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Basket - Pro A : La chasse est ouverte
La course à la succession du Mans, sacré champion de France en 2006, commence ce week-end sur les parquets de Pro A, et la compétition a rarement été aussi ouverte.
Les Manceaux sont évidemment des candidats sérieux, mais ils devront se méfier d'une bonne demi-douzaine de prétendants valables, de Nancy à Pau, de Strasbourg à Villeurbanne en passant pas Gravelines. Le millésime 2006/2007 sera d'autant plus passionnant que que le championnat passera à 16 clubs la saison prochaine, ce qui implqiue que trois clubs seront relégués en Pro B. Autre changement dans le règlement, la Ligue a supprimé le tour préliminaire, ce qui fait seuls les huit premiers disputeront les play-offs.
A l'aube de la saison, c'est Nancy qui semble un petit mieux armé que ses adversaires. Finaliste malheureux lors des deux dernières saisons, le SLUC espère que celle-ci sera la bonne. En recrutant Victor Samnick et en conservant Cyril Julian et Max Zianveni, les Lorrains alignent les trois meilleurs joueurs français de la saison dernière, plus le meilleur joueur de Pro B, Cedrick Banks. Du côté du champion manceau, l'interrogation provient surtout de sa capacité à cumuler le championnat et la très exigeante euroligue, même si le retour au club de Sandro Nicevic apporte quelques garanties.
Le retour des cadors ?
Derrière ces deux équipes, Pau et l'ASVEL aimeraient bien réécrire l'histoire, lorsqu'il n'y a pas si longtemps les deux clubs se battaient systématiquement pour le titre. Pour cela, l'Elan a décidé de tout changer, confiant les rênes de son équipe au rigoureux Daniel Herbert et recrutant bien et en nombre (Rico Greer, Mahinmi, Gilchrist...). Villeurbanne a plus ciblé ses besoins, mais avec les arrivées de Laurent Foirest et Aymeric Jeanneau, tous deux présents lors de la campagne des Bleus au Japon, le club rhodanien espère trouver enfin la stabilité.
En bas de tableau, la grande inconnue se nomme PBR. Le club parisien a failli ne pas être autorisé à s'inscire à cause de graves soucis financiers, avant de d'être sauvé par des repreneurs de renom, parmi lesquels un certain Antoine Rigaudeau, promu directeur sportif. Avec un effectif bricolé au dernier moment avec les joueurs qui restaient sur le marché (TJ Parker, le frère de l'autre, est le seul à être resté), Paris pourrait souffir. Il faudra sans doute lutter contre Orléans, Besançon, Clermont, Hyères-Toulon et Reims pour ne pas descendre.