" Pau rechute à Strasbourg "
L’Elan Béarnais a reçu une leçon sur le parquet de Strasbourg (95-66) à l’occasion de la 3e journée de Pro A.
Chuck Eidson, auteur d'un match énorme contre Pau-Orthez.
Le choc de la journée :
Déjà ce week-end, on avait pu assister à la déconfiture totale du Mans sur le parquet de Villeurbanne. Ce mardi, c’est un autre gros du championnat qui a été ridiculisé. Pau-Orthez s’est en effet incliné au Hall Rhenus de Strasbourg (95-66). Une habitude diront les mauvaises langues puisque Pau avait déjà largement mordu la poussière la saison dernière, une sacrée leçon en tous cas au vu du tableau d’affichage (95-66). Pourtant, la SIG avait on ne peut plus mal débuté son championnat, avec deux défaites, et devait jouer sans Loonie Cooper, dont le retour est prévu seulement dans 5 semaines. Si le début du match était équilibré (26-26, 14e), la suite allait tourner à la bérézina pour les Béarnais. Plus présents aux rebonds (44-22), les hommes d’Eric Girard faisaient vite enfler le score. «Pendant 30 minutes, il n'y a eu qu'une équipe sur le parquet, Strasbourg», concédait d’ailleurs dépité Gordon Herbert dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace. Le troisième quart était plié avec 18 points d’avance (66-48.), et l’écart s’affolait même par la suite pour finalement s’arrêter à 95-66 sur un ultime lancer-franc de Xane d’Almeida. «
On a ouvert notre compteur, c'est bien. Contre un concurrent direct, c'est mieux. Mais nous n'avons pour l'heure qu'un unique succès», tenait tout de même à tempérer Eric Girard. Le coach alsacien pourra en tous cas se satisfaire du match énorme de Chuck Eidson (25 points, 5 rebonds, 5 interceptions, 3 passes en 27 minutes de jeu), tout comme celui d’Aerick Sanders (16 points dans le dernier quart)
(Source :
http://www.sport24.com)
" Strasbourg enfonce Pau "
Revigorés, les Strasbourgeois ont plongé les Palois dans un abîme de perplexité.
APRES DEUX ECHECS initiaux, Strasbourg a enfin lancé sa saison en remportant, hier à domicile, sa première victoire de la saison. C'était, il est vrai, face au plus faible adversaire qui lui ait été proposé jusqu'à présent. Non, nous ne nous sommes pas trompés de journée, c'était bien la troisième et l'adversaire du soir était bien Pau-Orthez, ou plutôt une équipe portant les mêmes couleurs que ses glorieuses devancières, mais qui n'en est plus que le lointain fantôme. Certes, il est sûr que les Palois montreront un autre visage cette saison et ils vont vraisemblablement inverser un bilan pour l'instant négatif (1v - 2d). Mais ce que l'on a vu hier soir est d'une telle faiblesse que l'on ne sait pas vraiment par ou commencer.
En gros, Pau n'a pas de meneur d'impact (la prestation de John Gilchrist a dû faire sourire Loonie Cooper, l'ancien Palois passé à Strasbourg et toujours blessé, hier soir), pas de jeu intérieur et des joueurs qui se marchent sur les pieds aux postes 3 et 4. Son jeu offensif est totalement indigent et on ne compte pas le nombre de fois ou les Palois sont allés au bout des 24 secondes sans trouver de position de shoot. Quant à la défense, spécialité de Gordon Herbert, l'entraîneur, il est difficile de considérer qu'elle fût bonne avec 95 points encaissés.
"
Pendant les trente dernières minutes de jeu, nous n'avons pas vu notre équipe, commentait, dépité, Gordon Herbert.
Nous avons perdu tous les secteurs de jeu. Je suis très embarassé par cette situation et je me sens responsable. Nous allons travailler encore plus ".
Recruté pour occuper le poste de pivot, le jeune Ian Mahinmi (20 ans, 2,08m), sous les yeux de ses futurs employeurs des Spurs, RC Buford et Sam Presti, a encore souffert face à la raquette alsacienne et personne n'est venu le secourir. Surtout pas Mike Bauer, qui a peu joué (10 minutes).
Sa blessure à la cheville en première période est une partie de l'explication. Mais il a pu participer à la fin de match et il semble surtout que son profil ne corresponde pas vraiment à ce dont les Palois ont besoin. Le club s'est d'ailleurs mis en quête d'un pivot lourd pour fixer la raquette.
[center]
" Un Chuck Eidson de gala "[/center]
"
Nous n'avons pas pu mettre la balle à l'intérieur. Nous manquons de scoreurs dans ce secteur et nous avons besoin d'un " big guy ", lâchait Herbert.
Nous devons évaluer la situation et voir ce qu'il faut faire ".
Des remaniements ne sont donc pas à exclure parce qu'une équipe peut toujours passer au travers, mais ce collectif est manifestement déséquilibré. L'Euroligue commence dans trois semaines et, dans l'état actuel, cela fait plus peur qu'envie.
Massacré au rebond (48 à 25), Pau n'avait plus qu'à s'en remettre à ses shooteurs extérieurs. Ce qui a plutôt fonctionné un temps. Un 5/7 à trois points dans le premier quart a maintenu l'illusion pendant dix mpinutes (19-22, 9e). Mais Strasbourg répondait au tac au tac (45% de réussite à trois points) et les Palois n'ont pas résisté au premier coup d'accélérateur de la SIG Un 13-2 avant la mi-temps (39-28, 19e) puis un 9-0 juste après (53-35, 24e) ont eu raison de la volonté béarnaise, bien vacillante, ce qui n'est pourtant pas le genre de la maison. Avec un Chuck Eidson de gala (25 pts à 8/12 pour 32 d'évaluation), souvent utilisé comme meneur pour pallier l'absence de Lonnie Cooper, et des joueurs remis dans le bain comme Claude Marquis ou Afik Nissim, les Strasbourgeois ont prouvé que les deux défaites initiales n'étaient pas forcément rédhibitoires et qu'il faudra encore compter avec eux cette saison.
"
Il est vraiment difficile d'évaluer les équipes en début de Championnat et c'est vrai pour nous comme pour Pau, estimait Eric Girard, l'entraîneur des Alsaciens.
Il fallait que le groupe monte d'un cran. Nous avons vécu 15 jours pas faciles, mais le groupe a su garder confiance. C'est un match qui va nous faire du bien ".
Il donne en tout cas un peu d'air à la SIG avant d'aller à Besançon et de recevoir Nancy. Les Palois, qui ne manquent quand même pas de talents, se doivent de montrer autre chose lors de la réception de Gravelines samedi prochain.
Ou cela pourrait devenir très inquiétant.
(Source : L'EQUIPE)
" L'Elan se noie à Strasbourg "
La défaite devenue déroute de l’Elan à Strasbourg porte un nom, pratiquement un seul…Rebond !!! Il en est tombé dans la musette de la SIG autant que de pluie sur la capitale de l’Alsace et ce n’est pas peu dire puisque peu avant l’heure du match certains axes routiers ont été fermés pour cause d’inondation…
L’Elan s‘est donc noyé sous les cercles, là où il n’a pas existé et si furieux au retour dans les vestiaires, Gordon Herbert a annoncé des changements sans doute ne parlait-il pas que de la méthode, même si, la concernant, le coach a annoncé une séance vidéo dès huit heures ce mercredi matin avant le départ et puis un entraînement dès la descente de l’avion en début d’après midi.
48 conquêtes contre 25 du simple au double! Le nombre d’extra ball avec lesquelles se sont amusés Smith et Nissim, de loin , mais surtout Sanders et Eidson de près devint trop gargantuesque pour qu’ils n’en fassent pas un festin…Avec à l’arrivée une lourde addition et un sentiment d’impuissance qui interpelle effectivement.
Si ce ne fut pas évident de suite c’est que porté par une adresse à trois points, aussi brillante que celle de samedi dernier, l’Elan avait masqué le problème…Trois sur quatre pour un 10-10, quatre sur cinq pour la prise du score à 13-12 et cinq sur huit encore pour virer à 19-17, l’Elan surfait derrière l’arc mais souffrait dessous comme en témoignait les sept rebonds offensifs confisqués par la SIG lors de cette entame… L’illusion dura encore la moitié du second quart puisque malgré les deux fautes simultanées d’Harrison et Greer, Ferchaud maintenait la mire sur la même moyenne (24-24, 26-26), mais l’Elan comptait sur les doigts d’une même main les tirs qu’il prenait dans la peinture et son compteur des lancers francs resta vierge dix minutes durant… L’illustration de ce qui allait suivre se résume dans cette action lorsque Nissim héritant du troisième rebond offensif des siens ajusta un tir à trois points qui fit le premier break du match : 28-33. Les troisièmes fautes de Greer et Harrison n’arrangeant rien, Strasbourg appuya un peu plus là ou ça faisait si mal et se détacha sur un 0-9 à 33-42… Le total des rebonds offensifs avait doublé dans le quart temps (15) et pour rajouter au désarroi, à la mène l’Elan accusait un déficit important aussi…
La SIG n’avait plus qu’à attendre le retour des béarnais pour les estoquer, au coup moral porté, s’ajouta la fatigue physique de ceux qui ne pouvaient à la fois bricoler dessous et conserver des jambes neuves pour attaquer…
En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, les strasbourgeois venaient cueillir un fruit bien mûr, un nouveau 2-9 (35-53) annonçant que la tempête ne sévissait pas seulement à l’extérieur de la salle…
Le passage en zone, eut beau offrir un répit aux béarnais (47-58.), Nissim se chargeait du redécollage (47-65) et la suite ne fut plus que la lente agonie d’une équipe sans la moindre solution à l’intérieur et meurtrie au point de laisser Sanders (16 points dans le dernier quart) transpercer sa cuirasse jusqu’à la garde (66-95)…
Trop pour que dans les heures qui suivent des décisions ne soient pas à l’ordre du jour…
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" Ecrasés par leur bête noire "
STRASBOURG - PAU-ORTHEZ.
Les Palois ont été battus par la lanterne rouge dans les mêmes proportions que l'an dernier (95-66). Déjà inquiétant après la claque reçue au Havre lors de la 1re journée.
Thierry Rupert et les Palois ont à nouveau sombré hier soir à Strasbourg.
PRO A (3e JOURNEE)
La malédiction a survécu au changement d'entraîneur. Avec ce match, le bilan de l'Elan Béarnais face à Strasbourg ces trois dernières saisons est de six défaites pour une seule victoire lors des phases régulières. C'est sa bête noire. Les Alsaciens semblaient pourtant bons à prendre, cette fois-ci. Déjà battu dans sa salle, par Roanne, le champion de France 2005 était dernier de la classe avant cette journée.
En trois petits quarts-temps, les Palois avaient déjà atteint leur total de l'an passé (65-48., 29e). Mais c'est purement anecdotique, car ils pouvaient difficilement faire plus mal que la dernière fois (78-48.). A la tête d'une équipe blessée, Eric Girard avait prévenu ses joueurs : «
S'ils peuvent nous en mettre une bonne, ils ne s'en priveront pas. » En disant cela, le coach de la SIG recherchait évidemment l'effet inverse. Bien joué. A la fin du troisième quart-temps, bouclé, pour le spectacle, par un dunk de Smith, l'issue de la rencontre ne faisait déjà aucun doute.
Comme il y a dix jours au Havre, Pau-Orthez a plongé physiquement et au tableau d'affichage au bout d'un quart d'heure. Etrange. Le match avait pourtant démarré sur les mêmes bases que le précédent contre Clermont. Dès le coup d'envoi, Britton Johnsen, si décevant en Normandie, s'est comporté en patron. Véritable pieuvre dans la raquette adverse, il ouvrait des positions de shoot confortables à son équipe. Greer, Harrison, par deux fois, Ferchaud et lui-même commencèrent par briller dans cet exercice, l'ancien tireur d'élite de Cholet faisant la différence dans le premier acte à quinze secondes du buzzer (il récidivera avec la précision du tueur à gages dans le deuxième quart-temps, pour la forme) avant que Rupert n'ôte des mains de Nissim la balle d'égalisation (17-19, 10e).
La tête sous l'eau. Manquant singulièrement de vécu, ces deux formations chamboulées à l'intersaison ont paru très appliquées. Trop peut-être. Manquait ce grain de folie qui avait permis aux Havrais de créer des écarts d'entrée lors de la première journée. Hier, la défense au carré de Pau-Orthez pouvait amortir douillettement les infiltrations de Marquis et de Smith. Sans les lancers francs d'Eidson (déjà trois fautes pour CC Harrison à la 16e), les Strasbourgeois auraient souffert pour rester au contact. Il fallut donc attendre le quart d'heure de jeu, et trois points de ce diable de Nissim (33-28, 17e), pour voir le rythme s'accélérer.
Trois shoots consécutifs de Marquis, Eidson et Nissim juste avant la mi-temps firent très mal (42-28, 19e). Sous la pression, les Béarnais commençaient à retomber dans leurs travers du Havre. Moins mobiles sous leur cercle, brouillons en attaque, cela leur a coupé les jambes (42-33, 20e). L'opposition ne semblait pourtant pas si terrible. Eteinte contre Roanne et Paris, la lanterne rouge était à des années-lumière de la dream team de la saison dernière. Mais plongés dans le noir, les rares Palois conservés dans l'effectif voyaient rapidement ressurgir le spectre d'octobre 2005 (53-35, 23e). L'Elan, mangé au rebond (48 prises contre 25 !), les Strasbourgeois pouvaient dévorer leur adversaire.
Pau-Orthez venait d'encaisser deux 9-0, l'un juste avant la pause, le second au retour des vestiaires. A quart d'heure de la fin, les hommes de Gordon Herbert semblaient déjà à court de batterie. Ce n'était pas qu'une impression. Après un semblant de réaction (58-47, 27e), ils furent maintenus la tête sous l'eau. Comme face aux Clermontois, le dernier acte compta pour du beurre. Sauf pour Eric Girard. Déçu l'an dernier de ne pas avoir enfoncé un peu plus ses victimes préférées, l'entraîneur de Strasbourg a même manqué d'égaler son record hier. Pour un point. Bilan des trois dernières confrontations : + 30, + 25 et + 29 !
(Source :
http://www.sudouest.com)
" L'Elan est en pleine dérivé "
Totalement hors-sujet, l'Elan s'incline en Alsace. Cette fois-ci, le mal semble profond. La bénéfice du doute n'est plus permis.
Consciencieusement démoli l'an passé (-30 en Alsace, -25 en Béarn), l'Elan a de nouveau sèchement mordu la poussière face à la SIG. 72 heures après les progrès affichés face à de faibles clermontois, les Béarnais sont retombés dans les travers vus au Havre en ouverture.
Pire, ils ont totalement sombré dans une fin de match épouvantable , frisant longtemps le ridicule. Ils laissent en tout cas Strasbourg, prvé de Lonnie Cooper, décrocher dans une totale allègresse son premier succès de la saison.
Il a simplement suffi que les Aslaciens passent en défense de zone en milieu de second quart-temps, pour que l'attaque paloise se désagrège à vitesse grand " V ". la défense allait très vite suivre le mouvement. Très inquiétant.
Ce second revers en trois journées de Championnat, s'il est largement ratrapable comptablement, place l'Elan au pied d'un épineux problème.
Comment tenir la route contre des équipes de première moitié de tableau en Pro A, lorsque l'axe meneur (Gilchrist) - pivot ( Mahinmi) aporte si peu, ne pèse pas.
A moins de trois semaines du début de l'Euroligue, il est urgent que les dirigeants béarnais se penchent sur le ou les problèmes. Le temps presse.
[center]
" Triplés trompe l'oeil "[/center]
Heureusement, l'Elan a l'excellente idée de lancer les hostilités avec une énorme réussite à trois points (5 sur 8.). Cette adresse au dessus de la moyenne lui permet de rester dans la roue de la SIG (10-10, 5e) avant de la coiffer au poteau à l'amorce de la 10e (19-17).
Réaliste derrière l'arc de cercle, l'Elan n'en reste pas moins très fébrile sur jeu placé (déjà 4 pertes de balle) dans un premier quart-temps sans rythme, marqué par neuf changements de leader.
Toujours de loin, Cédric Ferchaud , excentré dans le corner, offre le plus gros avantage de la soirée à son équipe (22-19, 11e).
Rideau.
[center]
" Une zone fatale " [/center]
Instant choisi par Eric Girard pour changer de défense. La zone mise en place est un défi lancé aux artilleurs visiteurs.
A l'aise sur l'individuelle, les ailiers palois butent subitement sur les tentacules alsaciennes. Le ballon circule, mais pas assez vite. Le syndrome du match inaugural au Havre ressurgit. Il ne présage rien de bon.
L'attaque paloise est privée de solutions. Elle enchaîne les tirs " casse-croûte " à la limite des possessions. Sans ancrage intérieur efficace, l'édifice béarnais tombe en charpie.
En face, pas de problème, merci pour eux. Les partenaires d'un Chuck Eidson étourdissant (15 points, 6 rebonds à la pause), empilent les points de près comme de loin avec une régularité qui doit faire des envieux sur le banc opposé.
[center]
" Les valises lourdes "[/center]
En moins de 8 minutes, Strasbourg passe un mérité 20-6 à des Palosi, totalement amorphes (30-42, 19e) et outrageusement laminés au rebond (13 à 23 et 25 à 48 au final !).
La mi-temps ne peut pas mieux tomber. Pourtant, la reprise est à l'avenant. Les Béarnais sont toujours à la peine, les Strasbourgeois de plus en plus séduisants. Après un nouveau 0-9 (35-53, 23e), les "Gordon Boys " n'ont plus le choix : sauver les meubles ou sombrer corps et âmes. Ils optent un temps pour la seconde proposition, malheureusement toujours en ordre dispersé (47-58, 29e).
Cette fois, l'élastique béarnais lâche définitivement. Le dernier quart-temps est une longue agonie (48-70, 32e; 50-78, 34e; 58-86, 37e) pour des Béarnais qui n'ont qu'une hâte : rentrer à la maison les valises bien lourdes.
" Dans les vestiaires de Strasbourg - Elan "
Thierry Rupert : "
C'est un véritable non-match. Pourquoi ? Je n'en sais rien encore. Ce soir, c'était catastrophique à tous les niveaux. L'ensemble de l'équipe à été très faible dans tous les compartiments.
L'équipe manque encore beaucoup d'homogénéité. De notre part, il a manqué de volonté, de combat, et ça, ce n'est pas une question de travail. Maintenant, il faut mettre les bouchées double à l'entraînement et réagir en équipe dès samedi face à Gravelines ".
Gordon Herbert : "
Nous avons seulement joué 10 minutes. Le reste du temps, ce n'était pas une équipe. On n'a pas su attaquer la zone. A ce moment là, on perd nos shooteurs. Ensuite, ce n'est pas normal de laisser Strasbourg prendre 24 rebonds offensifs. A part travailler, je ne vois pas ce que l'on peut faire d'autre. Nous n'avons aucune excuse à mettre dans la balance. Retournons à la salle d'entraînement, c'est l'unique issue pour rebondir.
Il est trop tôt pour dire s'il faut procéder à des changements dans l'effectif. On essaie de servir le ballon à l'intérieur, mais on y arrive pas. Ian Mahinmi n'a que 19 ans. Il a besoin de temps et de beaucoup de travail pour progresser. Je reste malgrè tout confiant dans ce groupe qui est un bon goupe, j'en suis persuadé ".
Laurent Mopsus : "
Encaisser 95 pts, c'est beaucoup trop. Nous n'avaons jamais été présent dans la vitesse d'exécution. La SIG a bénéficié de bons décalages. De plus, on a été mangés au rebond, ils mettent 26 points sur des sedondes chances ".
Eric Girard : "
La victoire que j'attendais est arrivée le jour ou je l'espérais le moins. Face à un concurrent direct, c'est parfait car je ne pense pas que l'on perdra de 30 points au retour à Pau. Physiquement, nous avons répondu présent 40 minutes. Le groupe a su montrer d'un cran dans l'intensité, la détermination et l'engagement. Je suis très satisfait de l'investissement de mon groupe ".
(Source : La République des Pyrénées)