Message d'un supporteur du CSP.....

[pascal64lons]

En plus, c'est vrai que dans le coin on a quelques leaders économiques tels que Total, Lindt, Delpeyrat, etc...... Mais ils préfèrent sûrement quelques secondes de pub à la TV que d'être sur le maillot d'un club de basket........en pleine déroute..........
On en revient au problème de médiatisation qui n'est pas la même qu'en Espagne. Et ce n'est pas dans les 4 années à venir que ça va s'arranger!!

[KINDER64]

On est en pleine déroute, mais on reste tout de même très médiatique, en tout cas au niveau régional.

[Elan Forever]

On est en pleine déroute, mais on reste tout de même très médiatique, en tout cas au niveau régional.

Faut arreter KINDER... On est le seul club régional à évoluer en ProA et on a jamais plus d'une page dans SUD OUEST... Bonjour la "médiatisation"...

[KINDER64]

On est en pleine déroute, mais on reste tout de même très médiatique, en tout cas au niveau régional.

Faut arreter KINDER... On est le seul club régional à évoluer en ProA et on a jamais plus d'une page dans SUD OUEST... Bonjour la "médiatisation"...

Oui. Je me suis mal exprimé.
On reste très connu malgré nos résultats.

[big6]

Visiteur, je partage certains de tes avis, néanmoins:

La France, combien de fois le PIB de la Russie ou de l'Espagne? le CSKA et le barça combien de fois le budget de nancy ou le mans?
La puissance de feu c'est pour ma part une réalité économique des sports co en europe : je te rejoins sur un point, c'est notre incapacité à fédérer autour de notre sport des partenaires économiques puissants et internationaux; à l'exception de l'ASVEL qui s’est associé ADECCO qui a un rayonnement mondial, tous nos clubs (tourpagel, leader intérim, poulet de loué, pasquier) et l'EDF (la mie caline) sont associés à des investisseurs qui recherchent un rayonnement national. La course à l'armement des armadas grecs, russes et espagnols est liées à ces partenariats économiques forts avec les groupes (cf l'italie qui associe le nom du club au sponsor) et les petrodollars.
Je te rejoins sur le fait que la médiatisation que tous recherchent au travers de ces collaborations, le basket l’a perdu pour le peu de temps où il a occupé le devant de la scéne.

Mais il est également un fait que le mécénat n’est pas culturel en France et que l’on est, à la veille de compter un armateur grec (havrais ?), ou une industrie pétrolière (quoique lacq ?).
En France les collectivités jouent un rôle et ont une part prépondérante dans les budgets (voir l’élan et la contribution mairie et CC). C’est le modèle économique du sport français qui est en cause ; le seul club français qui ait engagé une véritable refonte de son modèle est …Lyon qui malgré ses efforts plafonnent en top 8 (et ce n’est en jouant le barça en quart,…)

Concernant la fiscalité, je ne joue pas les "don quichotte", c'est juste un constat fataliste qui touche l'ensemble du sport français et qui renforce cet état de fait qui fait qu'un même joueur n'a pas le même coût (et par conséquence le même salaire) en france et dans le reste de l'europe.

« Concernant les succés des années 80 et début 90: à cette époque, les clubs n'étaient pas les plus riches du continent » mais ils comptés dans leurs effectifs les meilleurs français : il est un fait aussi que l'ouverture des frontières a favoriser le départ des meilleurs français à l'étranger, et à obliger les clubs français à construire des équipes autour de joueurs de 2° ou 3 ° niveau.

Concernant la consanguinité (moi aussi j'aime bien la provoc, ...), pour moi c'est un mal profond de notre sport et de notre région qui ne sait pas chercher à l'extérieur l’individu ou le groupe d’individus (les compétences, les relais, les partenariats) dont il a besoin.

Je vais m'attirer les foudres mais j'ose: A l'élan sommes nous capable d'imager un ancien tennisman à la tête du club? un basketteur étranger en GM? Malgré l'admiration que j'ai pour DG, la réponse est cinglante : Non, nous prenons un copain de promo du petitou comme assistant (LM), une emblème local comme président, et c’est encore le petitou fort de son investissement politique et de son amour du club qui tire l’élan de l’ornière afin de confier les affaires à l’enfant prodigue de retour au pays.
Je ne tire pas sur l’ambulance ni ne fait de procès, j’étais moi-même, le premier à encenser ce retour aux valeurs locales. Mais nous nous sommes trompés, cet individu, ces investisseurs sont hors de notre « frontières culturelles »
Notre sport doit s’ouvrir tout comme notre club (c’est la profession de foi de CB) : dans certains post je ne sais plus qui (didier ?) disait que Mr et mme michu (pour qui j'ai beaucoup de respect) ... se foutaient de qui et que seule lui importait la victoire.

L'élan est pour moi le reflet du basket français et de sa lente dégringolade autour d’une incapacité à s’adapter aux changements.

[visiteur]

L'élan est pour moi le reflet du basket français et de sa lente dégringolade autour d’une incapacité à s’adapter aux changements.

Bah tu vois qu'on est complètement d'accord...

[gazogeme]

ton analyse big6 est criante de vérité et de lucidité je trouve.

C'est clair que le monument élan est en péril et que le côté "appartenance au cru" a son importance dans la lente érosion des résultats.

Du côté des sponsors, les sports co. en france sont particulièrement mal lotis. Pourquoi ??? Certes il y a la concurrence des événements sportifs individuels (tennis, golf, voile, etc.) mais c'est un peu léger quand même comme explication. Peut-être est-ce aussi une question de valeurs : en france, on aime toujours le + petit (calais, etc.) et on n'encense pas la victoire et sa quête comme cela peut être le cas aux Usa.

Aussi les sponsors sont-ils peut-être + récalcitrants au moment de communiquer. Et c'est clair que quand on voit les sociétés cotees en Bourse, rares sont celles qui étaient connues pour un actionnariat régulier et important (même avant la crise actuelle).

Côté fiscalité, je ne suis pas à la pointe des connaissances dans le domaine, mais il est clair que la plupart des joueurs qui partent à l'étranger gagnent 2 à 3 fois + qu'en france pour une charge équivalente du côté de leur employeur... Donc dur de jeter constamment la pierre aux dirigeants quand on voit les batons dans les roues que leur mettent les politiques (même si le droit à l'image a un peu enrayé l'hémorragie, même si ca reste minime).

Au final, le basket ressemble (en modèle réduit) au modèle de formation qui assure la survie financière de bons nombre de clubs de L1 en foot. Sauf que l'exposition médiatique et les contrats (notamment télé) n'ont rien de comparable. Le chantier pour sortir le basket français de son ornière est énorme.

Et c'est pas avec Mainini que les choses changeront vu son incompetence. Donc on risque de végéter encore longtemps, sauf à sortir 3 pépites la même année et les voir arriver à maturité en même temps (hypothétique et surtout quasiment impossible).

[Strasbourgeois !]

Côté fiscalité, je ne suis pas à la pointe des connaissances dans le domaine, mais il est clair que la plupart des joueurs qui partent à l'étranger gagnent 2 à 3 fois + qu'en france pour une charge équivalente du côté de leur employeur...

Sur le cliché de la fiscalité, franchement, au lieu d'écouter les pleurnicheries de nos dirigeants, ça vaut la peine d'aller voir ce qu'il en est réellement dans certains pays paraît-il plus cléments... Y en a qui seraient surpris...

[visiteur]

Côté fiscalité, je ne suis pas à la pointe des connaissances dans le domaine, mais il est clair que la plupart des joueurs qui partent à l'étranger gagnent 2 à 3 fois + qu'en france pour une charge équivalente du côté de leur employeur...

Sur le cliché de la fiscalité, franchement, au lieu d'écouter les pleurnicheries de nos dirigeants, ça vaut la peine d'aller voir ce qu'il en est réellement dans certains pays paraît-il plus cléments... Y en a qui seraient surpris...

Clair, si l'écart était de cette nature, il n'y aurait plus aucune activité en France....
L'écart existe, est substantiel, mais pas du tout de nature à mettre en péril la compétitivité des clubs de basket.
On trouve les excuses à sa mesure....
La vérité est ailleurs...