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" Attendus au rebond "
PAU-ORTHEZ.
Archi-dominés dans ce secteur mardi à Strasbourg, les Palois ont donné confiance à leur adversaire.
Thierry Rupert et les Palois souffrent au rebond.
PRO A
Cédric Ferchaud parle comme il shoote. Droit au but. De la claque strasbourgeoise (95-66), le nouvel ailier de Pau-Orthez ne veut retenir qu'une chose : «
Nous avons péché au rebond. C'est ce qui nous a mis en difficulté. A chaque fois que les Strasbourgeois loupaient un panier, ils avaient une deuxième, voire une troisième chance. » Les chiffres sont là. Les Alsaciens ont marqué 26 points au grattage, soit grosso modo l'écart final.
Mais il faut toujours se méfier des statistiques. Les Palois ont effectivement été en-dessous de tout sous les cercles : 25 rebonds contre 48 sur l'ensemble de la partie. Mais leur bilan dans ce secteur a été plombé par un quatrième quart-temps, où l'équipe a démissionné en bloc : 4 rebonds contre 16 dans les dix dernières minutes. C'est ça en fait le plus choquant.
«
Le moral à zéro ». Les Béarnais ont baissé les bras trop vite. Dès que Strasbourg a pris un peu d'avance (de 33-28 à la 17e à 42-28 à la 19e), il n'y a plus eu de match. «
On a manqué de volonté et ça, ce n'est pas une question de travail. » La remarque de Thierry Rupert vaut toutes les analyses techniques. Même si évidemment les deux sont liés, ainsi que l'explique Ferchaud : «
Cela met en confiance une équipe de louper deux fois et de marquer la troisième fois. A l'inverse, quand on essaie de défendre dur et que l'adversaire prend les rebonds les uns après les autres, ça fout le moral à zéro. »
Assez rébarbatif jusque-là, le jeu des Strasbourgeois est devenu en quelques secondes un peu plus pétillant. «
Mais pas flamboyant non plus », remarque leur entraîneur, Eric Girard. Après deux défaites face à Roanne et Paris, ses joueurs venaient soudainement de réaliser qu'ils valaient bien mieux que leur classement. Avec ou sans Lonnie Cooper. En les faisant mariner quelques minutes de plus dans leurs doutes, l'issue de la partie aurait pu être tout autre. « On était mal en point avant ce match », convient Girard.
«
Avec un effectif renouvelé à 90 % et un meneur titulaire blessé depuis l'entame du championnat, on ne s'attendait pas à grand-chose. On pouvait en prendre 20 ou 25. Quand j'ai vu les deux formations s'échauffer, je me suis demandé comment on allait faire pour gagner ne serait-ce que d'un point. A Pau, il y a de la taille et des postes doublés. Pour pouvoir rivaliser, il fallait donc que l'on monte d'un cran dans l'intensité, que l'on rende coup pour coup. »
Ce que l'Elan Béarnais n'a pas su faire. Et au final, l'écart est de 29 points. Un brin provocateur dans ses déclarations après la correction de l'an dernier (78-48.), Eric Girard, cette fois-ci, n'a pas voulu en rajouter : «
C'est vrai que nous sommes un peu la bête noire de Pau-Orthez. C'est peut-être parce que nos confrontations sont télévisées maintenant et parce que depuis trois ans nous sommes des concurrents directs alors qu'auparavant, Strasbourg était loin derrière. C'est une bonne chose pour la fin de la saison régulière, car on n'ira pas perdre de 29 points à Pau, ça, c'est sûr. »
Aujourd'hui, les Palois sont bien loin de ce genre de préoccupations. «
On va s'entraîner dès la descente de l'avion, a promis Cédric Ferchaud.
Personne ne peut être satisfait de ce qu'on a montré à Strasbourg. »
(Source :
http://www.sudouest.com)
" L'Elan change la donne "
Un nouveau pivot d'ici dix jours, le meneur John Gilchrist en sursis : Pierre Seillant s'apprête à trancher dans le vif.
Resté en Béarn mardi soir pendant que son équipe se faisait étriller dans les grandes largeurs par Strasbourg, Pierre Seillant concède "
avoir très mal dormi ".
La nuit portant conseil, le directeur exécutif s'est réveillé avec les idées claires. Il ne peut se résoudre à laisser " son " Elan en l'état. Le Prési est évidemment conscient que l'équipe d'aujourd'hui doit subir des retouches.
La République des Pyrénées : " Que vous inspire la prestation de l'Elan en Alsace ?
Pierre Seillant :
Elle me rappelle le début de la saison dernière. On a pris un gros coup sur la tête. J'ai vu une équipe sans pivot, avec des intérieurs qui font " dodo " dans la raquette. Diene n'a pas été utilisé longtemps car depuis qu'il est arrivé il n'a pas montré grand-chose. Il n'a pas l'air physiquement au top et forcément motivé. Son contrat d'un mois arrive à terme dans dix jours.
Bauer se donne rapidement une entorse de la cheville et le meneur (Gilchrist) a été absent des débats. Je regrette seulement que Cédric Ferchaud n'ait pas plus joué.
Pour l'instant, dans cette équipe, il y a des noms mais pas de liant.
La République des Pyrénées : Après trois journées, le pari de donner les clés de la raquette à Ian Mahinmi semble un bel échec....
Pierre Seillant :
Il est évident qu'il ne justifie pas tous les espoirs placés en lui. Je crois que Ian se met trop de pression sur les épaules.
La République des Pyrénées : Dans ces conditions, avez-vous l'intention de recruter un pivot supplémentaire ?
Pierre Seillant :
Oui. Nous sommes en train d'accélérer le processus. Dans dix ou douze jours maximum, un nouveau centre nous aura rejoints. Mahinmi sera alors beaucoup plus à l'aise en sortie du banc, derrière un pivot lourd.
La République des Pyrénées : Quelles sont les pistes ?
Pierre Seillant :
Le pivot, cela fait déjà un mois qu'on le cherche. On a déjà quelques noms intéressants. Tout peut aller très vite.
La République des Pyrénées : Avec le quota maximum de joueurs américains sous contrat (quatre avec Gilchrist, Harrison, Bauer et Johnsen), est-il envisageable que vous recrutiez un joueur américain supplémentaire ?
Pierre Seillant :
Tout est possible. Je le répète, nous sommes sur plusieurs pistes, y compris venues des Etats-Unis. D'ici dix jours, de bons joueurs NBA actuellement en camps, seront sur le marché. Si nous devions recruter aux Etats-Unis, Mike Bauer, qui dispose d'un contrat de deux saisons avec nous, serait soit conservé pour disputer l'Euroligue, ou alors prêté.
La République des Pyrénées : Hiram Fuller, longtemps palois l'an dernier, fait-il parti des éventuelles pistes ?
Pierre Seillant :
C'est un nom parmi beaucoup d'autres. J'ai pris contact avec son agent sans que rien ne soit engagé. Fuller est également courtisé par d'autres clubs.
La République des Pyrénées : Transparent au Havre et à Strasbourg, le meneur John Gilchrist est-il menacé ?
Pierre Seillant :
Il est évident que pour moi Gilchrist est sur la sellette. Si samedi, face à Gravelines, il ne montre pas un tout autre visage, nous prendrons une décision.
La République des Pyrénées : Celle de s'en séparer ?
Pierre Seillant :
Il est sur la sellette. Ca veut bien dire ce que cela veut dire. Nous ne restons pas inactifs. Afin d'éventuellement le remplacer, nous sommes sur la piste de plusieurs meneurs américains.
La République des Pyrénées : Gordon Herbert bénéficie-t-il toujours de votre confiance ?
Pierre Seillant :
A l'Elan, il n'y a pas un seul coach qui ne soit pas resté une ou deux saisons minimum. Il en sera de même avec Herbert. C'est une certitude. Les problèmes actuels ne viennent pas de lui ".
" Bauer et d'Almeida absents samedi "
Sur le chemin du retour entre le Hall Rhénus et l'hôtel ou séjournait l'Elan à Strasbourg, Gordon Herbert, n'avait pas prévu une halte sous le chapiteau du cirque Medrano planté dans un parc voisin. Visiblement marqué par l'affront subi quelques minutes plus tôt, Gordy a été très clair avec ses joueurs. "
Après le réveil et le petit-déjeuner, rendez-vous à 8h pour une séance vidéo de 90 minutes. De retour à Pau, entraînement dans la foulée ".
Il semble évident qu'Herbert a dû pointer le doigt sur le déficit de son équipe au rebond (48 prises à 25), sur une attaque en berne dès qu'elle croise une défense de zone, et sur une défense, a priori le point fort de l'Elan, qui encaisse 53 points dans les vingt dernières minutes. Ce n'est pas le boulot qui manque.
Un entraînement auquel n'a pas pris part Mike Bauer, victime d'une micro-fracture à la cheville à la 10e minute du match. Il est d'ores et déjà forfait pour samedi et devrait être écarté des parquets 8 à 10 jours. Le second coup dur concerne Xane d'Almeida qui s'est plaint après le match d'une forte douleur au genou. Après examen médical, il souffre d'un problème tendineux qui pourrait l'inciter lui aussi à déclarer forfait pour le réception de Gravelines.
Par ailleurs, le capitaine Frédéric Fauthoux devrait savoir aujourd'hui s'il est apte à reprendre la compétition samedi soir. Il espère que son aponévrosite au mollet n'est plus qu'un mauvais souvenir.
(Source : La République des Pyrénées)