J'aime bien ton topic moi
fd64 a écrit :
- Un "bon" coach est-il avant tout un bon tacticien ou un bon meneur d'homme (la meilleure reponse est probablement "les deux" mais ca ne fait pas trop avancer le debat ...) ?
Alors le coach idéal-qui-n'existe-pas devrait avoir toutes ces qualités là, pluss bien d'autres:
-Etre bon technicien (exemples: Beugnot, Collet, Courcier, Monclar...etc...). Mais tous ces coachs là apportent des choses différentes: là où un Monclar est super balèze pour préparer un match, il a quelques lacunes pour réagir en plein match par exemple, quand le coach adverse varie excessivement son jeu ou pose un problème sérieux à son équipe. Il lit bien le jeu, et c'est un peu pour ça qu'il est bon au poste de commentateur, mais faut pas trop l'embéter

. A l'inverse, Collet sait parfaitement improviser en cours de match et varier les systemes offensifs et défensifs de son équipe (Courcier aussi mais j'suis pas objectif pour lui

). Beugnot est pour moi celui qui réunit toutes ces qualités là, mais il a un réel problème à jouer avec un vrai bigman en pivot (regardez toutes ces équipes, ça lui est jamais arrivé).
-Etre bon meneur d'hommes (exemples: Herbert, Bergeaud, Choulet...etc...): savoir pousser une gueulante quand il faut, savoir s'inscrire en permanence dans une situation de remotivation (quitte à jouer au caliméro

) et ne pas hésiter à se priver d'excellents joueurs si ceux ci ne rentrent pas dans le "moule" de l'équipe.
-Savoir jouer avec la pression (exemples: Girard, Monschau...etc...). Le basket étant un sport d'adresse où l'implication physique, et donc mentale est extremement importante, il faut savoir oter la pression de ses joueurs et la mettre à tout prix sur l'adversaire, quitte à jouer de la caliméro-attitude (ceux qui lisent basketinfo save de quoi je parle

) Alors certains coachs jouent constamment sur les "limites" des règles. Et essaie, à juste titre puisque ça marche, d'influencer les arbitres et l'environnement (presse, média, public). Si un Girard gueule 20 fois sur une décision litigieuse et que ça permet de pencher la balance qu'une seule fois, alors il aura tout bon par rapport à un coach qui ne bronche pas.
-Etre un excellent gestionnaire (exemples: Monschau, Bergeaud...etc...). Une saison de basket, c'est long...et il faut savoir gérer un groupe, et pouvoir corriger les défauts au fur et à mesure de la saison pour que l'équipe soit prete au moment voulu. Et là Monschau est extraordinaire (et c'est pas pour rien qu'il est le plus ancien des coachs en activité)...Si vous avez l'occaz', attardez vous sur ses reviews/déclarations d'apres match: il voit juste à chaque fois et n'est jamais dupe des difficultés de son équipe. Son "recul" et son analyse de match est sidérante...Du coup, une équipe de Monschau va toujours aller en s'améliorant sur une saison. Ce qui le perd parfois, c'est que les joueurs ne le suivent pas toujours (cf l'épisode du BCM où les joueurs ont fait une petite vendetta) et qu'il a des tetes de turcs (Videnov, Mc Clintock pour les derniers en date)...eh oui, le coach parfait n'existe vraiment pas.
Voilà pour le moment ce qui m'passe en tete...mais y'aurait 2000000 autres choses à rajouter
- Un ancien bon joueur peut il faire un "bon" entraineur ?
Non, et c'est rarement le cas même. Quel est le point commun entre Beugnot, Ségalo, Courcier, Monclar (et tant d'autres)? Tous des anciens meneurs de jeu...et ça n'est surement pas un hasard!
A l'inverse, les décriés sont Gadou

, Dubuisson en son temps, Eddy...etc...et ne font généralement pas de vieux os

Et vous avez remarqué comme moi que Dacoury est une quiche, techniquement parlant aussi?
- Un "bon" entraineur est il celui qui termine premier de la saison reguliere (regularite) ou celui qui fait gagner des titres (efficacite) ?
Celui qui fait gagner des titres! Quand une équipe commence la saison, c'est pas pour etre le plus régulier (puisque c'est impossible dans le basket moderne) mais d'aller chercher la carotte de la fin

Enfin c'est comme ça que je le vois en tout cas...
- Un entraineur est il soit bon, soit mauvais, ou bien y a-t-il des saisons ou il reussit et d'autres ou il ne reussit pas ?
- Corollaire de la precedente: si vous etiez president de club, combien de saisons ratees laisseriez vous a votre entraineur avant de le virer ?
Un entraineur mauvais peut devenir bon en travaillant...et un entraineur bon peut devenir mauvais en ne travaillant plus

Néanmoins il faut qd même quelques qualités au départ (cf plus haut) et aussi se retrouver dans une periode de quintescence avec les joueurs et l'environnement (cf Bergeaud avec l'équipe version Diaw ou Beugnot version Asvel-Rudd). Alors effectivement, un entraineur dans un club ne doit faire qu'un cycle. Au delà, c'est droit dans le mur...Combien de temps dure un cycle? Dur-dur mais il semble qu'un cycle vient de se terminer en béarn, tout comme à 1300 km plus au Nord
Désolé si j'fais dans le long...TARTIFLETTE (eh ouais, j'en arrive meme à me faire des private joke, à moi même

)