visiteur a écrit :Tout le discours qui consiste à dire que ce qui se passe ailleurs n'est pas transposable, c'est ni plus ni moins que du misérabilisme, pas de la réalité économique. Faire appel à la notion de lucidité économique pour expliquer l'échec n'est jamais que refuser la réalité qui est simplement l'incapacité à s'adapter à son environnement européen et pour lesquels les hommes en place sont responsables.
D'accord avec visiteur pour dire qu'il ne sert à rien de se lamenter. Si le basket français veut exister il se doit de se doter de structures pour le faire. C'est à dire de personnes compétentes pour le sport de haut niveau. Comme dans beaucoup de sports on réussit souvent la progression chez les jeunes, on a d'ailleurs souvent d'excellents résultats, par contre le passage au stade pro ne tient pas toujours ses promesses.
Par contre effectivement s'il faut être lucide sur la réalité économique c'est bien au niveau des budgets des clubs.
En France le meilleur arrive péniblement à 6 millions d'euros à comparer avec les budgets des plus gros clubs européens entre 10 et 15 millions€. Et avant d'entendre le sempiternelle couplet sur les charges sociales

Pourquoi les grosses sociétés préfèrent sponsoriser des bateaux qui coulent? (non je suis méchant ils ne coulent pas tous

Dans le basket européen vous avez une moitié de clubs dirigés par des milliardaires et l'autre portés par de grandes sociétés. En France une part porté par les collectivités locales, le reste du budget par une multitude de PME. Et quand des grands groupes interviennent comme Renault ou Quick à Pau ce n'est que du sponsoring maillot. (Qui soit dit en passant est horrible comment développez la vente de produits dérivés quand vous avez un énorme vittel en travers du dos

Les solutions ne sont pas légion. L'un des problèmes étant que si on trouve 2 ou 3 gros sponsors seuls certains clubs en profiteront! Alors déjà que "l'ogre palois" se fait vilipender (ça rappelera des souvenirs à certains!) lorsque qu'ils trustent les titres si seulement 2 ou 3 clubs (dont Pau peut être exclu d'ailleurs) se retrouvent avec un budget disproportionné par rapport aux autres clubs cela fera hurler tout le monde.
Une solution: diminuer le nombre de clubs. 2008 cela fait loin et surtout trouver un accord de partenariat avec un grand groupe pour un dévelopement global du basket. Avant de commencer à exister sur le plan européen, il faut déjà que les clubs français existent dans leur propre championnat, une lisibilité , des projets de développement sur le long terme.
PS: Si quelqu'un peut m'expliquer la stratégie du BCM (sérieusement pas pour se moquer) Faire un recrutement de champion de France tout en sachant qu'avec la salle que l'on a on ne pourra pas jouer l'Euroligue (A moins de jouer ailleurs?) je ne saisis pas bien.