
[scroll]" 1/4 de FINALE : BELLE DES PLAYOFFS ,


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" Play-Offs Pro A – Quarts de Finale Belles – L’Élan Béarnais en appel "
Dominé à l’intérieur par la paire Claude Marquis – Lamayn Wilson lors du match retour, Pau-Orthez va devoir trouver une solution samedi pour le match d’appui. La SIG a pour sa part prouvé jeudi qu’elle avait les moyens de poser de gros problèmes à une équipe gravelinoise qui pourrait être privée de Rahshon Turner, Saulius Kuzminskas et Thomas Dubiez.
Solide au match aller dans les Mauges, la paire intérieure paloise Demetrius Alexander – Josh Asselin a été vite submergée jeudi. Thierry Rupert, Jeff Varem et Thierry Gadou devront leur prêter main forte samedi pour que Pau-Orthez ne sorte pas précipitamment de la course au titre. Les Choletais n’ont à ce stade plus rien à perdre.
" ProA - Play-offs - 1/4 de finale appui: Derniers passeports pour les demis "
Pau-Orthez - Cholet. Dominé dans la raquette, Pau-Orthez, qui ne compte pourtant aucun blessé, a raté l'occasion de boucler sa série jeudi soir. "On s'est battus pendant huit mois pour avoir l'avantage du terrain. Il doit maintenant nous servir à quelque chose et ne tombons pas dans le catastrophisme car nous avons assez d'arguments pour passer ce tour", estime la capitaine Frédéric Fauthoux. Cholet a égalisé soit parce que nous nous sommes surestimés soit par ce qu'on a commis l'erreur de sous-estimer nos adversaires mais il y a peut-être aussi un peu des deux". Les Béarnais, éliminés l'an dernier à ce même stade de la compétition par Strasbourg, sont des spécialistes des matches d'appui (2 succès sur l'ASVEL en 2001 et 2003, et contre Chalon en 2004). En cas de victoire samedi, Pau serait assuré de participer à l'Euroligue la saison prochaine par le biais de son classement au ranking. De son côté, Cholet devrait encore être privé de son ailier David Gautier, déjà forfait (contusion musculaire de l'épaule gauche) jeudi soir lors du succès en match retour à Pau (66-73). Ses chances de jouer samedi sont évaluées à 20% par le staff médical. En revanche, l'autre ailier, l'Américain Antonio Grant, même diminué par une douleur à un genou, devrait entrer en jeu quelques minutes, comme jeudi soir (11 minutes de jeu). "Nous n'avons absolument rien à perdre ni à prouver. Maintenant que nous sommes là, nous allons tout faire pour créer la surprise", annonce Ruddy Nelhomme, l'entraîneur choletais, très satisfait de l'intensité défensive et offensive de son équipe depuis quelques semaines.
(Source : http://www.lnb.fr)
" Pau n'a plus le choix "
Pau-Orthez - Cholet : Pau-Orthez a manqué l'occasion dese qualifier jeudi dernier et a bien l'intention de rectifier le tir. «On s'est battus pendant huit mois pour avoir l'avantage du terrain. Il doit maintenant nous servir à quelque chose et ne tombons pas dans le catastrophisme car nous avons assez d'arguments pour passer ce tour. Cholet a égalisé soit parce que nous nous sommes surestimés soit par ce qu'on a commis l'erreur de sous-estimer nos adversaires mais il y a peut-être aussi un peu des deux», affirme la capitaine Frédéric Fauthoux.
Les Béarnais ont pour eux la confiance d'une équipe qui a terminé en tête de la saison régulière et ils sont par ailleurs des habitués des matches d'appui (2 succès sur l'ASVEL en 2001 et 2003, et contre Chalon en 2004). La pression sera tout de même forte sur les épaules de Pau qui jouera, avec ce match, une qualification pour l'Euroligue la saison prochaine par le biais de son classement au ranking.
Cholet devrait encore être privé de son ailier David Gautier, déjà forfait (contusion musculaire de l'épaule gauche) jeudi soir lors du succès en match retour à Pau (66-73). Mais l'autre ailier, l'Américain Antonio Grant, même diminué par une douleur à un genou, devrait entrer en jeu quelques minutes, comme jeudi soir (11 minutes de jeu). «Nous n'avons absolument rien à perdre ni à prouver. Maintenant que nous sommes là, nous allons tout faire pour créer la surprise», a d'ores et déjà prévenu Ruddy Nelhomme, l'entraîneur choletais.
(Source : http://www.lequipe.fr)
" L'Elan est averti... "
« Vu le niveau de jeu actuel de Cholet, le succès passera par beaucoup de sacrifices », les yeux rivés à la fois sur le film du match et la feuille des stats, Didier Gadou, sait bien qu’une belle constitue un exercice périlleux, surtout face à une équipe ayant confirmé, jeudi à Pau ses excellentes dispositions du mardi et n’ayant désormais plus aucune raison de ne pas croire en son étoile…
Le coach de l’Elan avait espéré que les siens ayant renoué avec le rythme de la compétition et retrouvant le Palais des sports, puissent « être plus performants qu’à l’aller ». En guise de quoi il a très vite vérifié que les siens « étaient empruntés, hors des timings » même s’ils négocièrent plutôt pas mal le premier quart temps.
Vint ensuite le temps de la punition, ces 30 points concédés dans la peinture, pour 11 seulement rendus, l’œuvre du tandem Marquis-Wilson symbole du réalisme des Choletais, un réalisme reconnu par l’Elan mais également contesté : « beaucoup de choses ont été permises à Marquis parce que son niveau de jeu est actuellement exceptionnel mais il y eut également tout un tas de choses qui ont fait disjoncter mes joueurs. »
Bousculé à l’intérieur par une équipe qui n’a guère été pénalisée, l’Elan a perdu le combat intérieur (42% d’adresse) et à partir de là il s’en est remis à son secteur extérieur. Lequel n’a pu tout combler quand bien même l’orgueil de l’Elan n’est pas remis en cause. « On est revenu de moins 13 à moins 3, mais il y avait de la frustration dans les esprits. » souligne le coach.
Cette frustration qui au final se paie cher, très cher : 2 fautes techniques, 1 anti-sportive, soit 6 points ce qui ajouté au déficit intérieur des 11 rebonds offensifs ayant généré 8 points de seconde chance, fait tout de même beaucoup… Surtout pour un Elan loin de ses standards offensifs habituels, ses 66 points inscrits restant le second plus faible capital à domicile face à un adversaire français, et encore avec 65 et 66 points précédemment contre Chalon et Le Mans s’était-il imposé. « Il est sûr que si l’on parvient à gommer ces parasites, on aura déjà plus de chances d’accrocher cette équipe de Cholet » admet Didier Gadou, convaincu que la
victoire de l’Elan pour le dernier carré passe par d’autres solutions.
L’une d’elle consiste, comme l’a souligné Fred Fauthoux, à éviter le « catastrophisme ». Le capitaine a vu dans l’échec de jeudi, « une surestimation de notre équipe ou une sous estimation de l’adversaire »… La leçon devra avoir été retenu, puisqu’il, sait comme ses partenaires, que ce Cholet là a de la qualité et qu’il aura, au moins autant de cœur à l’ouvrage.
(Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" L'ombre d'un doute "
Poussés à la belle, les Palois gardent leur avenir entre leurs mains, mais le frisson du danger est là.
LES VISAGES ETAIENT FERMES, livides pour certains. Jeudi, après le triste spectacle offert par les joueurs palois face à Cholet (66-73), l'atmosphère du Palais des Sports n'affichait pas que de la tristesse, il y avait aussi beaucoup d'inquiétude. Et pour cause. Tête de série numéro 1 à l'entame des playoffs, l'Elan n'affiche pas la sérénité d'un premier de saison régulière.
Pourtant sortis vainqueurs d'un âpre combat mardi à Cholet (79-76) , les Palois " se sont crus qualifiés ", reconnaissait , amer, le directeur exécutif Pierre Seillant. Ils ont sans doute pris un peu de haut la formation de Ruddy Nelhomme. L'affront est de taille et la boulette pourrait coûter très cher aux Béarnais.Car, au-delà d'un match décisif à jouer ce soir face à ces mêmes Choletais, c'est tout l'avenir de l'empire vert et blanc qui pourrait basculer. Le conditionnel s'impose, mais les faits sont là. En cas de nouvelle défaite devant les joueurs des Mauges, Pau serait à la merci du seul cas de figure qui le priverait d'Euroligue la saison prochaine : une finale Cholet-Strasbourg à Bercy le 18 juin, avec une victoire des Choletais, enverrait les hommes de Didier Gadou en Coupe ULEB.
[center]Beaucoup d'égo à gérer[/center]
Cette hypothèse n'a pas les faveurs des pronostiqueurs mais a le mérite d'exister. Et d'inquiéter donc. " Il n'y a pas péril en la demeure, rectifie pourtant Pierre Seillant. On n'a pas encore perdu le match d'appui et d'autres issues pourraient nous donner les trois an d'Euroligue, même en cas de défaite. Cela dit, j'ai le droit d'être exigeant avec mes joueurs car Pau jouera quand même sa trentième saison européenne d'affilée l'an prochain ! "
A sa décharge, l'Elan aurait pu cette saison décrocher l'oscar dans le rôle du poissard. Jeudi, face à Cholet, les carences locales ont paru évidentes à l'intérieur et pas la peine, selon Pierre Seillant, d'aller chercher les raisons bien plus loin : " On n'a pas eu beaucoup de chance. On a perdu en un mois nos deux tours jumelles, Brooks Sales et Hiram Fuller. Avec eux, on avait des rebonds propres et on pouvait jouer la contre-attaque. Sans leur tirer dans les pattes, leurs remplaçants, Demetrius Alexander et Josh Asselin, n'ont pas le même niveau, et peut-être pas le bon état d'esprit non plus ".
Ils ne sont, hélas ! pas les seuls, visiblement. Avec neuf joueurs en fin de contrat, Didier Gadou doit depuis quelque temps gérer les égos des uns et des autres, peut-être plus pressés de songer à la saison prochaine que de terminer celle-ci. Tout ce petit monde a en tout cas été recédré hier matin par le " Prési " qui, de son propre aveu, " n'a pas fait dans le soft ".
Et il est le mieux placé pour apprécier la nécessité d'une victoire contre Cholet : une place en demi-finale assurerait en effet au moins un an d'Euroligue à son équipe, " ce qui serait la moindre des choses et un moindre mal ".
La vérité se fera sur le terrain et la mine de Didier Gadou jeudi soir dans les vestiaires laissait transpirer quelques doutes. Ses propos aussi : " Cholet joue bien au basket. Je le répète, car, quand on le dit, personne ne nous croit. On perd le match logiquement puisque nos leaders n'étaient pas présents, on a été dominés dans la raquette et il va vite falloir retrouver l'état d'esprit qui nous avait permis de l'eomporter à la Meilleraie ".
Déjà éliminé en quart de finale l'an passé, Pau, en cas de revers, passerait à côté des demi-finales pour la troisième fois seulement ( avec 1990 et 2005) depuis la création de la Ligue en 1987. Ce qui représente tout de même dix-sept saisons dans le dernier carré. " Mais il faut aussi se dire que Cholet n'aura pas le même état d'esprit pour ce match qu'il y a deux jours, assure Pierre Seillant. Désormais, les Choletais sont à une victoire de la qualification ( un derby contre Le Mans, en demie) et ils joueront sans doute avec un peu de pression. Et peut-être le petit bras ". Remarque qui n'a bien sûr pas manqué de faire rire Ruddy Nelhomme : " La pression ? Je ne vois pas comment on pourrait l'avoir. On a fini hutièmes de la saison et on joue le premier dans sa salle pour un match d'appui ! On crant rien, nous... ". On serait tenté de penser la même chose.
" Gautier incertain "
Pau abordera ce match crucial avec le même effectif que jeudi au complet.
Côté choletais, Ruddy Nelhomme s'attend à jouer des Palois " remontés comme des coucous ". David Gautier, blessé à l'épaule mardi dans un choc avec Laurent Foirest, a eu l'autorisation de s'entraîner mais sa participation reste hypothétique. " Vue l'intensité du match qui nous attend, on ne prendra pas de risque avec lui ", prévient Nelhomme. Antonio Grant est toujours handicap ( hématome au genou) et ne pourra apporter que quelques minutes de temps de jeu. Steeve Essart, quant à lui, victime d'une petite entorse sur la fin de match, devrait tenir sa place.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" « C'est l'heure de vérité » "
QUART DE FINALE (BELLE). Les Palois se retrouvent le dos au mur, cet après-midi (18 heures) sur leur parquet, face à Cholet. Pierre Seillant, le directeur exécutif de l'Elan, attend une réaction de ses hommes.

C. C. Harrison.
PRO A (PLAY-OFF)
« On a connu un jour sans et joué notre plus mauvais match de la saison » : Pierre Seillant ne cherchait pas, jeudi soir, après avoir vu Cholet égaliser dans ce quart de finale, d'autre excuse que la faiblesse de son équipe. Faiblesse qu'il espérait passagère : « Après avoir gagné à la Meilleraie, on s'est peut-être crus arrivés. Les décisions des arbitres nous ont certes énervés, mais nos leaders, à l'exception de Foirest et Harrison, ont été absents et ils nous doivent une revanche. Pour cette belle, il faudra changer d'état d'esprit et peut-être aussi de stratégie. Ce sera l'heure de vérité », glissait le directeur exécutif palois.
« Pas morts ». Le ton était mesuré et posé. La sainte colère légendaire du patron béarnais, elle pourrait être pour ce soir si jamais les siens quittaient le play-off plus tôt que prévu, mettant ainsi entre les mains des autres l'éventualité d'une qualification en l'Euroligue (1). « Si on ne gagne pas samedi (ce soir), il faudra en tirer les conséquences. Et en attendant de savoir si on ira en Euroligue ou pas, l'incertitude vaudra pour tout le monde : moi et les joueurs... », prévenait-il.
Pour se rassurer, Seillant se retournait sur le passé : « On a déjà été deux fois au bord de l'élimination en quarts, contre Lyon et Chalon (lire par ailleurs, NDLR) et on n'en est pas morts. » Non, l'Elan n'est pas encore mort, mais il ne baigne pas non plus dans cette allégresse qui est souvent la marque des futurs champions.
Comment a-t-il fait pour se retrouver au bord de l'élimination après avoir passé 32 des 34 journées de la saison régulière sur la première marche du classement ? La perte cumulée de Brooks Sales (fracture de la malléole) fin mars et d'Hiram Fuller, à trois semaines du play-off, privant les Palois de leur poutre maîtresse dans le jeu intérieur, est la raison majeure de ce déclin.
Jokers inopérants. « On n'a pas remplacé Sales et Fuller en qualité, plaide Seillant. C'est un gros problème car on n'a plus la même équipe qu'il y a deux mois. » Le choix des jokers apparaît aujourd'hui discutable : Alexander ne fournit pas beaucoup d'efforts; Asselin est plus volontaire, mais limité physiquement et techniquement, raison pour laquelle il vient de passer les cinq dernières saisons dans des clubs de deuxième niveau (une saison en Pro B à Clermont, trois en LEB en Espagne). Mais les Palois l'ont choisi en connaissance de cause...
Ces carences en défense près du cercle et dans la conquête du rebond sont la cause de tous leurs soucis. Essayez de gagner un match de rugby avec une mêlée privée de son pilier droit, ou une partie de football sans milieu défensif... En deux matchs, l'Elan a autorisé les pivots choletais à capter 27 ballons sous leur cercle et perdu les deux fois la bataille du rebond (39 à 30 puis 37 à 29). Jeudi, les Maugeois ont inscrit 30 de leurs 73 pts dans la raquette (11/66 pour l'Elan). Des chiffres qui étaient inversés lors de la victoire des Palois à la Meilleraie. Ce qui fait dire à Didier Gadou que la priorité, ce soir, « ce sera de contenir l'axe Wilson-Marquis ». Et même surtout Marquis, « qui a démonté notre raquette physiquement et mentalement, en parlant sans cesse à nos intérieurs », reconnaît le coach.
Pour aller en demi, Pau-Orthez ne s'embarrassera sans doute pas de fioritures. Mais les Choletais, sur lesquels la répétition des matchs leur sixième en onze jours ce soir semble ne pas avoir de prise, seront eux aussi prêts. Place au combat.
(1) Si Cholet remporte le titre, en finale, devant Strasbourg, l'Elan ne sera qualifié que pour la Coupe ULEB. Dans tous les autres cas de figure, les Palois joueront l'Euroligue en 2006-2007.
(Source : http://www.sudouest.com)
" Ce soir, c'est quitte ou double "
En cas de nouvel échec, l'Elan terminerait aussi brutalement qu'en 2005. la crainte d'un tel scénario suffira-t-elle pour transcender les Palois ?
Bonjour l'angoisse. Même s'il a l'expérience de ce type de rendez-vous, l'Elan aura immanquablement une boule au ventre, tout à l'heure, en allant au devant de son destin.
Une seconde élimination consécutive dès les quarts de finale ferait désordre d'autant que l'avenir du club au plus haut niveau européen, s'il s'est (un peu) éclairci jeudi soir, resterait encore en suspens.
Sortis en 2005 devant le futur champion de France, Strasbourg, dans le cadre d'une formule bâtarde ( matches aller-retour), les Palois sont aujourd'hui menacés par le valeureux 8e du championnat régulier. Une équipe de Cholet qui s'est bien adaptée au rythme soutenu de ce playoff (5 matches en 10 jours) mais ne bénéficiera pas de l'avantage du terrain sur les coups de 18h.
Les raisons objectives de croire en un sursaut béarnais restent donc nombreuses. Mais les zones d'ombre tout autant. Tentons d'y voir plus clair...
La dynamique. Elle semble être du côté de Cholet. A l'inverse, l'absence de compétition imposée à pau, pendant 10 jours, avant ce quart de finale a peut-être laissé des traces. Jeudi soir, Didier Gadou a honnêtement refusé d'avancer ce genre d'excuse. Pourtant, au delà des carences offensives collectives déjà vues (2 panier en 15 minutes, de la 20e à la 35e), l'impact de cetrains leaders pose problème.
Un exemple: depuis le début de la série, Lonnie Cooper n'a pas souvent imposé sa patte ( 10 passes), scorant seulement 7 points, à 2/12 aux tirs, en 49 minutes cumulées. Dans le camp choletais, l'axe fort Wilson-Marquis, auteur de la moitié des points avant-hier, fonctionne en revanche à plein régime.
L'avantage du terrain. Il est la plupart du temps décisif en playoff même si Le Mans vient de démontrer le contraire à l'Astroballe. Mais le Palais des Sports est-il encore un fief imprenable ? Après quinze mois d'invincibilité dans son antre, l'Elan a cédé deux fois depuis la fin avril, face à Strasbourg et Cholet.
Il n'en reste pas moins que, à ce stade de la saison, l'expérience pèse d'un bon poids. Elle a permis aux béarnais de gagner leurs trois précédents matches d'appui, le dernier en date remontant à la demi-finale 2004 contre Chalon.
Le rebond. C'est le talon d'Achille de pau-Orthez. 4e équipe de la saison régulière dans ce domaine (35,5 prises par match), l'Elan paie au prix fort les blessures du tandem Fuller - Sales. Leurs successeurs Asselin et Alexander, par ailleurs trop discrets en attaque (30% aux tirs sur les deux matches), se font copieusement dominer par Claude Marquis depuis le début de ce quart de finale.
Du haut de ses 2 petits mètres, le pivot de Cholet tourne en " double-double ", à 19 points et 11 rebonds de moyenne. Et l'Elan a déjà perdu la bataille des airs à deux reprises.
La belle , vue par...Frédéric Fauthoux. " On s'est bagarrés pendant des mois pour avoir l'avantage du terrain en playoff. Cela doit maintenant nous servir à quelque chose et il ne faudra pas jouer une nouvelle fois en marchant face à des Choletais bien en rythme. Ne tombons pas dans le catastrophisme, l'Elan a les armes pour passer ce tour. A nous de tout mettre en oeuvre ".
Ruddy Nelhomme (entraîneur de Cholet) : " Nous ne sommes pas là uniquement pour jouer une belle, mais aussi pour arracher notre place en demi-finale. On va tenter quelque chose et il y a encore des réglages à faire. Mais il faut garder les pieds sur terre. pau va jouer avec une autre détermination et je crois également qu'un ours piqué peut devenir très dangereux ".
" Trois questions à Jim Bilba "
Membre du cinq majeur , à 38 ans, le vétéran choletais garde l'envie d'en découdre.
La République des Pyrénées : " Jim, comment voyez-vous la fin de ce quart de finale ?
Jim Bilba : On a réussi à égaliser en étant solides, en commettant un minimum d'erreurs défensives même si des choses peuvent être améliorées. Maintenant, il faut continuer à jouer avec nos valeurs, à tout donner sans se poser de questions car, au bout, il y a quand même une place en demi-finale. Depuis le début, nous sommes performants au rebond. C'est intéressant...
La République des Pyrénées : Vous êtes avec Pat Durham, qui vient de d'arrêter , le doyen de la Pro A. On vous a encore vu près de 30 minutes jeudi. Quelle est la recette de cette longévité ?
Jim Bilba : Elle est simple : je me sens bien, j'ai toujours envie de jouer et je pense encore aporter quelque chose. J'ai d'ailleurs resigné deux ans l'été dernier. Au plan du jeu, je suis investi d'un rôle. Pour stabiliser l'équipe, en faire souffler certains. Et puis, en dehors du terrain, il s'agit aussi d'assurer une forme de continuité en aidant à l'intrégration des jeunes joueurs.
La République des Pyrénées : Justement, toute une génération choletaise ( Gautier, Marquis, Ferchaud...) semble sur le départ. Comment voyez-vous l'avenir de ce club formateur ?
Jim Bilba : Il faut que nos jeunes franchissent un palier, le plus rapidement possible, pour atteindre le haut niveau. Que des garçons comme Mipoka ou Bendriss (2 pts, 4 rebonds, 3 fautes provoqués en 6 minutes) puissent vite s'intégrer à la rotation et jouer 10 minutes. Voire plus. Ils représentent l'avenir , surtout à mon âge ! ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées).
A noter que Mike Piétrus donnera le coup d'envoi de ce match.
Ce soir, à 18h, l' Elan Béarnais Pau-Orthez reçoit Cholet, pour la belle de ce quart de finale des Playoffs.
Arbitres : MM. Castano, Viator et Chambon.
Match à suivre sur le site de la Ligue, via son live: http://www.lnb.fr ou à la radio, sur France Bleu Béarn, 102.5.