Alors que la campagne d'Euroligue débute mercredi, la désaffection du public et plus largement le phénomène d'usure dont est victime Pau-Orthez dans une région où domine le rugby inquiète le directeur exécutif du club, Pierre Seillant.
«Il y a ici le rugby, avec huit clubs professionnels dans un rayon de 100 km», a déclaré mardi Pierre Seillant aux quotidiens La République/L'Eclair des Pyrénées, commentant le fait que sur les 7.800 places de la rencontre Pau-Orthez-Barcelone au Palais des Sports de Pau, 2.000 places étaient encore en vente à la veille du match. Sans compter que lors de ses deux premiers matches à domicile en ProA, Pau a compté respectivement moins de 4.000 et moins de 3.000 entrées.
Peut-être quitter le haut niveau
«Les prix que nous pratiquons sont identiques depuis 9 ans mais on va mener une opération prochainement (via des prix cassés, ndlr) pour voir si c'est le basket qui est en cause. Je ne sais pas, a indiqué le directeur exécutif. Historiquement, octobre n'est jamais bon. Mais si le public ne se déplace pas, s'il ne vient pas voir Barcelone et les champions d'Europe du CSKA Moscou, alors c'est perdu ! Si tel était le cas, le basket-ball serait bien malade. Il faudra en tout cas apporter une autre réponse. Laquelle ? Peut-être quitter le haut niveau».
Le directeur exécutif est également préoccupé par la capacité du club, qui entame sa trentième campagne européenne, à rester au sommet, faute de moyens suffisants. Pierre Seillan redviendra dès le 31 décembre directeur général de l'Elan Béarnais, mais ce changement statutaire ne devrait pas modifier le fonctionnement du club.
(Avec AFP)
C'est chaud ça brule là non???
