oxymore a écrit :Vini, Vidi, Vichy .....



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Marc Duthu de Sud Ouest a écrit :PAU-ORTHEZ - VICHY -- Les Palois n'ont pas mené une seule seconde face aux Auvergnats et ont compté jusqu'à 17 points de retard. L'heure est grave
Droit vers la Pro B !
Ne cherchez pas dans les annales, vous ne trouverez pas ! L'Élan Béarnais défait six fois de suite en Pro A, ça n'a jamais existé. Pau-Orthez en position de relégable après sept journées _ et peut-être même dernier ex-aequo si Dijon l'emporte ce soir _, pas davantage. C'est dire si le club palois a touché le fond.
L'Élan est aujourd'hui un monument en péril, mais quelque part, les Vichyssois lui ont peut-être rendu un grand service. Les promus ont mis à jour, surligné comme l'avaient fait avant eux les Havrais et les Villeurbannais, la faiblesse d'une équipe qui n'en est pas une, les lacunes individuelles de joueurs qui ne sont incontestablement pas au niveau. Attendre la rentrée de Maximiliano Stanic, comme le suggère le directeur général Pierre Seillant est un leurre. Le meneur argentin ne fera pas de Terence Dials un guerrier, de Curtis Withers un modèle de précision, ni de Shaun Fein un joueur de Pro A. Le seul constat valable est que le recrutement a été totalement manqué et que sans changements rapides et radicaux, cette équipe se dirige droit vers la Pro B.
Entame calamiteuse. Des Palois qui ont encore une fois tout fait à l'envers. Face à la meilleure défense de Pro A et compte tenu de leur manque de talent offensif, on s'attendait à les voir à la peine, mais à ce point, c'en était désolant. Aucun panier dans les deux premières minutes, deux en huit minutes et un calamiteux 5/12 aux lancers en première mi-temps. Vichy, au basket mieux construit, plus fluide, s'était ainsi détaché d'entrée (1-7 puis 7-15) et la perte précoce de Seth Scott (entorse du genou) ne freina en rien sa progression, basée le jeu de passes et une réussite honnête dans les tirs à trois points.
Mené de dix points (16-26) puis de treize (23-36) en dépit du gros investissement de Thierry Rupert (7 rebonds, 3 contres à la mi-temps), l'Élan suivait un vrai chemin de croix, laissant des trous béants en défense, gâchant point après point sur la ligne des lancers, ne parvenant pas à prendre le dessus près du cercle et affichant un taux de réussite dans les tirs famélique (34 % les 20 premières minutes). Deux tirs lointains d'Antoine Mendy et Shaun Fein firent croire à un réveil juste avant le repos (30-36) et un autre de Cédric Ferchaud, à la reprise ramenèrent l'Élan à -4 (37-41), mais Vichy repartait de plus belle. Deux balles perdues par les Palois et une faute technique de Ferchaud l'aidaient grandement à porter son avance à +14 (44-52, 27e).
Plus agressifs, les Palois allaient ensuite chercher des lancers et les réussissaient enfin (44-52). Mais Jimmal Ball, plutôt bien tenu jusqu'alors par Xane d'Almeida, montait tout doucement en pression : un panier à trois points pour boucler le troisième quart-temps (46-56), un rebond offensif sous un cercle déserté par les Palois, un shoot à mi-distance et deux lancers pour mettre définitivement les locaux à distance (53-70). Moins dix-sept contre Vichy au Palais des sports. Comme contre le Havre et Villeurbanne, l'Élan n'a pas existé. À ce rythme, le risque c'est qu'il disparaisse.
http://www.sudouest.com/101107/sport.as ... 101888.xml
la ca balance...Jerome a écrit :Marc Duthu de Sud Ouest a écrit :PAU-ORTHEZ - VICHY -- Les Palois n'ont pas mené une seule seconde face aux Auvergnats et ont compté jusqu'à 17 points de retard. L'heure est grave
Droit vers la Pro B !
Ne cherchez pas dans les annales, vous ne trouverez pas ! L'Élan Béarnais défait six fois de suite en Pro A, ça n'a jamais existé. Pau-Orthez en position de relégable après sept journées _ et peut-être même dernier ex-aequo si Dijon l'emporte ce soir _, pas davantage. C'est dire si le club palois a touché le fond.
L'Élan est aujourd'hui un monument en péril, mais quelque part, les Vichyssois lui ont peut-être rendu un grand service. Les promus ont mis à jour, surligné comme l'avaient fait avant eux les Havrais et les Villeurbannais, la faiblesse d'une équipe qui n'en est pas une, les lacunes individuelles de joueurs qui ne sont incontestablement pas au niveau. Attendre la rentrée de Maximiliano Stanic, comme le suggère le directeur général Pierre Seillant est un leurre. Le meneur argentin ne fera pas de Terence Dials un guerrier, de Curtis Withers un modèle de précision, ni de Shaun Fein un joueur de Pro A. Le seul constat valable est que le recrutement a été totalement manqué et que sans changements rapides et radicaux, cette équipe se dirige droit vers la Pro B.
Entame calamiteuse. Des Palois qui ont encore une fois tout fait à l'envers. Face à la meilleure défense de Pro A et compte tenu de leur manque de talent offensif, on s'attendait à les voir à la peine, mais à ce point, c'en était désolant. Aucun panier dans les deux premières minutes, deux en huit minutes et un calamiteux 5/12 aux lancers en première mi-temps. Vichy, au basket mieux construit, plus fluide, s'était ainsi détaché d'entrée (1-7 puis 7-15) et la perte précoce de Seth Scott (entorse du genou) ne freina en rien sa progression, basée le jeu de passes et une réussite honnête dans les tirs à trois points.
Mené de dix points (16-26) puis de treize (23-36) en dépit du gros investissement de Thierry Rupert (7 rebonds, 3 contres à la mi-temps), l'Élan suivait un vrai chemin de croix, laissant des trous béants en défense, gâchant point après point sur la ligne des lancers, ne parvenant pas à prendre le dessus près du cercle et affichant un taux de réussite dans les tirs famélique (34 % les 20 premières minutes). Deux tirs lointains d'Antoine Mendy et Shaun Fein firent croire à un réveil juste avant le repos (30-36) et un autre de Cédric Ferchaud, à la reprise ramenèrent l'Élan à -4 (37-41), mais Vichy repartait de plus belle. Deux balles perdues par les Palois et une faute technique de Ferchaud l'aidaient grandement à porter son avance à +14 (44-52, 27e).
Plus agressifs, les Palois allaient ensuite chercher des lancers et les réussissaient enfin (44-52). Mais Jimmal Ball, plutôt bien tenu jusqu'alors par Xane d'Almeida, montait tout doucement en pression : un panier à trois points pour boucler le troisième quart-temps (46-56), un rebond offensif sous un cercle déserté par les Palois, un shoot à mi-distance et deux lancers pour mettre définitivement les locaux à distance (53-70). Moins dix-sept contre Vichy au Palais des sports. Comme contre le Havre et Villeurbanne, l'Élan n'a pas existé. À ce rythme, le risque c'est qu'il disparaisse.
http://www.sudouest.com/101107/sport.as ... 101888.xml
L'Equipe a écrit :Pau toujours plus bas
Épinglé à domicile par le promu vichyssois, l’Élan Béarnais n’en finit plus de dériver alors que l’ASVEL s’est sortie du piège orléanais.
PAU S’ACHEMINAIT vers sa troisième défaite à domicile de la saison, la septième consécutive de l’exercice (Coupe ULEB comprise), série tout à fait inédite dans l’histoire du club. Le promu vichyssois lui, humait le bon air d’un premier succès en terre béarnaise : à 37-53 (35e), l’affaire en effet prenait corps. Le public, jusque-là plus passif que révolté, se partagea alors entre bronca et désertion. On commença de quitter une salle au tiers pleine, très loin en tout cas de ses ferveurs passées.
Lorsque la sirène finale valida un humiliant moins 16 face à un promu (62-78 ), Vichy n’avait jamais été mené dans ce match et l’Élan Béarnais était plus que jamais avant-dernier de Pro A. Son directeur exécutif, Pierre Seillant, harangua son vestiaire puis en rendit compte aux médias : « Je leur ai dit que je n’avais jamais vu une équipe aussi mauvaise. C’est la plus faible de l’histoire du club. Je ne voudrais pas dire qu’un seul être vous manque et que tout est dépeuplé mais on est tout de même très faibles au poste de meneur. » Constat qui pourrait perdurer puisque Stanic est encore à l’arrêt pour une dizaine de jours.
Au-delà, au vu d’une partie où Vichy put se suffire d’une défense sérieuse, mais sans plus, face à l’absence de création adverse, et où l’option béarnaise de ne pas défendre sur les extérieurs fit long feu, le « direx » pointait l’insuffisance du trio américain Young, Withers et Dials (4, 6 et 8 d’évaluation) : « Si des joueurs veulent partir, qu’ils aient le courage de le faire », disait-il… sans aucune assurance d’être entendu d’ailleurs.
4-10 (5e), 10-18 (10e), puis 16-28 (14e) sur deux tirs primés auvergnats, Pau n’eut jamais le contrôle, revint bien à moins quatre sur une série de Ferchaud
(37-41, 23e)mais repartit dans le décor (38-54,28e) sur une flambée de Jimmal Ball qui prit tout à fait le match à sa main (28 d’évaluation) alors que Dounia Issa contrôlait les cercles (13 rebonds). « Entre un champion de France de Pro B et le bas de la Pro A, il n’y a pas beaucoup de différence. Je n’ai connu
qu’une seule descente du club en trente-deux ans. Oui, aujourd’hui, nous jouons le maintien » , concluait Pierre Seillant avant de rejoindre en conciliabule de crise le coach Olivier Cousin, passablement désemparé : « Je m’interroge quand je vois certains paniers intérieurs manqués et notre pourcentage aux lancers (57 %, 13/23). Si je me sens menacé ? Ce n’est pas mon boulot de penser à ça. »
Ben je pense que quand on t'empêche de faire ton métier ça vexe (là on l'a empêcher de récolter le discours des joueurs, en préférant celui dicté par la vox descidedi ...).pascal64lons a écrit :En voilà un qui n'utilise pas la langue de bois!!