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" Pau : Mahinmi out "
Pau se débat avec les soucis à l'approche de son rendez-vous d'Euroligue jeudi à Barcelone. Le pivot Ian Mahinmi, souffrant d'une déchirure à une cuisse depuis le match à Nancy (65-80) dimanche, est indisponible pour troiss emaines. Quant à Aaron Miles et Cédric Ferchaud , victimes dimanche de béquilles au mollet et à la cuisse, ils procèderont à des derniers tests juste avant le départ pour l'Espagne, mais sont à ce jour incertains. Seule embellie : le retour de C.C Harrison, qui sera du voyage à Barcelone sans toutefois la garantie de jouer, pourrait intervenir plus tôt que prévu.
(Source : L'EQUIPE)
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" « Pas des machines » "
APRÈS NANCY-PAU-ORTHEZ.
Dimanche, avec leur jeu physique, les Nancéiens ont su habilement tirer profit du calendrier européen de l'Elan Béarnais.
Sports Béarn
France-Lituanie : 1-1. Les Palois ont battu Kaunas en Euroligue et Nancy a perdu contre Vilnius en Coupe ULEB. Dans la vie, tout est une question de priorités. Ces compétitions n'ayant pas le même attrait, il est normal que les deux clubs français raisonnent différemment.
Juste un exemple. À quinze jours d'intervalle, Béarnais et Lorrains sont allés gagner à Villeurbanne cette saison. Ces derniers l'ont payé très cher : deux défaites coup sur coup la semaine suivante, contre Lietuvos Rytas et Orléans, les deux premières à domicile depuis le succès palois de novembre 2005.
Heureux d'avoir pris leur revanche sur Pau-Orthez dimanche, les Nancéiens semblent avoir déjà fait une croix sur le match retour, mardi, dans la capitale lituanienne. «
Nous partons demain à 7 heures », soupira Jean-Luc Monschau après avoir souhaité bonne chance à son homologue palois pour Barcelone.
L'entraîneur du SLUC ne se fait guère d'illusions : «
Mes joueurs ne sont pas des machines. Ils donneront ce qu'ils pourront à Vilnius ».
Gordon Herbert a dû se dire à peu près la même chose jeudi dans la deuxième ville du pays. On va finir par penser que les clubs lituaniens faussent le championnat français. À moins que ce ne soit l'inverse. Dès lors, comme le souligne, amusé, Xane d'Almeida, on en arrive à des absurdités : «
Ce serait dommage de se qualifier pour le Top 16 et pas pour la Semaine des AS ».
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Ricardo Greer.[/center]
Pas une excuse. Mais pour son coach, il ne s'agit là que de bavardages. En cela, il se différencie de pas mal de ses confrères. Ce qui ne sert à rien ne l'intéresse pas : «
Quand on joue l'Europe, on sait très bien qu'il y a deux matchs par semaine. C'est comme ça. Même si on était fatigués à la fin, ce n'est pas une excuse ».
Préoccupé par la blessure de Ian Mahinmi, le technicien canadien est déjà dans le match suivant : «
Ce peut être une opportunité pour Vaty et Ajinça ». Une chose est sûre en tous cas : pour une équipe aussi physique que Nancy, Pau était l'adversaire idéal. «
À l'image de ce qu'ils ont fait à Kaunas, les Palois ne renoncent jamais, avait remarqué Monschau.
Les 11 points qu'ils nous ont mis en un rien de temps au début du troisième quart-temps sont la démonstration qu'il n'y a aucune marge face à une formation de ce calibre. La partie a failli basculer deux fois. L'écart final est sans doute un peu excessif ».
L'entraîneur de Vilnius attendra d'avoir vu la cassette pour se prononcer.
( Source :
http://www.sudouest.com)
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LA REPUBLIQUE DES PYRENEES[/center]
" Un lièvre après l'autre "
L'Elan touche du doigt la difficulté de mener de front deux compétitions aussi exigeantes que l'Euroligue et la Pro A.
Les priorités de Pau et Nancy sont actuellement différentes. revenus de Kaunas une quatrième victoire européenne en poche et un rêve de Top 16 sur le point de se transformer en réalité, les Palois ont du mal à embrayer le week-end en championnat ou ils sont partout attendus comme le loup vert et blanc. Battre l'équipe française qui flambe en Euroligue flatte forcément l'égo, celui de Nancy ou d'un autre.
En ce qui concerne les Lorrains, engagés en ULEB CUP, la priorité est clairement affichée : elle est avant tout nationale : "
Nous jouons mardi (ce soir)
à Vilnius ou nous nous rendons sans trop d'illusions d'ailleurs.
Pour nous, le match à gagner absolument, c'était dimanche contre Pau, avoue Jean-Luc Monschau .
Jouer à fond deux compétitions n'est pas simple ", ajoute l'entraîneur nancéien, premier de Pro A aux côtés de Chalon (11 victoires, 3 défaites).
Si ce n'était pas la huitième défaite de la saison, soit le même total que l'an passé après 34 journées, ce revers palois passerait au rayons des pertes sans conséquences immédiates. Là, il complique sérieusement les chances béarnaises de participer à la prochaine Semaine des As.
12e de Pro A, relégué à deux victoires du quintet Dijon, Le Havre, Orléans, Paris , Asvel qui vont vraissemblablement se disputer les places de 4 à 8, l'Elan est obligé de réaliser un sans faute lors des trois premières journées tout en comptant sur des faux pas des équipes précédemment citées.
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" Playoffs obligatoires "[/center]
Ne pas figurer aux As n'aurait comme ça, rien d'alarmant, d'autant que cette compétition ne délivre aucun point pour le ranking.
En revanche, Top 16 ou pas Top 16, lorsqu'on est la locomotive du basket français depuis une grosse décennie, manquer le wagon des playoffs au printemps prochain, qui concerneront les huit premiers, serait une faute grave impardonnable. Elle priverait automatiquement les Béarnais d'une 31e participation consécutive à une coupe d'Europe.
Pour ne pas vivre ce scénario cauchemardesque, l'Elan doit apprendre à gommer de son jeu les gros coups de pompe qui ruinent en un temps record les fulgurances dont il est capable.
Dimanche, revenus dans la course à la victoire au prix d'un 13-0 rondement mené au retour des vestiaires, les Palois, subitement à bout de souffle, se sont délités , payant d'un coup d'un seul tous les efforts précédents en proposant une bouillie de jeu collectif.
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" Harrison sur le retour "[/center]
La faillite au tir du trio Bauer-Johnsen-Miles (8 sur 39 aux tirs à eux trois), la gestion du match une nouvelle fois approximative du dernier nommé malgrè 11 passes décisives, et l'incapacité à servir Wright en seconde période (un suel tir), sont les raisons majeures qui ont causé la perte des Palois en Lorraine. Mais comment jeter la pierre à ces quatres joueurs, 72 heures à peine après les avoir vus inscrire 97 des 110 points de la victoire orthézienne à Kaunas ?
Paradoxalement, c'est Ricardo Greer, le joueur majeur le plus en retrait jeudi en Lituanie et consigné sur le banc en début de match à Gentilly, qui a produit le match d'attaque le plus abouti dimanche : 23 points dont 18 après la pause, à 10 sur 16 aux tirs, 8 rebonds.
Pour le reste, la blessure à la cuisse de Ian Mahinmi va peut être changer la donne au niveau des seconds rôles au poste de pivot.
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Si Mahinmi est effectivement blessé, c'est une bonne opportunité pour nos " young kids " (
Ludovic Vaty et Alexis Ajinça)
de se montrer ", annonce déjà coach Gordy, sur le point de récupérer son défenseur-scoreur-régulateur number 1, C.C Harrsion. Victime d'une entorse du genou contre Trévise, il pourrait effectuer son retour dans le groupe dès jeudi à Bracelone.
" Mahinmi out , Miles incertain "
Les examens complémentaires passés par Ian Mahinmi, hier, confirment malheureusement le premier diagnostic : déchirure musculaire à la cuisse droite. Le pivot doit observer trois semaines d'arrêt.
Victime d'une béquille au mollet gauche, Aaron Miles est lui au repos complet jusqu'à demain matin.
Sa participation pour le match face à Barcelone est pour l'heure compromise.
Enfin, Cédric Ferchaud qui a reçu une béquille à la cuisse gauche ne souffre d'aucune complication mais la douleur est très vive au niveau du tendon. Un bilan sera fait après de nouveaux soins aujourd'hui.
(Source : La République des Pyrénées)