En s’imposant mardi soir les quatre leaders actuels de la compétition ont, sans aucun doute désormais levé la moitié du voile qui plane sur la participation au play-off dont le coup d’envoi sera donné dans un mois et demi tout juste…
Et si l’ordre reste à déterminer, Nancy, Roanne, Chalon et Strasbourg seront bien les têtes de série des quarts de finale. Elles attendent désormais les quatre derniers élus et sur ce second pallier la bousculade est de taille devant la porte de l’ascenseur.
Ils sont huit prétendants qui se tiennent en deux points au moment où cette 27ème journée lance le sprint final. C'est-à-dire que la moitié restera sur le carreau.
Ce qui a le don de poser clairement le problème : tout échec à domicile sera désormais considéré comme un coup d’arrêt ! La venue des parisiens, ce samedi (coup d’envoi 20h) au palais des sports s’inscrit donc dans ce cadre, comme s’inscriront dans le même cadre les prochaines venues de Nancy, Cholet et le Havre, ces deux derniers figurant au rang des adversaires directs des béarnais puisque membres du peloton des candidats.
Et puisque l’heure est aux calculs, personne ne perdra de vue l’importance du point avérage particulier puisque c’est lui qui en cas d’égalité servira à départager les équipes concernées.
Pour voir battu à deux reprises l’ASVEL et Orléans, gagné à Cholet, l’Elan a pris à cet égard un avantage non négligeable…
Mais c’est de points tout court dont il est question en ce samedi. Et si Paris semble en proie à un vrai problème de meneur, puisque TJ Parker, l’unique spécialiste encore valide s’est blessé au genou mercredi soir lors de la défaite au Mans (60-82), les partenaires de Fred Fauthoux, vérifieront surtout que l’équipe de la capitale vient en Béarn pour un véritable quitte ou double…
Car aussi révélatrice de l’état d’esprit des hommes du coach grec, Elyas Zouros, la belle victoire obtenue face à Roanne, n’a pas suffi pour recoller au groupe des prétendants… C’est aussi qu’elle est la seule sur les cinq dernières sorties parisiennes et que l’échec à Hyères-Toulon, un petit point après prolongation, fut aussi frustrant que celui de l’Elan mardi dernier à Roanne. Aujourd’hui 13ème à deux points de la 8ème place, le PBR doit réussir une perf pour y croire de nouveau…
Les béarnais eux n’ont pas le droit à la moindre contre performance. Ils paient suffisamment cher celle de Hyères-Toulon… Et puis juste avant un double déplacement périlleux au Mans et à Besançon (triple si l’on compte la coupe), il serait de bon ton de se doter d’un peu de confiance. Quand bien même le match à Roanne est-il porteur de quelques assurances.
Ainsi s’achèvera aussi, contre Paris, ce marathon de dix matches en mars et le retour à un rythme moins dément ne peut que servir les intérêts de l’Elan… Encore que… Il aura bien une semaine pleine pour allier récupération et travail collectif, avant d’aller dans la Sarthe, mais ce sera la seule, puisque, derrière il enchaînera de nouveau 5 matches en 14 jours et peut-être 8 en 2,1 s’il réussissait un long parcours en coupe…
Le sprint est bel et bien lancé, et il va aller très vite…
le 30 / 3 / 2007
(souce : http://www.elan-bearnais.fr/)
L'élan sait ce qu'il lui reste à faire. La place pour les play-offs n'est pas assurée. Une nouvelle occasion de voir voir quel visage va proposer l'équipe mais aussi, un certain Britton pas très en forme ces derniers mois...
