L'Elan à surtout souffert dès le troisième quart avec une sorte de baisse brutale et générale de lucidité, de concentration et d'inspiration, il est en quelque sorte sorti de son match progressivement jusqu'à se faire passer par une formation de Riga pleine de bonne volonté malgré son handicap technique sur cette partie. Car il faut être lucide et comme le souligne Pascal les relatives errances des Lettons nous donnent le match sur la fin plus que nous le gagnons sachant que la dernière possession pouvait leur donner la victoire alors même que Pau avait fait le pari, d'ailleurs gagnant, que les visiteurs ne pourraient convertir cette dernière balle.
Une question volontairement caustique: ou sont passés les Américains feu d'artifice de Dijon ? Le ratio doit être faible même si on peut saluer une bonne implication défensive.
Vaty ne peut pas suivre le rythme à l'évidence. Il fait quelques gestes mais se retrouve en général trop en décalage sur les actions, pas dans le tempo et c'est bien dommage mais on est obligé de se rendre à l'évidence il ne parvient pas à prendre sa chance cette année.
Stanic dont je ne compte pas parmi les plus grands fans d'ordinaire nous sort une excellente partie avec une bonne gestion en terme de prise de risque et une réussite au shoot salvatrice hier soir.
Graves passe au travers dans l'exercice du shoot mais s'implique en défense ce qui équilibre un peu mais apparement il n'y était pas et après le festival Dijon forcément on devient dubitatif. Sa gestion façon meneur fut délicate alors que nous l'avions vu dans cet exercice plus à son aise toujours devant Dijon qui devient décidement une sorte de match "effet d'optique".
Trépagnier reste dans la moyenne sur la rencontre mais n'est pas encore à 100% pour peser davantage, ceci dit on sent le métier sur deux ou trois ballons et on pense qu'il peut monter en régime.
Robinson s'est peu à peu éteint après un bon départ et son arrosage à trois points, mais il faut considérer son temps jeu qui reste conséquent sous l'air Mopsus pour avoir une vision objective.
Akindele est finalement une curiosité puisqu'il pèse un peu en début de rencontre puis se fait manger tout cru par ce brave Bramlett (pas sur de l'orthographe sur le coup

Thierry Rupert toujours précieux en sortie de banc à fait le boulot et deux contres valables pas grand chose à dire de son côté.
Fein...vient et s'en va...il n'est plus dans les plans c'est évident et on peut préssentir qu'il ne finira peut-être pas la saison.
Ce qui amène l'apparition de Fercheaud ! Fercheaud le retour du seul homme chaussé en Ad...s, et bien si cela reste timide disons que son évolution hier soir est plus concluante. De bonnes sensations qui peuvent annoncer un retour progressif à niveau plus conforme à son profil.
Le coaching "participatif" de notre trio est productif car les échanges permettent différents points de vue mais on est toujours à pester contre ses combinaisons compliquées qui se déroulent en périphérie de raquette pendant d'interminables secondes. Je passe la balle, je repasse la balle puis je re-repasse la balle, puis...puis...puis il reste 3 secondes et la shoot casse-croûte et repli défensif hasardeux. Parfois on voudrait qu'il y ait moins de formatage dans les systèmes et plus de spontanéïté. Le team Américain est un peu dans cet esprit mais on croit parfois qu'ils sont obligés de jouer contre-nature.
Sinon le rebond fut la grande déception de la soirée du côté des Béarnais et bramlett avait manifestement un aimant à ballon avec une surprenante capacité à tout capter. Fort heureusement sa main en triangle si elle attire le rebond se tord de douleur sur la ligne des lancers. Son absence à cet exercice sauve peut-être l'Elan de la cata sur cette soirée.
Riga est venu avec de bonnes intentions au palais et l'opportunité offerte par un Elan trop inconstant au niveau du mental dans la seconde partie de la rencontre l'a beaucoup aidé à garder l'optimisme alors que son déchet technique ne lui promettait pas un grand avenir dans la soirée. Bilan: on sort véritablement dubitatif de sa travée et franchement pas très rassuré. Sans bercer dans le défaitisme il ne faut pas être devin pour comprendre que l'illusion Dijon à déjà vécue et que les lendemains seront difficiles à l'heure de s'engager sur un chemin de plus en plus étroit. Il faudra faire montre d'abnégation et d'humilité, n'hésitons-pas à le dire d'un certain courage teinté d'audace pour s'en sortir par le collectif d'autant que les renforts ont l'aura technique à mon sens pour apporter ce nécessaire supplément de confiance dans le groupe.
Travail et engagement...c'est le nouveau sponsor maillot !
