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1/2 FINALE DES PLAYOFFS DE LA LNB
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" 1/2 Finale Retour des PLAYOFFS,
Elan Béarnais Pau-Orthez (1er)/
Le Mans (5e) "[/scroll]
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1/2 FINALE RETOUR
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" Pau-Orthez - Le Mans "
Hormis C.C. Harrison qui souffre d'une cheville, l'Elan reçoit au complet mardi. "
Une deuxième victoire du Mans confirmerait la montée en puissance de cette équipe. Mais on a les armes nécessaires pour retourner la situation. Nous sommes au pied du mur, rien n'est perdu, on s'est battu pendant huit mois pour terminer premiers (de la saison régulière)
et avoir l'avantage du terrain. Cela doit maintenant nous servir à quelque chose", a affirmé Pierre Seillant le directeur exécutif palois. Le Mans n'a plus gagné dans le Béarn depuis 22 ans, à Orthez à l'époque. "
Il était vital de gagner le premier match chez nous. On l'a fait malgré une adresse défaillante mais avec une superbe combativité. Comme à Villeurbanne, où l'on était passé en deux matches. Il faudra redoubler d'intensité, rester constamment dans le jeu et tenter ainsi de provoquer un peu de fébrilité chez nos adversaires", a conseillé Vincent Collet, l'entraîneur du MSB. Les Manceaux, s'ils devaient jouer une 3e manche samedi ou dimanche, rentreront la préparer en Sarthe. Ils seront au complet. Légèrement touché à une cheville samedi dernier, Kenny Gregory ne ressent plus de douleur.
" Play-Offs Pro A – 1/2 Finales Retour – Le Mans en mission "
Besok opposé à Asselin.
Après l’avoir emporté à Antarès samedi ( 75-66), les Manceaux ont désormais deux occasions de s’imposer à Pau pour rejoindre Bercy. Mais devant leur public, les Béarnais espèrent bien renverser la série. Egalement vainqueurs à domicile ( 80-76), Strasbourg doit l’emporter à Nancy pour gagner le droit de défendre son titre à Paris.
Dominés aux Mans, les Palois n’ont plus le droit à l’erreur à domicile. Les arrières béarnais devront se sortir de la pression défensive mancelle pour servir les intérieurs Demetrius Alexander, John Asselin et Thierry Rupert. Les Manceaux n’ont jamais gagné au Palais des Sports et espèrent bien écrire l’histoire.
Battus sur le fil à Strasbourg, les Nancéiens auront à cœur de bien faire dans leur salle. Ils devront contrôler K’Zell Wesson, qui a gagné la première bataille intérieure face à Cyril Julian. L’affrontement entre les dragsters John Linehan et Marques Green promet aussi beaucoup de spectacle.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" Pau-Orthez - Le Mans "
Dans la deuxième demi-finale, l'Elan Béarnais recevra au complet, mardi, une équipe du Mans à une victoire de la finale, mais qui n'a plus gagné dans le Béarn depuis 22 ans. «
Une deuxième victoire du Mans confirmerait la montée en puissance de cette équipe, a indiqué Pierre Seillant le directeur exécutif palois. Mais on a les armes nécessaires pour retourner la situation. Nous sommes au pied du mur, rien n'est perdu, on s'est battu pendant huit mois pour terminer premiers (de la saison régulière)
et avoir l'avantage du terrain. Cela doit maintenant nous servir à quelque chose. » Les hommes de Vincent Collet, l'entraîneur du MSB, sont, eux aussi, au grand complet. Légèrement touché samedi dernier, Kenny Gregory ne se ressent plus de sa douleur à la cheville droite.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" Plus le choix : la survie paloise en jeu "
Battus à l’aller par Le Mans, Pau-Orthez doit à tout prix s’imposer à domicile mardi soir pour arracher une belle à la maison.
Palois et Manceaux se retrouveront dans le Béarn mardi soir.
Comme en quarts, Pau-Orthez devra donc passer par un match d’appui s’il veut se qualifier pour une nouvelle finale et, pourquoi pas, remporter un 10e titre de champion de France. Battus au Palais des Sports par Cholet il y a 10 jours, les coéquipiers d’Artur Drozdov avaient été incapables de faire fructifier la belle victoire obtenue dans les Mauges avant de se reprendre en match d’appui. Mardi, la situation sera inversée. Dominés au Mans (66-75), les hommes de Didier Gadou joueront tout simplement leur survie en Play-offs. «
On a bossé dur pendant 8 mois pour obtenir l'avantage du terrain, on revient chez nous à 1-0 pour eux... Il reste à se retrousser les manches et retrouver de la cohésion dans le jeu, ce qui nous a fait parfois défaut», regrettait le coach béarnais après la défaite à Antarès. Après un bon début de match, les Palois avaient totalement déjoué au retour des vestiaires subissant sans réagir l’agressivité positive des coéquipiers de JD Jackson. Le Canadien qui, après avoir fait ses adieux à Antarès à l’aller, aimerait bien offrir aux supporters du MSB une première finale nationale depuis 23 ans.
(Source :
http://www.sport24.com)
" Foirest : " Attaquer à fond " "
LAURENT FOIREST appelle les siens à plus d'engagement dans une deuxième manche à haut risque.
En dix-sept minutes seulement, samedi, le Béarnais (1,97m ; 32 ans) a fait un match intéressant[/color] (11 pts, 5 rbds, 3 p.d.) mais insuffisant pour contrarier l'énergie mancelle. Il se dit confiant, lui qui vit ceyye fin de saison goulûment, heureux de retrouver un niveau de jeu digne de l'expédier au Mondial (19 août- 3 septembre, au Japon). L'ailier international, qui avait retrouvé le terrain le 28 janvier après huit mois d'absence (18e journée),a dû s'armer de patience( cinq de ses six premiers matches à 0 pt)avant de renaître au jeu pour totaliser 21 rencontres à 6,6 points de moyenne( plus 1,9 rbds et 1,8 p.d. en 17 min). Et, même si son joueur n'a pu lui offrir le même temps de jeu que depuis son retour en Pro A[/color] ( 26 et 25 min. ces deux dernières saisons), l'Elan a fini par retrouver un Foirest plus conforme à ses standard.
L'Equipe : " Avec cette formule de playoffs, Pau doit gagner deux fois à domicile pour aller en finale...
Laurent Foirest : (il coupe)
Peu importe le format : que l'on débute chez nous ou à l'extérieur, il faut toujours remporter deux matches pour passer. L'équipe s'est battue toute la saison pour terminer en tête du classement et obtenir l'avantage du terrain, alors maintenant il ne nous reste plus qu'à nous en servir !
L'Equipe : Le Mans n'a plus gagné en terre béarnaise depuis près de vingt-deux ans. Est-ce un élément à prendre en considération ?
Laurent Foirest :
Non ! Tout le monde vous dira que les records sont faits pour êtres battus. Attaquer à fond les deux prochains matches, voilà tout ce qui va compter.
L'Equipe : Mais, samedi soir, n'aviez-vous pas déjà bien attaqué la partie ?
Laurent Foirest :
Si, on a mené toute la première période mais on n'a pas su jouer dur pendant les quarante minutes. Nous avons manqué de concentration. Nous sommes tombés dans la facilité, nous avons été bouffés au rebond et, du coup, ils nous ont fait courir.
L'Equipe : La pression ne s'est-elle pas encore accrue avec ce revers ? Pau n'a remporté aucun titre en 2004 et a déjà échoué en Coupe et aux As cette année...
Laurent Foirest :
Je ne suis pas d'accord ! On a obtenu la garantie de disputer l'Euroligue un an de plus, ce n'est pas rien ! C'est important pour le club. On sait ce qu'il nous reste à faire : passer deux fois sur Le Mans. On a l'équipe pour.
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" Je peux faire mieux "[/center]
L'Equipe : Au tour précédent, Cholet vous avait posé des problèmes en vous poussant à jouer une bele. Quelles différences relevez-vous entre ces deux formations ?
Laurent Foirest :
Le Mans met encore plus d'intensité au rebond, son banc est plus étoffé. Les Manceaux ont prouvé leur caractère : malgrè leur manque de réussite au tir (41% dans le premier quart contre 69% à Pau),
ils n'ont pas lâché. C'est aussi à cela qu'on reconnaît ceux qui ont l'habitude de jouer au haut niveau.
L'Equipe : Vous revenez bien après une grave blessure ( opération à un genou l'été dernier) et vous voilà pré-sélectionné en équipe nationale. Tout va-t-il bien ?
Laurent Foirest :
La forme revient, oui ! J'avance doucement. Je suis satisfait de mon retour, même si je peux toujours faire mieux, surtout en attaque. Après, je me dis que je n'ai pas travaillé pour rien et je prends ça comme une récompense. Si je suis retenu, c'est que je l'ai mérité, non ? Je n'ai aucune envie de décevoir l'attente placée en moi : je veux jouer le coup à fond. Disputer un Championnat du monde, c'est très important ".
" Bokolo et Koffi diminués "
"
On a déjà renversé ce type de situation ". La formule, comme souvent, est signée Pierre Seillant, dans une allusion directe à la saison 2003-2004 ou Pau-Orthez s'était retrouvé mené une manche à zéro en demi-finale du Championnat par Chalon-sur-Saône. Pour renverser la tendance donc (75-66 à Antarès), le coach Didier Gadou pourra compter sur l'intégralité de son effectif, dispensé d'entraînement hier après-midi. L'arrière CC Harrison, touché à une cheville, et le meneur Xane d'Almeida, victime d'un coup au mollet gauche, seront bien présents.
Dans les rangs du MSB, on ne recense aucune absence non plus même si l'arrière international Yannick Bokolo souffre toujours des cervicales, et Alain Koffi d'un coup au coude droit. "
Il nous faudra réaliser l'exploit à Pau , avance le coach Vincent Collet, qui a dirigé une dernière mise en situation avec ses joueurs, hier soir.
Il va nous falloir attaquer fort et évoluer à un niveau supérieur à celui de samedi ". Une condition nécessaire pour rêver du côté du Mans, qui n'a plus atteint la finale du Championnat depuis...1981 et le titre depuis 1982.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" L'Elan n'a pas le choix "
DEMI-FINALE RETOUR.
Les Palois ont l'occasion d'égaliser ce soir. Mais les Manceaux, qui ne veulent pas attendre le match d'appui, vont chercher le K.-O.
Quitte ou double.
Lonnie Cooper et les Palois doivent absolument égaliser face aux Manceaux de Kenny Gregory. (Lire plutôt Xane d'Almeida et Guice).
PRO A (PLAY-OFF)
«
On est tout à fait capables de gagner deux fois chez nous et si quelqu'un prétend le contraire, qu'il lève le doigt. » Le jugement est signé Pierre Seillant. La façon dont les Manceaux ont remporté le premier point, samedi dernier à Antarès (75-66), aurait pu l'inciter à user d'un ton moins péremptoire. Car le MSB a gagné en dépit d'un taux de réussite faiblard (36 % contre 52 % à l'Elan), qu'il a compensé par une large domination au rebond offensif (16 prises à 4). Le rebond étant l'une des plaies paloises du moment, rien n'interdit de penser qu'en shootant un poil mieux les Manceaux seront en mesure de dompter à nouveau l'Elan...
Expérience solide. Mais si Pierre Seillant se sent fort, aujourd'hui que la demi-finale se déplace sur les terres du Béarn, c'est que le directeur exécutif palois s'appuie sur une expérience solide : son club affiche 82,2 % de victoires à domicile depuis la création du play-off (1), sait gérer les matchs à gros enjeux et n'a perdu qu'une fois cette saison au Palais des sports face à ses rivaux français devant Strasbourg.
«
Une équipe qui n'est pas capable de gagner à domicile en play-off, elle ne survit pas », assure-t-il, rejoint par son coach, Didier Gadou : «
On a bossé dur pendant huit mois pour obtenir l'avantage du terrain. Il reste à se retrousser les manches, à hausser notre niveau de jeu pour aller chercher le match d'appui. »
«
On sait ce qu'il faut faire : contrôler leur jeu rapide, se reprendre au rebond et en vouloir autant que les Manceaux à Antarès, avance l'intérieur Thierry Rupert.
Si on est encore bouffés au rebond, si on les laisse développer leur jeu rapide, on peut être en vacances mardi soir. Et, personnellement, je n'ai pas envie d'être en vacances si vite. »
Rupert et les Palois savent qu'ils ont intérêt à se remobiliser rapidement, car le MSB cherchera à répéter le K.-O. infligé à Villeurbanne en quart de finale (victoire 70-61 à l'Astroballe).
Collet comme Mourinho. Mais gagner en Béarn, Le Mans ne sait plus ce que cela veut dire depuis des lustres. «
La dernière fois, j'y étais, se souvient Collet.
C'était en 1984, trois jours après la victoire de l'Elan en Coupe Korac. J'ai vu Mathieu Bisseni recevoir son poids en bouteilles de jurançon et Freddy Hufnagel passer directement de chez Moulia à la Moutète. »
Et pourtant... La toute dernière fois que Le Mans a foulé le plancher du Palais des sports, le coup n'est pas passé loin. C'était le 15 janvier 2006, le MSB avait mené les trois-quarts du match et s'était fait reprendre dans les toutes dernières secondes (défaite 66-64). D'une façon qui n'avait pas plu à Vincent Collet, fâché contre les arbitres parmi lesquels M. Gasperin, qui officiera ce soir , et qui l'avait fait savoir dans cette savoureuse métaphore : «
A Pau, les chocs ressemblent souvent à une corrida; ce soir le toro était brave et actif mais il a été durement châtié par les picadors. »
Samedi, après la première levée réalisée par les siens, le coach manceau y a fait à nouveau référence, paraphrasant cette fois José Mourinho (2) : «
Je ne demande pas à être avantagé, mais simplement à avoir une chance. » Un Collet forcément pressé d'en finir «
C'est de suite, c'est maintenant », martelait-il samedi à Antarès , conscient qu'il possède une chance unique de ramener Le Mans au sommet pour la première fois depuis 1982.
(1) L'Elan a remporté 57 des 68 matchs qu'il a disputés à domicile en play-off depuis la saison 1986-1987.
(2) Propos tenus par l'entraîneur portugais de Chelsea, après l'expulsion contreversée de Didier Drogba, dans le quart de finale aller de la Ligue des champions 2005, au Camp Nou, contre Barcelone.
(Source :
http://www.sudouest.com)
" Deux balles dans le révolver "
Avec l'avantage du terrain, l'Elan vise toujours sa première finale de Pro A à Bercy. Mais il faut d'abord viser juste ce soir.
Printemps 1984 : Orthez surprend l'Europe en s'adjugeant la Korac. Une poignée de jours plus tard, les vapeurs du titre à peine dissipées, Le Mans profite de l'euphorie locale, pour s'imposer à la Moutête.
Depuis ? Plus rien. En dépit de 25 tentatives ( dont 19 à Pau), le club sarthois, titré pour la dernière fois en 82 et jamais aussi bien placé afin de renouer les fils de son histoire, n'a connu que l'échec en Béarn. Pour Vincent Collet, joueur à l'époque, coach aujourd'hui, le Palais des Sports est devenu unesorte de triangles des Bermudes ou il ne fait pas bon de s'aventurer même si, en janvier dernier, l'éclaircie n'était pas loin (66-64).
Mais, toute série ayant une fin, les Sarthois; logiques vainqeurs de la première manche (75-66) grâce à une belle dimension athlétique (16 rebonds offensifs!), entendent tordre le cou ce soir à cette fâcheuse habitude. "
Maintenant, la pression est sur Pau et on a les moyens de faire mal à cette équipe à l'intérieur " relève Hseyin Besok, meilleur marqueur samedi (16 pts), et qui ne veut pas entendre parler de vieilles histoires du passé. Enfin tombeur de l'Elan après 3 échecs cette saison, désormais porté par 5 succès consécutifs en phase finale, le grand pivot turc et ses acolytes se nourrissent en effet de nouvelles certitudes.
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" Au pied du mur "[/center]
En contenant l'attaque paloise fragilisée plusieurs minutes par la sortie de Harrison sur blessure ( cheville) à l'une de ses deux plus faibles productions offensives de l'année (66 points), Le Mans a confirmé ses dispositions du moment. Réfugiés derrière la meilleure défense des playoffs (63,6 points concédés en moyenne), les vainqueurs des As 2006 ont plaqué Pau-Orthez dos au mur.
Si elle veut s'éviter une seconde saison blanche et connaître enfin le frisson de Bercy, trophée de bronze en jeu, la formation de Didier Gadou, agacé samedi par le manque de discernement du trio arbitrale ( "
Nous avons été vite sanctionnés et il y a 11 lancers-francs d'écart à la sortie " ), va donc devoir faire preuve d'un peu plus de maîtrise. Dans un format de playoffs légèrement différent, elle a déjà connu pareil cas de figure , pas plus tard qu'en 2004 lors de sa dernière demi-finale. Alors dominé à domicile par Chalon-sur-Saône lors du round initial, l'Elan, invaincu depuis 2000 à ce stade de la compétition, avait su se refaire en Bourgogne avant de conclure devant son public.
"
C'est pour cela qu'on se bagarre pendant 8 mois. Pour avoir cet avantage du terrain qui, ensuite, doit nous servir face à des équipes en pleine progression comme Le Mans ", espère le coach. "
Je reste donc confiant même si, au match aller, nous avons subi leur jeu rapide et rendu trop de munitions " (20 pertes de balles). Sans oublier les difficlutés des intérieurs palois, déjà dominés deux fois sur trois contre Cholet en quarts, et encore incapables samedi de protéger leur cercle pendant 40 minutes. D'ou la nécessité de ce "
sursaut collectif " que laurent Foirest appelle par ailleurs de ses voeux.
Pierre Seillant, objectivement conscient "
des limites de notre équipe dont on a du refaire le secteur intérieur ", n'en attend pas moins. "
Nous sommes au pied du mur mais on peut encore retourner la situation. On l'a souvent fait par le passé, chez nous tout est différent. Sinon, cela voudra dire que la belle din de saison des Manceaux ne doit rien au hasard... ".
Avec deux balles dans le révolver (1), l'Elan reste maître de son destin. Mais à la seule condition de faire mouche tout à l'heure face à des Manceaux pressés d'en finir. "
Pour nous, c'est tout de suite. Sinon... ". Vincent Collet connaît l'histoire sur le bout des doigts.
(1) En cas de belle, ce match d'appui pourrait être décalé à dimanche afin de ne pas entrer en concurrence avec la retransmission de la finale du Top 14 de rugby.
" Laurent Foirest : " Boucler le rebond " "
L'ailier, rappelé en équipe de France, souhaite voir ce soir un sursaut collectif.
Le temps lui a paru long mais, peu à peu, Laurent Foirest revient tout près de son meilleur niveau. Les séquences, souvent en sortie de banc, accordées au Marseillais par Didier Gadou ont en tout cas été assez convaincantes aux yeux de Claude Bergeaud pour que le sélectionneur l'inscrive sur la liste quasiment figée des 12 présélectionnés avant le Mondial au Japon.
A 32 ans, " Lolo ", fort de 130 capes qui en font l'aîné des Bleus, retrouvera donc la sélection nationale privée de ses services (pour cause d'opération aux genoux) quand elle s'était parée de bronze lors de l'Euro à Belgrade.
Outre sa grosse expérience, le seul représentant palois, qui va discuter avec l'Elan au terme de son contrat, reste l'un des rares shooteurs fiables face aux défenses de zone que les Français devront affronter l'été prochain.
En attendant ce grand défi au bout du monde, il ne pense qu'au match retour, désormais crucial, face aux Manceaux.
La République des Pyrénées : " Comment vois-tu la deuxième manche de cette demi-finale après votre défaite subie à Antarès ?
Laurent Foirest :
C'est maintenant que nous allons voir si l'avantage du terrain sert à quelque chose. On a deux matches pour en profiter et ce qu'il s'est passé contre Cholet ne doit plus se reproduire. Je crois que nous nous étions vus trop beaux, trop vite. Sinon, la clé sera le rebond. Il faudra le boucler, ce que nous n'avons pas su faire au match aller. Mais, pour cela, chacun devra y mettre un peu plus de volonté car le rebond ne doit pas être uniquement l'affaire des pivots.
La République des Pyrénées : Ton retour chez les Bleus pour le Championnat du monde est-il une surprise ?
Laurent Foirest :
Disons que, après ma blessure, je suis quand même parti de loin pour retrouver un niveau correct. Je suis content d'autant que, jusqu'au mois d'août, il reste encore du temps pour progresser. En plus, il y a longtemps que nou n'avions pas eu une sélection aussi forte, avec autant de potentiel. On aura les moyens de faire quelque chose au Japon.
La République des Pyrénées : A titre plus personnel, ton avenir passe-t-il toujours par Pau au-delà de cette saison ?
Laurent Foirest :
Je suis en fin de contrat, on va discuter. Pour l'instant, je ne suis engagé nulle part et, si mon avenir peut paraître incertain depuis un long moment, c'est quand même pour beaucoup lié à mon problème au genou. Disons que je suis bien à Pau mais rien n'est figé. A ce jour, l'Elan ne m'a pas encore fait de proposition ".
" La révérence de Thierry Gadou "
Ce soir, peut-être samedi en cas de belle, Thierry jouera pour la dernière fois au Palais. Emu, ce monument de l'Elan parle "
d'une petite mort " .
C'est l'heure. Cette semaine, tout à l'heure ou alors ce weekend si l'Elan parvient à égaliser, Thierry adou fermera une dernière fois la porte du Palais des Sports. Laissant derrière lui une épaisse tranche de vie ébauchée à la Moutête, puis enrichie , 13 saisons durant, dans le confort douillet du vaisseau palois inauguré en 1991.
Il a choisi l'instant, conscient que , à 37 ans, sa vie de basketteur professionel est consommée. L'autre va commencer. Et, entre les deux, il y a "
cette petite mort " souffle le benjamin de la fratrie Gadou dont l'histoire s'est, depuis plus de deux décennies , intimement liée à celle de l'Elan.
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" Des frissons partout ! "[/center]
"
Heureusement , je suis prêt ", assure le quadruple Champion de France, comme pour mieux s'en persuader. Thierry redoute, et c'est légitime, l'instant précis ou tout va définitivement basculer. Le dernier rappel sur le banc, le bruit de la sirène pour un aller sans retour aux vestiaires.
"
Rien que d'en parler, j'ai des frissons partout. Cela prend aux tripes. J'ai pris le plus de plaisir possible ces dernières années et mon caractère m'aidera à rebondir ", prévoit ce joueur de devoir, féroce compétiteur, parti 4 ans en quête de réponses sous d'autres cieux puis revenu aux sources de la fidélité. "
Mais, quand le moment va arriver, il y aura sûrement de la nostalgie. Toutes les images, toutes les joies vécues dans ce Palais vont défiler devant mes yeux. Il y aura peut-être aussi une forme d'apaisement, on verra... ", suppose Thierry, resté toute la soirée sur le banc, sans état d'âme, il y a 8 jours contre Cholet "
car, en playoffs, le coach doit parfois savoir fermer les rotations. Didier a bien fait... ".
Avant de recevoir l'hommage qu'il mérite, le futur retraité a feuilleté l'album de sa vie de joueur. Choisi et commenté quelques temps forts. Flash-back.
Un souvenir fort. (Sans hésitation) "
Le titre de 1992 ! c'était le premier décroché à Pau. Nous étions en pleine insouciance et, pendant 18 mois, tous les matches se jouaient à guichets fermés. Ce jour-là, on pouvait parler d'aboutissement. Je m'en souviens comme si c'était hier. Puis, juste derrière, il y a la French Team de 1996 ".
Pierre Seillant. "
Jusqu'à l'âge de 25 ans, il a été mon deuxième père. Aujourd'hui, c'est devenu le boss, le chef de l'entreprise Elan. Je crois que nous sommes devenus encore plus proches depuis mon retour au club. J'ai beaucoup d'affection pour lui ".
Un coach. "
Mettons Didier de côté, c'est mon frère. Michel Gomez est l'entraîneur qui m'a façonné. Il m'a révélé le niveau que je pouvais atteindre et je me suis toujours retrouvé dans sa philosophie de jeu ".
Un modèle. "
Pas vraiment. j'ai pris plein de petites choses, ici et là, chez beaucoup de joueurs. Sinon, partant du principe que Mickael Jordan était sur une autre planète, disons que j'ai beaucoup aimé Drazen Pétrovic, le petit Mozart. C'était un joueur très égoiste mais quel magicien ! " .
Un équipier. "
Antoine (Rigaudeau)
bien sûr. Forçèment même. Sur le terrain, son attitude, humble, lucide, était telle que, à ses côtés, on ne pouvait qu'élever notre niveau de jeu ".
Une action personnelle. "
Il y en a beaucoup, mais j'en retiens deux: lors de la finale gagnée à Vileurbanne ou, dans l'euphorie, j'inscris un panier du milieu du terrain. Et puis, un sacré match de Coupe d'Europe sur le terrain d'Olympiakos Le Pirée. Aux lancers-francs, à la fin du match, je fais 1+1 pour nous envoyer en prolongation avec, dans les yeux, 50 petits points rouges ! ( les supporters gecs utilisaient à l'époque des lampes-torches pour aveugler l'adversaire) ".
S'il n'avait pas été basketteur. "
Ayant été plongé très jeune dans le système, je ne me suis jamais vraiment posé la question. Ma route a vite été tracée. Sinon, je me voyais bien dans un boulot au contact des enfants. Instituteur peut-être... ".
L'image qu'il souhaite laisser. "
Celle d'un joueur au service des autres, qui ne se soucie pas de ses stats. Voilà pourquoi j'ai aimé l'équipe de 1996. Le collectif était tellement bien huilé qu'on pouvait jouer sans se parler. Il y avait du génie dans ce groupe ! ".
" Et maintenant ? " Tout, sauf coach " "
Sa reconversion, Thierry Gadou y songe depuis déjà un moment. "
J'ai un projet ", se contente-t-il de dire avant de préciser. "
Ce sera tout, sauf coach, car cela ne peut se concevoir dans ma vie future ".
Pour autant, le cadet de la fratrie landaise n'imagine pas un instant vivre loin du milieu sportif, et du basket en particulier. Dans un premier temps, le club de Luy-de-Béarn bénéficiera donc d'un coup de main bénévole.
Mais , dès le 21 juin, Thierry intègrera aussi le Creps de Vichy pour trois semaines afin d'y préparer le passage du 2e degré de son Brevet d'Etat. Et l'Elan ? Le futur retraité ne s'en éloignera pas vraiment. "
Je dois rencontrer le " Prési ", on va en parler ces prochains jours " .
(Source : La République des Pyrénées)
Ce soir à 20h, au Palais des Sports de Pau, l'
Elan Béarnais reçoit , pour le match retour des 1/2 finale du Championnat de France Pro A,
Le Mans.
Match à suivre sur le live de la Ligue (
http://www.lnb.fr) ou à la radio locale sur France Bleu Béarn (102.5).
Arbitres :
MM. Bichon, Gasperin et Mateus.