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" La Coupe aux lèvres "
Choc des huitièmes de finale de la Coupe, Pau-Strasbourg est aussi un affrontement direct dans la course au ranking d'Euroligue.
LA DERNIERE SCENE à Bercy, épilogue prestigieux sous les lustres du Palais, a redoré le crépi de la Coupe de Fance, hier lot de consolation mais devenue aujourd'hui un " spot " prisé dans la saison. Le coach alsacien, Eric Girard, qui l'a remportée à deux reprises avec Cholet (1998 et 1999) , estime même " avoir toujours eu beaucoup de respect pour cette épreuve, qui m'a permis de gagner mes premières lettres de noblesse en tant que coach ".
La Coupe affiche donc ses atours. Elle s'en prive d'autant moins cette saison qu'elle tient rôle dans dans la réroce bataille des ténors de la Pro A, Pau, Strasbourg et Le Mans notamment, qui cavalent comme des dératés vers la première place du ranking.
Un sommet qui offre à celui qui y plantera son drapeau trois ans de présence garantie en Euroligue, le nirvana de la Coupe d'Europe, quelques subsides non négigeables ( 600 000 euros cette saison !) et une belle image de vainqueur auprès de partenaires privés potentiels. " Ca met forcément un peu plus de pression car tous les matches, tous les points sont important ", admet Didier Gadou, le coach palois.
Autant dire que le rendez-vous de ce soir entre Pau et Strasbourg, les deux derniers Champions de France, les deux représentants tricolores en Euroligue cette saison, titille les papilles. Avant la remise des récompenses 2005-2006, Pau et Strasbourg sont respectivement premier et deuxième ex aequo de Paro A ( avec Le Mans et Nancy) et apparaissent aussi dans cet ordre au décompte du ranking ( Pau, 28 points; Strasbourg et Le Mans, 24). Ce choc frontal en Béarn laissera donc un puissant sur le carreau, sachant que le vainqueur de la Coupe de France empochera cinq points. Un menu pactole qui, au terme de cette course effrénée, peut peser lourd même si lesd eux xoaches veulent uniquement se fixer sur le match de ce soir. " On est dans une motivation maximale, on ne l'est pas plus parce qu'il y a des points à prendre au ranking ", indique Eric Girard, qui fera sans Sacha Giffa ( rupture du tendon d'Achille à l'entraînement) le reste de la saison. " On ne tient pas de discours par rapport au ranking. C'est un tour de Coupe de France et il y en aura d'autres. On pense d'abord à la compétition elle-même. Puis, pour avoir des points, il faudra aller en finale ", constate Didier Gadou, toujours privé de Demetrius Alexander ( petite hernie discale), dont l'avenir en Béarn paraît de plus en plus incertain alors que Thierry Rupert ( tendon d'Achille) et Jeff Varem (ménisque) ont été ménagés.
Au-delà des mathématiques, le contexte suffit à rendre attrayant cette rencontre. L'hégémonie paloise de l'entre-deux siècles (cinq titres sur les sept entre 1998 et 2004) est désormais contestée. Le Mans a dominé les deux dernières saison régulières, Strasbourg a raflé le titre l'an passé et semble taillé, sportivement et économiquement, pour devenir la première force française. " La SIG est bien là. Elle a les moyens, les structures, la plus grande armada du Championnat mais doit maintenant avancer à visage découvert ", sourit le technicien palois.
[center]" Pas le tapis rouge "[/center]
Sous des dehors courtois et polis, les deux clubs ont joué du fleuret moucheté et de l'escarmoiche ces derniers temps. Récemment, Pierre Seillant a eu du mal à contenir son agacement en apprenant que Strasbourg, profitant des largesses du règlement, " débauchait " le meneur du PBR, John Linhean. Et il y a un an et demi, en ouverture de la saison, la SIG était venue s'imposer en Béarn et n'avait pas boudé son plaisir. " Quand une équipe n'est pas dangereuse, c'est courbette et mains dans la dos ! ", s'amuse Eric Girard. " Là, on sait qu'on ne va pas avoir droit au tapis rouge, on sait que l'on est attendu par le club tout entier. Mais c'est une forme de respect. Aujourd'hui, one st un concurent direct à Pau. Pau sans l'Euroligue, ce serait une grosse page qui se tourne ! Nous, on a goûté au miel et on veut laisser la cuillère dedans ".
Mais la mission du soir est encore loin des terres d'Europe et elle s'annonce complexe pour Strasbourg, adversaire de choix, qui rend visite à un grand de France qui n'a plus perdu à domicile en compétitions nationales depuis décembre 2004, soit vingt-six succès de suite !
Enfin, comme si le plat n'était pas assez épicé, Pau et Strasbourg ne se sont croisés qu'une fois cette saison, mais la date est au marbre: c'était le 18 octobre 2005, au Réhnus. Un soir de cataclysme pour les Palois, corrigé (48-78.) comme jamais en Championnat depuis leurs balbutiements dans l'élite (-41 à Villeurbanne, en 1977 et en 1979).
Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore sans doute, ce huitième de Finale de Coupe de France vaudra le coup d'oeil....
(Source : Le Journal L'Equipe)
" LE MATCH "
Duel de champions Un air d'Euroligue.
Pau-Orthez, champion de France 2003 et 2004 contre Strasbourg, son successeur en 2005, l'affiche sera belle ce soir au Palais des sports. Un huitième de finale qui aura un air d'Europe, la Coupe de France offrant des points au « ranking », le classement qui désignera le représentant français en Euroligue pour les trois prochaines saisons.
Blessés et incertains.
Un match que les Palois abordent avec des incertitudes : Thierry Rupert (douleur au tendon d'Achille) et Jeff Varem (ménisque) ne se sont pas entraînés hier et Artur Drozdov s'est bloqué le dos. Les Alsaciens ont eux perdu Sacha Giffa, victime d'une rupture du tendon d'Achille de la cheville droite hier matin à l'entraînement. L'ancien Palois (en fin de saison dernière) sera absent des parquets pendant plusieurs mois.
Alexander en attente.
A Pau depuis dix jours pour éventuellement remplacer Brooks Sales (fracture de la cheville), Demetrius Alexander est toujours en attente. Avant de l'engager, l'Elan Béarnais va lui faire passer un scanner pour obtenir des garanties sur la santé de l'intérieur américain qui souffre d'une petite hernie discale.
L'avis de Didier Gadou.
« Strasbourg, c'est le plus gros effectif de Pro A sur le papier, surarmé pour jouer l'Euroligue et qui s'est encore renforcé récemment avec le recrutement de John Linehan. De notre côté, les soucis d'effectifs nous obligent à nous adapter et à être plus malins, ce qui demande beaucoup d'attention et d'efforts ».
" Attention, revoilà Foirest ! "
PAU-ORTHEZ - STRASBOURG. -Absent huit mois après une opération du genou, l'ailier de l'Elan Béarnais est en passe de retrouver son meilleur niveau.

Foirest. L'ailier international de Pau-Orthez a dû prendre son mal en patience avant de retrouver un bon niveau de jeu.
COUPE DE FRANCE (HUITIEMES DE FINALE)
Ce fut plus long que prévu mais c'est maintenant une chose certaine : Laurent Foirest (1,97 m, 32 ans) est sur le chemin du retour en forme. Après une remise en route laborieuse (seulement trois paniers lors de ses cinq premiers matchs) durant laquelle il a dû reconstruire son jeu, pièce par pièce, l'ailier international de l'Elan Béarnais monte en puissance comme l'ont montré ses deux dernières sorties contre Nancy et à Rouen (12,5 pts à 7/11 aux tirs, 3 passes et 5 fautes provoquées de moyenne).
Une bonne nouvelle pour l'Elan Béarnais qui dispute un huitième de finale à hauts risques, ce soir, contre Strasbourg.
SudOuest : " Après Villeurbanne, Strasbourg : vous attaquez la Coupe de France par la face Nord cette saison...
Laurent Foirest : C'est le tirage au sort qui veut ça. Strasbourg, l'ASVEL ou Levallois, c'est un match à prendre avec le même sérieux et que nous avons bien préparé. Tout en sachant que Strasbourg possède une belle équipe. C'est le champion de France en titre qui se présente avec de grosses intentions.
SudOuest : Vous recevez Strasbourg deux fois en peu de temps (le 30 avril en championnat). Est-ce l'occasion de marquer votre territoire avant les play-offs ?
Laurent Foirest : On ne pense pas comme ça. Ces deux matchs sont indépendants l'un de l'autre. On va d'abord s'attacher à réussir celui de ce soir. On verra pour la suite.
SudOuest : Personnellement, vous retrouvez le chemin de votre meilleur niveau après votre opération au tendon rotulien...
Laurent Foirest : Les sensations sont là, elles reviennent doucement mais il me reste encore beaucoup de boulot pour être encore mieux. Il me manque encore plein de petites choses pour être au top.
SudOuest : A votre retour sur les parquets, vous disiez devoir tout reprendre de zéro. Comment cela s'est-il passé ?
Laurent Foirest : Ni facilement, ni difficilement. J'étais préparé à ce qui allait suivre l'opération. J'ai eu la chance d'être très bien entouré et réconforté par ma famille et mes amis. Je me suis attaché à franchir les étapes les unes après les autres. C'était le meilleur moyen de ne pas devenir fou (sourire).
SudOuest : Votre coach Didier Gadou disait, après la victoire de samedi à Rouen, que vous n'avez rien perdu de votre mental. C'est ce qui a guidé votre retour ?
Laurent Foirest : Le mental fait partie de la guérison, encore plus chez un sportif. A ce niveau, on ne peut pas aller loin sans mental.
SudOuest : A votre retour, n'était-il pas difficile à vivre de ne plus être le joueur d'impact que vous étiez avant l'opération ?
Laurent Foirest : Au début, le plus dur, c'est de ne pas pouvoir réussir des choses qu'on croit pouvoir faire. Parce qu'on n'en a tout simplement pas les moyens. J'ai admis que j'étais en phase de reprise, donc moins bien, et qu'avec le travail, je reviendrai. C'est vrai que le timing a été long mais il ne faut pas oublier que j'avais zéro jambe à la base (sic) ! Je partais de très loin et il a fallu travailler deux fois plus pour retrouver un bon niveau.
SudOuest : Si on vous dit Sendai (la ville du Japon où l'équipe de France disputera le premier tour du championnat du Monde à partir du 19 août) ?
Laurent Foirest : Je réponds : on verra plus tard. Je suis actuellement en pleine phase de « reformation ». Mon objectif aujourd'hui, c'est de continuer à travailler pour retrouver mon niveau d'il y a deux ans, avant mes pépins au genou.
(Source : http://www.sudouest.com)
" Sur un air de mission impossible encore.... "
Elan-Strasbourg : Jacky Commères, fort marri d’avoir opposé l’Elan à l’Asvel dès les seizièmes de finale de la coupe de France n’avait, finalement, pas eu la main plus lourde que Benjamin Biolay, le chanteur, préposé au tirage au sort des huitièmes…
A la nuance près que dame coupe aura offert au Palais, en moins d’un mois autant d’affiches qu’au cours des trois précédentes saisons…
L’avantage n’est pas minime, on va le voir, compte tenu de l’état des troupes béarnaises rentrées de Normandie dimanche matin. Le bonheur d’avoir retrouvé un Lonnie Cooper n’ayant rien perdu ni de sa forme ni de sa clairvoyance s’est sérieusement estompé puisque dès leur retour Jeff Varem souffrant du genou et Thierry Rupert ayant ressenti une vive douleur à son tendon d’Achille opéré ont pris la direction de l’hôpital pour y subir des examens. Aucune lésion très alarmante n’a été détecté, mais ni l’un ni l’autre n’a été autorisé à participer aux deux séances de travail programmées ce lundi. Leur participation reste donc liée à l’évolution de la douleur et aux bienfaits de la thérapie, avec plus de chances de voir l’ailier Nigérian évoluer sans souci majeur. Comme l’état du dos de Demetrius Alexander continue d’interroger le staff du club et qu’aucune décision ne sera prise à son égard jusqu’à ce qu’un scanner ne livre un verdict définitif, il n’y avait pas abondance de bien sur le terrain à l’heure de la reprise. Encore moins l’après midi puisqu’en fin de matinée, Artur Drozdov se bloquait le dos lors d’une accélération et passait entre les mains du kiné…
La confirmation de ce que CC Harrison est revenu à son meilleur niveau et de ce que Laurent Foirest en est tout proche désormais constitue donc dans ce contexte un vrai rayon de soleil.
Inutile de dire que Didier Gadou aurait préféré utiliser le peu de temps accordé avant le choc à meilleur escient.. Mais le coach en a pris l’habitude, lui qui surfe depuis des mois sur la vague des absences ou des incertitudes. Sans subir le moindre dégâts faut-il le rappeler ?
Dans ce contexte face au plus gros rebond offensif du championnat à la deuxième meilleure défense (en comptant le 0 point encaissé contre Paris, tout de même…), les partenaires de Fred Fauthoux vont devoir la rejouer sur le thème de « mission impossible », à l’image des deux précédentes soirées contre Gravelines et Nancy qui présentait lui le plus gros rebond tout court…
Car, comme le souligne Didier Gadou, « la coupe est un objectif et si le tirage est difficile, il fallait bien à un moment ou à un autre battre les grosses équipes ». Le son de cloche ne diffère pas côté alsacien or, cette fois, toujours selon Gadou, « il s’agit du champion de France renforcé et devenu une armada avec beaucoup de solutions, notamment au poste 5 ».
Le challenge proposé à l’Elan n’est donc pas mince, mais le « groupe existe » selon l’expression consacrée et il n’a pas jusque là, dans son palais, le moindre signe d’inquiétude, la moindre raison de ne pas lui faire confiance…
En sachant que pour franchir un tour de plus et rejoindre l’un des deux plateaux (*) il lui faudra sans aucun doute maintenir Strasbourg dans des créneaux d’adresse extérieure plus proches du match à Cholet (1sur 23 à trois points soit 4%) que de celui contre Hyères-Toulon (18 sur 29 soit 62%)… C'est-à-dire défendre le plomb, ce qu’il sait le mieux faire depuis le début de la saison et qui permet de braver les impondérables de l’effectif…
(*) Lors du tirage au sort, ce mercredi à 11h30 la Fédération Française ne désignera pas seulement les oppositions des quarts de finale mais encore le tableau des demi et affectera sur chacun des deux sites retenus (Angers et Orléans) quatre équipes qui en découdront les mardi 24 et mercredi 25 avril prochains. Les deux vainqueurs se qualifiant pour la finale de Bercy le 7 mai prochain.
(Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" L'Elan doit serrer les rangs "
Les Palois, dont l'effectif est toujours perturbé, doivent être solidaires et conquérants pour désarçonner le Champion de France strasbourgeois.
Pas le temps de souffler. A peine rentré de Rouen, l'Elan doit de nouveau se retrousser les manches pour espérer passer un tour supplémentaire en Coupe de France.
Car la route qui mène à la Finale de Bercy, le dimanche 7 mai, est truffée d'embûches.
Alors qu'il reste encore quatre équipes de Pro B en lice, l'Elan a de nouveau hérité d'un gros poisson lors du tirage au sort effectué par le chanteur Benjamin Biolay.
Après Villeurbanne, éliminé au Palais 83-82 en 16e de Finale, voilà les Champions de France strasbourgeois au menu des huitièmes. Le meilleur moyen , en cas de succès, d'éliminer un nouveau concurrent direct dans la course au " Ranking ", ces fameux points tant prisés pour décrocher une place garantie de trois ans en Euroligue. Le vainqueur de la Coupe en décroche 5. Pour l'heure, Strasbourg possède 24 points, soit quatre de moins que l'Elan.
[center]" La déroute de l'aller n'est pas oubliée "[/center]
" La Coupe est importante pour nous, nous voulons aller le plus loin possible malgrè les tirages difficiles ", annonce Didier Gadou, battu l'an passé par Dijon en Bourgogne au même stade de la compétition. " Strasbourg c'est une grosse armada, rude, très dure, composée de joueurs étrangers de très bon calibre. C'est une équipe qui répond présent sur les grands rendez-vous. Nous avons beaucoup de pain sur la planche pour relever le défi ", poursuit le coach, un oeil tourné vers l'infirmerie béarnaise toujours bien achalandée*.
L'Elan peut également puiser un surplus de motivation dans le match aller du Championnat perdu 78-48 en Alsace. Une soirée restée en travers de la gorge de tout l'Elan, notamment celle de Pierre Seillant qui affirmait quelques jours plus tard dans nos colonnes " que l'Elan allait se charger d'apprendre l'humilité à Eric Girard ".
Didier Gadou, sans vouloir forcément entrer dans la polémique n'a lui non plus pas oublié la fin de match cauchemardesque de son équipe. L'Elan avait dû patienter plus de 9 minutes dans le dernier quart avant d'inscrire enfin un panier par Drozdov. L'impression que la SIG voulait à tout prix démolir des Palois éreintés par l'enchaînement des matches n'est pas oubliée. " L'Elan a de la mémoire ", lâche le coach.
Voilà pour le contexte. Sur le terrain, Strasbourg s'est renforcé en début d'année en enrôlant l'ex sansgue parisienne John Linehan à la place de l'erratique Alvin Young. Un Linehan chargé d'alimenter les redoutables frangins Greer sur les ailes et un secteur intérieur très consistant autour du cubique Wesson, du vertical McCord, de l'expérimenté Palmer et des tentacules de l'interminable Starosta (2,15 m). Bref, la SIG c'est du solide, capable de tout et de son contraire à trois jours d'intervalle : 1 sur 23 à trois points lors de la défaite à Cholet et 18 sur 29 lors de la démonstration face à Hyères-Toulon.
Pour les Palois, comme face à Nancy mercredi dernier, il convient d'afficher un visage guerrier, une solidarité de tous les instants, pour enrichir d'une unité la série de 25 victoires consécutives au Palais face à des équipes françaises.
Pour ce faire, le retour aux affaires de Lonnie Cooper est forcément une bonne nouvelle. Le meneur, rentré jeudi des Etats-Unis après douze jours passés au chevet de sa femme enceinte, est revenu plus motivé que jamais.
Samedi à Rouen, il a offert 18 points et 6 passes à son équipe qui en avait bien besoin.
Avec la forme ascendante de Laurent Foirest et CC Harrison, l'Elan possède encore de beaux atouts dans sa manche.
" Varem et Rupert touchés "
La victoire paloise sur le parquet de Rouen a laissé des traces dans les organismes béarnais. Jeff Varem, touché à un genou, et Thierry Rupert qui a senti une douleur au tendon d'Achille opéré l'an dernier, n'ont pris part à aucun des entraînements programmés depuis le retour de Normandie.
Les deux joueurs ont passé, hier, des examens à l'hôpital de Pau qui n'ont rien décelé de grave. Une décision sera prise aujourd'hui quant à la participation des joueurs pour le match du soir.
En ce qui concerne le pivot Demetrius Alexander, blessé au dos depuis vendredi, il est toujours arrêté. Une situation difficile pour l'éventuel remplaçant de Brooks Sales qui n'a toujours pas eu le loisir de monter à Didier Gadou ce dont il était réellement capable.
Saison terminée pour Sacha Giffa : Grosse tuile pour les Strasbourgeois qui ont perdu, hier matin, Sacha Giffa pour le reste de la saison. L'intérieur français a été victime d'une rupture d'un tendon d'Achille lors d'une action de jeu anodine. Son indisponibilité est évaluée à au moins cinq mois. La SIG n'envisage pas pour l'heure de recourir à un joker médical, " sauf en cas de bonne opportunité ", selon ses dirigeants.
Déclaration d'Eric Girard : " L'Elan c'est le tirage le plus difficile contre l'équipe en forme du moment. On vient à Pau pour jouer à fond, sans calculer ni penser aux retrouvailles en Championnat dans dix jours. La Coupe est une compétition spéciale, aléatoire. Tous les clubs la prennent de plus en plus à coeur, c'est dire son importance dans un palmarès. Espérer jouer une finale à Bercy est toujours spécial. De notre côté, après la défaite à Cholet, l'équipe a très bien rectifié le tir face à Toulon. Maintenant, c'est dommage de perdre Sacha Giffa, mais nous sommes des compétiteurs ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)