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" 1/8e de Finale de la Coupe de France ,
Elan Béarnais Pau-Orthez : 85 /
Strasbourg : 71 " [/scroll]
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1/8 de Finale de la Coupe de France

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" Pau-Orthez sort Strasbourg "
Lonnie Cooper et Pau éliminent Strasbourg.
Enfin, dans le choc de la soirée, Pau a démontré que son Palais des Sports était bien imprenable. Le champion de France Strasbourg s'est cassé les dents sur des Palois à la richesse de banc décisive et qui ont le plaisir d'assister au retour en forme de Laurent Foirest (16 pts).
(Source :
http://www.ffbb.fr)
" Coupe de France : Pau-Orthez remporte le choc des champions contre Strasbourg. "
Champion de France en 2003 et 2004, Pau-Orthez a battu son successeur Strasbourg (85-71) en se qualifiant pour les quarts de finale de la Coupe de France messieurs de basket-ball, mardi à Pau.
Les Béarnais ont construit leur succès dans le premier quart temps à partir d'une défense agressive qui leur a permis de prendre très vite l'avantage au score (10-1, 4e).
Un écart qu'ils maintenaient jusqu'à la mi-temps (45-36) grâce à l'adresse à 3 points de Foirest, Cooper et Harrisson (14/32 sur aux paniers primés sur l'ensemble du match pour Pau).
Mais Strasbourg n'avait pas abdiqué se lançant avec force dans la course poursuite durant la deuxième partie du match.
Alors que les Palois semblaient avoir creusé un écart définitif sur une nouvelle accélération à la reprise (55-38, 24e), les Alsaciens revenaient dans la partie dans le sillage de leur duo d'arrières Jackson et Jeanneau.
Mais au moment où la rencontre pouvait basculer (73-67, 37e), Varem, Rupert et surtout Foirest, auteur des trois paniers à 3 points dans les deux dernières minutes, permettaient à l'Elan Béarnais d'écarter définitivement le retour strasbourgeois.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" L'Elan est en route "
En mettant la SIG sous pression d'entrée de match, Pau poursuit son chemin en Coupe de France.
C'EST UNE CONFRONTATION qui ne se nourrit pas d'ordinaire et d'amabilité. Hier, ce huitième de fianle a été fidèle à cette légende qui s'épaissit de match en match. Alors que Pau avait garrotté son succès, que Gérard Bouscarel, son directeur qportif, s'égosillait exagérément au micro, Didier Gadou demandait un temps mort à +12 et qur=arante secondes à jouer, laissant Eric Girard dubitatif. " Je ne veux pas mettre de l'huile sur le feu ", disait pudiquement le coach alsacien à la sortie. Ce à quoi Didier Gadou rétorquait : " Je n'ai pas la mémoire courte ", en souvenir d'une petite phrase de son homologue, lors du match aller de Pro A ( gagné par la SIG 78-48.), regrettant qu'un des espoirs ait permis à Cissé de mettre un panier en fin de match. Bref, voici une nouvelle escarmouche qui ne va pas manquer de faire gloser avant la nouvelle venue de Strasbourg, en Béarn, dans dix jours, pour le compte du Championnat.
En tout cas, cette fin de match donnait un peu de relief à une rencontre joliment dominée par des Béarnais agressifs et très solides, jouée dans une ambiance feutrée - à peine 3 000 personnes -, loin du tumulte habituel. Même la présentation de l'équipe alsacienne s'était faite dans le calme et la solennité, et les deux sifflets timides entendus à l'annonce du nom du coach, Eric Girard, avaient l'air de deux fausses notes égarées ( je devais être l'un de deux

et nul doute que la reception en Championnat sera beaucoup plus chaude. Là, pour sûr, ce sera " l' ENFER

" pour la SIG).
Il faut croire que ce climat doux et feutré n'a pas convenu à la SIG, qui rentrait dans ce match sur la pointe des pieds, pour ne réveiller personne, mais prenait sur le râble des Palois déjà dans le jus défensivement et très efficace sur la première relance (5/7 à 3pts à l'issue du premier quart !). "
On y est pas, on n'a pas l'agressivité qu'il faut et eux nous agressent ", regrettait Jeff Greer, l'arrière de la SIG, par ailleurs touché au tendon de l'auriculaire droit. Foirest, impeccable sur Ricardo Greer, Cooper en rampe de lancement et Harrison en finisseur se chargait alors de faire mal (25-10, 8e).
" On est bien placés, on bouge en bloc et on met les paniers qu'il faut . C'est bien " , se félicitait Didier Gadou. pau, malgrè une équipe un peu cabossée, entre le dos de Demetrius Alexander, qui doit passer un nouveau scanner demain, mais qui n'a toujours pas l'aval du coprs médical palois pour jouer, Drozdov (dos), Rupert (tendon d'Achille), affichait un appétit d'écolier à l'heure du goûter.
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Foirest emballe[/center]
Et même si les Alsaciens regimbaient un peu dans le deuxième quart-temps, proposant une défense très orientée coté ballon, qui perturbait un peu l'ordonnancement palois, ils laissaient trop de miettes sur la ligne des lancers (8 sur 16 à la pause) pour inquiéter vraiment l'Elan Béarnais (45-36, 20e). Lequel trouvait toujours les pions adéquats, l'arme fatale. Et quand Starosta imposait ses centimètres au milieu du troisième quart, CC Harrison punissait à bon escient (65-53, 30e).
Mais Strasbourg avait enfin la peau plus dure. "
On est lachés par certains leaders (R.Greer, J.Linehan notamment), mais le banc prend le relais ", constatait Girard. La SIG, dans le sillage du chien fou, John Linehan, y mettait les formes défensives pour revenir à six longueurs (67-61, 33e). Mais cette fois, c'est Thierry Rupert qui sortait les outils et régénérait les batteries paloises. "
Il y avait une certaine motivation pour ce match, souriait l'intérieur palois.
C'est une bonne victoire et l'équipe avait besoin de moi " .
L'Elan ne pétouillait pas et Laurent Foirest, par deux tirs primés veloutés en quarante secondes, se chargeait de signer le ban à 2min30 de la fin (79-67, 37e). Une fin de match que le " casque d'or " palois allait écrire tout seul puisqu'il inscrivait les douze derniers points palois du match, grâce à quatre tirs primés sur quatre ! "
Ce n'est pas parce que je rentre deux shoots que je suis complètement revenu ", rigolait-il. mais, comme l'Elan, il est visiblement sur le bon chemin....
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Quel beau combat ! "
Et alors Laurent Foirest, dont on sentait depuis quelque temps qu’il n’était plus loin de revenir le tueur froid au coup de poignet sans pitié, s’éleva par deux fois au-delà de la ligne à trois points. Et les deux fois la trajectoire ne laissa planer aucun doute elle allait tout droit gifler le filet sans rien toucher.
Ces 6 points là ne comptèrent pas plus que les autres mais tout de même, le chrono n’affichant plus que 2’19’’ à jouer, ils firent un bien énorme à un Elan qui pour avoir fait la course en tête depuis le départ avait vu Strasbourg revenir le menacer plus que jamais : 73-67 au moment où Cooper écopait de sa 5ème faute!
79-67, vous imaginez le bol d’air qui libéra le palais ! Et puis dans la foulée, D’Almeida s’en alla sauver un rebond offensif qu’il offrit à Varem dont le tir à trois points fit mouche lui aussi. Il n’y avait plus aucun doute l’Elan passerait un nouveau tour de coupe en sortant le champion : 82-69 !
Il trouvait là la récompense de son immense effort, de sa générosité sans borne et de son sens du sacrifice dont Thierry Rupert en poste 5 le plus souvent compte tenu des fautes qui pénalisèrent Fuller et Thierry Gadou (10 rebonds) furent quelques uns des exemples…
Et c’est aussi pour avoir réussi deux parfaites entames de match que l’Elan obligea son rival à courir derrière. Le premier quart fut ainsi un modèle du genre ou le cocktail, agressivité (13 lancers tirés), défense (2 balles gagnées au terme des 24 secondes) et adresse (5 sur 8 à trois points) relégua Strasbourg à 15 points (27-12)… La Formule 1 béarnaise n’allait pas pou voir mener son grand prix à ce rythme, elle allait manquait de ressources compte tenu de ses éclopés, compte tenu aussi de ce que Strasbourg hissa son niveau de jeu. Mais défensivement bien en place, l’Elan fit mieux que de la résistance et au repos il capitalisait encore (45-36).
Le plein d’énergie refait aux vestiaires, l’Elan, porté par un Harrison de gala, encore un fois, frappa fort de nouveau et son 10-2 construit sur deux contres entraînant autant de contre-attaques le dégagea de façon surprenante 55-38 ! Mais il se grisa quelque peu et paya aussi un lourd tribut aux fautes face à des alsaciens dont le jeu ne s’affola jamais.
Dans un match dont l’intensité n’était pas sans rappeler les matches d’Euroligue, Wesson et Jeanneau tirèrent les leurs vers le haut et un 3-13 sanctionna cette fin de demi-heure…
Jackson au relais, Strasbourg se jetait dans la course poursuite avec conviction et pouvait penser que les fautes feraient plier l’Elan mais au plus fort de son retour, on l’a vu, Foirest dégaina… Pour signer le K.O qui planait dans l’air depuis le départ…
L’Elan spécialiste des missions impossibles ? On va finir par le croire…
" Réactions d'après match "
Didier Gadou : «
Mission accomplie ! Quand ça joue comme ça il n’y a pas grand-chose à dire. Nous étions bien en place défensivement et offensivement on a compensé pas mal de choses notamment avec un bon Thierry Rupert en poste 5. On a aussi été très bon au rebond.
Bref l’équipe a été performante. On savait qu’ils allaient nous défier, on fait la course en tête mais ils ont toujours su hausser le niveau de leur jeu. Il a donc fallu un bon gros match pour sortir un prétendant à la coupe et le champion de France. C’est une perf…. »
Xane d’Almeida : «
Il était important de marquer notre territoire puisqu’ils reviennent dans quinze jours… On passe un tour de plus contre un gros alors on peut espérer que le tirage va nous sourire enfin… Strasbourg a toujours été là, c’est une équipe qui a un gros physique et on a retrouvé l’intensité des matches d’Euroligue. Ils n’ont jamais rien lâché, nous non plus. »
Jeff Varem : «
C’est d’autant plus une belle victoire que nous n’étions pas au top physiquement mais on est resté ensemble. On a eu des soucis de préparation compte tenu de tous les pépins mais le coach a su nous recentrer et nous tracer la voie à suivre. A partir de là il fallait répondre à ses attentes et on a répondu… »
Thierry Gadou : «
Voilà on est en quart de finale, on passe un tour de plus et un gros match comme celui-là ça scelle le groupe. Il faut toute fois rester humbles sachant que le plus dur reste devant nous, ce n’est pas en avril que l’on fait les comptes même si ce soir c’est encourageant. «
Artur Drozdov : «
J’ai essayé d’oublier la douleur mais ce n’était pas tout à fait ça… On a répondu au combat et on les a privés de leur jeu rapide. Il y avait chez nous une grosse envie de gagner, on avait une revanche à prendre mais l’on sait que ce n’est qu’une étape qu’il ne faut pas s’arrêter là. »
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" L'Elan a mis les gaz "
PAU-ORTHEZ - STRASBOURG.
Plus rapides en action au début de chaque mi-temps, les Palois ont tenu bon jusqu'au bout hier face au champion de France.
Domination.
Après Villeurbanne, les Palois ont écarté un autre candidat à la victoire hier au Palais des sports.
COUPE DE FRANCE (HUITIEMES DE FINALE)
Après Villeurbanne, Strasbourg : l'Elan Béarnais a écarté un deuxième rival pour la remise des prix de fin de saison. Il taille sa route en Coupe de France (tirage des quarts et des demi-finales aujourd'hui), marque son territoire pour la suite (Strasbourg revient à Pau le 30 avril) et des points dans la course au « ranking » qui donnera un ticket pour l'Euroligue pour les trois prochaines saisons.
Un plaisir que les Palois n'ont pas boudé, les deux clubs ne se portant pas dans leurs coeurs, on en a eu la confirmation hier soir en fin de match. Une victoire que les Béarnais ont construite à partir d'un départ-canon qui leur a permis de prendre la marque et de ne plus la lâcher.
Ils n'eurent, en effet, pas besoin d'actionner le starter pour faire chauffer la machine. Cooper sur Linehan et Foirest sur Ricardo Greer baissaient les manettes en défense et comme Fuller était le maître de la salle des moteurs, l'Elan ouvrait les gaz en grand dans le premier quart-temps. Strasbourg étouffé par la pression paloise devait attendre la 5e minute pour inscrire son premier panier (Wesson, 10-3).
L'écart était déjà creusé. La défense paloise, haute et agressive à souhait (9 ballons perdus par Strasbourg en première mi-temps), livrait des ballons rapides pour l'attaque, qui trouvait son rythme derrière la ligne des 6,25 m. Harrison, Cooper et Foirest consécutivement créait un premier écart (25-10, 8e) que la SIG limitait à peine avant la fin du premier quart-temps (27-15).
Obligés de courir derrière le score, maladroits sur la ligne de réparation (8/16 aux lancers), les visiteurs trouvaient un peu d'air par McCord, Jeanneau et R. Greer à la reprise. Heureusement pour l'Elan, Rupert trouvait des espaces au coeur de la raquette et Varem, maladroit aux lancers-francs, était plus en réussite à trois points. C'est ainsi que l'écart se maintenait autour d'une dizaine de points jusqu'à la mi-temps (46-36), Drozdov en deux dunks répondant au shoot soyeux de Jeanneau.
Coup pour coup. A la reprise, les deux équipes étaient comme des boxeurs sur le ring. Pau-Orthez portait les premiers coups qui, pensait-on, enverrait Strasbourg, déjà sonné en tout début de partie, au tapis. Harrison sur une passe laser de Cooper allait au lay-up. Rupert, repositionné au poste de pivot (Fuller empêché par les fautes) claquait deux contres consécutifs puis Cooper feintait Jeff Greer, reculait d'un pas pour marquer à trois points et creuser le plus grand écart du match (55-38, 24e).
Dans les cordes, la SIG remontait sa garde et remisait tout de suite en allant chercher des paniers et des lancers-francs. Il fallait un trois points de Harrison et le retour de Fuller sur le parquet (deux paniers consécutifs) pour redonner de l'air aux Béarnais en fin de quart-temps (65-53).
Car Strasbourg n'avait pas abdiqué, et reprenait bien mieux le dernier quart-temps. Jackson et Jeanneau traçaient des lignes droites jusqu'au panier, Pau-Orthez n'avait plus qu'un petit matelas d'avance sur lequel s'assoir (67-61, 34e). Pour rivaliser avec la puissance athlétique alsacienne, il fallait alors les muscles et la grinta de Varem qui allait chercher là un panier, là un rebond, là une claquette pour Rupert.
Ce n'était pas encore suffisant (73-67, 37e). Il fallait un déclic. De qui vint-il ? De Laurent Foirest (16 points au total), décidément sur le retour de la grande forme, qui faisait claquer deux fois son poignet gauche derrière la ligne des 6,25 m (79-67, 38e). Cette fois, Strasbourg ne s'en relèvera pas.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" L'Elan fait le ménage "
Au terme de 40 minutes d'une solide prestation face au Champion de France en titre, l'Elan s'ouvre les portes des quarts de finale de la Coupe.
Finalement, les tirages au sort délicats sur le papier ont parfois du bon. Ils permettent en cas de victoires d'effectuer le nettoyage par le vide et d'éliminer des concurrents directs à la course au titre et au ranking.
C'est ce que vient d'accomplir l'Elan en éliminant d'abord Villeurbanne en 16e de finale avant de sortir Strasbourg sans ménagement, hier soir, en huitièmes, dans un Palais qui sonnait le creux ( 3 000 spectateurs seulement), mais qui a su donner de la voix à bon escient. Notamment sur les deux paniers à trois points consécutifs de Foirest en fin de match, qui ont écoeuré l'assaillant à trois minutes du terme ( de 73-67 à 79-67).
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Maintenant on attend Le Mans en quart ", plaisantait Didier Gadou à l'issue de la belle victoire des siens devant le Champion de France en titre. Il sera fixé sur le nom de son prochain obstacle aujourd'hui à midi, heure du tirage au sort des quarts de finale qui se disputent mardi prochain sur terrain neutre à Orléans ou Poitiersn avec éventuelle demi-finale le lendemain.
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Départ en trombe[/center]
Bien campé sur ses jambes, l'Elan mord d'entrée dans les mollets strasbourgeois. La défense individuelle mise n place par Didier Gadou séquestre littéralement une SIG qui s'empale méthodiquement sur le mur vert et blanc. Résultat, Pau prend vite la mesure de son adversaire (10-1, 4e).
Le premier panier alsacien est marqué après 4min10 de supplice. L'Elan s'appuie sur une excellente adresse à trois points (4 sur 5 pour Harrison et Cooper) pour maintenir l'écart supérieur à la dizaine (19-8, 7e ; 22-10, 8e). Le rythme est imposé par les partenaires du " socle " Thierry Gadou qui n'hésitent pas à alncer du jeu rapide. Sans un zéro pointé de Varem aux lancers (0/4), l'Elan aurait pu allègrement passer la barre des 30 points dès le premier quart. Presque trop gros face à un rempart réputé hermétique.
27 points encaissés par Strasbourg, c'est évidemment trop pour Eric Girard. Son coup de semonce est salutaire puisque ces hommes réagissent par un 6-0 qui les remet à flots (27-18, 11e).
De son coté, l'Elan n'est plus aussi alerte qu'au début malgrè un bon passage de Thierry Rupert (6 points). Quelques approximations offensives donnent les ballons de contre-attaque à la SIG qui en profite, notamment par Ricardo Greer (36-28, 15e). La sortie de Lonnie Cooper à la mène dans les rangs locaux se fait quelque peu sentir. L'Elan atteint toutefois la pause tout en contrôle. Seule ombre au tableau, la troisième faute récoltée par Hiram Fuller qui ne pourra jamais s'exprimer.
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L'Elan gère les fautes et contrôle le match.[/center]
Le flottement précédent est vite balayé au retour des vestiaires. Rupert, de deux contres magistraux, donne le ton.
Cooper à la baguette, l'Elan se remet à courir et trouve d'excellente positions. Strasbourg replonge à 17 longueurs.
Touchés, les visiteurs ne sont pas coulés. Le retour de Linehan booste le jeu visiteur.
L'Elan encaisse à son tour un sévère 13-3 ( 58-51, 27e). Tout est presque à refaire.... sans Cooper ni Fuller, victimes d'une 4e sanction respective dès la 28e minute. Le danger est bien présent pour des Palois en manque de solution (65-59, 32e).
Le combat devient plus âpre entre les deux représentants français en Euroligue, jusqu'aux fameux triplés de Laurent Foirest qui décrispent l'atmosphère et soulagent le Palais en même temps qu'ils entérinent la qualification béarnaise pour le prochain tour.
Dans les vestiaires :
Didier Gadou : "
Je suis de nouveau fier de mes garçons qui sont restés concentrés sur le sujet 40 minutes. On réussit à mettre en place une bonne défense là ou il faut. Nous sommes solides tout le match. C'était nécessaire car j'ai toujours senti que Strasbourg était capable de revenir à notre hauteur. J'ai pu compter sur un solide Rupert qui a offert plus qu'une simple rotation au poste 5. A 42 secondes de la fin, je prend un temps-mort car je me souvenais d'une phrase d'Eric Girard à l'issue du match de Championnat perdu de 30 points chez eux.... " .
Thierry Rupert : "
On a été constant du début à a fin. En ce qui me concerne, jouer au poste 4 ou 5 importe peu car je reçois toujours de bons ballons. Avec cette victoire, nous accomplissons un pas supplémentaire vers Bercy. Même si le Palais n'était pas plein, le public a répondu présent " .
Pierre Seillant : "
C'est encore un exploit avec Artur qui souffre du dos et Varem d'un genou. Si le match n'avait pas été capital, ils auraient été économisés. Concernant le poste de pivot, il devient urgent de prendre une décision. Alexander ou un autre rien n'est arrêté sauf que nous n'avons pas led roit à l'erreur ".
Eric Girard : "
Je tiens à dire que l'arbitrage a été excellent. Maintenant, je souhaite bonne chance à pau car à certains moments il faut rester sportifs malgrè tout. Parfois ( en référence au temps mort de Gadou à 43 secondes de la fin), j'ai du mal à comprendre certaines choses. Pau a été meilleur que nous, mais l'écart final ne reflète pas l'écart entre les deux équipes. J'ai été trahi par certains de mes leaders mais les gars du banc ont été efficaces. En Coupe, il faut un peu de chance et de bons tirages. Pau les a eus " .
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)