fd64 a écrit :
Voila qui me troue le c..., je le reconnais, moi qui etais persuade que dans le basket moderne il fallait au moins un voire deux joueurs a 2m12 pour arriver au final four ...
Alors je me demande ... c'est une tendance qui se generalise, ou est ce que le Pana est une exception ... ou est ce leur systeme de jeu consistant a faire faute quasi systematiquement et a ce moment-la, un joueur de 2m fait aussi bien l'affaire qu'un de 2m20?
Strasbourgeois et les autres fans de basket europeen, un avis?
Disons qu'en ce qui concerne le Pana, ce semble être une tendance propre à Obradovic !
Cela fait un bout de temps que je m'étonnais de la faiblesse de la raquette athénienne. Cette année, avec la venue de Dikoudis et de Javtokas, prototype du bûcheron balte, je me disais que Batiste serait davantage épaulé et que Obradovic pourrait jouer davantage sur le secteur intérieur. Et j'ai été très surpris de voir que Javtokas, qui partout ailleurs serait un pion essentiel, ne jouait presque jamais, Dikoudis et Tomasevic à peine plus.
Le Pana, au total, ca reste une équipe qui bloque collectivement la raquette en défense (ou qui fait faute, en effet) et qui joue extérieur en attaque. Ce soir, 25 tirs tentés à 2pts, 24 à 3pts...
Bon, le résultat, c'est quand même que le Pana s'est fait dominer au rebond comme jamais un vainqueur de demi-finale ne le fut (même si se sont rattrapés sur la fin). Ca aurait pu leur jouer des tours, pour peu que Vitoria ait mieux développé son jeu.
Cela dit, en face, ce sera un peu pareil (mais pas dans les mêmes proportions) : l'essentiel du jeu intérieur repose sur Smodis plutôt que sur Andersen qui ne fait pas sa meilleure saison - Savrasenko ou van den Spiegel étant de très honnêtes back-up. L'an dernier, Moscou a gagné sans Andersen. Mais Messina me paraît moins obtus : contre Malaga, profitant de l'absence de Santiago, il a pas mal joué la carte de la taille et l'Australien a joué un rôle clef.
Sinon, dans la plupart des équipes de haut niveau, quand le 7-feet est un joueur suffisamment mobile et/ou technique, beaucoup de jeu passe par lui : Bouroussis pour Le Pirée, Splitter, et évidemment Papadopoulos. L'époque des bûcherons est peut-être révolue, mais les joueurs du type de ceux que je viens de citer ont de belles années devant eux.