[center]

[/center]
[updown][center]
EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007
[/center][/updown]
[center]

[/center]
[updown][center]
EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]
[center]
7e JOURNEE : 1er PHASE[/center]
ZALGIRIS KAUNAS: 106
[center]
/[/center]
[right]
ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ: 110[/right]
" Un coin de paradis "
Inexistant en première période, Pau s'est révolté et a accroché un quatrième succès en Euroligue.
AU BOUT de la nuit en Lituanie, après deux prolongations et un combat titanesque mené par une bande de révoltés, Pau a peut-être trouvé son petit coin de paradis. Le rideau tombe sur la phase aller et l'Elan Béarnais totalise quatre succès (dont trois à l'extérieur) et deux victoires d'avance sur Naples et trois sur Kaunas, deux équipes dominées sur leur sol ! L'Elan touche du doigt le rêve de revoir le Top 16, trois ans après sa dernière invitation au banquet des grands (2004).
Pourtant, malgrè cette nuit magique, Pau demeure d'une essence inconnue. Sa peau est tannée, cornée d'un cuir mystérieux. Voilà trois mois que la saison s'écoule, que le petit monde du Béarn remue et s'interroge, un jour inquiet et chahuté, l'autre enivré, persuadé que la vraie vie n'est pas loin.
L'Elan, c'est Janus Stark, une équipe aux milles visages, triste et ridée, comme hier en première mi-temps, généreuse, belle et rebelle comme en deuxième et un peu plus avec deux prolongations, qui ont donné ç ce combat une teinte de légende. "
C'est un match à deux visages, l'un horrible, l'autre très bon. En deuxième mi-temps et en prolongations, ona joué comme on doit jouer un match de basket, on s'est battus, on a défendu, on a eu l'énergie ", commentait Gordon Herbert, le coach Palois.
Alors, on veut bien ne retenir que l'issue, que la fin de cette histoire invraisembable qui a vu Pau, au bord du gouffre, revenir soudain comme un condamné pour cricifier Kaunas et tout un peuple après cinquante minutes de fièvre (110-106).
[center]
" Wright prend place "[/center]
"
On est heureux de ne jouer que vingt minutes dans le temps réglementaire et que le match ne soit pas fini ", admettait encore le technicien palois.
Déroutant scénario en effet, qui confirme que Pau se construit toujours, dans la douleur, la révolte, les sautes d'humeurs, les coups et les cris de vie.
Hier, il a simplement touché les extrêmes. Il A présenté vingt minutes débraillées. Une première mi-temps d'apathie défensive comme il est srtictement interdit d'en proposer en Euroligue et un jeu offensif déboussolé, sans fondement avec douze balles perdues à la pause dont huit lors du premier quart-temps ! En appel d'un début de saison manqué (quatre revers de suite), rongé par la faim, Kaunas n'en escomptait pas tant. Du jeu rapide et du labourage en gros à l'intérieur (86% à deux points à la pause !) lui consrtuisait très vite le socle d'un succès aisé (26-12, 10e; 49-34, 19e).
Pau agonisait, sans défense, sans résistance.Et s'il n'y avait eu le bars de Britton Johnsen (14 pts à la mi-temps) et l'état d'esprit du guerrier éternel , Mike Bauer, l'Elan serait rentré au vestiaire avec une maladie incurable.
A 37-51, le mal était profond, mais Pau respirait encore. Alors, en deuxième mi-temps, il se regroupait soudain. Corps serrés, coeurs au diapason, l'Elan montait la pression défensive.
Kaunas n'avait plus un ballon d ejeu rapide. En attaque, Pau et Aaron Miles mettaient de l'huile dans les rouages, de l'ordre dans le jeu. Michael Wright, un peu oublié auparavant, postait tant et mieux ligne de fond Tanoka Beard, et Mike Bauer, dépotraillé et généreux , enquillait à l'envi ! Pau revenait, implacablement (65-62, 29e), passait même devant pour la première fois du match (69-71, 31e). Soudain, le public avait peur. Kaunas aussi. Johnsen, d'un
drive rageur, arrachait la première prolongation (88-88.), puis Wright sortait Beard du match et attrapait cinq minutes supplémentaires sur la ligne des lancers francs (97-97). le fameux " momentum " était palois.
L'Elan entamait sa quatrième prolongation ( à Naples, face à Besançon et les deux du soir). Au bout, comme à chaque fois, il y avait le succès. Et cette fois, le paradis n'est plus très loin....
" Ils ont dit "

:
Mike Bauer : "
C'est une grosse victoire, vu le scénario. En première mi-temps, on n'a pas joué ensemble. A la pause, le coach nous l'a fait comprendre. On est comme ça, parfois, on est un peu " faciles ". La deuxième mi-temps fut tout autre. Pour moi, c'est aussi important. Je suis content d'avoir eu l'opportunité de montrer ça, dans le contexte actuel. Je comprends la décision du coach (lequel veut le prêter)
, mais c'est important d'avoir encore sa confiance. Peu importe que cela change ou non son opinion, j'essaie juste d'être aussi pro que possible ".

:
Gordon Herbert : "
Pour le Top 16, on est dans une bonne situation, on continue notre destin. Il reste sept matches, un bon calendrier, mais il n'y a rien de gagné ".
(Source : L'EQUIPE)
" L'Elan s'est encore arraché "
KAUNAS - PAU-ORTHEZ.
Très mal entrés dans la partie, les Palois ont remporté hier soir à Kaunas (106-110), après deux prolongations, un succès important pour la qualification au Top 16.
EUROLIGUE (7e JOURNEE)
Trois sur trois : c'est la stat de l'Elan Béarnais cette saison qui a arraché un troisième succès après prolongation. Après Naples et Besançon, ils sont sortis, hier soir, indemnes du piège lituanien dans lequel ils avaient contribué à se plonger en ratant complètement leur entrée en matière. Mais leur force de caractère et une belle maîtrise dans les moments les plus chauds, et ils furent nombreux, leur permet d'arracher un quatrième succès (en sept matches) qui leur dégage la route de la qualification pour le Top 16, éliminant du même coup leur adversaire du soir de la course.
Dans une salle chauffée à blanc, c'est le Brésilien Marcelinho Machado qui donnait le ton, à trois points. Mais, même privés de leur buldozzer finlandais Hanno Mottola (13 pts et 5 rebonds de moyenne) mal remis d'une entorse à la cheville, les Kauno (habitants de Kaunas) n'hésitaient pas à entreprendre le travail de démolition de près. Méthodiquement, pierre par pierre, s'enfonçant dans une défense béarnaise dont le ciment n'avait pas eu le temps de durcir. A Kaunas, Jonas Maciulis et Paulius Jankunas donnaient de sacrés coups de truelle. Le chef de chantier palois Gordon Herbert avait beau convoquer ses ouvriers pour une réunion de chantier d'urgence, les dégâts étaient déjà importants (13-4, 4e; 22-10, 8e) d'autant plus qu'en attaque, l'Elan Béarnais n'arrivait à rien bricoler de bon avant la fin du premier quart-temps (26-12).
Un autre Elan. A la reprise, une défense de zone articulée autour des meneurs D'Almeida-Fauthoux permettait de colmater les brèches. En attaque, Mike Bauer et surtout Britton Johnsen (14 pts), aidé par une erreur d'arbitrage (un tir manifestement à deux points compté trois) qui aura son importance plus tard, trouvait de quoi s'occuper et Pau-Orthez des raisons d'espérer (33-27, 15e). Mais le Zalgiris en remettait une couche avec, cette fois, Beard dans la cage où son équipe, à la mi-temps (51-37), avait inscrit 18 paniers sur 21 tentés !
L'écart, certes stabilisé, restait important mais l'ampleur de la tâche ne démoralisait pas un Elan bien plus combatif au retour sur le parquet. Aaron Miles, lucide et adroit, retrouvait sa relation privilégiée avec Wright qui enfonçait les portes sous le panneau, Mike Bauer jamais aussi bon que quand c'est chaud, trouvait la distance. Et comme toutes les issues étaient enfin bouclées en défense, il remontait rapidement son handicap sur les ailes d'un 12-2 infligé à des Lituaniens désemparés (62-60, 26e).
A partir de là évidemment, un autre match commençait. Beaucoup plus âpre avec des Palois complètement concentrés sur leur sujet. Encore en retard à la fin du troisième quart-temps (69-66), ils prenaient le score pour la première fois du match dès la reprise après un panier de Ferchaud et trois lancers-francs d'un Mike Bauer (25 points) chaud-bouillant (69-71, 32e).
[center]
Michael Wright, encore phénoménal hier, a livré un sacré duel à Tanoka Beard.[/center]
Wright est énorme. Les dernières minutes étaient à couper au couteau. L'Elan gâchait des occasions par excès de précipitation. Un trois points de Johnsen tournait autour du cercle avant de ressortir. Les supporters du Zalgiris se levaient sur un tir primé de Vidas Ginevicius mais Wright, malgré l'énorme bronca accompagnant chaque possession paloise, se frayait un chemin sous le panneau à coups d'épaule (égalités à 75, 77, 79).
Le Zalgiris pensait avoir creusé un break définitif sur les ailes de Marko Popovic mais Johnsen à trois points égalisaient à 58 secondes de la fin. C'est là que ce vieux lion de Tanoka Beard allait chercher un rebond, un panier et la faute. Comble de malchance pour l'Elan, sur le lancer, Bauer en voulant sortir le ballon effectuait une claquette dans son propre filet. Mais la main de Ginevicius sur la ligne de réparation tremblait deux fois et Johnsen s'arrachait pour égaliser sur le buzzer !
Encore une fois relancé par Machado à trois points, Kaunas prenait les devants mais Miles, derrière la ligne des 6,25 m, remettait les Palois en jeu. Wright aux nerfs d'acier égalisait à 37 secondes de la fin pour une deuxième prolongation que Machado ne pouvait éviter sur une ultime pénétration. Porté par un Wright énorme (30 pts dont 10 dans les prolongations) hier soir, Pau-Orthez faisait cette fois la course en tête et ne la lâchait plus avec un Aaron Miles auteur de son meilleur match sous le maillot palois (24 d'évaluation) dans les deux dernières minutes.
(Source : ww.sudouest.com)
LA REPUBLIQUE DES PYRENEES
Revenu de nulle part, l'Elan a encore montré un sang-froid étonnant pour décrocher son 3e succès européen à l'extérieur.
Et de trois ! Les prolongations n'ont plus de secret pour Pau-Orthez vainqueur hier soir pour la troisième fois cette saison au-delà du temps réglementaire. Ce résultat, historique, obtenu en Lituanie, met plus que jamais le Top 16 à portée de mains du club béarnais désormais nanti de quatre succès juste à la mi-parcours.
En s'imposant de cette manière à Kaunas, comme Moscou et Barcelone avant lui, l'Elan prouve aussi qu'il a de la moelle et de la suite dans les idées. Annoncé en crise, Kaunas, désormais quasiment hors course avec 6 défaites, sait pourtant mettre ses invités sous pression.
Après une présentation à grand spectacle, ou la fibre nationaliste est largement sollicitée, les hommes du Zalgiris rentraient en effet sur le terrain portés par la foi des missionnaires. Engagement maximum, accès au cercle fermé, rebond mis sous clé : l'Elan était d'entrée pris à la gorge (6-15, 6e) par des adversaires prêts à en découdre comme Maciulis , auteur de 8 points en 10 minutes et qui pouvait traverser le terrain presque sans opposition.
[center]
" La liane Johnsen "[/center]
Privés en plus d"une défense digne de ce nom en l'absence d'Harrison, les Palois semblaient alors couler à pic (12-26, 10e). le piège annoncé s'était-il déjà, définitivement refermé sur eux ?
Avant d'atteindre le repos avec plus de 50 points concédés, rien n'interdisait de le penser en voyant par exemple le jeune Kainetis se jouer de la zone paloise (15-29, 12e) même si la liane Johnsen usait de sa mobilité pour inscrire 7 points consécutifs et limiter les dégâts (25-31, 14e).
Jusqu'au repos , et à l'exception d'une courte séquence assurée par Bauer, l'homme venu de l'Utah restait d'ailleurs la seule véritable arme offensive de l'Elan. Mais, bien sûr, cela ne pouvait suffire pour contrarier les desseins de l'équipe locale qui, adroite et sûre de son fait (65% de réussite aux tirs), retrouvait assez vite une importante marge de manoeuvre (47-32, 18e). Elle le devait à Machado, de loin , ou Beard sous le cercle.
L'Elan n'y était pas. Heureusement, le passage aux vestiaires se révélait à cet égard bénéfique puisque, dès leur retour sur le parquet, les Palois sanctionnaient de deux contres les premières possessions lituaniennes. Bauer poursuivait un impressionnant numéro d'adresse (13 points sans échec), Miles haussait clairement son niveau de jeu (53-60, 25e). Et voilà comment , le Zalgiris , pour avoir entre autres abusé du tri lointain en première intention, sentait désormais sur sa nuque le souffle de la menace béarnaise.
[center]
" Bauer hors norme "[/center]
Avant la demi-heure de jeu, le tandem Miles - Bauer, soutenu dans le combat par Wright , donnait plus de consistance encore au retour de l'Elan (66-67, 29e) qui déplorait toutefois la 4e faute sifflée contre Johnsen. mais, hier soir, il en aurait fallu davantage pour déstabiliser un Mike Bauer hors normes.
Déjà crédité de 20 unités, l'ancien Ronnais enfilait dès l'entame du dernier quart-temps trois lancers-francs, permettant à Pau-Orthez de s'emparer pour la première fois des commandes du score (71-69). Troublés par ce renversement de situation, les shooteurs de Kaunas se déréglaient alors sensiblement. L'ambiance des gradins devenait moins.....féroce, jusqu'au tri primé de Ginevicius salué par une véritable explosion (73-75, 35e).
L'affaire avait désormais pris un tout autre tour. Dans un contexte d'hystérie collective, Wright et Greer parvenaient à maintenir l'Elan à hauteur (79-79, 37e). Après le coup de sang du petit Popovic (79-84), Johnsen obtenait une nouvelle égalisation, à 84 partout, derrière l'arc de cercle et avec moins d'une minute à jouer. Kaunas créait un autre écart (88-84) vite annulé par Miles et Johnsen au buzzer puisque, dans l'intervalle, Ginevicius avait craqué sur la ligne de réparation (0 sur 2).
[center]
" Wright au bout de la nuit "[/center]
Embarqué dans sa troisième prolongation de la saison, l'Elan prenait à nouveay un retard de 5 longeurs (90-95). Mais, aidé encore une fois par la fébrilité des Lituaniens aux lancers (2/4), et malgrè la sortie de Bauer pour 5 fautes, Pau-Orthez parvenait à se rétablir avant la fin des 5 minutes supplémentaires (97-97) sur deux lancers signés Wright.
Froid comme une lame, le pivot palois atteignait ensuite la trentaine de points à son compteur personnel afin d'offrir au bout de la nuit un pécule désormais suffisant à Pau-Orthez (105-99, 48e) malgrè la frayeur des dernières secondes (107-104, 50e). Cet Elan , au comportement parfois déroutant, se plaît à faire des longueurs. Mais plus c'est long.....
" Une première en Lituanie "
L'Elan vainqueur en Lituanie, c'est une grande première. Déjà, passé deux fois par le Darius and Girenas Sports Center, le club béarnais n'en était jamais sorti indemne jusqu'à hier. Battu de peu (67-70) lors de sa précédente venue ici, en 1999, l'Elan avait surtout abandonné sur ce même parquet lituanien, en 1987 (défaite 84-94), toutes ses chances d'aller disputer à Lausanne la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions.
" Dans le vestiaire palois "
Gordon Herbert : "
On a su jouer dur face à une équipe qui, ce soir, avait le feu sacré. Mike Bauer, qui a confirmé toutes ses qualités, nous a remis sur la bonne voie en seconde mi-temps. Ensuite, on a su rester concentrés pendant les deux prolongations et décrocher un succès très important pour nous ".
Ian Mahinmi : "
Ah, les prolongations ! On est franchement bien dans ces moments-là. Cette victoire, nous venons d'aller la chercher avec les tripes car, après le 5-0 de Kaunas dans la première prolongation, c'était devenu difficile. Mais je crois que, ensuite, nous avon su rester soudés , tenir le score et ne plus rien lâcher. Maintenant, il faut garder cet élan qui est le nôtre en ce moment , pour aller gagner dimanche à Nancy ".
Ricardo Greer : "
Voilà deux fois que nous gagnons des matches d'Euroligue en prolongation. Ce n'est plus un hasard. En sortant du banc, Mike Bauer nous a fait un bien fou. Ce soir, tout le monde l'a vu au niveau qui est vraiment le sien et derrière, l'équipe a suivi. Pour ma part, j'ai essayé d'aider l'équipe car, à mes yeux, seul le résultat collectif est important.
Le Top 16 ? Je crois qu'on peut maintenant vraiment y penser car nous aurons au retour quatre matches à domicile. On a mis toutes les chances de notre côté ".
(Source : La République des Pyrénées)