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EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007
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EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
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5e JOURNEE : 1er PHASE[/center]
ELDO BASKET NAPLES: 84
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ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 96[/right]
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" MVP :
CLINT COTIS HARRISON 
:
22 pts (7 sur 10 aux tirs dont 5/5 à 2 pts), 2 rbds, 2 inter. pour une éval de 23 " et
RICARDO GREER 
:
16 pts (4 sur 8 aux tirs), 10 rbds (dont 5 off.), 2 pds, pour une éval de 23 "[/scroll]
" Euroligue messieurs - Pau-Orthez s'impose d'un souffle à Naples "
Pau-Orthez a fait une excellente opération en allant s'imposer en prolongation (84-96) sur le parquet de Naples, lors de la cinquième journée de l'Euroligue de basket-ball, jeudi en Italie.
Avec ce troisième succès en cinq matches, les Palois ont fait près de la moitié du chemin qui mène au Top 16 alors qu'il reste encore neuf rencontres à disputer lors de la première phase. Un constat qui permet de croire sérieusement à la présence au printemps d'un club français pour la première fois depuis trois ans.
Jusque-là, les Palois avaient épousé rigoureusement la même courbe en Euroligue que Le Mans, gagnant et perdant en même temps que le champion de France qu'ils reçoivent dimanche en ProA.
Jeudi, ils ont eu la bonne idée de rompre avec cette habitude, en n'imitant pas le MSB, tombé à Moscou la veille, pour battre sur le fil des Napolitains privés du Français Michel Morandais, blessé au mollet.
"
Gagner à l'extérieur en Euroligue est toujours un moment très spécial, a savouré l'entraîneur Gordon Herbert.
Ca a été une salle très difficile dans laquelle nous avons développé un très bon basket pendant 35 minutes. Surtout, j'ai senti tout le monde concerné."
"
Le film est meilleur"
A l'agonie après un troisième quart-temps une nouvelle fois très mal négocié (14-25), les Palois ont arraché la prolongation (77-77) et refroidi au passage une salle volcanique.
Sous le choc, Naples a ensuite complètement disparu dans les cinq minutes supplémentaires, dégoûtés par un Thierry Rupert héroïque en défense.
Cette fois c'est donc passé juste, mais l'Elan n'est pas passé loin d'une nouvelle défaite crève-coeur, après le cadeau offert la semaine dernière à l'Aris Salonique (72-74).
Comme en Grèce, les Palois ont en effet dilapidé un avantage monté jusqu'à treize points (41-28, 19e) au terme d'une première mi-temps bien menée, grâce à une belle adresse au tir dans le sillage d'un Ricardo Greer percutant.
"
J'ai vraiment cru que le scénario allait se répéter mais, à la sortie, le film est meilleur, a commenté Rupert,
car on a su mettre la balle au bon endroit au bon moment."
C'est au courage que les Palois ont finalement empoché un succès qui pourrait valoir triple au moment des comptes. Surtout qu'ils ont réussi à soigner leur panier-average en marquant les douze derniers points du match.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" Basket - Euroligue (H) : Naples - Pau : 84-96 ap "
Grâce à sa victoire jeudi soir en prolongation sur le parquet de Naples (84-96), Pau-Orthez a effectué une bonne opération comptable lors de la cinquième journée de l'Euroligue.
Par le biais de ce troisième succès en cinq matches, les Palois se sont rapprochés un peu plus du Top 16 à neuf matches de la fin. Crédité d'une courbe identique au Mans (2 victoires, 2 défaites), ils ont pris un avantage pyschologique sur des Manceaux qu'il recevront dimanche en Pro A. Une fois n'est pas coutume, les hommes de Gordon Herbert n'ont pas imité les Sarthois, défaits mercredi à Moscou, pour faire la nique à un cinq napolitain, certes handicapé par l'absence de son Français Michel Morandais. «
Gagner à l'extérieur en Euroligue est toujours un moment très spécial, a savouré l'entraîneur Gordon Herbert.
Ca a été une salle très difficile dans laquelle nous avons développé un très bon basket pendant 35 minutes. Surtout, j'ai senti tout le monde concerné.»
Les Palois ont pourtant été dans le rouge au terme d'un troisième piteux quart-temps (14-25) mais ils se sont accrochés jusqu'au bout pour s'offrir un sursis, une prolongation qui s'est avérée salvatrice. La volcanique salle napolitaine a modérément apprécié cette rébellion tout comme son équipe muette lors des cinq minutes supplémentaires. Auparavant, l'Elan avait hypothéqué une avance montée à 13 pts (41-28, 19e) après un premier acte maîtrisé sous l'impulsion d'un percutant Ricardo Greer. C'est finalement avec une bravoure de tous les instants que les Palois ont mis un point final victorieux à un match qui a bien failli leur échapper.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" GAME REPORT : Eldo Napoli 84 - 96 Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=57
" POST-GAME QUOTES : Eldo Napoli 84 - 96 Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=57
" BOXSCORE : Eldo Napoli 84 - 96 Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=57
(Source :
http://www.euroleague.net)
" Pau peut y croire "
En visite à Naples jeudi, Pau-Orthez s’est imposé en prolongation (84-96) et décroche son 3e succès en Euroligue. La route qui mène au Top 16 s’éclaircit.
Miles et les Palois ont réussi un bon coup jeudi.
Avec des adversaires du calibre du CSKA Moscou, du FC Barcelone ou du Benetton Trévise dans leur groupe, les Palois savaient qu’ils n’auraient pas le droit à l’erreur contre les équipes les moins huppées de leur poule pour espérer renouer avec le Top 16. Vainqueur surprise de Fenerbahçe et du CSKA, l’Elan Béarnais avait une petite marge de manœuvre à Salonique puis à Naples. Battu sur le fil en Grèce la semaine dernière (74-72), les hommes de Gordon Herbert n’ont pas grillé leur deuxième joker puisqu’ils se sont imposés en Italie jeudi (84-96). Une victoire arrachée en prolongation qui place le club de Pierre Seillant dans une position idéale en vue de la qualification pour le Top 16, un ticket qui échappe aux Vert et Blanc depuis trois ans.
Rocca fait durer le plaisir
Devant à la pause (35-41) après un début de match des plus solides à l’image de Michael Wright (18 points, 5 rebonds) et Ricardo Greer (16 points, 10 rebonds), les Palois se sont fait une grosse frayeur au retour des vestiaires. Défaits 14-25 dans le 3e quart-temps, ils entamaient la dernière période avec un débours de cinq unités (60-55). Un retard qui se creusait (67-59) sur un missile longue distance de Malaventura (11 points à 3/5 à trois points) et un panier de Sesay (14 points, 10 rebonds). Mais si les Palois ont souvent du mal à réagir en championnat, leurs ressources sont remarquables sur le scène europénne. Aaron Miles (12 points, 8 rebonds) décochait ainsi deux flèches derrière la ligne à 6,25m et Pau infligeait un cinglant 11-2 à son adversaire (69-73). Mais dans un Palaeldo en ébullition, les Italiens parvenaient tout de même à arracher la prolongation sur un panier de Rocca à la sirène (15 points, 10 rebonds).
«
Un vrai combat»
Au coude à coude dans la période supplémentaire, les deux équipes ne lâchaient rien. Mais dans les ultimes secondes, Miles enchainait deux paniers pour l’Elan qui faisait le trou (84-88.). CC Harrison portait l’estocade sur un ultime panier à trois points et les Béarnais s’imposaient aux forceps (84-96). «
Ce fut un vrai combat qui a demandé beaucoup d’énergie dans une salle difficile face à une équipe fière. Nous avons d’abord eu un bon contrôle du match et puis sous la pression, on s’est retrouvé à moins huit et là on a eu un très bon passage défensif de nouveau», analyse Gordon Herbert sur le site du club. Le coach canadien espère désormais que ses troupes montreront le même visage en Pro A. «
C’est une bonne victoire qui doit nous rappeler que l’on doit absolument mettre la même énergie et le même sens du combat en championnat de France.» Ses joueurs auront-ils retenu la leçon ? Réponse dimanche face au champion de France manceau, tout aussi intéressant en Euroligue que poussif en championnat.
(Source :
http://www.sport24.com)
" Un succès pour mémoire "
L'Elan a tout connu dans ce match incroyable avant d'arracher un succès qui doit faire date.
SI CELLE-CI ne met pas de plomb dans les têtes béarnaises, c'est que le mal est très profond. Hier, à Naples, Pau n'a pas remporté le plus grand match de basket, loin de là, mais il a gagné une lutte, un combat, qu'il a maîtrisé en première mi-temps, avant de laisser choir le travail puis de se redresser, ours revêche, frondeur, bataillant, dans le dernier quart-temps. Et quand l'intérieur italien Rocca faillit anéantir l'Elan en arrachant la prolongation à trois dixièmes de la sirène (77-77), Pau eut l'immense mérite de conserver son calme. Son pivot phare, Michael Wright, sortait pour cinq fautes (42e), mais Pau ne s'affolait pas, laissait la balle dans les mains des hommes forts du jour, Greer et Harrison (12 des 19 pts de la prolongation), qui faisaient briller l'histoire (84-90, 44e).
Voilà l'Elan parmi les grands en Europe, avec trois succès en cinq rencontres, dont deux à l'extérieur sur des candidats directs au Top 16. Un tableau plus que respectueux, rien à voir en tout cas avec la carcasse paloise souffreteuse en Championnat. Car, ces derniers temps, Pau avait accumulé les boulettes (trois revers de suite). Son coach, Gordon Herbert, avait la mine triste. Lui; le spécialiste de l'axe défensif, soufflait la veille du match. "
Je ne comprends pas , parfois, on est mous, sans énergie. Il faudra peut-être que je revoie ma philosophie défensive ".
Hier, après les vingts premières minutes de ses hommes sur le parquet du Palabarbuto, il n'avait sans doute pas envie de s'esclaffer, mais il avait vu une équipe, qui avait eu la bonne attitude, derrière une entame enivrante (0-10, 2e). Agressif sur le porteur napolitain, Pau s'était mouillé en défense. Bien sûr, Naples n'avait pas proposé un jeu offensif chatoyant et varié, offrant à son bouillant public un espèce de ball-trap (16 tirs primés sur 32 tirs en première mi-temps ! ), spectaculaire mais peu imaginatif.
Mais Pau avait été attentif, soucieux de ne pas être en retard sur les transferts de balle, de travers sur les prises d'intervalle. En attaque, malgrè un Miles à côté de la cible, l'Elan avait déplié son plan de table. Prenant position à l'intérieur, il avait déplacé la défense pour mieux la piquer derrière l'arc (5 sur 11 à la pause). Le trio Johnsen, Harrison et Greer, dont le physique au rebond offensif (4 prises en première mi-temps) valait cher, prenait les affaires en main. Dans cette configuration, Pau était plutôt bien vêtu à la pause (35-41).
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" Miles sonne la révolte "[/center]
On se disait que les choses rentraient enfin dans le bon ordre. Et puis il a suffi d'une seule irruption défensive napolitaine, il a suffi que Rocca et Sesay montrent leurs muscles pour que Pau devienne d'un coup tout petit ! Enfoncé par des Campani plus velléitaires, l'Elan subissait. En attaque, le collectif palois fondait en cendres. Pau ne donnait plus de rythme et l'axe intérieur ne fixait plus rien, Mahinmi parraissant impressionné par le contexte. A la 28e minute, le viatique palois (+10 à la 21e) était gommé par un tri primé de Sesay (55-54). Naples était devant pour la première fois du match, s'échappait même (60-54, 29e). Et la désolation résonnait...
Mais Pau est fait d'un bois dont personne ne connaît à ce jour les propriétés. Alors l'Elan s'offrait un défi qu'il avait eu plus tôt dans le match les moyens d'éviter mais qu'il aurait pu refuser à cet instant du match.
Drôle d'équipe ! Et soudain, le ciel s'ouvrait à nouveau. Aaron Miles comme béni enfin, rentrait ses deux premiers tirs primés de la compétition, faisait jouer dans le bon sens et Naples donnait un, deux, trois ballons de relance.
Le feu n'était donc pas éteint, Wright soufflait sur les braises et Pau repasait devant (69-70, 37e) ! La dernière minute était une histoire de lancers francs. A l'imparfait pour tout le monde (4 sur 6 pour Pau, 1 sur 2 pour Naples), mais le nombre semblait donner raison à Pau, jusqu'à ce dernier lau-up de Rocca à trois dixièmes de la fin qui prolongeait le suspense de cinq minutes. Un supplice, l'annonce d'une petite mort ?
A l'inverse, un vrai bonheur, prémices peut-être d'un renouveau....
" Ils ont dit "
Gordon Herbert : "
Nous avons fait un très mauvais 3e quart-temps, mais le reste du temps c'était un bon basket. C'est une victoire d'équipe, tout le monde a apporté quelque chose. La clé c'était l'énergie et le combat ".
Michael Wright : "
C'est une victoire d'équipe. On a mis l'énergie qu'il fallait. En Euroligue , on a la sensation d'urgence. On sait qu'on doit gagner les matches et paradoxalement on joue plus libérés. On donne tout. En Pro A, on doit monter de deux-trois niveaux. C'est aussi une question de motivation ".
(Source : L'EQUIPE)
" L'Elan retrouve la lumière "
NAPLES - PAU-ORTHEZ. Après avoir mené les trois-quarts du match, les Palois se sont faits une frayeur en étant rejoints sur le buzzer. Mais ils ne tremblèrent pas dans la prolongation (84-96).
Aaron Miles vient perforer la défense napolitaine.
EUROLIGUE (5e JOURNEE)
Sont-ce les ors et les fastes de la victoire devant le CSKA Moscou qui les avaient éblouis ? Allez savoir... Toujours est-il qu'hier soir à Naples, les Palois ont mis fin à une série de trois défaites et écrit une suite à l'exploit signé face au champion d'Europe en titre. Un deuxième succès à l'extérieur, après celui d'Istanbul, qui permet à l'Elan de s'installer dans le groupe de tête de cette poule C et de croire plus que jamais dans ses chances d'accéder au Top 16.
Hier, sur le parquet du Pala Barbuto, le premier quart-temps ressembla comme un jumeau à celui de Salonique la semaine précédente, avec des shoots palois aimantés par le cercle et une défense infranchissable. Et comme à l'Aris, l'Elan prenait le commandement très tôt (0-10, 3e), résistait au retour de flammes adverse (7-10), avant de remettre les gaz avec un Xane d'Almeida plus percutant et inspiré qu'Aaron Miles, venu se cogner trois fois de suite à Larranaga et Cittadini qui giflèrent ses trois premiers tirs.
Duo de puncheurs. La rentrée de Tyrone Ellis ne perturbait pas le duo de puncheurs palois, D'Almeida-Greer, qui continuait d'avancer et de gagner du terrain (16-26). Il y avait bien un ou deux oublis défensifs qui permettaient à Malaventura et Flamini de scorer de loin, mais ils étaient aussitôt rachetés par Britton Johnsen et CC Harrison qui continuaient à shooter comme dans un rêve derrière les 6,25 m (5/11 au repos).
Une réussite qui rendait jaloux Jeff Trepagnier, l'ailier américain de Naples, sur la sellette depuis l'arrivée d'Ellis, et qui avait décidé qu'il s'en sortirait en dégainant dès qu'il entrevoyait le cercle. Une gabegie qui faisait les affaires de l'Elan, pointé un moment à +13 (28-41), avantage maximal qu'il lâchait dans la dernière minute, après deux tirs manqués par Michael Wright, un triple d'Ansu Sesay et un lancer récupéré et converti sur le buzzer par Rocca Mason (35-41 à la pause).
Un petit coup de moins bien que les Palois allaient regretter. Juste après la reprise, alors que Wright et Miles leur avaient redonné dix points d'avance (35-45), ils prenaient en pleine figure la rébellion napolitaine, emmenée par Tierre Brown. Tandis que sa défense musclait son jeu, réduisant au silence les visiteurs, l'ancien meneur des Lakers mettait les gaz pour signer un 11-3 qui changeait drôlement la face du match (46-49).
Mike Bauer repoussait momentanément le danger mais le train italien était lancé et ne s'arrêtait plus, Rocca s'imposant maintenant sous les cercles et Sesay trouvant à nouveau la cible de loin pour faire passer les siens en tête (55-54, 29e).
Rejoints au buzzer. Bousculé, l'Elan ne trouvait rien ni personne à qui s'accrocher et la colonne des balles perdues (6 dans le troisième quart-temps) continuait de se remplir. Une aubaine pour les Italiens et Malaventura dont le poignet droit martyrisait la défense béarnaise (63-57). Mais les hommes de Bucchi, qui avait beaucoup donné, demandaient soudainement à souffler. Et Aaron Miles, derrière les 6,25 m, resserrait aussitôt l'écart (67-64). L'Elan retrouvait du jus, défendait beaucoup mieux et une interception de CC Harrisson, après deux paniers de Wright, lui redonnait l'avantage. Juste derrière, il fleurait le bon coup après un nouveau triple de Miles (69-73).
Larranaga et Brown, eux aussi à trois points, mettaient le Pala Barbuto en feu à l'entame de la dernière minute (74-73), mais Wrigth s'arrachait pour aller chercher deux lancers et contrer ensuite un tir de Brown. Lequel Brown manquait à 8 secondes de la fin le lancer de l'égalisation... mais Greer, comme Harrison avant lui, ne faisait pas mieux et Rocca, à un dixième du buzzer arrachait la prolongation.
Les Palois s'y montraient intouchables, avec un CC Harrison plein de sang-froid et un Rupert auteur d'une interception précieuse tout à la fin.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" C'était bien l'Elan d'Europe "
A 17 secondes de la fin et un petit point d’avance pour l’Elan (75-74), CC Harrison, manqua son premier lancer franc (76-74)… A 7 secondes de la fin Ricardo Greer ne fut pas plus heureux se contentant d’une seule réussite sur la ligne de réparation. Entre temps, Tier Brown avait lui aussi fauté une fois sur deux dans le même exercice (77-75).
La balle de match de cette infernale rencontre revenait donc au Napolitains et comme depuis un certain temps, Brown se chargea des hautes œuvres. Sa pénétration bouclée il n en trouva pas moins Rocca dans la peinture et quand le pivot italien jeta la balle vers le cercle il ne restait plus que deux dixièmes de seconde à jouer au chrono du Palabarbuto. Suffisant pour envoyer les deux adversaires en prolongation (77-77) !
Un coup de massue s’abattait sur les béarnais, s’ajoutant à celui qui avait suivi la sortie de Johnsen pour 5 fautes (35ème) et puis encore à celui de cette remise en jeu rendue pour dépassement des 5 secondes et derrière laquelle Brown remit Naples en tête à 59 secondes du terme (74-73).
Soumis à rude épreuve dans une ambiance surchauffée, les nerfs des béarnais avaient supporté le choc. Un départ idéal (10-0) sur deux triplé de Johnsen et Harrison, une claquette de Rupert et un panier de Wright, les avaient mis en position confortable et de fait Naples eut beau faire grimper d’un cran son tempo défensif, faire aussi monter Trépagnier au créneau, il courrait en vain après ce déficit (26-16, 38-28, 45-35). L’Elan était bel et bien habillé de son costume européen, celui dans lequel il se glisse avec sûreté et maîtrise. Harrison et Greer, très entreprenants lui donnèrent même un viatique de 13 points (41-28, 17ème) qui augurait d’un retour serein aux vestiaires. C’était sans compter sur la réaction napolitaine qui se solda par un 7-0 (41-35) augurant d’une seconde période sur un volcan. Et le fait est que peu après la reprise un nouveau coup de sang des locaux mit l’Elan dans le dur (45-43) suite à un 8-0.
L’édifice béarnais ne cédait pas mais il se craquelait assurément et lorsqu’à 1’55 de la fin de ce troisième quart difficile, Seasy donna à Naples son premier avantage de la soirée (55-54), l’affaire s’annonçait moins bien.
Moins lucide dans le contrôle du tempo, moins organisé aussi et pris à la gorge défensivement, l’Elan souffrait de ne plus trouver Michael Wright à l’intérieur tandis que Brown peu en verve jusque là s’appliquait à rattraper le temps perdu.
Le meneur US n’était donc pas étranger au décrochage des béarnais à 59-67 (32ème) désormais placé dans l’urgence. Mais l’Elan des milieux de semaine est un Elan à part. Passé en défense de zone, il coupa net l’envol napolitain et s’offrit à son tour un cinglant 14-2 (73-69) annonciateur du final de muerte auquel on allait avoir droit… Puisqu’il perdit bêtement le bénéfice une remise en jeu qui lui coûta très cher, on l’a vu… Et qu’il laissa échapper deux lancers capitaux…
77-77 donc et cinq minutes de supplément d’autant plus mal engagées que Wright, encore solide, rejoignait définitivement Johnsen sur le banc.
Mais, CC Harrison et Ricardo Greer, avaient un compte à régler avec les leurs et avec ces Napolitains dont la salle redoublait d’ardeur. Dans ce chaudron, l’arrière vola d’abord un ballon précieux (82-79) et si tout restait à refaire (84-84), Greer, derrière Miles remettait l’Elan dans le sens de la marche ( 88-84)… Et puis sur une remise en jeu ligne de fond, là où ils s’était fait piéger, Greer balança, de l’autre côté du terrain, un caviar à CC Harrison seul complètement seul. Le panier plus la faute du héros de ces cinq minutes ajoutées envoyait l’Elan au paradis (91-84), Rupert sur deux contres plus deux lancers terminant la besogne (93-84)… Avant que Ferchaud et Miles ne soignent le point avérage (96-84) d’une équipe terminant par un 12-0, ce match qui avait failli basculer pour deux dixièmes de secondes…
Il y a donc véritablement deux Elans, celui de l’Europe et celui du championnat… Mais, parole de Johnsen, c’est cette fois bien fini… A moins de 72 heures de la venue du Mans on en accepte volontiers l’augure…
" Naples-Elan (84-96): réactions "
Gordon Herbert : «
Ce fut un vrai combat qui a demandé beaucoup d’énergie dans une salle difficile face à une équipe fière. Nous avons d’abord eu un bon contrôle du match et puis sous la pression on s’est retrouvé à moins huit et là on a eu un très bon passage défensif de nouveau. C’est une bonne victoire qui doit nous rappeler que l’on doit absolument mettre la même énergie et le même sens du combat en championnat de France. »
Britton Johnsen : «
On a besoin de tous nos fans dimanche… Je sais qu’on les déçoit beaucoup en championnat mais cette fois c’est fini, on va jouer dur chez nous aussi je le leur promet. »
Cédric Ferchaud : «
Ce fut un bon combat à l’ancienne , mais chacun d’entre nous est resté dans ses clous. On a souvent été devant et puis le match a semblé changé de cap. Avec énergie et poussé par leur salle ils sont revenus et on a pris un gros coup au moral sur leur égalisation dont on ne savait pas si elle était valable ou pas… On a su alors resté solidaire et se re-concentrer au plus vite.»
CC Harrison : «
C’est une seconde victoire à l’extérieur, et c’est une belle victoire . Je crosi que l’on a fourni 45 minutes pleines même s’il y a eu des erreurs. Et puis on perd Britton et Michael ce qui n’était pas rien. L’équipe a donc fait preuve de toute sa solidarité. On doit absolument continuer sur cette voie en championnat. »
Ricardo Greer : »
Malgré tous les handicaps dont nous avons été victimes on est resté ensemble et on n’a jamais chercher à forcer les choses. Il y a eu beaucoup d’intensité des deux côtés. C’est un succès mérité dans une ambiance de feu encore une fois. »
Michael Bauer : «
Ce n’est jamais facile de gagner à l’extérieur… Donc on peut-être heureux surtout quand on sait comment on a terminé en subissant l’égalisation à la dernière seconde et en manquant deux lancers importants… Mais on les aussi forcés à faire des erreurs et finalement en ce jour de « Thanks giving » on s’est fait un beau cadeau ".
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" L'Elan au bout de la nuit "
Après cinq minutes supplémentaires, les Palois s'offrent, chez des rivaux directs, un nouveau bonus dans l'optique de la qualification.
C'est fait. En obtenant hier soir son second succès européen à l'extérieur (96-84), l'Elan a aussi, et peut-être surtout, cassé une série en cours de trois défaites consécutives toutes compétitions confondues.
Désormais fort d'un bilan positif en Euroligue (3 vict. - 2 déf.), il peut manoeuvrer avec un peu plus de latitude avant de recevoir Trévise jeudi prochain. Parvenus à rééditer dans une salle napolitaine assez chaude, non loin du Vésuve désormais endormi, le coup déjà réussi au début du mois sur le parquet d'Istanbul, les Palois, maîtres de leurs nerfs en prolongation, marquent par ailleurs un autre point important face à des rivaux directs pour la qualification.
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" Un sévère trou d'air "[/center]
A l'occasion du premier duel de son histoire contre Naples, l'Elan a pris un départ tout simplement parfait. 10-0 en deux minutes : même pas aveuglée par la fumée des Tifosis, l'attaque paloise donnait d'entrée le meilleur d'elle-même (5/6 aux tirs)....avant de prendre de plein fouet l'inévitable révolte italienne. Outre quelques ajustements défensifs, elle était largement orchestrée par Trepagnier (2-7, 6e) dont l'avenir semble pourtant incertain ici. L'Elan tenait toutefois le choc, posait indéniablement mieux son jeu et, sur la foi, d'une belle agressivité au rebond offensif, il se reconstruisait assez vite un petit viatique (22-16, 10e).
Grâce à de meilleurs décalages, les shooteurs napolitains, surtout Trepagnier en fait, tentaient de reprendre le contrôle d'une partie toujours tenue par Pau-Orthez. Ils y parvenaient un moment en faisant plus d'efforts au rebond (26-21, 13e). Mais la belle adresse extérieure (48% au repos) dont jouissait hier soir pau-Orthez, porté par un Ricardo Greer à l'abatage encore impressionnant, rejetait assez vite l'équipe locale à 10 (38-28, 17e) puis même 13 longueurs (41,28, 18e). Dommage que près de la moitié de ce capital n'ait pu être conservé avant le retour aux vestiaires d'autant que, à la reprise, l'Elan perdait un peu les pédales.
Il vendangeait quatre possessions consécutives tandis que, devant une salle montée sévèrement en pression, Naples venait chercher avec bonheur près du panier les points qu'il s'était évertué en vain à inscrire de loin, un peu plus tôt dans la partie. Le 8-0 ainsi construit (45-43, 24e) était le signe avant-coureur d'un sèvère trou d'air pour l'Elan même si Bauer lui offrait quelques instants de répit (52-46).
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" La guerre des nerfs "[/center]
Débordée, désormais assez loin de ses standards européens (4e en Euroligue), la défense béarnaise concédait pas moins de 20 points en 8 minutes des mains de la plus faible attaque de la poule et laissait l'équipe italienne s'emparer enfin des commandes du score (55-54, 28e). Au relais de Rocca, Brown, devenu intenable (10 pts dans le quart-temps) et efficace aux lancers comme derrière l'arc-de-cercle , faisait aussitôt fructifier le nouvel avantage de son club (67-59, 32e).
Avec déjà 15 pertes de balles au compteur, l'Elan filait du mauvais coton. Mais, alors que le scénario final semblait renvoyer à celui vécu la semaine dernière, les Napolitains faisaient preuve de moins de discernement que l'Aris Salonique. Voilà comment, après une bonne séquence de Wright, l'interception réussie par Harrison replaçait même l'Elan aux avants postes (70-69) à un peu plus de 3 minutes du terme.
Aaron Miles ne pouvait pas chosir meilleur moment pour réussir enfin un tir au 6,25m (73-69). Hélas, l'ancien villeurbannais Larranaga l'imitait aussitôt puis Brown frappait lui aussi à mi-distance (73-74). Après les deux tirs de réparation rentrés par Wright (75-74), Harrison, Brown et Greer se livraient sur la ligne une terrible guerre des nerfs (50% d'échecs) et il revenait donc à Rocca le droit d'envoyer tout le monde en prolongation pile au moment ou retentissait le buzzer. Pendant les 5 minutes supplémentaires, l'Elan avait le bon goût d'inscrire 75% des lancers obtenus contrairement à des Napolitains plus fébriles.
Et, après une nouvelle égalisation (84-84) obtenue sur une claquette de ce diable de Rocca, Miles, Greer puis enfin Harrison (91-84) et Ferchaud pouvaient verrouiller cette 3e victoire européenne.
" Dans les vestiaires "
Gordon Herbert : "
On vient de jouer dans une salle très difficile et Naples a vraiment de beaux fans. Nous avons développé 35 minutes de très bon basket. C'était vraiment bien. J'ai senti tout le monde cocnerné, 10 gars se sont battus même s'il y a eu des hauts et des bas. Rocca a permis aux Italiens de mettre le feu sur la fin pour nous envoyer en prolongation. On a heureusement mis nos lancers-francs.
Il s'agit de notre deuxième victoire en déplacement et c'est toujours un moment spécial de gagner à l'extérieur en Euroligue.
Mais je n'oublie pas que, avec Salonique, nous pourrions en avoir trois ".
Thierry Rupert : "
J'ai vraiment cru que le scénario de Salonique allait se répéter. Mais, à la sortie, celui-là est meilleur et on a eu en plus un panier-average intéressant pour la suite. C'est bon pour la confiance. A la fin, on commet encore quelques bêtises, mais Wright est vraiment une assurance tous risques. Nous avons su mettre la balle au bon endroit, et au bon moment ".
Frédéric Fauthoux : "
On prend ce soir le match que nous n'avons pas su gagner à Salonique. Ce n'était pas évident de le faire ici mais les gars ont bien géré. On a joué les yeux dans les yeux avec Naples en étant devant au score la plupart du temps. A la fin, l'Elan ne s'est pas désuni et on s'est appuyés sur Wright ".
" La stat : 39% "
C'est le pourcentage de victoires obtenu par l'Elan en Coupes d'Europe, depuis 30 ans, face aux 14 clubs italiens qu'il a été amené à rencontrer. Dans le détail, cela donne 25 succès pour 37 échecs en 62 duels.
Malgrè un rayonnement moins soutenu aujourd'hui, l'Italie reste une nation majeure du basket continental. Cette stat n'est donc pas neutre.
(Source : La République des Pyrénées)