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EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007
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EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
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7e JOURNEE : 1er PHASE[/center]
ZALGIRIS KAUNAS: 106
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ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 110[/right]
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" MVP :
MICHAEL BAUER 
:
25 pts (8/9 aux tirs dont 3/4 à 3 pts et 6/6 aux lfrs), 4 rbds, 1 pd, 2 ctrs pour une éval de 28 "[/scroll]
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" Euroligue messieurs - Pau-Orthez vainqueur au bout du suspense à Kaunas "
Pau-Orthez est sorti vainqueur d'une partie homérique à Kaunas, en s'imposant (110-106) après deux prolongations jeudi, lors de la 7e journée de l'Euroligue de basket-ball.
Après des années d'infortune sur la scène continentale, la chance semble enfin sourire aux clubs français et les Palois ne bouderont pas leur plaisir.
Victorieux à Naples, déjà après prolongation (96-84), il y a deux semaines, ils ont récidivé jeudi en Lituanie en montrant une nouvelle fois un coeur énorme pour forcer le destin.
Car ils étaient encore à la dérive (-14 au repos) après un premier quart-temps cataclysmique, au cours duquel ils ont perdu la bagatelle de huit ballons en dix minutes.
Mais ils ont, une nouvelle fois, su trouver les ressources nécessaires pour revenir, d'abord grâce à Mike Bauer, étincelant dans le troisième quart-temps (11 points), puis capitaliser sur une réussite phénoménale aux lancers (26 sur 28 !) pour ramener à la maison un succès qui vaut de l'or.
A la fin des matches aller de cette première phase, Pau-Orthez compte en effet quatre victoires pour trois défaites, un bilan que le club béarnais n'a jamais connu depuis la mise en place de la formule actuelle, il y a quatre ans.
Ce bilan intermédiaire ouvre en grand la perspective de voir un club français disputer le Top 16 de la plus prestigieuse des Coupes européennes, pour la première fois depuis la saison 2003/04.
A priori, deux victoires lors des sept derniers matches devraient suffire aux Palois qui, en plus, ont l'avantage de recevoir à quatre reprises, dont des équipes aussi faibles que Naples ou l'Aris Salonique.
C'est donc extrêmement bien parti pour Pau, surtout si ses Américains continuent à se montrer aussi solides que jeudi. CC Harrison étant blessé, les quatre sur le terrain ont marqué à eux seuls 97 des 110 points palois, avec une énorme réussite aux tirs (34 sur 47) !
Que ce soit Johnsen, précieux en début de match et auteur du panier de la première égalisation, Bauer, fondamental dans le troisième quart-temps, Wright, 30 points, ou Miles, déterminant sur la fin, les quatre fantastiques ont porté leur équipe jusqu'à une victoire qui fera date.
(Source :
http://www.lnb.fr)
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" Pau se rapproche du Top 16 "
Pau-Orthez s'est rapproché de son rêve de Top 16 en s'imposant à Kaunas au terme d'un match épique conclu après deux prolongations(110-106), jeudi soir lors de la septième journée d'Euroligue. «
Cette victoire, on est allé la chercher avec les tripes, a savouré le pivot Ian Mahinmi.
Nous sommes restés soudés, on a tenu le score sans jamais rien lâcher. Et c'est vrai que les prolongations, ça nous réussit bien en ce moment.»
Bauer étincelant
Déjà victorieux à Naples il y a deux semaines après prolongation, les Palois ont réussi une remontée fantastique pour s'extirper d'une partie bien mal entamée, puisqu'ils accusaient un déficit de quatorze points à la fin du premier quart temps, émaillé de huit pertes de ballon en dix minutes. Mais un Mike Bauer étincelant en troisième période (11 points) et une réussite insolente aux lancers (26 sur 28.) a scellé le succès français.
«
On a su jouer dur face à une équipe qui avait le feu sacré ce soir, a apprécié l'entraîneur Gordon Herbert. Mike Bauer a confirmé toutes ses qualités, c'est lui qui nous remet sur la bonne voie en deuxième mi-temps. Après, on a su rester concentrés pendant deux prolongations pour aller chercher un succès très important pour nous.»
Plus que deux victoires...
Alors que les matches aller de la première phase sont terminés, le club béarnais compte quatre victoires pour trois défaites. Lors des sept derniers matches, deux victoires devraient a priori suffire aux Palois pour devenir le premier club français depuis la saison 2003-2004 à disputer le Top 16 de la compétition. Parmi les meilleurs atouts du club, ses Amércains. Malgré l'absence de CC Harrison, blessés, les quatre présents sur le parquet lituanien jeudi soir ont inscrit 97 des 110 points palois.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
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.NET[/center]
" GAME REPORT : Zalgiris 106 - 110 Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=82
" POST-GAME QUOTES : Zalgiris 106 - 110 Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=82
" BOXSCORE : Zalgiris 106 - 110 Pau-Orthez "
http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=82
" Classement générale provisoire "
http://www.euroleague.net/main/standings
(Source :
http://www.euroleague.net)
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" Pau revient de loin "
Complètement dominé par le Zalgiris Kaunas en début de partie, Pau-Orthez a su revenir dans le match pour finalement l’emporter après deux prolongations (106-110). Le Top 16 se rapproche.
Pau dépassé
Face à des Lituaniens démobilisés, largués en Euroligue, défaits en championnat domestique par Lietuvos Rytas, et désormais orphelins de leur coach Ainars Bagatskis, démissionnaire suite à ce peu flatteur bilan, l’Elan Béarnais avait une bonne carte à jouer pour se rapprocher un peu plus du Top 16 de la compétition continentale. Pourtant, Pau semblait hors du coup en début de match. L’absence de CC Harrison se faisait sentir et, comme le craignait Gordon Herbert avant le début de la rencontre, Marko Popovic et les siens évoluaient la révolte au cœur. Marcelo Magalhaes Machado collait un trois points d’entrée qui assommait un peu les Français. L’écart grimpait d’ailleurs rapidement sans que l’on ne voie réellement de réaction côté Palois. 7-2, 13-4 après 5 minutes puis 26-12 au terme du premier quart-temps, Kirk Penney et Kaunas avaient bien le match en mains, d’autant qu’avec 9 balles perdues rien que dans ce ¼ temps, on ne voyait pas vraiment d’où pouvait venir la solution pour Pau.
On pensait alors peut-être que les Français seraient relancés sur un shoot longue distance de Michael Bauer (26-15). Mais c’était sans compter sur Mantas Kalnietis qui lui répondait dans la foulée (29-15). Heureusement pour Pau, l’adresse des locaux chutait d’un coup et Michael Wright ou encore Britton Johnsen permettaient à l’Elan de recoller à la marque (31-25) à cinq minutes de la pause. Mais tous ces efforts étaient annihilés par Magalhaes Machado qui écœurait tout le monde à longue distance et sur un dernier dunk (51-37). Zalgiris pouvait ainsi afficher un phénoménal 18/21 à deux points en première période !
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Miles et les Palois sont revenus de loin contre le Zalgiris.[/center]
Retour de l’enfer
Il faut croire qu’Herbert trouvait les mots justes pour relancer ses hommes dans le combat. Car au retour des vestiaires, c’est un tout autre Pau que l’on retrouvait, avec notamment l’apport du back court. Finis les ballons perdus de Mahinmi ou Rupert, terminées les passes dans le vent de Miles, et consommés les «air balls», Pau-Orthez retrouvait ses vertus et calmait l’ardeur locale. Surtout qu’en face, pensant le match tranquillement gagné, on faisait tourner avec par exemple la rentrée de Stimac. Pau en profitait et revenait incroyablement dans la partie en collant un 18-29 dans ce quart, dont 21 points en 6 minutes, même si D’Almeida manquait l’occasion d’égaliser à longue distance au buzzer.
69-66, la partie était complètement relancée à l’entame du dernier quart. Les Lituaniens tentaient de réactiver la machine après la bévue du troisième quart, mais Pau, revigoré par ce retour inattendu, ne se laissait pas faire. Marcelo Magalhaes Machado allumait à trois points (4/12). Il ne fallait finalement attendre que deux minutes pour voir Bauer, sur trois lancers-francs, faire passer l’Elan devant (69-71). La lutte montait alors encore d’un cran. Le combat était plus âpre que jamais sous les paniers, et personne ne prenait vraiment l’avantage. Les deux dunks consécutifs de Jonas Maciulis (22 points, 5 rebonds) et Mantas Kalnietis (7 points) laissaient craindre un ascendant psychologique pour Zalgiris (79-74). Mais finalement, Pau courbait l’échine, et répondait en finesse par Britton Johnsen (84-84). L’accordéon était de nouveau de sortie sur deux lay-up de Tanoka Beard (88-84) mais Pau ne paniquait pas et égalisait au buzzer sur un tir de Johnsen (88-88.). Laminé en première période, à la rue en deuxième, Pau pouvait au terme des 40 minutes se satisfaire d’être toujours en vie. Restait à ne pas gâcher ce beau travail lors de la prolongation.
Suspense, suspense…
A l’image de l’entame de match, le Brésilien Machado (20 points) enclenchait les hostilités avec un tir à trois points (91-88.). Marko Popovic (20 points, 7 passes) aggravait même la marque (93-88.) mais l’Elan restait sûr de lui. Les Américains du Béarn prenaient alors leurs responsabilités. Aaron Miles, sur un trois points, et Michael Wright, sur deux lancers-francs, ne craquaient pas pour maintenir le suspense cinq minutes de plus (97-97). Malgré le vacarme des supporters locaux déchaînés, Pau pouvait toujours croire en la victoire ! Et cette fois, la donne était différente. C’est l’Elan qui prenait les devants sur l’engagement. Wright (30 points, 3 rebonds) y allait de ses 4 points qui offraient un bol d’air à coach Herbert (97-101). Cédric Ferchaux (6 points, 3 rebonds) maintenait l’écart et Miles (21 points, 5 passes) prenait le relais (101-107). Pau-Orthez tenait son petit exploit et ne le lâchait pas. Malgré un ultime shoot de Jonas Maciulis et un lay-up de Machado, l’équipe de Pierre Seillant l’emportait (106-110). L’Elan peut donc toujours croire en son destin dans le Top 16. Qui l’aurait dit au vue= de la première période !
(Source :
http://www.sport24.com)
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" Deux Michael en or "
Ce n’était plus un match, mais une véritable histoire de fous… De fous heureux, de fous victorieux , de fous vainqueurs pour la troisième fois sur terrain adverse en Euroligue, de fous au solde comptable positif à l’issue des matches aller… De fous ayant prolongé l’aventure de deux prolongations, manière d’effacer une ardoise catastrophique au terme des 20 premières minutes, et d’écrire une nouvelle page de leur belle histoire internationale. Jamais un Top 16 ne leur avait ainsi tendu les bras à mi- parcours, jamais ils n’avaient eu recours à 10 minutes de travaux supplémentaires pour s’imposer dans une salle qui hurla de bout en bout sa passion pour ce Jalgiris dont les mines déconfites traduisaient tout le désarroi…
L’Elan avait pourtant manqué le train sur le quai. Comme s’il n’était pas assez averti de ce que le Lituanien, le couteau sous la gorge, viendrait dès l’entre deux lui sauter sur le râble, s’engouffrer sur tous les couloirs, jaillir sur tous les rebonds… Et de la sorte la rencontre avait tout juste débuté qu’elle menaçait d’être un chemin de croix pour l’Elan étrangement passif défensivement (6 fautes collectives au repos) et gaspilleur offensivement ( 12 pertes de balles). Moins 14 au premier acte (14-26), moins 14 toujours à la fin du second (51-37) et encore Britton Jonhsen, l’un des héros de la soirée, on y reviendra, avait-il eu le bon goût de se démarquer de ses partenaires pour mieux les servir. 12 points à suivre du grand blond américain avait effectivement et sérieusement permis d’écoper (32-41)…
Bref, ouverte à tous les vents, la maison béarnaise, n’avait été qu’une terre d’accueil hospitalière à tous les rushs d’un Jalgiris apparaissant, il est vrai guéri de tous ses maux.
Et puis survint, dès la reprise, un changement d’attitude radical traduit par ses deux contres sur Tanoka Beard puis sur Jankunas, autant d’actions défensives dans lesquelles l’Elan s’était employé presqu’autant qu’au cours d es 20 minutes précédentes.
Survint aussi la troisième faute du généreux Johnsen et l’entrée en lice de Michael Bauer, celui qui dixit, Herbert, allait changer le cours de choses…Un Bauer dans l’esprit qu’on lui connaît, chaud, bouillant, mais encore incontrôlable dans ses un contre un qui donnèrent le tournis à Maciulis. C’est derrière lui que l’Elan effectua un premier retour de l’enfer et pour cause, il s’offrit 12 points à 100% dans ce 3ème quart temps qui voyait aussi Michael Bauer monter sacrément en puissance et qui entamait avec Beard un combat de titan…Et dont il sortirait plus tard vainqueur…
Bref , un Elan bien plus en place défensivement, coupant enfin le jeu rapide de l’adversaire ne se laissant plus prendre comme un benjamin sur les changements d’écran, et deux hommes au mains d’or, le tout déboucha sur un 25-13, avec dans l’intervalle un 12-2. Et Kaunas compta de nouveau un challenger un vrai : 46-55, 53-60, 56-62, 58-52, 60-62, 64-65 !
A 12 sur 15 au tir, l’Elan remportait le quart temps 29-18, les deux Michael lui avait offert 21 points… Et le conte de fée se prolongeait d’entrée de dernier round, Bauer transformant ses trois lancers du premier avantage béarnais de la soirée (65-64).
Le coude à coude démarrait qui devait nous mener au bout de la nuit… Quatre égalités plus tard, pourtant, Kaunas semblait reprendre la main (84-79) mais Johnsen et Wright recollait les morceaux (84-84, 40ème)… Kaunas était encore favori lorsque sur deux rebonds offensifs, Beard s’offrait un panier primé… à 4 points… En voulant sortir son lancer franc du cercle, Bauer marquait contre son camp (84-88.) et si Miles rapprochait dare dare (86-88.), c’est Ginevicus qui avait la balle de match aux lancers à 23 secondes du terme. Il manquait les deux et au bout de la dernière possession Johnsen, le brave, décrochait en acrobate la prolongation (88-88.)..
Elle démarrait encore mal (88-93) mais Wright et Bauer remettaient leur costume de déménageur et Beard en venait à perdre son duel singulier avec le pivot de l’Elan qui, en métronome transformait ses 4 lancers, dont ceux qui envoyaient les deux équipes dans la seconde prolongation, Machado ayant manqué le dernier tir (97-97)…
Une prolongation que Wright (30 points), énorme, démarrait tambour battant, encore (101-97) et conservait dans sa main (105-99) avant que Miles ne termine le travail sur une pénétration, celle de la délivrance (107-101)…
L’exploit n’était pas seulement d’avoir gagné à Kaunas mais d’être revenu du diable veauvert, par la grâce de ses deux Michael…
" Kaunas - Elan: 106-110 [AP-AP], réactions... "

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Gordon Herbert : «
Nous avons eu 20 minutes horribles. Ni défense, ni combat. Il n’y avait rie. Et puis Mike Bauer a changé le match à lui tout seul, il a été remarquable dans les «un contre un» et il a amené à l’équipe de l’énergie et le sens du combat. A ce moment là, nous nous sommes remis à jouer et alors tout fut beaucoup mieux… Bien sûr il s’agit d’une victoire importante dans une salle difficile où les fans ont beaucoup pesé. Nous sommes revenus de –15, c’est un pas de plus mais rien qu’un pas même si Kaunas a tout donné dans ce match qu’elle ne voulait pas perdre ».

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Fred Fauthoux : «
Je suis bien sûr très heureux. Cette saison en Euroleague me rappelle celle de notre dernière qualification en Top 16 lorsque nous avions gagné plus de matchs à l’extérieur qu’à domicile. C’est peut-être un signe ! On va maintenant recevoir lors de la phase retour les équipes de notre niveau, mais on sait que rien n’est acquis contre personne. Il faut tout de suite se tourner et penser à Nancy… Quand à notre première mi-temps, c’est un peu le lot de l’Elan cette saison que de prendre beaucoup d’avance ou beaucoup de retard… Ce soir, on réalise un double exploit : gagner à Kaunas… en remontant 15 points ».

:
Michaël Wright : «
C’est une grande victoire. Nous avons été trop laids pendant 20 minutes pour que ce soit vrai et nos 30 dernières minutes furent d’un tout autre niveau. Nous sommes ressortis des vestiaires avec un esprit guerrier. On a eu le mérite d’oublier l’écart et en défendant dur, on les a mis dans le doute. Contre Tanoka Beard qui est un monstre physiquement, ce fut un vrai combat. J’ai essayé de ne rien lui donner, et surtout de le faire travailler en défense ».

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Mike Bauer : «
Dès que nous avons retrouvé le collectif, on a tout de suite eu un tout autre visage. Et la générosité que nous avons ajouté nous a permis d’arracher 2 prolongations, et de signer un nouveau grand succès. Personnellement, je n’ai pas beaucoup joué ces derniers temps, mais mon esprit et mon corps restent à la disposition de l’équipe. Je suis à l’Elan et j’y suis pour l’aider ».

:
Xane d’Almeida : «
C’est vraiment super d’effacer une telle ardoise. Nous sommes revenus en équipe et nous avons mis une grosse pression. Et cela a fini par payer. C’est encourageant mais nous enchaînons 2 gros déplacements (Nancy et Barcelone)
… Il faut donc se re-concentrer au plus vite! ».

:
Ricardo Greer : «
C’est le succès d’une équipe qui avait honte à la mi-temps. Et puis les 2 Michaël (Bauer et Wright)
ont été énormes et nous ont montré la voie… Ce fut un gros match mais il faudra en faire d’autres…… ».
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)