leader encore invaincu mais avec deux rencontres en moins. Menés pendant 30 minutes, les Moscovites ont fait l'effort dans le dernier quart-temps pour s'imposer 77-72. JR Holden toujours aussi chaud, a apporté 18 points, bien soutenu par Panov auteur de 12 points, 7 rebonds et .....6 interceptions. Moscou est en forme.
(Source: Le Journal La République des Pyrénées).
C’est un CSKA n’ayant pas peur des voyages qu’accueille mercredi l’Elan… Car avant de mettre le cap à l’ouest ce mardi en avion spécial, il revient d’un périple sympa à l’Est… A quelques 1500 kilomètres de la capitale, l’attendait Unics Kazan pour un choc de titans puisque Stombergas et autre Sam Clamcy défendaient leur invincibilité en Super ligue Russe…
Les maîtres Moscovites ont finalement maté la révolution qui menaçait mais ce ne fut pas sans y laisser des sceaux de sueur sur le plancher à l’image d’un Sergei Panov qui en bon capitaine a montré l’exemple…
C’est que Kazan avait mis les voiles sérieux en milieu de second quart temps : 38-22 ! Alerte donc et temps mort de Messina avec ordre de presser tout terrain. Ce qui permit à Panov au prix de trois interceptions consécutives puis un triplé d’éteindre le feu qui naissait. 38-34 au repos donc… Et enfin première égalisation à 8 minutes de la fin : 61-61 après une deuxième tentative d’échappée des locaux à 57-49…
Le match se décida finalement sur l’avant dernière possession, à 42 secondes de la fin. A 73-72, Vanterpool conserva la balle jusqu’à un seconde du buzzer et au terme de son un contre un avec Clamsy marquait…
Kazan manquait derrière et fautait. Langdon ajoutait deux lancers au laborieux succès des Moscovites : 77-72 !
Les marqueurs du CSKA : Papaloukas 2, Panov 12 (7 rebonds), Smodis 9, Vanterpool 8, Holden 18, Pashutin 8, Andersen 10, Langdon 10. N’ont pas marqué Savrashenko, Shabalkin, Zavoruev.
Pour le reste des protagonistes de ce groupe C, un seul accroc mais de taille : le Réal qui va se faire prendre dans les mailles du filet de Fuenlabrada (78-63) le voisin . Privés de Rakocevic blessé à Belgrade, les madrilènes avaient pourtant pris un départ canon (21-14) mais ils s’effondrent dans le dernier quart temps (23-12) avec un Bullock pas en super-forme…
Succès pour tous les autres, larges pour Malaga à Grenade (84-63), et Sienne face à Cantu (89-66), plus étriqués pour le Pana (73-69) dans le derby à l’Aris, le Partizan face à Zadar 76-73 et pour Ulker 77-68 contre Darussafaka.
(Source: http://www.elan-bearnais.fr)
" Pas d'écart de conduite "
La réception des Russes puis un difficile voyage à Nancy n'autoriseront cette semaine aucun écart de conduite.
Thierry Gadou : " Il est nécessaire d'élever notre niveau de jeu. De se montrer plus rigoureux, plus précis aussi en attaque sous peine d'etre incapables de contenir la puissance de feu du CSKA " .
Didier Gadou : " L'Euroligue est devenue tellement difficile qu'on ne peut à aucun moment se permettre de tricher. Il faut tous etre, tout le temps, à 100% et je crois que nos Américains, qui découvraient cette compétition l'ont enfin compris.
Voila pourquoi il faut poursuivre nos efforts, meme s'il peut etre difficile de se sentir parfois aussi forts en Pro-A puis, le mercredi suivant, impuissant au pied du mur Euroligue ".
" Moscou est en forme "
Déja plombé par une défaite ( après 8 matches), le CSKA passait ce weekend l'un des rares tests que propose la Superleague russe. Les adversaires des Palois se rendaient à Kazan, leader encore invaincu mais avec deux rencontres en moins. Menés pendant 30 minutes, les Moscovites ont fait l'effort dans le dernier quart-temps pour s'imposer 77-72. JR Holden toujours aussi chaud, a apporté 18 points, bien soutenu par Panov auteur de 12 points, 7 rebonds et .....6 interceptions. Moscou est en forme.
(Source: Le Journal La République des Pyrénées).
Modifié en dernier par philip_pau le 23 nov. 2005 22:30, modifié 2 fois.
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http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... a=4&id=905
La présentation sur le site de la Roligue... Il ressort que si l'on s'en tient au stats, on est la pire équipe aux rebonds et l'avant-dernière attaque de la compétition... Alors réaction ce soir?
La présentation sur le site de la Roligue... Il ressort que si l'on s'en tient au stats, on est la pire équipe aux rebonds et l'avant-dernière attaque de la compétition... Alors réaction ce soir?
Stu Jacksoniste de la première heure.
"L'essence du supporter est dans la défaite"
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" Preview Pau-Orthez vs CSKA Moscou "
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... a=4&id=905
(Source: http://www.euroleague.net)
" Pas gagné d'avance "
«Pas gagné d’avance»
En Italie, Ettore Messina a tout gagné notamment deux Euroligues avec le Kinder Bologne. Le technicien italien parle de sa nouvelle aventure en Russie aux commandes du CSKA Moscou et bien sûr du match face à Pau-Orthez mercredi soir. Interview
Par Fabrice Turmel
Sport24.com : Passer de Trévise en Italie à la capitale russe, c’est un vrai choc culturel ?
Ettore Messina : Cela représente évidemment un gros changement, mais un changement très intéressant car Moscou est une des grandes capitales d’Europe, qui offre énormément, non seulement sur le plan sportif mais aussi culturel. Une grande expérience dans une vie.
Sport24.com : Qu’est-ce qui vous a surpris le plus en Russie ?
Ettore Messina : De la Russie je ne sais pas, car la capitale est très différente du reste du pays. La Russie représente plus de 150 millions d’habitants formés de plusieurs républiques. Il est donc difficile de donner un jugement sur chaque zone. En ce qui concerne Moscou, c’est une ville qui m’a marqué du fait qu’elle est très semblable aux autres capitales d’Europe. Une ville avec une circulation terrifiante mais de bonnes opportunités culturelles, un endroit ou il est possible de bien vivre au quotidien et ou il y a une évolution et un développement constant.
Sport24.com : J’imagine qu’en Russie, il existe peut-être une manière différente de diriger un club. A-t-il été difficile d’insérer vos idées ?
Ettore Messina : Non, le club est dirigé d’une manière très rationnelle, je dirais d’une manière très efficace. En ce qui concerne la communication, l’organisation, je n’ai rien noté de très différent par rapport à Trévise ou Bologne. Les joueurs russes ont sans aucun doute des habitudes différentes. Ils sont très disciplinés et dotés de grandes qualités techniques et physiques. En fait, je dirais que les difficultés d’un club comme le CSKA ne sont pas différentes des autres clubs italiens ou européens.
Sport24.com : Cela fait trois ans de suite que le CSKA est battu au final four. Le club vous a recruté pour gagner l’Euroligue ?
Ettore Messina : Non, ce n’est pas le cas puisque cette année nous avons intégré quatre jeunes (Kourbanov, Kashirov, Zavoruev et Shabalkin) dans l’effectif. Comme chaque saison, nous essayerons d’atteindre le final four, et si nous y arrivons alors là nous verrons ce qu’il se passera. Nous ne nous sommes pas fixé d’objectifs déterminés comme l’année dernière.
Sport24.com : Comme entraîneur, le devoir de gagner est toujours présent. Toutefois, à Moscou, il semble y avoir peu de place pour les défaites. La pression est-elle énorme ?
Ettore Messina : Je pense qu’il ne faut pas tirer de conclusions par rapport à ce qui est dit ou écrit dans les journaux. Evidemment, comme dans n’importe qu’elle autre grande ville ou grand club qui représente une ville, seule la victoire est acceptée. C’est comme ça à Milan, à Rome ou à Bologne. Cependant, d’un coté, il y a ce que demande la ville et la presse et de l’autre il y a la personnalité d’un club. Ce sont deux choses totalement différentes.
Sport24.com : Qu’est ce qui vous a attiré vers le projet russe ?
Ettore Messina : Tout d’abord, la possibilité de travailler dans un club d’un très haut niveau, qui se rapproche d’une organisation d’un club NBA. Deuxièmement, le fait de trouver un club avec d’excellents jeunes qui peuvent devenir des joueurs de grande qualité. Et puis, intégrer un club avec la volonté de continuer à gagner et un jour de remporter l’Euroligue. Les clubs qui ont cet objectif sont peu nombreux en Europe. Réussir dans cette entreprise ou non, c’est un autre discours, l’important c’est cette volonté d’essayer de la gagner.
Sport24.com : Vous pouvez nous en dire un peu plus sur votre groupe ? Il semble y avoir beaucoup de qualité à chaque poste.
Ettore Messina : C’est un groupe qui s’améliore sur la capacité de jouer ensemble et de jouer avec des concepts simples. Le groupe comporte à la fois des joueurs très expérimentés et d’autres au contraire avec très peu d’expérience. S’ils (les joueurs) continuent de progresser, je pense que l’équipe sera très compétitive.
Sport24.com : Prochain match contre les Français de Pau-Orthez qui viennent de subir deux corrections en Euroligue avec des écarts avoisinants les trente points. A priori, un match à porté de mains ?
Ettore Messina : Oui, mais malheureusement il y aura sans aucun doute une réaction de la part des joueurs. Nous les retrouvons donc à un moment très délicat. C’est pourquoi nous devons absolument comprendre que ce n’est pas gagné d’avance.
Sport24.com : En Italie, vous avez tout gagné, vous entraînez actuellement l’une des équipes les plus prestigieuses d’Europe. Quel est le prochain palier, coacher une équipe NBA ?
Ettore Messina : Non, je pense que c’est très difficile, pour ne pas dire impossible pour un entraîneur européen d’entrer dans un tel mécanisme. C’est un mécanisme très fermé et pour un coach européen, ça serait encore plus difficile de se faire une place qu’un joueur d’Europe. Ce qui m’est important, c’est réaliser trois bonnes saisons à Moscou et peut-être réussir à gagner l’Euroligue lors de l’une de ces trois années. J’espère y parvenir et que le club réussisse.
" Fini le yo-yo ! "
Excellent en Pro A, l’Elan Béarnais peine en Euroligue cette saison. Sévèrement battus lors de leur deux dernières sorties continentales, les Palois devront à tout prix s’imposer à domicile face au CSKA Moscou mercredi.
Par Guillaume Loisy
Pau n’a plus le choix
«C’est dur d’avoir le sentiment de bien jouer défensivement le week-end et de se retrouver face à une force insurmontable en Euroligue.» Cette déclaration de Didier Gadou ne date pas de mercredi dernier, à l’issue de la fessée reçue par ses joueurs à Istanbul (55-87), mais de samedi soir après la flamboyante victoire de ses protégés acquise contre Dijon en championnat (82-50). Des propos teintés de fatalisme qui peuvent étonner puisque Pau-Orthez est loin d’être à la rue en Euroligue.
Certes, les Béarnais ont pris deux gifles consécutives, face au Real Madrid d’abord (50-69) puis sur le parquet de l’Ulker, mais la belle victoire acquise au Partizan Belgrade (82-57) lors de la 1ere journée avait auguré du meilleur. Avant-derniers du groupe C, les coéquipiers de CC Harrison ont encore les moyens d’accrocher une des 5 places qualificatives du Top 16. Mais cela passe par une victoire à domicile face au CSKA Moscou, mercredi au Palais des Sports. «On va aller de l’avant, on va jouer tous les matches à fond mais il faudra encore plus d’intensité, de précision. On a besoin de tout le monde à son meilleur niveau. On aimerait tant pouvoir maintenir cette qualité de jeu et de défense contre les gros», poursuivait le coach palois sur le site du club après la victoire face aux Dijonnais. Mercredi, Gadou ne laissera donc rien passer à ses protégés, leaders du championnat de France. «Je sais que Moscou nous est supérieur sur le plan qualitatif et quantitatif mais j’attends une réaction de mes joueurs en termes d’enthousiasme et de concentration».
Le CSKA dos au mur
Organisateur malheureux du Final Four l’an dernier, le CSKA Moscou débarque dans les Pyrénées à la recherche de certitudes. Les Russes présentent le même bilan que les Palois (une victoire pour deux défaites) mais après deux revers consécutifs face à Montepaschi et au Panathinaïkos, les coéquipiers de Pachoutine ont relevé la tête en dominant Malaga lors de la dernière journée (87-63). Le géant danois David Andersen (14,3 points, 7,6 rebonds de moyenne en Euroligue) et le meneur russo-américain JR Holden (16,6 points, 2,3 passes) seront encore les armes fatales moscovites à surveiller mercredi même si le CSKA semble avoir du mal à tourner définitivement la page Marcus Brown, parti vendre ses talents au CB Malaga. Conscient que les deux équipes joueront déjà une partie de leur avenir européen dans le Béarn mercredi, Ettore Messina s’attend à une soirée agitée : «Cela va être un match très difficile. Pau sort de deux défaites et sera extrêmement motivé. Ils ont des joueurs athlétiques et cela sera l’une des clés du match. Ils sont capables de contrôler le rebond et de nous mettre la pression. Nous devrons être très prudents», confie le coach moscovite sur le site de l’Euroligue. Une prudence que les Palois n’ont plus vraiment le temps de faire leur, surtout à domicile.
(Source: http://www.sport24.com)
" Elan-CSKA : prendre des risques "
Le CSKA Moscou ne débarque pas en Béarn bardé de succès comme l’an dernier, lorsqu’il perdit un seul match de saison régulière (Barcelone) et écrasa la ligue russe au point de rallier les play-off invaincus. Non, il a d’ores et déjà chuté sur les deux tableaux, le 26 octobre dernier face au Spartak de St Petersbourg, puis le 2 novembre, chez lui, face à Sienne…
En est-il moins impressionnant pour autant ?
Pas le moins du monde. « C’est grand, c’est fort, doublé partout et il va y avoir du maille », souligne tout de go Didier Gadou l’œil vissé sur la vidéo…
Deux choses pour expliquer les quelques ratés du CSKA. Le coup reçu sur le casque après la terrible catastrophe du dernier final four qui devait, à Moscou, clôturer le feu d’artifice d’une saison presque parfaite et qui tourna au fiasco avec une élimination dès la demi-finale . Et puis le coup de balai qui s’en suivit avec le renvoi de coach Ivkovic, du tandem US Brown-Granger, de Mursepp, de Dikoudis. Sans oublier le départ de Monya.
C’est donc d’une équipe en plein émoi dont Ettore Messina, le plus que respectable coach des années de gloire de Bologne, hérita. En plein émoi et en quasi re-construction, compte tenu du puzzle recomposé.
Mais Messina n’est pas arrivé sur les bords de la Moskova avec ses seules cahiers techniques. En quittant sa péninsule, il a pris soin d’emmener avec lui quelques uns des fleurons de la Léga : Smodis, et Vanterpool, ou encore de rappeler celui qui en avait été un : Langdon…
Quand vous ajoutez ça, à la phalange de ceux qui ont sauvé leur tête, Papaloukas, Andersen, Holden, Pashutin, Savrashenko, Panov, l’ensemble se présente effectivement beau et fort… Sans faille surtout…
« C’est un nouveau sacré challenge qui nous est proposé » notait un peu pensif Xane d’Almeida.
Un challenge que les béarnais pourraient tenter de relever les yeux dans les yeux Avec le risque d’y laisser plus de plumes que de raison d’espérer. Puisqu’au demeurant le physique ne plaide pas cette fois non plus en faveur des gens de l’Elan. Souvenons nous, c’est à 33-31, que le Réal déploya sa toile d’araignée dans laquelle l’Elan étouffa. Et c’est aussi à moins 7, que le CSKA sortit ses griffes pour broyer Malaga dans un troisième quart temps cauchemar pour les Andalous (26-5).
Didier Gadou le répète à qui veut l’entendre, « la qualité du jeu proposé par les siens en championnat ne suffit pas à l’échelon de l’Euroligue ». Et il sait que ça passe par « encore plus de rigueur, de précision, d’intensité ». Tous ces plus dont ils espèrent les siens désormais imprégnés après trois journées de compétition.
Mais le coach, n’est pas dupe, la qualité du jeu proposé est aussi lié à la qualité de l’opposition, sa pression défensive, son impact physique sur le terrain. Or celle du CSKA se situe parmi les plus redoutables, le doute n’est pas permis.
Instruits par plus d’expérience, poussés par l’évident désir de se faire plaisir et de faire plaisir à leur parterre, les joueurs de l’Elan, auront un impératif ce soir, porter leur niveau de jeu à la hauteur de celui de Belgrade davantage que celui d’Ulker. Mais ils auront aussi une mission, celle de « prendre des risques », c’est le souhait de leur coach.
Résister et tenter de brouiller les cartes, plutôt que de jouer comme la chèvre à tirer vainement sur la corde, voilà le plan de route des béarnais. Comme le dit Xane d’Almaida : « Qui sait si en mettant un grain de folie dès l’entame dans notre jeu on ne peut pas les perturber un peu… »
(Source: http://www.elan-bearnais.fr)
" Condamnés à l'exploit "
http://www.sudouest.com/231105/sport.as ... a37922.xml
(Source: http://www.sudouest.com)
" Etre plus agressif "
C.C Harrison , l'arrière palois, est naturellement altruiste mais il sait qu'il va devoir prendre plus de responsabilités.
A Paris, l'an passé, C.C - Clint Cotis - Harrison ( 1,94m, 29ans) n'était peut-etre pas le plus spectaculaire défenseur (voir la puce Linehan....) mais peut-etre bien le plus efficace. Il apportait aussi 16,2 points de moyenne à l'attaque de Gordon Herbert en Pro-A. Cette année, l'ancien de North Carolina State, qui dit trouver à Pau une quiétude lui rapellant son cadre natal de Reidsville ( "Paris, c'était trop grand pour moi, ça me submergeait ", assure t-il ), a du s'ajuster aux rigueurs de l'Euroligue : il y est le deuxième scoreur béarnais ( 11,6 pts, en 26 min). Mais l'Elan attend plus et, à l'heure de recevoir un CSKA montant en régime, lui aussi espère hausser le ton.
L'Equipe :" Comment expliquer les débuts difficiles de Pau en Euroligue ?
C.C Harrison : A Belgrade, on a bien joué , en pleine confiance ( 82-57). Contre Madrid, on donne vingt-cinq bonnes minutes....
Après, à Istanbul, on joue sans confiance, sans agressivité aux deux bouts du terrain. Il faut retrouver l'etat d'esprit du premier match: la-bas non plus, l'atmosphère n'était pas censée nous favoriser.... et on gagne de22.
Alors, il n'y a aucune raison de perdre ainsi ( 55-87): Ulker est une bonne équipe, mais ça n'explique pas tout....
E. : Y a-t-il eu une part d'autodestruction ?
C.C : On manque trop de tirs ouverts, de ceux qu'on rentre habituellement. Et les Turs avaient bien analysé nos systèmes et ils ont su nous arréter. On doit etre capables de réagir, de jouer notre jeu sans avoir peur.
E. : Et Moscou ?
C.C : Grosse équipe. Les deux défaites initiales lui ont mis la pression, mais aujourd'hui, ils sont prets. Il faudra etre au maximum pendant quarante minutes. Si on s'applique vraiment, on a une chance de gagner, sinon....
E. : Personnellement, comment avez-vous réagi au nouveau challenge qu'était l'Euroligue ?
C.C : Je savais que c'était le niveau au-dessus. Dans les équipes d'Euroligue, le neuvième joueur est capable d'apporter, et on n'a joué que trois matches, et cette rencontre est une occasion de rebondir. On n'a pas d'appréhension.
E. : Avez-vous du ajuster votre jeu ?
C.C : Je préfère parler de l'équipe en ce sens qu'avec des gars comme Lonnie (Cooper) ou moi Pau a des joueurs de vraie expérience mais pas de vraie expérience en Euroligue. Mais on est dans la bonne attitude. La preuve, c'est qu'on a su rebondir contre Dijon après une grosse gifle comme Istanbul. De ce point de vue, je crois qu'on bosse bien ensemble. Personne ici n'a envie de faire ses stats. Mais il faut qu'on se batte, spécialement en Euroligue.
E. : Vous gardez de forts souvenirs de votre aventure parisienne ?
C.C : Oh, que oui..... surtout maintenant parce que l'an passé, c'était un entrainement, un match, et puis un autre. Je n'ai pas eu le temps d'apprécier. Maintenant je réalise : avec Paris, on avait une équipe très spéciale et franchement, Gordie( Herbert) est un coach exceptionnel. IL n'y a qu'à voir ce qu'il arrive à faire cette saison.
E. : Vous avez passé cinq saisons en Allemagne ( Weissenfels, Mitteldeutscher, puis Cologne), quelle différence avec la Pro-A ?
C.C : La Championnat de France est bien plus athlétique, mais quand j'ai joué pour Svetislav Pesic à Cologne, ça m'a transformé. Il a fait de moi un meilleur joueur. Je me suis surpris moi-meme en devenant capable d'étiendre le meneur adverse tout-terrain et d'etre encore capable de sortir d'un écran pour enquiller un tir malgrè la fatigue. Pesic m'a vraiment renforcé mentalement, un peu comme Gordie d'ailleurs.
E. : Et maintenant, etes-vous capable de trouver vous-meme cette énergie pu avez-vous encore besoin du coach ?
C.C : En fait, Didier (Gadou) me demande d'etre plus agressif, de prendre plus de tirs. Et je m'y pousse moi-meme. J'ai commencé à l'etre davantage contre Dijon, je devrais l'etre encore plus contre Moscou. Je veux élever mon niveau de jeu pour l'équipe " .
" Moscou décolle "
Le démarrage - battu d'entrée par Sienne, 69-74, puis défaite au Panathinaikos, 82-92 - a été poussif. Mais depuis le succès très enlevé contre Malaga (87-63), le CSKA fait monter en régime sa puissance machinerie.
Sa victoire en championnat ce week-end contre Uniks Kazan (77-72) - jusqu'ici invaincu - , tend à indiquer que le vieux renard JR Holden ( 16,6 pts de moyenne) a cette fois rallié les troupes à son panache et qu'avec l'abattage d'Andersen ( 14,3 pts, 7,6 rbds) au sein d'une haute rotation intérieure, le grand battu du dernier Final Four a relancé une dynamique de conquète.
Ajoutez la vieille ( 36ans) mais si efficace connaissance Sergei Panov ( 10,3 pts, 17 contre Kazan), l'homme aux nerfs d'acier bouffeur de Bleus à belgrade, Teodoros - Fatalitas ! - Papaloukas ( 4e saison au CSKA), le coaching d'un Ettore Messina qui a retrouvé à Moscou certains joueurs qu'il éprouva sous d'autres casaques (Smodis et Andersen à la Virtus, Langdon à Trévise), et vous conviendrez qu'il y a la de quoi impressionner un Béarnais bien né. Didier Gadou, assez épaté par le niveau physique d'une Euroligue qui lui parait année après année de plus en plus écrasant, était hier au milieu du gué, hésitant entre la prudence qui nait du fatalisme et la tentation de l'audace, seule capable de troubler les grosses machines.
" Mais tu les gènes trois minutes, après, elles s'adaptent.... ", convenait-il, soucieux. Il doit pourtant bien y avoir une paille dans cet acier.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Toujours en très haute altitude "
Visiteur du soir, le CSKA Moscou s'annonce d nouveau comme un adversaire redoutable pour des Palois à la recherche d'un " gros coup " .
Didier Gadou : " Nous sommes dans un groupe très homogène..... pour les gros clubs.
Avec le Partizan, on est un peu en retrait. Pour nous en sortir, nous sommes obligés de réaliser des exploits. A nous de créer la surprise. Contre Moscou, ce serait parfait de gagner pour se maintenir complètement sous pression....
Ce soir je souhaite que mes joueurs soient animés d'une grosse agressivité, tenter des choses moins prévisibles que de coutume tout en essayant de perturber la stratégie moscovite. Pour espérer un bon résultat, il est primordial que chaque élément de l'équipe soit à 100% individuellement et à 150% collectivement....
En mettant le petit grain de sable dans ses rouages et en comblant le déficit de richesses de Moscou par une bonne dose de ruse(il espère mettre à mal cette équipe russe)....
Avec JR Holden, langdon, Vanterpool et Papaloukas, un faux lent très technique qui a un métier fou et qui était un des meilleurs joueurs du dernier Euro avec la Grèce, le CSKA possède une ligne arrière impressionnante.
Dans la raquette, c'est très grand, rapide et techniquement très fort ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
Ce soir, à 20h30, au Palais des Sports de Pau, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit le CSKA Moscou.
CSKA Moscou : 4. Papaloukas ( GRE, 2m), 5. Kurbanov (RUS, 2,02m), 6. Panov 5RUS, 2,03m), 7. Zavoruev (RUS, 1,95m), 8. Smodis ( SLV, 2,05m), 9. Vanterpool (US, 1,94m), 10. J.R Holden (US/RUS, 1,95m), 11. Pachoutine (RUS, 1,96m), 12. Dyachok (RUS, 2,04m), 13. Andersen (DAN, 2,12m), 14. Savrasenko (RUS, 2,15m), 15. Kachirov (RUS, 2,11m), 16. Shabalkin (RUS, 2,05m), 21. Langdon (US, 1,92m).
Entraineur : E. Messina (ITA)
Pau-Orthez : 4. F.Fauthoux (FR, 1,80m), 5. C.C Harrison (US, 1,94m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,83m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Cooper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2,04m), 13. T.Gadou (FR, 2,04m), 14. B.Sales (US, 2,07m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,98m).
Entraineur : D.Gadou (FR).
http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... a=4&id=905
(Source: http://www.euroleague.net)
" Pas gagné d'avance "
«Pas gagné d’avance»
En Italie, Ettore Messina a tout gagné notamment deux Euroligues avec le Kinder Bologne. Le technicien italien parle de sa nouvelle aventure en Russie aux commandes du CSKA Moscou et bien sûr du match face à Pau-Orthez mercredi soir. Interview
Par Fabrice Turmel
Sport24.com : Passer de Trévise en Italie à la capitale russe, c’est un vrai choc culturel ?
Ettore Messina : Cela représente évidemment un gros changement, mais un changement très intéressant car Moscou est une des grandes capitales d’Europe, qui offre énormément, non seulement sur le plan sportif mais aussi culturel. Une grande expérience dans une vie.
Sport24.com : Qu’est-ce qui vous a surpris le plus en Russie ?
Ettore Messina : De la Russie je ne sais pas, car la capitale est très différente du reste du pays. La Russie représente plus de 150 millions d’habitants formés de plusieurs républiques. Il est donc difficile de donner un jugement sur chaque zone. En ce qui concerne Moscou, c’est une ville qui m’a marqué du fait qu’elle est très semblable aux autres capitales d’Europe. Une ville avec une circulation terrifiante mais de bonnes opportunités culturelles, un endroit ou il est possible de bien vivre au quotidien et ou il y a une évolution et un développement constant.
Sport24.com : J’imagine qu’en Russie, il existe peut-être une manière différente de diriger un club. A-t-il été difficile d’insérer vos idées ?
Ettore Messina : Non, le club est dirigé d’une manière très rationnelle, je dirais d’une manière très efficace. En ce qui concerne la communication, l’organisation, je n’ai rien noté de très différent par rapport à Trévise ou Bologne. Les joueurs russes ont sans aucun doute des habitudes différentes. Ils sont très disciplinés et dotés de grandes qualités techniques et physiques. En fait, je dirais que les difficultés d’un club comme le CSKA ne sont pas différentes des autres clubs italiens ou européens.
Sport24.com : Cela fait trois ans de suite que le CSKA est battu au final four. Le club vous a recruté pour gagner l’Euroligue ?
Ettore Messina : Non, ce n’est pas le cas puisque cette année nous avons intégré quatre jeunes (Kourbanov, Kashirov, Zavoruev et Shabalkin) dans l’effectif. Comme chaque saison, nous essayerons d’atteindre le final four, et si nous y arrivons alors là nous verrons ce qu’il se passera. Nous ne nous sommes pas fixé d’objectifs déterminés comme l’année dernière.
Sport24.com : Comme entraîneur, le devoir de gagner est toujours présent. Toutefois, à Moscou, il semble y avoir peu de place pour les défaites. La pression est-elle énorme ?
Ettore Messina : Je pense qu’il ne faut pas tirer de conclusions par rapport à ce qui est dit ou écrit dans les journaux. Evidemment, comme dans n’importe qu’elle autre grande ville ou grand club qui représente une ville, seule la victoire est acceptée. C’est comme ça à Milan, à Rome ou à Bologne. Cependant, d’un coté, il y a ce que demande la ville et la presse et de l’autre il y a la personnalité d’un club. Ce sont deux choses totalement différentes.
Sport24.com : Qu’est ce qui vous a attiré vers le projet russe ?
Ettore Messina : Tout d’abord, la possibilité de travailler dans un club d’un très haut niveau, qui se rapproche d’une organisation d’un club NBA. Deuxièmement, le fait de trouver un club avec d’excellents jeunes qui peuvent devenir des joueurs de grande qualité. Et puis, intégrer un club avec la volonté de continuer à gagner et un jour de remporter l’Euroligue. Les clubs qui ont cet objectif sont peu nombreux en Europe. Réussir dans cette entreprise ou non, c’est un autre discours, l’important c’est cette volonté d’essayer de la gagner.
Sport24.com : Vous pouvez nous en dire un peu plus sur votre groupe ? Il semble y avoir beaucoup de qualité à chaque poste.
Ettore Messina : C’est un groupe qui s’améliore sur la capacité de jouer ensemble et de jouer avec des concepts simples. Le groupe comporte à la fois des joueurs très expérimentés et d’autres au contraire avec très peu d’expérience. S’ils (les joueurs) continuent de progresser, je pense que l’équipe sera très compétitive.
Sport24.com : Prochain match contre les Français de Pau-Orthez qui viennent de subir deux corrections en Euroligue avec des écarts avoisinants les trente points. A priori, un match à porté de mains ?
Ettore Messina : Oui, mais malheureusement il y aura sans aucun doute une réaction de la part des joueurs. Nous les retrouvons donc à un moment très délicat. C’est pourquoi nous devons absolument comprendre que ce n’est pas gagné d’avance.
Sport24.com : En Italie, vous avez tout gagné, vous entraînez actuellement l’une des équipes les plus prestigieuses d’Europe. Quel est le prochain palier, coacher une équipe NBA ?
Ettore Messina : Non, je pense que c’est très difficile, pour ne pas dire impossible pour un entraîneur européen d’entrer dans un tel mécanisme. C’est un mécanisme très fermé et pour un coach européen, ça serait encore plus difficile de se faire une place qu’un joueur d’Europe. Ce qui m’est important, c’est réaliser trois bonnes saisons à Moscou et peut-être réussir à gagner l’Euroligue lors de l’une de ces trois années. J’espère y parvenir et que le club réussisse.
" Fini le yo-yo ! "
Excellent en Pro A, l’Elan Béarnais peine en Euroligue cette saison. Sévèrement battus lors de leur deux dernières sorties continentales, les Palois devront à tout prix s’imposer à domicile face au CSKA Moscou mercredi.
Par Guillaume Loisy
Pau n’a plus le choix
«C’est dur d’avoir le sentiment de bien jouer défensivement le week-end et de se retrouver face à une force insurmontable en Euroligue.» Cette déclaration de Didier Gadou ne date pas de mercredi dernier, à l’issue de la fessée reçue par ses joueurs à Istanbul (55-87), mais de samedi soir après la flamboyante victoire de ses protégés acquise contre Dijon en championnat (82-50). Des propos teintés de fatalisme qui peuvent étonner puisque Pau-Orthez est loin d’être à la rue en Euroligue.
Certes, les Béarnais ont pris deux gifles consécutives, face au Real Madrid d’abord (50-69) puis sur le parquet de l’Ulker, mais la belle victoire acquise au Partizan Belgrade (82-57) lors de la 1ere journée avait auguré du meilleur. Avant-derniers du groupe C, les coéquipiers de CC Harrison ont encore les moyens d’accrocher une des 5 places qualificatives du Top 16. Mais cela passe par une victoire à domicile face au CSKA Moscou, mercredi au Palais des Sports. «On va aller de l’avant, on va jouer tous les matches à fond mais il faudra encore plus d’intensité, de précision. On a besoin de tout le monde à son meilleur niveau. On aimerait tant pouvoir maintenir cette qualité de jeu et de défense contre les gros», poursuivait le coach palois sur le site du club après la victoire face aux Dijonnais. Mercredi, Gadou ne laissera donc rien passer à ses protégés, leaders du championnat de France. «Je sais que Moscou nous est supérieur sur le plan qualitatif et quantitatif mais j’attends une réaction de mes joueurs en termes d’enthousiasme et de concentration».
Le CSKA dos au mur
Organisateur malheureux du Final Four l’an dernier, le CSKA Moscou débarque dans les Pyrénées à la recherche de certitudes. Les Russes présentent le même bilan que les Palois (une victoire pour deux défaites) mais après deux revers consécutifs face à Montepaschi et au Panathinaïkos, les coéquipiers de Pachoutine ont relevé la tête en dominant Malaga lors de la dernière journée (87-63). Le géant danois David Andersen (14,3 points, 7,6 rebonds de moyenne en Euroligue) et le meneur russo-américain JR Holden (16,6 points, 2,3 passes) seront encore les armes fatales moscovites à surveiller mercredi même si le CSKA semble avoir du mal à tourner définitivement la page Marcus Brown, parti vendre ses talents au CB Malaga. Conscient que les deux équipes joueront déjà une partie de leur avenir européen dans le Béarn mercredi, Ettore Messina s’attend à une soirée agitée : «Cela va être un match très difficile. Pau sort de deux défaites et sera extrêmement motivé. Ils ont des joueurs athlétiques et cela sera l’une des clés du match. Ils sont capables de contrôler le rebond et de nous mettre la pression. Nous devrons être très prudents», confie le coach moscovite sur le site de l’Euroligue. Une prudence que les Palois n’ont plus vraiment le temps de faire leur, surtout à domicile.
(Source: http://www.sport24.com)
" Elan-CSKA : prendre des risques "
Le CSKA Moscou ne débarque pas en Béarn bardé de succès comme l’an dernier, lorsqu’il perdit un seul match de saison régulière (Barcelone) et écrasa la ligue russe au point de rallier les play-off invaincus. Non, il a d’ores et déjà chuté sur les deux tableaux, le 26 octobre dernier face au Spartak de St Petersbourg, puis le 2 novembre, chez lui, face à Sienne…
En est-il moins impressionnant pour autant ?
Pas le moins du monde. « C’est grand, c’est fort, doublé partout et il va y avoir du maille », souligne tout de go Didier Gadou l’œil vissé sur la vidéo…
Deux choses pour expliquer les quelques ratés du CSKA. Le coup reçu sur le casque après la terrible catastrophe du dernier final four qui devait, à Moscou, clôturer le feu d’artifice d’une saison presque parfaite et qui tourna au fiasco avec une élimination dès la demi-finale . Et puis le coup de balai qui s’en suivit avec le renvoi de coach Ivkovic, du tandem US Brown-Granger, de Mursepp, de Dikoudis. Sans oublier le départ de Monya.
C’est donc d’une équipe en plein émoi dont Ettore Messina, le plus que respectable coach des années de gloire de Bologne, hérita. En plein émoi et en quasi re-construction, compte tenu du puzzle recomposé.
Mais Messina n’est pas arrivé sur les bords de la Moskova avec ses seules cahiers techniques. En quittant sa péninsule, il a pris soin d’emmener avec lui quelques uns des fleurons de la Léga : Smodis, et Vanterpool, ou encore de rappeler celui qui en avait été un : Langdon…
Quand vous ajoutez ça, à la phalange de ceux qui ont sauvé leur tête, Papaloukas, Andersen, Holden, Pashutin, Savrashenko, Panov, l’ensemble se présente effectivement beau et fort… Sans faille surtout…
« C’est un nouveau sacré challenge qui nous est proposé » notait un peu pensif Xane d’Almeida.
Un challenge que les béarnais pourraient tenter de relever les yeux dans les yeux Avec le risque d’y laisser plus de plumes que de raison d’espérer. Puisqu’au demeurant le physique ne plaide pas cette fois non plus en faveur des gens de l’Elan. Souvenons nous, c’est à 33-31, que le Réal déploya sa toile d’araignée dans laquelle l’Elan étouffa. Et c’est aussi à moins 7, que le CSKA sortit ses griffes pour broyer Malaga dans un troisième quart temps cauchemar pour les Andalous (26-5).
Didier Gadou le répète à qui veut l’entendre, « la qualité du jeu proposé par les siens en championnat ne suffit pas à l’échelon de l’Euroligue ». Et il sait que ça passe par « encore plus de rigueur, de précision, d’intensité ». Tous ces plus dont ils espèrent les siens désormais imprégnés après trois journées de compétition.
Mais le coach, n’est pas dupe, la qualité du jeu proposé est aussi lié à la qualité de l’opposition, sa pression défensive, son impact physique sur le terrain. Or celle du CSKA se situe parmi les plus redoutables, le doute n’est pas permis.
Instruits par plus d’expérience, poussés par l’évident désir de se faire plaisir et de faire plaisir à leur parterre, les joueurs de l’Elan, auront un impératif ce soir, porter leur niveau de jeu à la hauteur de celui de Belgrade davantage que celui d’Ulker. Mais ils auront aussi une mission, celle de « prendre des risques », c’est le souhait de leur coach.
Résister et tenter de brouiller les cartes, plutôt que de jouer comme la chèvre à tirer vainement sur la corde, voilà le plan de route des béarnais. Comme le dit Xane d’Almaida : « Qui sait si en mettant un grain de folie dès l’entame dans notre jeu on ne peut pas les perturber un peu… »
(Source: http://www.elan-bearnais.fr)
" Condamnés à l'exploit "
http://www.sudouest.com/231105/sport.as ... a37922.xml
(Source: http://www.sudouest.com)
" Etre plus agressif "
C.C Harrison , l'arrière palois, est naturellement altruiste mais il sait qu'il va devoir prendre plus de responsabilités.
A Paris, l'an passé, C.C - Clint Cotis - Harrison ( 1,94m, 29ans) n'était peut-etre pas le plus spectaculaire défenseur (voir la puce Linehan....) mais peut-etre bien le plus efficace. Il apportait aussi 16,2 points de moyenne à l'attaque de Gordon Herbert en Pro-A. Cette année, l'ancien de North Carolina State, qui dit trouver à Pau une quiétude lui rapellant son cadre natal de Reidsville ( "Paris, c'était trop grand pour moi, ça me submergeait ", assure t-il ), a du s'ajuster aux rigueurs de l'Euroligue : il y est le deuxième scoreur béarnais ( 11,6 pts, en 26 min). Mais l'Elan attend plus et, à l'heure de recevoir un CSKA montant en régime, lui aussi espère hausser le ton.
L'Equipe :" Comment expliquer les débuts difficiles de Pau en Euroligue ?
C.C Harrison : A Belgrade, on a bien joué , en pleine confiance ( 82-57). Contre Madrid, on donne vingt-cinq bonnes minutes....
Après, à Istanbul, on joue sans confiance, sans agressivité aux deux bouts du terrain. Il faut retrouver l'etat d'esprit du premier match: la-bas non plus, l'atmosphère n'était pas censée nous favoriser.... et on gagne de22.
Alors, il n'y a aucune raison de perdre ainsi ( 55-87): Ulker est une bonne équipe, mais ça n'explique pas tout....
E. : Y a-t-il eu une part d'autodestruction ?
C.C : On manque trop de tirs ouverts, de ceux qu'on rentre habituellement. Et les Turs avaient bien analysé nos systèmes et ils ont su nous arréter. On doit etre capables de réagir, de jouer notre jeu sans avoir peur.
E. : Et Moscou ?
C.C : Grosse équipe. Les deux défaites initiales lui ont mis la pression, mais aujourd'hui, ils sont prets. Il faudra etre au maximum pendant quarante minutes. Si on s'applique vraiment, on a une chance de gagner, sinon....
E. : Personnellement, comment avez-vous réagi au nouveau challenge qu'était l'Euroligue ?
C.C : Je savais que c'était le niveau au-dessus. Dans les équipes d'Euroligue, le neuvième joueur est capable d'apporter, et on n'a joué que trois matches, et cette rencontre est une occasion de rebondir. On n'a pas d'appréhension.
E. : Avez-vous du ajuster votre jeu ?
C.C : Je préfère parler de l'équipe en ce sens qu'avec des gars comme Lonnie (Cooper) ou moi Pau a des joueurs de vraie expérience mais pas de vraie expérience en Euroligue. Mais on est dans la bonne attitude. La preuve, c'est qu'on a su rebondir contre Dijon après une grosse gifle comme Istanbul. De ce point de vue, je crois qu'on bosse bien ensemble. Personne ici n'a envie de faire ses stats. Mais il faut qu'on se batte, spécialement en Euroligue.
E. : Vous gardez de forts souvenirs de votre aventure parisienne ?
C.C : Oh, que oui..... surtout maintenant parce que l'an passé, c'était un entrainement, un match, et puis un autre. Je n'ai pas eu le temps d'apprécier. Maintenant je réalise : avec Paris, on avait une équipe très spéciale et franchement, Gordie( Herbert) est un coach exceptionnel. IL n'y a qu'à voir ce qu'il arrive à faire cette saison.
E. : Vous avez passé cinq saisons en Allemagne ( Weissenfels, Mitteldeutscher, puis Cologne), quelle différence avec la Pro-A ?
C.C : La Championnat de France est bien plus athlétique, mais quand j'ai joué pour Svetislav Pesic à Cologne, ça m'a transformé. Il a fait de moi un meilleur joueur. Je me suis surpris moi-meme en devenant capable d'étiendre le meneur adverse tout-terrain et d'etre encore capable de sortir d'un écran pour enquiller un tir malgrè la fatigue. Pesic m'a vraiment renforcé mentalement, un peu comme Gordie d'ailleurs.
E. : Et maintenant, etes-vous capable de trouver vous-meme cette énergie pu avez-vous encore besoin du coach ?
C.C : En fait, Didier (Gadou) me demande d'etre plus agressif, de prendre plus de tirs. Et je m'y pousse moi-meme. J'ai commencé à l'etre davantage contre Dijon, je devrais l'etre encore plus contre Moscou. Je veux élever mon niveau de jeu pour l'équipe " .
" Moscou décolle "
Le démarrage - battu d'entrée par Sienne, 69-74, puis défaite au Panathinaikos, 82-92 - a été poussif. Mais depuis le succès très enlevé contre Malaga (87-63), le CSKA fait monter en régime sa puissance machinerie.
Sa victoire en championnat ce week-end contre Uniks Kazan (77-72) - jusqu'ici invaincu - , tend à indiquer que le vieux renard JR Holden ( 16,6 pts de moyenne) a cette fois rallié les troupes à son panache et qu'avec l'abattage d'Andersen ( 14,3 pts, 7,6 rbds) au sein d'une haute rotation intérieure, le grand battu du dernier Final Four a relancé une dynamique de conquète.
Ajoutez la vieille ( 36ans) mais si efficace connaissance Sergei Panov ( 10,3 pts, 17 contre Kazan), l'homme aux nerfs d'acier bouffeur de Bleus à belgrade, Teodoros - Fatalitas ! - Papaloukas ( 4e saison au CSKA), le coaching d'un Ettore Messina qui a retrouvé à Moscou certains joueurs qu'il éprouva sous d'autres casaques (Smodis et Andersen à la Virtus, Langdon à Trévise), et vous conviendrez qu'il y a la de quoi impressionner un Béarnais bien né. Didier Gadou, assez épaté par le niveau physique d'une Euroligue qui lui parait année après année de plus en plus écrasant, était hier au milieu du gué, hésitant entre la prudence qui nait du fatalisme et la tentation de l'audace, seule capable de troubler les grosses machines.
" Mais tu les gènes trois minutes, après, elles s'adaptent.... ", convenait-il, soucieux. Il doit pourtant bien y avoir une paille dans cet acier.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Toujours en très haute altitude "
Visiteur du soir, le CSKA Moscou s'annonce d nouveau comme un adversaire redoutable pour des Palois à la recherche d'un " gros coup " .
Didier Gadou : " Nous sommes dans un groupe très homogène..... pour les gros clubs.
Avec le Partizan, on est un peu en retrait. Pour nous en sortir, nous sommes obligés de réaliser des exploits. A nous de créer la surprise. Contre Moscou, ce serait parfait de gagner pour se maintenir complètement sous pression....
Ce soir je souhaite que mes joueurs soient animés d'une grosse agressivité, tenter des choses moins prévisibles que de coutume tout en essayant de perturber la stratégie moscovite. Pour espérer un bon résultat, il est primordial que chaque élément de l'équipe soit à 100% individuellement et à 150% collectivement....
En mettant le petit grain de sable dans ses rouages et en comblant le déficit de richesses de Moscou par une bonne dose de ruse(il espère mettre à mal cette équipe russe)....
Avec JR Holden, langdon, Vanterpool et Papaloukas, un faux lent très technique qui a un métier fou et qui était un des meilleurs joueurs du dernier Euro avec la Grèce, le CSKA possède une ligne arrière impressionnante.
Dans la raquette, c'est très grand, rapide et techniquement très fort ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
Ce soir, à 20h30, au Palais des Sports de Pau, l'Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit le CSKA Moscou.
CSKA Moscou : 4. Papaloukas ( GRE, 2m), 5. Kurbanov (RUS, 2,02m), 6. Panov 5RUS, 2,03m), 7. Zavoruev (RUS, 1,95m), 8. Smodis ( SLV, 2,05m), 9. Vanterpool (US, 1,94m), 10. J.R Holden (US/RUS, 1,95m), 11. Pachoutine (RUS, 1,96m), 12. Dyachok (RUS, 2,04m), 13. Andersen (DAN, 2,12m), 14. Savrasenko (RUS, 2,15m), 15. Kachirov (RUS, 2,11m), 16. Shabalkin (RUS, 2,05m), 21. Langdon (US, 1,92m).
Entraineur : E. Messina (ITA)
Pau-Orthez : 4. F.Fauthoux (FR, 1,80m), 5. C.C Harrison (US, 1,94m), 6. X.D'Almeida (FR, 1,83m), 8. A.Drozdov (UKR, 1,98m), 9. S.Cissé (FR, 1,94m), 11. L.Cooper (US, 1,93m), 12. T.Rupert (FR, 2,04m), 13. T.Gadou (FR, 2,04m), 14. B.Sales (US, 2,07m), 15. TJ Lux (US, 2,04m), 16. J.Varem (NIG, 1,98m).
Entraineur : D.Gadou (FR).
Modifié en dernier par philip_pau le 23 nov. 2005 13:41, modifié 1 fois.
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négatif ...VIGUIER a écrit :Bonjour,
Il y a un ITW de Thierry GADOU sur le site de Basketzone qui doit parler de ce match contre le CSKA et de l'Equipe en général.
Quelq'un pourrait-il en faire une copie pour le mettre sur le forum ?
Par avance merci et bon match à tous pour ce soir !!!!
ALLEZ L'ELAN.....
A+
Stéphane VIGUIER
BZ est payant, tu veux le lire tu paies ... c'est honteux, mais en même temps c'est comme celà et on ne peut rien changer.
on est pas sur un forum warez

SNCF will survive
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re
55/69!!
On pourrait mettre exactement les mêmes commentaires que pour le Réal!
On tient 25 mn en étant en surrégime puis ...................on craque, avec le même constat d'impuissance!!
En plus de quelques décisions arbitrales plutôt limite, c'est le même scénario!!
En plus, avec une telle adresse, c'est mission impossible!! Loonie à 1/10, on peut pas s'en sortir!! Il va peut-être falloir étudier la question Freddy par moments.
On pourrait mettre exactement les mêmes commentaires que pour le Réal!
On tient 25 mn en étant en surrégime puis ...................on craque, avec le même constat d'impuissance!!
En plus de quelques décisions arbitrales plutôt limite, c'est le même scénario!!
En plus, avec une telle adresse, c'est mission impossible!! Loonie à 1/10, on peut pas s'en sortir!! Il va peut-être falloir étudier la question Freddy par moments.
Personnellement, c'est Sales qui m'inquiète.
Aujourd'hui, il avait l'air un peu plus mobile, mais à peine...
Ce gars-là n'est pas à sa place en Euroligue. Il a du mal à attraper un ballon et il est lent en défense.
TJ fait du TJ mais en étant maladroit.
Thierry R a fait des fautes.
Thierry G s'est battu avec ses armes.
On est vraiment mal barré dessous. Tant que CC a marqué, ça allait.
Mais après...
Aujourd'hui, il avait l'air un peu plus mobile, mais à peine...
Ce gars-là n'est pas à sa place en Euroligue. Il a du mal à attraper un ballon et il est lent en défense.
TJ fait du TJ mais en étant maladroit.
Thierry R a fait des fautes.
Thierry G s'est battu avec ses armes.
On est vraiment mal barré dessous. Tant que CC a marqué, ça allait.
Mais après...
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- Joueur de banc de l'Elan
- Messages : 1902
- Enregistré le : 08 août 2004 20:32
- Localisation : Pau
Du beau monde ce soir était venu voir cet Elan / Moscou avec en première ligne le directeur exécutif de l'Euroligue, l'espagnol Jordi Bartolomeu, Antoine Rigaudeau et J.Commères.
Ils auront certainement vu le match que nous.
Oui ce CSKA Moscou la était prenable mais avec cet Elan.
Comment gagner un match, qui plus est en Euroligue sans une adresse minimale.
Aucun impact à l'extérieur, faillite de Cooper (0/7 à 3pts) ainsi que Drozdov (0/4) pour un 5/23 ( soit 21,7%) et comme le secteur intérieur( au moins au niveau offensif) est aux abonnés absent, le match devient vraiment compliqué à gérer.
Pourtant l'Elan était plutot bien parti avec un 5 classique, Cooper / Drozdov / C.C Harrison / T.Gadou et Sales.
Les Palois prennent les devants sur un 4-0 initié par C.C Harrison, présent au quatre coins du terrain.
Mais les velléités de départ au grand large sont vite stoppés par le CSKA qui s'appuie sur son secteur intérieur en trouvant Andersen.
Le match n'est pas disputé sur un rythme halletant et l'écart entre les deux équipes n'est pas significatif.
Les Béarnais tiennent plutot bien face aux Moscovites mais mise à part l'adresse de C.C Harrison, qui en sorti d'écran allume la mèche à 3 pts( 3/6 au final), les attaques sont fébriles et l'Elan ne joue pas pied au planchet et ralenti le rythme.
Le deuxième quart temps, toujours sur les ailes de C. C Harrison permet à l'Elan de creuser un petit écart et on se met meme à réver quand Pau mène de 8 points à la 4e minute de jeu ( 24-16).
Mais criblés de fautes( 5 fautes d'équipes dès la 4 eme minute), les Russes se retrouvent sur la ligne des lancers et inflige à Pau-Orthez un 8-0 ce qui donne une parité au score (24-24).
Mais cette fin de quart temps, sous l'impulsion de Cissé permet tout de meme à l'Elan de virer en tete à la mi-temps ( 34-33).
Cette première période aura mis à jour les flagrantes insuffisantes de l'Elan aux rebonds offensifs, un manque d'adresse incroyable, de nombreuses maladresse sous les cercles et un impact offensif des pivots inexistants.
Ce troisième acte, avec un 5 composé de D'Almeida / Cissé/ Varem / T.Rupert et Lux mettent à jour les carences paloises.
Un manque de rythme, pas d'intensité dans les déplacements, des joueurs qui marchent, qui ne se démarquent pas et ce sont des actions individuelles, notament de C.C Harrison rentré en jeu qui permet à l'Elan d'y croire toujours.
Avec autant de maladresses et un manque de percution offensive, les Palois restent accrochés aux Russes qui ne comptent que 3 points d'avance ( 49-52).
Mais le manque de réussite dans les tirs primés et un entètement dans ce secteur donne autant de ballons de contre-attaques aux Moscovites et les Palois lachent doucement mais surement.
Le dernier quart-temps ne va pas déroger à la règle, avec des Palois toujours aussi lent dans la construction du jeu offensif et c'est Cissé qui une nouvelle fois impulse la marche en avant mais le trou est fait avec un écart oscillant entre les 10 et 15pts.
Toutefois et contrairement aux autres matches, l'Elan ne laisse pas tombé et tente de limiter l'écart qui se terminera par une victoire sans discution, faute de réelle opposition de la part des Palois.
Une nouvelle défaite 69 à 55 qui malheureusement en appelera d'autres mais au moins, à défaut d'avoir vu un beau match et un bel Elan, il n'aura pas sombré et tombé dans le ridicule..............C'est déjà ça.
Ils auront certainement vu le match que nous.
Oui ce CSKA Moscou la était prenable mais avec cet Elan.
Comment gagner un match, qui plus est en Euroligue sans une adresse minimale.
Aucun impact à l'extérieur, faillite de Cooper (0/7 à 3pts) ainsi que Drozdov (0/4) pour un 5/23 ( soit 21,7%) et comme le secteur intérieur( au moins au niveau offensif) est aux abonnés absent, le match devient vraiment compliqué à gérer.
Pourtant l'Elan était plutot bien parti avec un 5 classique, Cooper / Drozdov / C.C Harrison / T.Gadou et Sales.
Les Palois prennent les devants sur un 4-0 initié par C.C Harrison, présent au quatre coins du terrain.
Mais les velléités de départ au grand large sont vite stoppés par le CSKA qui s'appuie sur son secteur intérieur en trouvant Andersen.
Le match n'est pas disputé sur un rythme halletant et l'écart entre les deux équipes n'est pas significatif.
Les Béarnais tiennent plutot bien face aux Moscovites mais mise à part l'adresse de C.C Harrison, qui en sorti d'écran allume la mèche à 3 pts( 3/6 au final), les attaques sont fébriles et l'Elan ne joue pas pied au planchet et ralenti le rythme.
Le deuxième quart temps, toujours sur les ailes de C. C Harrison permet à l'Elan de creuser un petit écart et on se met meme à réver quand Pau mène de 8 points à la 4e minute de jeu ( 24-16).
Mais criblés de fautes( 5 fautes d'équipes dès la 4 eme minute), les Russes se retrouvent sur la ligne des lancers et inflige à Pau-Orthez un 8-0 ce qui donne une parité au score (24-24).
Mais cette fin de quart temps, sous l'impulsion de Cissé permet tout de meme à l'Elan de virer en tete à la mi-temps ( 34-33).
Cette première période aura mis à jour les flagrantes insuffisantes de l'Elan aux rebonds offensifs, un manque d'adresse incroyable, de nombreuses maladresse sous les cercles et un impact offensif des pivots inexistants.
Ce troisième acte, avec un 5 composé de D'Almeida / Cissé/ Varem / T.Rupert et Lux mettent à jour les carences paloises.
Un manque de rythme, pas d'intensité dans les déplacements, des joueurs qui marchent, qui ne se démarquent pas et ce sont des actions individuelles, notament de C.C Harrison rentré en jeu qui permet à l'Elan d'y croire toujours.
Avec autant de maladresses et un manque de percution offensive, les Palois restent accrochés aux Russes qui ne comptent que 3 points d'avance ( 49-52).
Mais le manque de réussite dans les tirs primés et un entètement dans ce secteur donne autant de ballons de contre-attaques aux Moscovites et les Palois lachent doucement mais surement.
Le dernier quart-temps ne va pas déroger à la règle, avec des Palois toujours aussi lent dans la construction du jeu offensif et c'est Cissé qui une nouvelle fois impulse la marche en avant mais le trou est fait avec un écart oscillant entre les 10 et 15pts.
Toutefois et contrairement aux autres matches, l'Elan ne laisse pas tombé et tente de limiter l'écart qui se terminera par une victoire sans discution, faute de réelle opposition de la part des Palois.
Une nouvelle défaite 69 à 55 qui malheureusement en appelera d'autres mais au moins, à défaut d'avoir vu un beau match et un bel Elan, il n'aura pas sombré et tombé dans le ridicule..............C'est déjà ça.
Modifié en dernier par philip_pau le 24 nov. 2005 8:52, modifié 1 fois.
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re
Celui qui m'a époustoufflé ce soir, c'est Langdon!! Un vrai chien de garde pendant 40 mn mais avec assez de ressources pour enquiller des paniers cruciaux à 2 ou 3 pts en fin de match!! C'est là qu'on voit la différence entre un bon joueur et un super joueur de niveau européen avec le salaire en conséquence!!
Le petit poucet n'a pas dévoré l'ogre russe. Le 1° QT a fait illusion, d'autant que les russes ne profitaient pas des nombreux shoots ouverts qu'on leur laissait. Avec l'adresse en berne et les rotations en périphérie de l'Elan, les intérieurs russes se sont bien reposés. C'est là que je me suis pris à regretter Dragan et ses percussion offensives, provocant autant de fautes adverses généralement converties. Cooper n'est qu'un bon gestionnaire. Finalement c'est Dalmeida qui m'a fait la meilleure impression.
Je crains que l'Elan cette année ait beaucoup de mal à atteindre des sommets offensifs. La défense seule ne suffit pas, surtout lorsqu'on laisse les ailiers adverses essuyer le ballon avant de tirer. Bref, il faudra se résoudre à porter notre effort sur le championnat.
Je crains que l'Elan cette année ait beaucoup de mal à atteindre des sommets offensifs. La défense seule ne suffit pas, surtout lorsqu'on laisse les ailiers adverses essuyer le ballon avant de tirer. Bref, il faudra se résoudre à porter notre effort sur le championnat.

JC Palois
"Toutes les opinions sont respectables. Bon! C'est vous qui le dites. Moi je dis le contraire. C'est mon opinion. Respectez la donc." J.Prévert
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