gfive a écrit :
j'ai pas accès au site de l'élan depuis le boulot!
faut changer de boulot!! Ceci dit les résumés étaient déjà sur le site hier.
Bon, je vais coller ici le résumé et la présentation du prochain match.
Donc la source c'est
http://www.elan-bearnais.fr
Pour le match de mercredi:
Trop de retard à l'allumage!
Dix points de retard à l’arrivée (68-78), l’écart de ce match inaugural du Top 16, est tout simplement venu adresser un clin d’œil à une logique maintes fois vérifiée et selon laquelle, il est beaucoup plus raisonnable de partir à point plutôt que de courir derrière le score…
Autre clin d’œil de cette fin de match, l’Elan, qui pointait à 4 petites longueurs (68-72) à l’attaque de la dernière minute, et restait donc à portée du hold-up, a rendu aux romains deux précieux ballons qu’ils se sont empressés d’aller porter de l’autre côté du terrain pour arrondir leur pécule…
Voilà résumé, parfaitement ou presque, les problèmes rencontrés par les béarnais dans cette salle d’où ils sont sortis meurtris par les regrets après y être arrivés le cœur gonflé d’espérance…
Deux minutes et quelques secondes après l’entre deux, ils étaient dans les cordes, menés 10-0, et l’on sait qu’ils ne s’en remettront pas. Une faute anti-sportive après moins de 30 secondes de jeu, un premier rebond défensif mal contrôlé, deux balles perdues, et Rome s’installait déjà dans le confort d’une soirée tranquille, elle qu’on annonçait en plein doute et en totale reconstruction…L’Elan s’était tout simplement laissé piéger par l’agressivité défensive de ses rivaux, comme s’il avait oublié que c’est là la règle d’or du basket transalpin et que pour un empereur qui manque (Bodiroga) les soldats se multiplient…
L’affaire démarrait donc sur fond de cauchemar (2-15, 5-17) et si ça ne pouvait durer, la rentrée de Sanders apportant son écot d’énergie, il aurai fallu que l’Elan puisse gommer davantage de scories qu’il ne le put, dans son jeu. Ainsi Michael Wright qui passa à 4 reprises sur la ligne des lancers avant le repos ne fit pas une seule fois le plein, ainsi, ces deux bonnes séquences défensives qui poussent les romains jusqu’au 24 secondes et qui toutes deux leur offrent une nouvelle chance faute d’un rebond souverain…Toujours avec Sanders, en appui de Johnsen, l’Elan s’ébroua bien en fin de premier quart et en début du second et il fut à deux doigts de rétablir l’équilibre (21-25) mais ce ne fut que feu de paille. Il prêtait trop le flanc aux courses folles de l’adversaire pour stabiliser le match… Deux éclairs de Righetti et de Stephansson, la seule recrue vraiment utilisée par Répésa, et Rome repartait (31-21). Un peu plus avant, c’est Askrabic, Righetti et Garri qui portait le coup de grâce (28-42), dans l’intervalle l’Elan déplorait, un panier derrière le buzzer, un gros oubli défensif et deux marchés…
Le mal était ancré et se répéta à loisir puisqu’au final les troupes d’Herbert déclarent 25 pertes de balle (pour 4 passes décisives) et deux entames de quart temps de nouveau terriblement déficitaires…0-7 dès la reprise, 0-5 à l’attaque des dix dernières minutes, la situation aurait mérité plus de méfiance, mais inlassablement l’agressivité romaine brisait le jeu de passes de l’Elan. Alors, bien entendu plutôt que de revenir dans le débat l’Elan s’en éloigna et vécut même en eaux dangereuses (33-51, 52-68) toujours selon le même scénario d’un déficit d’agressivité qui engendra ce nombre impressionnant de ballons perdus…
Et malgré tout, l’espoir ne disparut jamais totalement. Car il suffisait de quelques passages mieux maîtrisés par les béarnais au niveau de la circulation notamment pour qu’ils se refassent aussi sec la cerise…Ils se rapprochèrent plusieurs fois à 7 unités (28-35, 50-57, 61-68). C’est même cette dernière belle ruade à trois minutes de la fin qui donna un frisson au pallalotomatica, bien trop grand pour les 3300 présents. Elle intervenait derrière un 9-0 fruit d’une nette progression de l’ensemble et d’une farouche volonté de Johnsen quand bien même ne se fit-il pas que des amis… Et puis comme la main des romains se mit soudain à trembler sur la ligne de réparation, l’Elan eut le bon goût d’insister (64-70, 66-71) jusqu’à ce 68-72, possession à suivre qui faisait encore de lui un possible voleur de succès…
Mais, chassé, le naturel du soir revenait au galop et Rome bouclait son succès sur trois actions faciles, les mêmes qu’au début du match, lorsqu’il prit 10 points d’avance et avec lesquels il repartait tout sourire…
et la présentation:
Rebondir contre Bourg...
L’Elan n’est pas rentré de Rome baigné d’optimisme lui qui pensait avoir remarquablement préparé son affaire et qui en l’espace de 4 minutes, les trois premières et la dernière, a gâché une belle occasion de débuter le Top 16 en trombe… On ne se remet pas facilement d’un K.O dans le premier round, encore moins à l’échelon de l’Euroligue, et on ne se remet pas non plus de deux ballons perdus dans les 59 dernières secondes alors que tout peut encore se jouer…
La tête lourde, les esprits chagrins, les joueurs de Gordon Herbert dont beaucoup restent en appel d’une contre performance, cogiteront-ils leur revanche au point de gratifier le palais d’un second exploit (après celui de Moscou) jeudi prochain face à l’ogre de la poule, le voisin Vitoria… ? Le défi sera de taille face à une formation qui a, d’entrée affirmer, son ambition en allant gagner sur le plancher du Maccabi de Tel Aviv, ce qui reste une performance de taille…
La question n’est pas d’actualité pour le staff de l’Elan. Le retour aux affaires du championnat restant une préoccupation dès lors que Gravelines a stoppé il y a deux semaines désormais la série des béarnais, les empêchant du même coup de rentrer dans le grand huit, même s’il en est toujours à portée de fusil…
Or cette fin février offre incontestablement aux hommes de Fred Fauthoux une opportunité de marquer 4 points aussi précieux qu’obligatoires… Ils reçoivent d’abord Bourg (ce samedi 20h au palais) puis s’en iront à Reims (dimanche 25), c'est-à-dire deux équipes directement concernées par la lutte pour le maintien…
La tâche n’est pas à priori au dessus des forces d’un Elan pour peu qu’il est pris conscience à Rome combien un défaut de concentration initial peut compliquer les choses et remettre tout en question… Combien aussi un rôle de favori est délicat à honorer… Car, il ne faut pas s’y tromper, les Bressans seront ce samedi à Pau des visiteurs libérés de toute pression et n’ayant, selon la formule consacrée rien à perdre…
L’argumentation peut paraître puérile dès lors que l’adversaire, après avoir changé de coach (Néno Ascéric succédant à François Péronnet condamné par une série de 6 échecs consécutifs) n’en finit pas de faire face aux blessures et présentera pas moins de 5 joueurs qui ne figuraient pas dans l’effectif initial. Le meneur Swift, , l’ailier Mills, les intérieurs Hameed, Samanic et Grgat, le dernier venu, seront ainsi autant de sujets de découvertes, même si ce dernier du haut de ses 2m10, a déjà foulé le plancher du Palais avec le Cibona de Zagreb ou Le Mans.
Quant aux chiffres, ils disent assez bien combien ce cru de la JL Bourg est loin de celui qui l’an dernier éliminait l’Elan en quart de la semaine des As avant de tomber en finale…
Bourg est le dernier de la division au niveau des points marqués (66,05), à l’évaluation générale et au rebonds, la Jeu, comme ils disent dans l’Ain est aussi la deuxième équipe pour perdre le plus de ballons et sa défense ne pointe qu’en 12ème position…
Ce sont là autant de paramètres qui plaident en faveur de l’Elan, oui mais d’un Elan qui ne fera pas assaut de superbe et qui mettra son basket en ordre de marche…
Toutes choses qu’il n’a pas su faire à Rome et qu’il ferait bien de réussir au mieux ce samedi … Puisqu’il en va autant des deux points dont il a le plus grand besoin que de se redonner un brin de confiance supplémentaire avant de repenser à la venue de Vitoria…
Ce samedi au Palais des sports:
17h 15: Elan - Bourg (espoirs).
20h.00: Elan -Bourg (Pro A).
Arbitres: MM. Viator, Supiot edt Antz.