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" 7e Journée PRO A :
ASVEL : 77 /
PAU-ORTHEZ : 80 "
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" MVP :
MIKE BAUER :
24 pts (7/8 aux tirs), 8/9 aux lfrs, 5 fts pro., 5 rbds, 3 ctrs pour une éval de 30 "[/scroll]
" Pau-Orthez se rassure "
Villeurbanne -
Pau-Orthez (77-80). L'Asvel, malgré un début de match parfait, s'est laissé surprendre par des Palois bagarreurs, qui ont sans doute commencé leur saison dimanche. L'arrivée du nouveau chef d'orchestre Aaron Miles a tout de suite apporté du liant et de la percussion au jeu béarnais. A noter également, l'énorme partie de Mike Bauer (27 points), très critiqué en début de saison.
" Pau-Orthez se révolte à Villeurbanne "
A l'agonie depuis le début de la saison, Pau-Orthez s'est réveillé dimanche à Villeurbanne en battant (80-77) la dernière équipe invaincue avant cette septième journée de ProA de basket-ball.
En faisant chuter l'Asvel, les Palois, qui avaient tout juste réussi à gagner contre deux maillons faibles du championnat (Reims et Clermont), enregistrent leur première victoire d'envergure de la saison.
Ce succès, inespéré au vu des difficultés récentes des Palois, leur permet d'aborder l'Euroligue, qu'ils débutent mercredi contre Barcelone, avec un peu plus de sérénité.
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J'espère que cette victoire constituera un déclic pour mon équipe, a commenté l'entraîneur Gordon Herbert.
Il nous reste encore beaucoup de travail, même si c'est une très bonne victoire."
C'est avec un certain panache que ses hommes ont réussi à arracher cette victoire, qui paraissait longtemps hors de portée. Assommés en début de match par les tirs à trois points villeurbannais (6 sur 8.), ils ont compté seize points de retard après les dix premières minutes, avant de se révolter et de gagner, avec beaucoup de "grinta", les trois derniers quarts-temps.
Après être passés en tête pour la première fois du match à la 37e minute (75-74), ils ont résisté au retour de l'Asvel, grâce notamment à un contre monumental de Bauer sur Troutman à quatre secondes de la fin.
Bauer au top
Comme un symbole, Bauer, mis sur la sellette depuis le début de la saison par un entraîneur qui n'en voulait pas, a été l'homme du match avec 27 points à 7 sur 8 aux tirs.
Autre signe encourageant pour les Palois: l'impact du nouveau meneur Aaron Miles (15 points en 5 passes en 26 minutes) qui, malgré un certaine maladresse, s'est installé d'emblée comme le nouveau patron de l'équipe, à des années- lumière des pâles prestations de son prédécesseur John Gilchrist, remercié le week-end dernier.
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Villeurbanne a joué un basket parfait durant les dix premières minutes, a ajouté Herbert.
J'ai eu très peur, car notre production était dans la continuité des dernières semaines. Après le premier quart-temps, nous nous sommes dit qu'il fallait commencer à jouer et à être plus combatif."
Pour Villeurbanne, la pilule est néanmoins amère. Comme à Hyères-Toulon, il y a deux semaines, les joueurs d'Yves Baratet ont à nouveau laissé échapper une partie largement sous contrôle.
Dans le Var, ils avaient réussi à rétablir in extremis la situation. Cette fois, le couperet est tombé, malgré un excellent Yohann Sanagré, manquant de poursuivre leur sans-faute en championnat.
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Il fallait bien que cela arrive, a réagi Yves Baratet.
Nous allons voir comment nous allons réagir. Nous avons imposé notre basket durant la première période. Mais nous avons subi lors des cinq dernières minutes, car nous avons eu du mal à tenir certains duels, au rebond notamment ."
(Source :
http://www.lnb.fr)
" L'ASVEL a chuté "
L'ASVEL a subi sa première défaite de la saison. Dimanche en match décalé de la 7e journée, les Villeurbannais, se sont inclinés face à Pau-Orthez (77-80) dans un classico qui a tenu toutes ses promesses.
Villeurbanne, privé il est vrai d'un joueur majeur, Brian Greene, peut nourrir beaucoup de regrets après son revers contre Pau-Orthez. Après avoir remporté les trois premiers quarts-temps, ils ont craqué dans les trois dernières minutes de la rencontre. Foirest et ses coéquipiers restent donc calés à la quatrième place. Troutman, auteur de 18 pts, 9 rbds et 5 p.d. (27 d'évaluation), a connu une dernière minute terrible, en perdant un ballon facile, puis en voyant son dernier contré, à 4 secondes du terme de la partie.
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On a subi durant les cinq dernières minutes les efforts produits avant , a souligné Yves Baratet, l'entraîneur de l'ASVEL.
On a manqué d'agressivité offensive. On s'est peut-être laissé griser par notre réussite à trois points en début de match (6 sur 8 lors du premier quart temps).
Maintenant, la question est de savoir comment on peut réagir après cette première défaite. "
De leur côté, les Palois, qui n'étaient pas au mieux depuis le début de la saison avec quatre défaites au compteur, ont formidablement réagi. Pourtant privés aux aussi d'un joueur cadre, Ricardo Greer, les hommes de Gordon Herbert ont su retourner la situation dans l'ultime quart-temps. Leur nouveau meneur, l'Américain Aaron Miles (15 pts, 6 passes décisives) et son compatriote Mike Bauer (24 pts) ont été les grands artisans de ce troisième succès de la saison, le deuxième de suite. «
L'Asvel a joué un basket parfait les 10 premières minutes, a expliqué Herbert, le coach des Palois.
C'était une démonstration. Après, on est passé à une défense de zone. Les Villeurbannais ont été perturbés et ont perdu du rythme. J'espère que cette victoire servira de déclic pour la suite. Mais nous avons encore du travail à accomplir, nous avons besoin de progresser dans tous les compartiments du jeu.»
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" La réaction béarnaise "
Mené de 16 points à la fin du premier quart-temps, Pau-Orthez s’est imposé à Villeurbanne (80-77) lors de la 7e journée et remonte au classement. Les trois leaders s’étaient eux imposés, samedi, à l’extérieur.
Britton Johnsen a pris une part active à la victoire de Pau-Orthez.
Le choc de la journée .
Le grand classique de la Pro A avait cette année des aspects particuliers en raison du classement de Pau-Orthez. 15es, les Béarnais sont dans une passe très difficile et ne devaient plus attendre pour lancer enfin leur saison. La rencontre débutait pourtant mal pour l’Elan Béarnais. Très adroit, Villeurbanne réalisait un grand premier quart-temps qu’il concluait avec 16 points d’avance (29-13). Loin de rendre les armes, Pau-Orthez entamait sa remontée et grignotait son retard. Une dernière action pleine de combativité de Bauer ramenait les Palois à 7 longueurs à la pause (45-38.). La troisième période confirmait ce redressement des visiteurs qui revenaient à 60-57 avant le début du dernier acte. La montée en puissance de l’Elan Béarnais était inéluctable dans le sillage d’un grand Mike Bauer (24 pts à 7 sur 8, 5 rebonds, 3 contres). Pau-Orthez s’impose donc à l’Astroballe (80-77) et remonte au classement. Un match référence qui sera bien utile aux Palois avant de défier, mercredi, Barcelone en Euroligue.
(Source :
http://www.sport24.com)
" Quel exploit de l'Elan à l'Asvel "
Venus pour glaner quelques assurances sur leur qualité, pour valider le final de Reims en d’autres lieux face à d’autre calibre, ils faillirent ne même pas franchir le pas de la porte de l’Astroballe rejetés qu’ils furent comme des malveillants…Et puis 30 minutes après avoir compté 16 longueurs de retard, 16 oui, (13-29), après être une nouvelle fois partis sur des bases de 116 points encaissés, on les retrouva dans ce couloir d’accès aux vestiaires sautant comme des cabris, se jetant torse contre torse, se donnant des « high five » en veux tu en voilà…On les retrouva vainqueurs de l’Asvel sur ses terres, premiers tombeurs d’un leader qui avait mis les petits plats dans les grands pour célébrer ce 6-0 ne faisant pas un doute. On les retrouva héroïques, ressemblant comme deux gouttes d’eau à cet Elan de jadis, fier comme Artaban, culotté comme il n’est pas permis. C’était à se demander s’ils n’avaient pas dans la nuit été baptisé au sel du fameux « Toques si gaüses »…
Les béarnais , du moins les gens qui passent par l’Elan du même nom ne seront donc jamais tout à fait des gens comme les autres…
Il y eut donc ce dimanche après midi en lyonnais, la grande frousse, la mise ne lumière des maux détectés depuis le début de la compétition, et l’on crut le mal incurable lorsqu’au terme de son « basket ball show », dixit Herbert, l’Asvel avait mis son (psuedo ) rival dans les cordes. Troutman pourfendait la peinture, Sangaré, Barrett et Sy avaient aimanté la ligne à trois points, bref l’Asvel emballait pesait et passait la note : 29-13. Boum badaboum prends ça dans les gencives, Elan de seconde zone.
L’Elan accessoirement voulait aussi voir Miles à l’œuvre, il était entré dans la tempête et il coula avec l’équipage, s’accrochant lui aussi au canot de sauvetage. Sauf qu’à bord désormais l’Elan tient un chef de bande, un guerrier, un vrai, du genre armons nous et suivez moi…Et Mike Bauer, c’est de lui dont il s’agit, fait école… Car l’Elan, loin de céder au « sauve qui peut », loin de s’étioler dans la recherche des missions impossibles, se prit à ramer dans le même sens ce qui eut l’effet immédiat de le sortir du coma, d’autant que l’Asvel ne pouvait bien évidemment pas poursuivre sur le même registre de l’adresse. Pour ne pas être spectaculaire, le retour de l’Elan était bel et bien patent (26-35, 34-43). Et le commandant de bord lui donna un nouveau joli tour lorsqu’au buzzer, il transforma en rebond offensif, panier plus faute, un lancer franc raté de d’Almeida. 4 points sur l’action et l’Asvel s’en revenait dans ses quartiers avec moins de lam oitié de son capital (38-45). « On n’était moins mort », dira Bauer.
Débuta alors la seconde étape de l’opération « coucou me revoilà, je m’appelle l’Elan »… Elle prit du temps puisque l’Asvel virait encore en tête à la demi-heure mais elle semblait loin de rayonner on la sentait même fébrile sur ses arrières quand Miles montait régulièrement en pression et que le rebond s’inversait, que l’agressivité virait de bord. 42-47, 48-49, l’Elan poussait et ne dut qu’à un missile « alléluia » de Moors ou, plus tard, à un 0 sur 2 aux lancers de Miles de ne pas voir à quoi ressemblait le leadership. 57-60 donc, mais surtout 12 points concédés seulement contre les 29 initiaux, écoutez la défense …
La prise du pouvoir n’était pas programmée pour l’immédiat, mais l’Elan jouait fier désormais, Rupert sur un 2 plus 1 obtenait la première parité (60-60), la seconde ne viendrait que dix points plus tard (70-70) mais elle était signée encore sur un rebond offensif plus faute de Johnsen et s’il ratait le lancer de l’avantage au score, il récidivait tout de suite après : rebond offensif, panier, lancer bonus et l’Elan qui mène 75-74. Et Miles qui n’a pas peur de grand chose malgré du déchet dans les shooting, rajoute 4 points derrière deux balles volées : 79-74. Ca sent bon à 60 secondes de la fin, mais c’est logique, l’Elan a remis tous secteurs à son actif, le rebond offensif on l’a vu (14 prises), l’agressivité (13 lancers à 2 dans le dernier quart) et enfin son passage en zone a été du meilleur goût.
Rien ne s’oppose donc plus à son succès si ce n’est un triplé de Sangaré qui relance le suspense (79-77) d’autant que derrière Miles ne transforme qu’un lancer sur deux (80-77).
Il reste 18 secondes à jouer. A moins de 5 secondes du finale, c’est Barrett qui est chargé du triplé salvateur et c’est bien entendu Bauer qui se charge de lui asséner un contre monumental. L’Elan moribond à la dixième minute s’offre son premier succès loin de ses bases . Sous forme d’exploit, un meneur prometteur en plus…. En attendant ce lundi son pivot.
" Asvel - Elan: 77-80, réactions... "
Gordon Herbert : "
Nous avons subi une terrible pression de l'Asvel pednant dix minutes. Ils ont fait un show de basket-ball mais contrairement aux autres sorties, nous ne nous ne sommes pas désunis et nous sommes revenus progressivement. Je crois que le rebond offensif de Mike Bauer au buzzer à la mi-temps nous remet dans le match et nous redonne confiance pour la suite. Nous sommes revenus bien plus lutteurs et très solidaires et au bilan, nous faisons 30 bonnes minutes. Ce n'est qu'une étape. On a joué un basket horrible durant 2-3 semaines qu'il ne faut pas s'enflammer mais au moins ce soir la voie est tracée".
CC Harrison : "
Gagner c'est toujours très bien, mais gagner à l'Astroballe contre l'ASvel, c'est une grosse victoire. C'est u ne étape pour nous et tout le monde y a mis du sien. Peur au début?... Oui bien sûr, mais on sait qu'un match ne se gagne pas au bout de dix minutes, et à la fin, nous étions là physiquement. Aaron Miles? Il fait une différence terrible avec sur son premier pas. Il avance toujours sur la défense, il crée, c'est vraiment un bon joueur."
Britton Johnsen : "
C'est une victoire d'équipe offerte au public. Après les sifflets qu'ils nous ont administrés contre Reims, nous avons été blessés même si on méritait ces sifflets. Ce fut une source de motivation. L'équipe a trouvé un tempo et un rythme qu'on n lui connaissait pas encore".
Mike Bauer : "
On travaille trop dur à l'entraînement pour que ça ne vienne pas. Cela devait payer et cela paie aujourd'hui lors d'un grand rendez-vous. Ils sont aprtis très fort, trop peut-être, mais cette fois l'Elan n'a pas perdu sa concentration et nous sommes restés solidaires."
Aaron Miles : "
Les dix premières minutes ont été très mauvaises. Mais un match dure quarante minutes et nous nous sommes re-concentrés pour ne plus rien lacher. Ma perf?... J'ai raté beaucoup de shoots à mon goût. Ricardo (Greer) m'a beaucoup parlé sur le banc et m'a enlevé de la pression. Je savais que l'équipe comptait beaucoup sur moi et je voulais surtout pas décevoir. Je suis donc heureux de faire partie des 10 vainqueurs de ce match! ".
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)