
[scroll]" 1/4 de FINALE RETOUR DES PLAYOFFS ,


[scroll]" MVP : CC HARRISON : 14 pts ( dont 3/4 à 3pts), 4 ftes pro., 4 rbds, 2 inter., 3 p.d , pour une éval de 18 "[/scroll]
" Championnat de France ProA - Cholet remet les pendules à l'heure à Pau "
Cholet a remis les pendules à l'heure dans la série qui l'oppose à Pau-Orthez en s'imposant brillamment en Béarn (73-66), jeudi soir, lors du quart de finale retour du championnat de France Pro A de basket-ball.
Battus dans les Mauges mardi lors du match aller, les Choletais ont montré un visage séduisant pour contrer des Palois d'une grande faiblesse dans la raquette.
Cette victoire, logique, met fin à trois ans de disette des coéquipiers de Claude Marquis face aux Béarnais qu'ils retrouveront samedi pour une belle très attendue.
Bien que menés d'entrée par le pressing et l'agressivité de Rupert (19-12, 10), bien secondé par Gadou, les visiteurs se réveillaient avant la pause, à l'image de Wilson (8 points de suite) qui ramenait les siens à trois points (33-30, 20).
Dès lors, Pau laissait la main, incapable de répondre aux assauts adverses. Les hommes de Didier Gadou, au secteur intérieur sinistré, n'inscrivaient qu'un seul panier dans le 3e quart conclu sur le score de 47 à 41 pour Cholet.
La fin de match, plus accrochée, était marquée par deux shoots venus d'ailleurs de Wilson (44-56, 35), et malgré un dernier baroud et un retour au forceps (66-69, 39), Pau manquait l'occasion de clôturer la série et de se qualifier pour la prochaine Euroligue.
(Source : http://www.lnb.fr)
" Pau-Orthez hors du coup "
Un grand ouf que Pau-Orthez ne peut pousser ce jeudi soir. En effet, les Palois se sont bêtement fait surprendre dans leur Palais des Sports par des Choletais qui n’osaient en espérer tant. Pourtant, les joueurs locaux débutaient bien la rencontre, au point de mener de 7 longueurs à l’issue du premier quart-temps (19-12). Mais très vite, la physionomie du match changeait et les visiteurs refaisaient petit à petit leur retard, qui n’était plus que de trois unités à la pause (33-30). Pire, les hommes de Didier Gadou allaient rester muets de la 23e à la 28e minute, encaissant un 6-0 qui permettait aux Choletais de prendre les devants (36-38.). Pour ne plus les lâcher jusqu’au terme de la rencontre, puisque Steeve Essart (11 points, tous inscrits sur la ligne) se chargeait d’assurer le succès (66-73) des siens aux lancer-francs lors d’une fin de match rendue interminable par les fautes. Du coup, Pau-Orthez devra disputer une belle périlleuse pour espérer se qualifier en demi-finales.
(Source : http://www.sport24.com)
" Pau-Orthez rate le coche "
Le leader de la saison régulière a perdu tout le bénéfice de sa victoire à l'extérieur face à Cholet (79-76) en s'inclinant sur leur parquet (66-73). Les Palois devront maintenant retrouver leur jeu pour s'imposer dans le troisième match. Ils conservent tout de même l'avantage de jouer cette confrontation finale à domicile. A condition bien entendu d'en tirer plus de profit que ce jeudi.
(Source : http://www.lequipe.fr)
" Pau en appel "
Hors sujet en attaque, les Palois devront passer par le match d'appui.
C'EST UNE GROSSE GIFLE qu'a pris l'ours palois hier soir dans son antre. La performance de Cholet est de taille puisque c'est seulement le troisième revers en Championnat de France de l'Elan dans sa salle depuis décembre 2004. Le Mans, déjà qualifié devra donc attendre demain pour connaître son adversaire en demie.
Pour Pau, un troisième match dans cette série ne peut a priori pas faire de mal après une coupure de dix jours depuis la fin de la saison régulière. Manquant singulièrement de rythme en attaque, les Palois ont joué arrêtés, subi au rebond et sont tombés à plusieurs reprises dans la précipitation et l'énervement. Pourtant bien lancé dans la partie (19-12, 10e), Pau a ensuite lentement mais sûrement décliné, handicapé par l'avalanche de fautes sur ses intérieurs et surtout gêné par une défense choletaise acérée. " On a un groupe qui est en train de se cimenter, se satisfaisait Ruddy Nelhomme. On a trouvé une rigeur défensive, une intensité dans le jeu qui peut nous permettre de rivaliser avec Pau ".
Cholet a surtout en Claude Marquis un homme providentiel pour ces playoffs. " Il nous a démonté la raquette à lui tout seul, reconnaissait dépité Didier Gadou. Sa présence dans la raquette nous a fait beaucoup de mal ".Mangés au rebond (37 à 29) comme mardi dans les mauges, les Palois ont souvent été privés de secondes chances qui auraient pu compenser quelque peu une faillite dans les shoots intérieurs (11 sur 26).
Encore devant au repos (33-30), on sentait pourtant que le vent était en train de tourner pour l'Elan tant les occasions de prendre la large avaient été nombreuses. " Nos leaders sont passés à côté ce soir, regrettait Didier Gadou, ils n'ont pas été assez incisifs ". Au retour des vestiaires, Pau allait inscrire deux paniers dans le jeu en quinze minutes, une vraie gabégie (41-48, 30e). Et quand l'Elan parvenait à revoir les talons choletais, Wilson sortait de sa boîte pour éteindre un peu plus les velléités locales. " Notre solidarité et notre défense ont fait la différence et même si on a fait des erreurs, on a continué à jouer et on a tout donné ", analysait Jim Bilba.
Cholet a donc gagné le droit de revenir jouer en Béarn pour un éventuel exploit, faire chuter deux fois de suite les Palois chez eux, après avoir brisé une spirale de sept revers consécutifs contre leurs adversaires. Mais Ruddy Nelhomme , à prévenu : " On a piqué l'ours, il peut devenir très dangereux ! ".
(Source: Le Journal L'Equipe)
" La belle est au menu "
Il faudra donc revenir au palais samedi pour une troisième manche… Et pour gagner le droit de prolonger l’aventure… Rien de simple en vérité même si les béarnais conservent l’avantage du terrain et s’ils nous doivent une réaction.
Car la revanche obtenue par Cholet, ne doit rien au hasard sinon à une défense de fer et puis, cette fois encore, à un axe Marquis-Wilson dévastateur, auteur de 36 points soit la moitié du capital et de 17 rebonds un domaine dans lequel l’Elan a encore souffert…
L’Elan n’a jamais vraiment pris la mesure de cet adversaire sur lequel le poids des matches ne semble pas avoir de prise. Même en première mi-temps lorsqu’il prit le contrôle des opérations, grâce à une défense qui avait fait des misères aux Choletais restreints à 12 points en 10 minutes. Et si son avantage monta à 10 points (22-12) dès l’entame du second quart, ce ne fut qu’un feu de paille, un 0-6 remettant Cholet dans le coup (22-18.). D’autant plus que du côté des fautes le tableau ne plaidait pas en faveur des locaux qui en comptaient 10 contre 3 à leurs adversaires.. L’Elan continua à faire la course en tête mais sans brio et laissant l’adversaire le chatouiller… Un second décollage à 33-24 fut ainsi réprimé à 33-30…
La seconde partie ne s’engagea point sur de meilleures bases, c’est au contraire Cholet toujours porté par un Marquis très actif qui démarrait le mieux et collait tout de suite aux basques de l’Elan (33-32). Mieux il obtenait l’égalisation à 36 (24ème)sur un splendide halley-hoop entre Ball et Wilson…
C’était terminé côté spectacle car la suite, les trois minutes et demi qui suivirent furent consacrées à un bras de fer terrible et surtout marqué par les trois broncas du palais à l’égard du trio arbitral… Les fautes pleuvaient bien davantage que les paniers puisqu’en près de 4 minutes les deux équipes s’étaient expliquées sur la ligne des lancers 5 sur 6 pour l’Elan, 7 sur 9 pour Cholet… Le problème c’est que les deux seules réussites avaient été signées Marquis et qu’au sortir de ce chaudron , le mal était installé : 41-47…
L’Elan souffrait lui qui avait même évolué sans un seul des ses joueurs US et qui s’engluait sur la zone alternée des Choletais. La faute technique contre Alexander n’arrangeait rien bien sûr (44-53), elle prouvait surtout le désarroi de l’Elan et quand Wilson au buzzer enquilla à trois points et à plus de 9 mètres on sentait bien de quel côté penchait la sérénité (44-56). Wilson qui frappait encore deux fois à trois points pour dégager Cholet à plus 13 (64-51)…
La côte d’alerte étant dépassée l’Elan puisa enfin dans l’énergie du désespoir les moyens d’entamer sa course poursuite… Mais il ne fit que se rapprocher (65-61, 67-63, 69-66) et la main de Steve Essart aux lancers ne trembla jamais… Il entérina même le succès des siens lorsque sur la dernière action Jeff Varem commit une faute anti-sportive compliquée d’une technique (73-66)…
Cholet égalisait et il faudra donc revenir samedi pour un match décisif en se souvenant côté béarnais que cette équipe a de la qualité….
" Elan-Cholet : réactions "
Didier Gadou : « Quand les entraîneurs disent que Cholet a de la qualité et que les gens pensent qu’en ayant gagné à Cholet ce sera facile, les joueurs ont tendance à croire les gens… Et voilà ce qui se passe, on n’a pas relevé le défi on n’a pas retroussé les manches, pas assez. Comme de plus on se fait hacher menu… On prend 30 fautes et je ne vois pas beaucoup de cohérence entre un côté et l’autre du terrain… On est trop puni dès que l’on met de l’intensité.
Il aurait fallu que nos leaders soient plus présents que l’on soit moins maladroit à l’intérieur et que l’on ne subisse pas encore une fois l’axe Marquis-Wilson qui inscrit 36 points à un gros pourcentage.
Je l’avais dit, c’est une série, il faudra désormais aller chercher la belle… »
Xane d’Almeida : « On a mal abordé la rencontre, on a trop pris Cholet à la légère, or il n’avait plus rien à perdre mais tout à gagner. L’arbitrage ne nous pas arrangé mais il ne faut s’en prendre qu’à nous même et se dire que l’on a un gros challenge à relever samedi… »
Thierry Rupert : « On ne s’attendait pas à un tel scénario… Heureusement que l’on a un joker. Ils ne vont pas nous battre deux fois de suite chez nous et comme ça on sera plus en
rythme pour la demi-finale mais il est sûr que l’on doit réagir car ce soir on n’est pas bons… »
Freddy Fauthoux : « Soit on s’est surestimé soit on les a sous estimé… Peut-être s’est t-on trop vite vu en demi-finale. Contre une équipe qui a joué 4 matches en huit jours on a marché… C’est regrettable de perdre mais on a bataillé toute la saison pour avoir l’avantage du terrain alors on est à 1-1 il ne faut donc pas faire de catastrophisme, même si il ne faut pas oublier que Cholet aime bien le palais. On a les armes pour passer mais mettons tout en œuvre pour le faire. »
Jeff Varem : « Je ne m’explique pas trop ce qui s’est passé on devait travailler plus dur en défense, on savait qu’il fallait serrer de près certains de leurs joueurs mais on ne l’a pas fait non plus. C’était une mauvaise soirée… »
(Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" L'Elan se loupe "
QUART DE FINALE RETOUR. Les Palois, insignifiants en attaque, se retrouvent contraints de disputer une belle, après leur défaite d'hier (66-73).

Dominés. Les Béarnais devront gagner la belle samedi soir pour s'ouvrir les portes des demi-finales.
PRO A (PLAY-OFF)
Quel choc! Idéalement lancés par leur victoire à Cholet, mardi à la Meilleraie (79-76), les Palois se sont littéralement vautrés, hier soir devant leur public. Un ratage dans des proportions telles que l'on est en droit de s'inquiéter sur leur avenir dans ce play-off tandis que les Maugeois peuvent légitimement croire en leurs chances de revenir dicter leur loi sur le parquet du Palais des sports, demain soir. Car l'Elan, sur ce qu'il a montré est encore loin du dernier carré où l'attend Le Mans, vainqueur en deux manches de Villeurbanne.
Marquis règne. Auteurs d'une première mi-temps moyenne et d'une deuxième insignifiante en attaque, les Béarnais ont offert sur un plateau le point de l'égalisation aux Choletais, qui avaient retrouvé Antonio Grant, mais pas David Gautier.
Quarante huit heures après la première manche, la donne n'avait pas changé. Deux contre-attaques d'Artur Drozdov et un panier primé de CC Harrison soulignaient la difficulté des Maugeois à défendre sur les extérieurs palois, tandis que deux tirs de Claude Marquis mettaient en évidence le manque de présence des pivots béarnais.
Josh Asselin vite dépassé et sanxctionné de deux fautes rapides, c'est Thierry Rupert qui se chargeait de calmer le buldozzer d'en face. Pas en tentant de rivaliser en puissance, combat perdu d'avance, mais en usant de sa vitesse d'exécution et de son jump, comme sur ce dunk en ligne de fond, claqué au-dessus du Guadeloupéen (12-7). Pau-Orthez voyageait en tête, d'autant plus sûrement que Laurent Foirest et Thierry Gadou trouvaient la distance, à plus de 6,25m face à la zone adverse (27-18 puis 33-24), mais il suffisait d'un instant de relâchement pour que Lamayn Wilson frappe deux fois consécutivement à trois points et ramène les siens à 33-30 juste avant la pause.
Le souci, c'est qu'à la reprise l'Elan restait en mode veille. Jim Bilba commençait par endormir Cooper et Harrison d'une vieille feinte et Lamayn Wilson, propulsé au alley-hoop par Jimmal Ball égalisait (36-36). Restés six minutes sans inscrire le moindre point, les Palois voyaient les Choletais passer devant, Claude Marquis ayant repris son chantier sous les cercles (40-43). Et si Pau-Orthez avançait à nouveau, ce n'était qu'à coups de lancers-francs, ce qui n'était pas suffisant pour répondre à Marquis, qui passait au-dessus de deux béarnais, après un lancer manqué par Grant, pour donner six points d'avance aux siens (41-47) au terme d'un troisième quart-temps où les hommes de Gadou n'auront inscrit qu'un seul panier.
Misère offensive. Et leurs affaires ne s'arrangeaient pas vraiment avec une faute technique sifflée à Alexander dès le début de la dernière période. Dramatiquement empruntés en attaque, les Palois ne parvenaient pas à se relancer tandis que Ball, en pénétration, portait l'écart à 9 points (44-53). Mais on n'avait pas tout vu: après avoir perdu le contrôle de la balle, Wilson la reprenait près de la ligne médiane; un coup d'oeil sur le chrono des 24s pour voir que le temps était écoulé et l'Américain lâchait une bombe qui retombait dans le filet (44-56).
Douze points d'avance pour Cholet à cinq minutes de la fin: le break était fait. Harrison ramenait les Palois à 49-58, mais Marquis réussissait un lancer et Wilson frappait à nouveau de loin (51-64). La course-poursuite se poursuivait jusqu'à 10s du buzzer où Foirest rapprochait l'Elan à -3 (66-69). Mais juste derrière Varem, coupable d'une faute flagrante sur Essart écopait d'une antisportive, suivie d'une technique. Cette fois, c'était bien cuit pour les Palois. Qui se retrouveront donc sur le gril, samedi soir, pour la belle décisive.
(Source : http://www.sudouest.com)
" Une grosse douche froide "
Un match d'appui sera nécessaire demain pour permettre à pau ou Cholet de rejoindre Le Mans en demi-finale. L'Elan est sous pression.
Assez logiquement vainqueur 73-66 , Cholet a réussi hier soir l'exploit dont Chalon-sur-Sâone restait le dernier auteur. Depuis le printemps 2001, l'Elan ne s'était plus incliné à domicile dans un match de quart de finale.
C'est à nouveau chose faite et cette mauvaise surprise pousse les deux clubs à prendre rendez-vous pour une rencontre d'appui toujours aléatoire, dès demain (18h), dans le même cadre du Palais des Sports.
Battus lors des trois précédentes confrontations avec l'Elan cette saison, dont mardi à domicile lors de la rencontre aller, les joueurs des Mauges mettent du même coup une grosse pression sur l'équipe de Didier Gadou déjà éliminée à ce stade de la compétition il y a un an.
La situation est d'autant plus délicate que, même si les décisions du corps arbitral ont pesé sur l'issu de la partie, pau-Orthez a montré en seconde période trop de carences offensives pour s'éviter ce second échec à domicile de la saison.
D'entrée de jeu, l'Elan a , comme mardi dernier, vu Marquis tenter de prendre le match à son compte. Mais cette fois, la défense paloise était de suite en place (3/8 aux tirs pour le pivot choletais à mi-parcours).
La qualité du passing béarnais et l'agressivité de Rupert permettaient ensuite d'ébaucher un premier écart (19-12, 9e) même si les visiteurs tentaient d'imposer une pression tout-terrain.
Du second quart-temps, on retiendra les (très) nombreuses fautes sifflées contre l'Elan et aussi le déchet des pivots locaux (25% pour le tandem Alexander-Asselin).
[center]Deux paniers en 15 minutes[/center]
Heureusement, les extérieurs palois avaient , eux, le poignet plus ferme, notamment Thierry Gadou qui, en reculant derrirèe la ligne, faisit mouche à deux reprises. mais , à +9 (27-18.), on allait assister au réveil de Wilson. En trois minutes, à partir de la 17e, le principal scoreur choletais rentrait 8 points. Tout restait donc à faire... Et on ne croyait pas si bien dire. Noyé sous une averse de coups de sifflets, dont 4 à l'encontre de Thierry Gadou en moins de 10 minutes, le 3e quart-temps se révélait particulièrement indigeste.
De cette véritable guerre des tranchées, à ne surtout pas montrer dans les écoles, Wilson émergeait le premier pour obtenir l'égalisation choletaise (36-36, 23e). On allait voir ensuite l'Elan perdre pied peu à peu, abandonner le rebond et faire preuve de trop de largesses défensives sous son cercle.
La sanction était immédiate. Avec un seul panier à son crédit durant cette période ( deux seulement en 15 minutes), l'équipe locale affichait au grand jour ses lacunes offensives. Cholet n'en demandait pas tant pour prendre l'ascendant (41-47,30e). A l'évidence, l'affaire s'engageait de plus en plus mal. Le manque de self-control d'Alexander, en plein échange d' amabilités " avec Marquis depuis de longues minutes, n'arrangeait rien. D'autant que Wilson, auteur au totale de 5 paniers primés, dégainait d'abord juste derrière la ligne des 6,25m puis largement au-delà des 9 mètres (44-56, 34e).
[center]A côté du sujet[/center]
Totalement à côté du sujet, l'Elan, sans rythme ni adresse près du cercle (42% à l'intérieur), se voyait relégué à 13 points derrière son invité (51-64°.
Avec plus que trois minutes à jouer, la cause paraissait entendue.
Harrison et Foirest , les seuls leaders à peu près exempts de reproches, tentaient bien d'impulser une folle remontée (59-64, 39e). Après le 11e et dernier lancer-franc réussi par Essart, la patte gauche du Marseillais, dix secondes avant le buzzer, ravivait même chez les béarnais le fantasme d'une égalisation (66-69). Mais l'antisportive sifflée contre Varem tuait l'espoir dans l'oeuf.
L'Elan serait bien inspiré de montrer un tout autre visage, dans seulement 36 heures. car, cette fois, il n'y aura plus de session de rattrapage.
" Pas peur de la belle "
Poussé à jouer une belle samedi, l'Elan a une certaine habitude de ce type de rencontre. Il a en effet gagné les trois derniers matches d'appui qui lui ont été proposés : c'était lors des finales 2001 et 2003, chaque fois contre l'ASVEL, mais aussi en 2004 lors de la demi-finale face à Chalon.
Voilà une bonne habitude à entretenir.
" L'hommage au sénateur-maire "
FLEURS ET RECUEILLEMENT. Pour son premier tour en Béarn depuis le décés d'André Labarrère il y a 10 jours, l'Elan n'a pas manqué hier soir de rendre un hommage appuyé au sénateur-maire sans lequel l'histoire du club n'aurait indéniablement pas eu le même retentissement.
Avant le 424e match de Pau-Orthez en son beau Palais, la salle a observé une poignante minute de silence.
Auparavant, sous une slave d'applaudissements, le fauteuil occupé tant de fois par l'élu s'était vu recouvert du maillot du capitaine et d'une gerbe de roses.
Ces fleurs que " Dédé " aimait tant...
" Ils ont dit "
Didier Gadou : " Du côté de Cholet, l'axe Wilson - Marquis a encore été efficace. Je crois que les Choletais en voulaient plus. Ils ont inscrits des paniers au buzzer, nous ont bousculés à l'intérieur.
Nous ne marquons que deux paniers en 15 minutes après la reprise par manque de rythme, à cause de notre maladresse aussi. Nous ne shootons qu'à 42% dans la raquette, un secteur ou l'Elan aurait dû être plus dominateur. Il va falloir retrouver l'âme qui nous animait lors du match aller mardi ".
Pierre Seillant : " J'espère que cela va nous sourire samedi. Dans le cas contraire, il faudra rapidement en tirer les conséquences. Ce soir, tous nos leaders, à part Foirest, sont passés à côté mais, je le répète, les blessures de Fuller et Sales ont déstabilisé l'équipe. Désormais, nous n'avons plus droit à l'erreur et il faudra un tout autre état d'esprit samedi ".
Ruddy Nelhomme : " J'avais dit que nous en gagnerions un ici. Ce soir, nous faisons un bon match. Les gars ont été sérieux, solidaires et respectueux des consignes. C'est cela qui a fait la différence car Pau reste une armada, une équipe surdimensionnée par rapport à nous.
Je suis très heureux pour le club. Maintenant, on va essayer d'arracher la belle. Mais j'imagine que, samedi, les Palois vont revenir avec une plus grande détermination. Ceci dit, Cholet a grandi. On va tenter quelque chose... ".
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
Stats du match : http://www.lnb.fr/?pid=6&game=1869