" L'Elan aux abonnés absents... "
Si la revanche est réellement un plat qui se mange froid alors Strasbourg l’a savamment mûrie au cours des douze jours qui séparaient les deux rendez-vous…
Car non contente d’être venue briser la série en cours des béarnais sur leur plancher (27 avant le coup d’envoi), la SIG a survolé la rencontre avec une supériorité qui ne traduit certainement pas la réelle différence séparant les deux équipes mais traduisant au grand jour et dans de larges proportions les difficultés actuelles de l’Elan à se remettre du coup de massue angevin et à retrouver une fraîcheur physique, celle qui lui fit cruellement défaut, ne serait-ce que pour ne pas laisser Wesson s’installer en maître de la peinture dès le coup d’envoi.
Et si au bout des dix premières minutes l’Elan était encore en vie (23-21) et le resta huit minutes supplémentaires (33-36), le chantier Wesson avait mis Strasbourg sur le bon timing et Fuller (deux fautes) sur le banc. Au total, l’agresivité des alsaciens se traduisaient par 12 lancers francs tirés contre 4 aux béarnais qui s’étaient surtout appuyés sur l’activité de Drozdov puis celle de Rupert dont les réussites avaient masqué le problème posé par la défense de Strasbourg, clouant Harrison et Foirest au pilori de l’adresse (0 sur 7 cumulés)…
Il y avait même eu un coup de chaud d’entrée de second quart lorsque l’Elan encaissa un 2-11 qui le mit non seulement à l’ouvrage (25-32) mais confirmait combien le vent du match soufflait dans le sens inverse…
Impression confirmée lorsque sur un ballon de contre attaque qui lui aurait permis de se rapprocher au repos, l’Elan le rendait à Jeanneau qui, au buzzer et de loi inscrivait un de ces paniers qui traduisent l’euphorie d’une équipe bien dans ses baskets…
43-33 à la mi-temps l’Elan s’était sacrément compliqué la tâche, et lorsqu’il revint il ne fallut pas longtemps pour comprendre qu’il était dans les mêmes dispositions que précédemment… C’est simple la suite ne fut bientôt plus que la longue agonie d’un ensemble qui essaya de survivre à l’extérieur sans la moindre adresse… Strasbourg déroula alors et trouva en Mc Cord le parfait relais à Wesson… Un nouveau 11-2 emballa le match (35-54) mais il restait quelques 16 minutes à jouer… Et les choses ne s’arrangèrent pas puisqu’un 6-0 vint mettre Strasbourg à l’abri de toute révolte, de tout souci (36-59)…
Xane d’Almeida eut beau, avec ses cannes, redonner un semblant de moral aux béarnais, leur 6-0 resta lettre morte et ne changea pas d’un pouce la physionomie des choses, d’autant moins que la défense hors du coup subissait les rafales de Jeff Greer… Une défense qui avait encaissée 68 points, c'est-à-dire sa moyenne habituelle, oui mais en une demi-heure…
C’est dire si les dix dernières parurent bien longues…
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" ProA - Pau-Orthez corrigé par sa "bête noire" Strasbourg "
Pau-Orthez a été corrigé à domicile (64-89) par sa "bête noire", Strasbourg, dimanche lors de la 30e journée du Championnat de France de basket-ball, dont l'Elan béarnais conserve malgré tout la tête.
Cette défaite, la première subie par l'Elan béarnais au Palais des sports de Pau depuis plus de quinze mois hors Euroligue, est un nouvel épisode de l'histoire malheureuse des Palois face aux champions de France en titre.
Parmi les précédents, les plus marquants avaient été l'élimination en quarts de finale du Championnat 2004-2005 et en octobre dernier, au match aller, la déculottée reçue en Alsace par les joueurs de Didier Gadou (-30).
A quatre journées de la fin de la saison régulière, Pau-Orthez n'a plus qu'un point d'avance sur Strasbourg et sur Nancy.
Pourtant, la SIG se présentait diminuée à l'intérieur par les absences de Sacha Giffa et de Crawford Palmer, ce qui ne l'a pas empêchée de dominer largement dans ce secteur grâce à l'Américain K'Zell Wesson, meilleur homme du match (21 points, 13 rebonds).
Leaders inexistants
"
Nous avons su tenir les Palois d'entrée de match. Ensuite, la différence s'est faite sur nos changements défensifs. Gagner de cette façon, dans une telle ambiance, il fallait quand même le faire. Je tiens à souligner le coeur énorme et la discipline de fer de mes joueurs", a déclaré l'entraîneur de Strasbourg Eric Girard.
L'Elan béarnais est apparu sans ressort, peut-être à cause de la répétition des matches cette semaine. Les Palois avaient dû se rendre à Angers pour disputer coup sur coup mardi et mercredi les quarts et les demi-finales de la Coupe de France. Un déplacement conclu par une élimination sans gloire face à Dijon.
Avec ses leaders habituels inexistants, à l'image des Américains C.C. Harrison (4 points) et Lonnie Cooper (2 points), tous les deux victimes d'ennuis physiques les jours précédents, les Palois ont décroché dès le deuxième quart-temps (-10 à la mi-temps). En deuxième période, Strasbourg s'est promené avec une avance presque constamment supérieure à 20 points.
"
Aujourd'hui, nous n'avions pas la dimension physique nécessaire, mais ce n'est pas une excuse. On s'est montré trop attentiste et pas assez réactif en balançant trop de shoots à 3 points (2 réussis sur 17) sans penser à mettre le ballon à l'intérieur. Cela dit nous restons en tête du classement et on sait ce qu'il faut faire pour que cela dure", a commenté le coach palois.
(Source :
http://www.lnb.fr)