Triste nouvelle : retraite de Monsieur Bodiroga
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Triste nouvelle : retraite de Monsieur Bodiroga
SERIA A 2006-2007 - Bodiroga, une légende se retire
Eurosport - lun., 11 juin 23:54:00 2007
SERIA A 2006-2007 - Dejan Bodiroga, l'ailier serbe du Virtus Roma, a décidé de prendre sa retraite. Triple champion d'Europe (1995, 1997, 2001), triple lauréat de l'Euroligue (2000, 20002, 2003) et double champion du monde (1998, 2002), le Serbe a marqué le basket de son empreinte.
La Virtus Rome aurait bien voulu ne pas avoir à se souvenir de ce match. Jeudi dernier, le club de la capitale italienne a été corrigé par Sienne (49-70) en demi-finale du championnat italien. Une rencontre que les fans romains ont envie d'effacer de leur mémoire. Et pourtant, elle restera dans les annales. Cette rencontre sera à jamais le dernier match d'une légende du basket mondial. A 34 ans, Dejan Bodiroga a décidé de prendre une retraite bien méritée. "J'avais pris la décision depuis longtemps. Elle a été très difficile à prendre mais c'est la bonne", a expliqué le champion slave avant d'ajouter : "Je suis très fier de tout ce que jai fait dans ma carrière". On le serait à moins...
Son dernier match n'aura pas été digne de son talent immense. Malgré ce final en eau de boudin, le Serbe a marqué l'histoire de la balle orange. Il restera comme l'un des plus grands champions des quinze dernières années. C'est simple Bodiroga à presque tout remporté. Passé par six clubs (Trieste, Milan, Real Madrid, Panathinaïkos, FC Barcelone, Rome), le natif de Zrenjanin a enchainé les succès comme des perles. Et il part avec un palmarès à faire rougir tous les basketteurs de la planète.
Un style si atypique
Triple champion d'Europe (1995, 1997, 2001) et triple lauréat de l'Euroligue (2000, 20002, 2003), le Mister MVP a écrasé l'Europe de son talent. Mais aussi le basket international avec deux titres de champion du monde (1998, 2002). Si son image de vainqueur insatiable lui colle à la peau, son style restera aussi dans toutes les mémoires. Un style à l'opposé de celui de la nouvelle génération américaine qui ne privilégie que la puissance et la vitesse. Et pourtant, les Kobe Bryant, LeBron James et compagnie gagneraient à s'inspirer du Serbe.
Du haut de ses 2m05, Bodiroga donnait l'impression d'être lent. De ralentir le jeu. D'être incapable de sauter. Pourtant, sa maitrise parfaite de tous les fondamentaux du basket le rendait inarrêtable. Avec sa technique irréprochable, sa polyvalence hors norme et sa vision du jeu exceptionnelle, il laissait tout le monde sur place. Il avait toujours trois secondes d'avances sur ses adversaires... Un jeu à montrer dans tous les écoles.
Après quinze ans de carrière, l'arrière ne laissera que deux regrets : ne pas avoir remporté les JO où il a échoué en finale en 1996 et surtout ne pas avoir tenté sa chance outre-Atlantique. Drafté en 1995 par les Kings, il a toujours refusé les appels du pied des franchises NBA. Et pourtant, il avait sûrement tant à apprendre à tous ces jeunes Américains. Aujourd'hui, le futur de Bodiroga sera derrière un bureau comme dirigeant. "J'ai deux possibilités, une à Belgrade et une à Rome. Dans les jours qui arrivent, je vais me décider. Etre entraîneur ? Au débout de ma carrière j'y pensais mais ensuite j'ai changé d'idée". Quel dommage...
Eurosport - lun., 11 juin 23:54:00 2007
SERIA A 2006-2007 - Dejan Bodiroga, l'ailier serbe du Virtus Roma, a décidé de prendre sa retraite. Triple champion d'Europe (1995, 1997, 2001), triple lauréat de l'Euroligue (2000, 20002, 2003) et double champion du monde (1998, 2002), le Serbe a marqué le basket de son empreinte.
La Virtus Rome aurait bien voulu ne pas avoir à se souvenir de ce match. Jeudi dernier, le club de la capitale italienne a été corrigé par Sienne (49-70) en demi-finale du championnat italien. Une rencontre que les fans romains ont envie d'effacer de leur mémoire. Et pourtant, elle restera dans les annales. Cette rencontre sera à jamais le dernier match d'une légende du basket mondial. A 34 ans, Dejan Bodiroga a décidé de prendre une retraite bien méritée. "J'avais pris la décision depuis longtemps. Elle a été très difficile à prendre mais c'est la bonne", a expliqué le champion slave avant d'ajouter : "Je suis très fier de tout ce que jai fait dans ma carrière". On le serait à moins...
Son dernier match n'aura pas été digne de son talent immense. Malgré ce final en eau de boudin, le Serbe a marqué l'histoire de la balle orange. Il restera comme l'un des plus grands champions des quinze dernières années. C'est simple Bodiroga à presque tout remporté. Passé par six clubs (Trieste, Milan, Real Madrid, Panathinaïkos, FC Barcelone, Rome), le natif de Zrenjanin a enchainé les succès comme des perles. Et il part avec un palmarès à faire rougir tous les basketteurs de la planète.
Un style si atypique
Triple champion d'Europe (1995, 1997, 2001) et triple lauréat de l'Euroligue (2000, 20002, 2003), le Mister MVP a écrasé l'Europe de son talent. Mais aussi le basket international avec deux titres de champion du monde (1998, 2002). Si son image de vainqueur insatiable lui colle à la peau, son style restera aussi dans toutes les mémoires. Un style à l'opposé de celui de la nouvelle génération américaine qui ne privilégie que la puissance et la vitesse. Et pourtant, les Kobe Bryant, LeBron James et compagnie gagneraient à s'inspirer du Serbe.
Du haut de ses 2m05, Bodiroga donnait l'impression d'être lent. De ralentir le jeu. D'être incapable de sauter. Pourtant, sa maitrise parfaite de tous les fondamentaux du basket le rendait inarrêtable. Avec sa technique irréprochable, sa polyvalence hors norme et sa vision du jeu exceptionnelle, il laissait tout le monde sur place. Il avait toujours trois secondes d'avances sur ses adversaires... Un jeu à montrer dans tous les écoles.
Après quinze ans de carrière, l'arrière ne laissera que deux regrets : ne pas avoir remporté les JO où il a échoué en finale en 1996 et surtout ne pas avoir tenté sa chance outre-Atlantique. Drafté en 1995 par les Kings, il a toujours refusé les appels du pied des franchises NBA. Et pourtant, il avait sûrement tant à apprendre à tous ces jeunes Américains. Aujourd'hui, le futur de Bodiroga sera derrière un bureau comme dirigeant. "J'ai deux possibilités, une à Belgrade et une à Rome. Dans les jours qui arrivent, je vais me décider. Etre entraîneur ? Au débout de ma carrière j'y pensais mais ensuite j'ai changé d'idée". Quel dommage...
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- Au Hall of Fame du Palais des Sports
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n'empeche, quel joueur, meme sans nba il a prouvé en Europe et avec son equipe nationale que c'était un très grand
je me souviens la première fois que je l'ai vu jouer, je commencais juste à m'interesser au basket et je connaissais juste son nom, j'ai vraiment halluciner quand j'ai vu à quel point il avait l'air lent mais impossible à arreter en meme temps
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Oui. Le style de joueur dont tu penses qu'il pas faire mal avec ses petites qualités athlétiques et sa lenteur, et au final il gagne toujours. Suivi, surveillé, étudié, observé par tous, mais jamais quelqu'un n'a trouvé la solution pour l'arrêter.awaremannn a écrit :n'empeche, quel joueur, meme sans nba il a prouvé en Europe et avec son equipe nationale que c'était un très grand
je me souviens la première fois que je l'ai vu jouer, je commencais juste à m'interesser au basket et je connaissais juste son nom, j'ai vraiment halluciner quand j'ai vu à quel point il avait l'air lent mais impossible à arreter en meme temps
- didier labrit-badie
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bé mince, je suis surpris par la nouvelle car il pouvait faire 2-3 saisons encore. Peut-être voulait-il rester uniquement au sommet et là il est vrai que depuis le championnat d'Europe en Serbie il faut avouer qu'il baissait doucement...
Au moins n'aura-t-il pas tiré sur la corde jusqu'au bout.
Je pense qu'on le reverra bientôt en costard cravate sur le bord du terrain soit au Partizan soit avec la sélection car la Serbie ne peut pas faire l'économie d'une légende...
Au moins n'aura-t-il pas tiré sur la corde jusqu'au bout.
Je pense qu'on le reverra bientôt en costard cravate sur le bord du terrain soit au Partizan soit avec la sélection car la Serbie ne peut pas faire l'économie d'une légende...
- Strasbourgeois !
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Bien d'accord avec Didier :il avait encore quelques belles années dans les pattes. De plus, Rome était qualifiée pour l'Euroligue, si je ne me trompe.didier labrit-badie a écrit :bé mince, je suis surpris par la nouvelle car il pouvait faire 2-3 saisons encore. Peut-être voulait-il rester uniquement au sommet et là il est vrai que depuis le championnat d'Europe en Serbie il faut avouer qu'il baissait doucement...
Au moins n'aura-t-il pas tiré sur la corde jusqu'au bout.
Je pense qu'on le reverra bientôt en costard cravate sur le bord du terrain soit au Partizan soit avec la sélection car la Serbie ne peut pas faire l'économie d'une légende...
Dommage pour nous, donc (et comment je ferai, maintenant, pour trouver un ailier aussi régulier dans la fantasy league ?

Ce joueur, c'est un peu comme Papaloukas aujourd'hui : pas hyper rapide, pas hyper physique, mais quelle technique ! quelle lecture du jeu !! L'anti-NBAer, mais un des plus beaux produits européens.

Chut....bitouet a écrit :quel dommage...Seillant était dessus, il avait une offre ferme à lui communiquer et Bouscarel envisageait de le faire jouer 5, en alternance avec Vaty et Stanic (pour destabiliser la défense adverse).
L'annonce de la retraite fait partie du plan com...
Dans quelques jours, il annoncera qu'il reprend à Pau pour aider les jeunes...
Personne ne l'a vu à proximité du Palais récemment ?
Ceci était un message du "prof, ami des stars du basket"
newser sur [url]http://www.pau-orthez.com/[/url]
:modo:
newser sur [url]http://www.pau-orthez.com/[/url]
:modo:
on a les mêmes infos...donc aujourd'hui on peut le dire: Bodiroga va signer sous peu à Pau;d'ailleurs il a pris un avion juste après sa demi-finale en Italie pour aller à camp de Colombus: Mopsus l'a alors découvert et Bouscarel a été épaté par un jeu dos au panier énorme, d'où la proposition du club, acceptée donc(de source sureprof a écrit :Chut....bitouet a écrit :quel dommage...Seillant était dessus, il avait une offre ferme à lui communiquer et Bouscarel envisageait de le faire jouer 5, en alternance avec Vaty et Stanic (pour destabiliser la défense adverse).
L'annonce de la retraite fait partie du plan com...
Dans quelques jours, il annoncera qu'il reprend à Pau pour aider les jeunes...
Personne ne l'a vu à proximité du Palais récemment ?


- didier labrit-badie
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il aurait pu y aller en bagnole à Colombus-les-deux-églisusbitouet a écrit :on a les mêmes infos...donc aujourd'hui on peut le dire: Bodiroga va signer sous peu à Pau;d'ailleurs il a pris un avion juste après sa demi-finale en Italie pour aller à camp de Colombus: Mopsus l'a alors découvert et Bouscarel a été épaté par un jeu dos au panier énorme, d'où la proposition du club, acceptée donc(de source sureprof a écrit :Chut....bitouet a écrit :quel dommage...Seillant était dessus, il avait une offre ferme à lui communiquer et Bouscarel envisageait de le faire jouer 5, en alternance avec Vaty et Stanic (pour destabiliser la défense adverse).
L'annonce de la retraite fait partie du plan com...
Dans quelques jours, il annoncera qu'il reprend à Pau pour aider les jeunes...
Personne ne l'a vu à proximité du Palais récemment ?) de le faire jouer pivot, même si toujours selon Bouscarel, par tradition l'Elan préfère les pivots plus petits
didier labrit-badie a écrit :il aurait pu y aller en bagnole à Colombus-les-deux-églisusbitouet a écrit :on a les mêmes infos...donc aujourd'hui on peut le dire: Bodiroga va signer sous peu à Pau;d'ailleurs il a pris un avion juste après sa demi-finale en Italie pour aller à camp de Colombus: Mopsus l'a alors découvert et Bouscarel a été épaté par un jeu dos au panier énorme, d'où la proposition du club, acceptée donc(de source sureprof a écrit : Chut....
L'annonce de la retraite fait partie du plan com...
Dans quelques jours, il annoncera qu'il reprend à Pau pour aider les jeunes...
Personne ne l'a vu à proximité du Palais récemment ?) de le faire jouer pivot, même si toujours selon Bouscarel, par tradition l'Elan préfère les pivots plus petits

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