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" Choc à Angers "
Le Mans et Pau disputent un quart de finale à enjeu en Maine-et-Loire.
Les points à glaner pour le ranking Euroligue rendent plus abrasif encore le choc Pau-Le Mans. " Notre objetctif, c'est Coupe et Championnat. Je suis plus focalisé par le terrain que par les données chiffrées ", rejette Didier Gadou , le coach de Pau qui, après l'ASVEL et Strasbourg en Coupe, mais aussi Nancy et Gravelines en Championnat, tous battus à domicile ces dernières semaines, compte s'offrir une nouvelle équipe du top 6. " Et ce n'est pas la plus facile à manoeuvrer ", ajoute-t-il, au souvenir du match aller en Championnat (15 janvier en Béarn) dont l'arbitrage et le résultat (succès palois 66-64) furent contestés par les Manceaux.
A l'époque, Pau jouait avec Brooks Sales et Tj Lux mais sans Foirest, Harrison, Fuller, ni Demetrius Alexander. " On va essayer de faire mieux que les autres mais les Palois sont devenus une armada et s'ils nous battent, je pense qu'ils iront au bout en Coupe. Avec l'avance qu'ils ont en Championnat, ils n'auraient alors même pas besoin d'être hampion de France pour obtenir les trois ans d'Euroligue... ", souffle Collet.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Le prix de dame coupe.... "
La coupe de France est une bien belle dame assurément. « C’est d’abord un trophée, c’est ensuite le cadre de Bercy et puis c’est 5 points pour le ranking », confirme Didier Gadou, l’un des 8 derniers coaches autorisés à la courtiser encore…
Mais elle est maniérée aussi et pour enlever ses faveurs il faut y mettre le prix. Ainsi ne s’est-elle satisfaite de ce que l’Elan ait déjà écarté deux sérieux prétendants (Asvel puis Strasbourg). Elle lui demande aujourd’hui de se montrer plus séduisants que les manceaux, encore un monstre sacré…
Et ce en plein cœur d’un calendrier qu’elle se moque bien de compliquer…Quand on aime on ne compte pas dit-on… Reste qu’entre Strasbourg en coupe, et Strasbourg en championnat , échéance ô combien cruciale on le sait, elle se faufile sans pudeur et envoie les béarnais à Angers, c’est à dire à l’extérieur, si l’on considère les 100 tous petits kilomètres que les manceaux ont eu à parcourir pour rallier les bords du Maine. Contre 7 heures de bus pour un Elan parti ce lundi matin dès 9h30 afin de disposer le soir même de la petite heure d’entraînement proposée par l’organisation.
Dame coupe n’offre effectivement pas grand chose avant Bercy, sinon un case tête aux coaches et aux staff. Ainsi en terme pratique, l’incertitude de la durée du séjour (un ou deux matches ?) a-t-elle conduit les deux autres visiteurs sur le site (Gravelines et Dijon) à utiliser le même mode de transport routier. Tandis qu’en terme sportif elle a bien entendu tronçonner les créneaux accordés aux candidats. A cet égard l’Elan, premier club tiré au sort, ayant hérité du premier créneau matinal, 9-10h ce mardi matin, Didier Gadou s’interrogeait sur l’opportunité de l’honorer. « La question qui nous est posée est celle-ci : faut-il à ce stade de la saison privilégier la récupération aux dépens des entraînements ou bien l’inverse ? » disait-il convaincu de ce que ses hommes ne sont pas des robots mais également persuadé qu’un heure de travail spécifique pour préparer le match du Mans ne pesait pas lourd… D’ou, tout de même la présence de tout l’effectif, dimanche matin, au Palais pour une séance de travail que Varem (genou) et Fuller (coup sur l’avant pied) suivirent du banc.
« C’est la loi du tirage au sort » enchaînait fataliste Gadou en pensant à l’avantage fait aux manceaux de jouer chez eux ou presque, sans oublier que le même sort lui avait accordé le même lors des tours précédents. « Mais c’est aussi la possibilité de s’évaluer par rapport aux meilleurs » rebondissait le coach en se projetant sur le prochain voyage du 5 mai prochain dans la Sarthe. « On est à une période où il faut savoir voyager » lance-t-il comme un clin d’œil à une formation mancelle qui, juste avant ses deux derniers revers de Paris puis Cholet, était « la référence en matière d’efficacité à l’extérieur ».
Point d’orgue de cette force de frappe mancelle, le tournoi des As remporté à Dijon, et s’il a été suivi d’une légère dépression, aujourd’hui le Mans s’affiche comme une équipe « bien en place défensivement, ne concédant que peu de points et possédant, à tous les postes, des individualités à faire valoir » annonce Gadou.
Partant de là et pour pouvoir continuer à rester dans les petits papiers de Dame coupe, l’Elan n’a guère d’autre choix que celui d’exporter son niveau de jeu du palais en espérant que Demetrius Alexander poursuive son intégration et que toute la troupe soit sur pied.
Puisqu’aussi paradoxal que cela puisse paraître, les deux tours précédents ne ressemblent plus aujourd’hui qu’à d’aimables hors d’œuvre… Et que pour beaucoup d’observateurs Angers va vivre dès 18 heures à ce qui ressemble fort à une finale avant la lettre….
" L'Elan à douze ? "
Didier Gadou disposera-t-il ce mardi soir à Angers face au Mans d’un effectif de douze joueurs ? Jeff Varem, absent samedi soir en raison d’une contusion au genou, a plutôt bien supporté la courte et somme toute spécifique séance de révision des systèmes et devrait pouvoir reprendre sa place. Hiram Fuller, victime lors du premier quart temps face au Havre, d’un coup sur l’avant pied, a quant à lui été dispensé du training par mesure de précaution mais aussi en raison de la douleur. Mais le staff médical restait raisonnablement optimiste quant à sa participation.
S’il alignait 12 joueurs sur la feuille de match l’Elan retrouverait une configuration d’équipe qu’il n’a plus connu, en championnat, depuis le 28 janvier dernier. C’était à l’occasion de la réception de Cholet au palais, journée qui correspondait à la grande rentrée de Laurent Foirest.
Par la suite, Thierry Gadou (tendon ), Xane d’Almeida (appendicite), Brooks Sales (fracture de la cheville) Lonnie Cooper (au chevet de son épouse), Varem (genou) ont tous été portés pâles faisant que l’Elan ne se retrouva jamais à douze.
(Source : http://www.elan-bearnais.fr)
" Finale avant l'heure "
QUART DE FINALE. Troisième choc consécutif ce soir pour Pau-Orthez qui défie Le Mans, à Angers.

Joueur clé. Artur Drozdov et les Palois devront stopper Jermaine Guice, le meilleur scoreur et passeur sarthois.
COUPE DE FRANCE
Cela commence à ressembler aux travaux d'Hercule : après avoir écarté Villeurbanne et Strasbourg, les Palois s'attaqueront au Mans, ce soir, en quart de finale de la Coupe de France. A Angers qui plus est, soit à seulement 70 km de la préfecture sarthoise.
Un avantage vu d'ici, mais pas forcément lorsqu'on écoute Vincent Collet, l'entraîneur du Mans, donner un petit cours de géographie : « Angers, c'est le Maine-et-Loire et on est là en terre choletaise, chez nos rivaux, qui ne nous portent pas vraiment dans leurs coeurs. Ca vous parlera mieux si je vous dis que c'est un peu comme si la Section allait jouer à Lourdes, ou Biarritz à Bayonne. Je ne m'attends pas à trouver beaucoup de supporteurs du Mans là-bas et, vu l'horaire du match, les nôtres ne seront pas nombreux non plus ».
Voilà qui rééquilibre les chances d'un choc que Didier Gadou, le technicien palois, prédit « très difficile. Le Mans possède des arrières qui allient puissance et vitesse, et des intérieurs très verticaux; un profil d'équipe qui nous ressemble beaucoup. L'occasion est donc belle de tester les Manceaux sur leurs terres, avant d'aller à Antarès dans dix jours, en championnat ».
Gros enjeu. Coupe et championnat : dans la course au ranking Euroligue, qui offrira au no 1 français un abonnement de trois saisons, Pau-Orthez (28 pts) doit en effet courir deux lièvres à la fois pour maintenir son avance sur le MSB et Strasbourg (24 pts).
Après avoir sorti les Alsaciens, les Palois marqueraient un avantage en éliminant les Sarthois qui inscriraient un zéro pointé eux aussi, quand l'Elan pourrait prétendre à 1 (demi-finaliste), 3 (finaliste) ou 5 points supplémentaires (vainqueur). Autant dire que Le Mans joue gros. Vincent Collet ne le nie pas : « Si l'Elan prend les cinq points attribués au vainqueur de la Coupe, et comme il en marquera huit autres en tant que premier de la phase régulière en Pro A, il n'aura même plus besoin de gagner le championnat pour obtenir le ticket garanti pour l'Euroligue. »
« Le ranking de l'Euroligue, c'est une compétition dans la compétition, acquiesce Didier Gadou, mais l'important, c'est d'abord de gagner ce soir pour se rapprocher un peu plus de la finale de la Coupe. » Le Mans, qui s'est offert l'édition 2006 de la Semaine des As, et qui avait gagné la Coupe en 2004 face à Pau-Orthez, aime les matchs couperets.
« Se sublimer ». « On est un peu dans le creux comme en témoignent nos défaites à Paris et Cholet, tempère Collet. Mais ce genre de défi peut nous aider à rebondir. En Coupe, il faut savoir se sublimer. »
Alors, Pau-Le Mans, finale avant l'heure ? Le coach du MSB est prêt à prendre les paris : « L'équipe qui sortira du plateau d'Angers (1) sera la grande favorite pour la finale, surtout si c'est Pau ou Le Mans. » Et les chances sont grandes que ce soit Pau ou Le Mans : « Gravelines et Dijon vont laisser beaucoup de gomme dans leur quart et, le deuxième jour, ce sont les gros effectifs qui auront l'avantage », reconnaît-il.
En termes d'effectif, celui de l'Elan, avec le retour prévisible de Jeff Varem (contusion au ménisque), est forcément compétitif : « Par rapport à notre dernier affrontement en championnat (NDLR, victoire de Pau, chez lui, 66-64, le 15 janvier) il y a non seulement Fuller et Alexander en plus, mais aussi Foirest et CC Harrison, ce qui le rend très impressionnant, apprécie Collet. Les Palois viennent d'ailleurs de battre tous leurs rivaux en l'espace d'un mois. Nous sommes les derniers à pouvoir les faire tomber. » Avec deux balles dans le barillet : une première ce soir à Angers et une seconde, dans dix jours, à Antarès.
(1) L'autre plateau des quarts de finale à Orléans mettra aux prises deux clubs de Pro B, Châlons et Orléans, à deux élèves moyens de la Pro A, Hyères (15e) et Cholet (10e) .
(Source : http://www.sudouest.com)
" La Coupe coûte que coûte "
Face au Mans ce soir, l'Elan va tenter de se qualifier pour les demi-finales qui se disputent dès demain.
Destination Angers. Hier matin, à 9h30, l'Elan enfin au complet, a quitté Pau en bus pour se rendre dans le chef-lieu du département du Maine-et-Loire ou se disputent, ce soir, deux quarts de finale de la Coupe de France, Elan-Le Mans à 18h suivi de Gravelines-Dijon.
Les deux autres quarts , Châlons-en-Champagne -Hyères-Toulon et Orléans - Cholet, se disputent dans le même temps à Orléans. Pas le temps de souffler pour les vainqueurs du jour puisque les demi-finales ont lieu dès demain dans les mêmes enceintes. Les deux finalistes se retrouveront à Bercy le dimanche 7 mai pour succéder à Gracelines au palmarès.
[center]Le Mans au complet[/center]
Le tirage au sort effectué la semaine dernière a , une fois de plus, mis du gros gibier en travers de la route des Béarnais. Après Villeurbanne en 16e de Finale et Strasbourg en 8e, tout deux battus au Palais, Le Mans est la troisième formation du top 5 que l'Elan va tenter d'éliminer. " Notre tirage estd ans la lignée des pécédents ", explique Didier Gadou . " Le chemin qui mène à Bercy est pavé d'embûches. Pour nous, cette année, c'est comme si sur une grille du loto on avait coché les numéros 2,3,4,5 et qu'au tirage ce soit ces numéros là qui soient sortis ", poursuit le coach. Pour lui, le gros danger se situe avant tout " dans l'enchaînement des matches qui n'autorisent aucun répit. En Coupe, il faut enchaîner les victoires ", synthétise t-il.
L'Elan connaît la musique. Samedi dernier, face au Havre en Championnat (victoire 81-65), Gadou avait bien entendu dans un coin de l'esprit l'opposition de ce soir : " C'est évident que ce sont des aspects auxquels tu penses " .
Face aux Normands, mis à part Drozdov " le ciment de l'équipe ", selon l'entraîneur, utilisé 30 minutes , huit autres joueurs ont foulé le parquet entre 15 et 25 minutes. Ce soir, Jeff Varem sera de nouveau opérationnel après une parenthèse d'un match en civil (douleur au ménisque).
[center]Collet craint l'Elan[/center]
Les Manceaux sont également au complet. Le capitaine JD Jackson , victime d'une contracture au mollet lors du tour précédent reprend ce soir. En Auvergne, la victoire fut longue à se dessiner pour les Sarthois puisqu'il a fallu un 16-0 dans le dernier quart et surtout un Jermaine Guice en transe derrière les 6,25 m (8 sur 12) pour créer le break fatal (75-69 au final).
Une victoire difficile suivie d'un revers à Cholet samedi (62-61) qui mettent en relief les problèmes actuels du MSB: le coup de mou du grand Huseyin Besok et le manque d'allant offensif.
" Je suis content de ma défense mais nous avons un gros manque de cohérence offensive ", témoigne Vincent Collet. " Contre Pau qui met beaucoup de dureté dans sa défense et qui retrouve Harrison et Foirest à leur meilleur niveau, il va falloir se sublimer pour l'emporter, poursuit le technicien sarthois. Il est impossible de faire la moindre impasse contre une équipe qui aligne Cissé comme 12e homme ! C'est le bon moment de montrer ce que l'on sait faire ".
Une devise que les Palois pourrait aisément reprendre à leur compte.
" Questions au capitaine Palois "
La République des Pyrénées : " Ce soir Le Mans est un nouveau gros morceau que vous propose la Coupe. Comment abordez-vous ce choc ?
Frédéric Fauthoux : On va se retrouver face à une équipe revancharde après la défaite à Cholet en Championnat. De notre coté, on connaît parfaitement nos objectifs.
Il va falloir imposer notre jeu comme en seconde période face au Havre.
Nos rotations doivent nous servir à faire la différence. Dans l'équipe tout le monde est utile.
La République des Pyrénées : Une victoire écarterait un conccurent direct supplémentaire dans la course au ranking....
Frédéric Fauthoux : Exact. C'est important pour le ranking mais pas uniquement.
Gagner de nouveau contre une équipe de ce calibre marquerait les esprits de tous nos adversaires quelques jours avant le début des play-offs.
On commence à battre tout le monde au bon moment de la saison.
Il ne faut pas fanfaronner non plus, restons sérieux.
La République des Pyrénées : Comment avez-vous vécu les critiques qui se sont abattues sur l'équipe au creux de l'hiver ?
Frédéric Fauthoux : Nous n'avons rien oublié ! On peut se servir de ce que l'on a lu ou entendu pour trouver de la motivation supplémentaire.
Je sens bien que la majorité des clubs et des observateurs aimerait ne plus nous voir toujours au sommet.
Nous, on laisse dire, on ne s'occupe que de nous, de notre jeu.
La République des Pyrénées : Justement, il semble de plus en plus redoutable ?
Frédéric Fauthoux : Comme chaque année, les meilleures sensations reviennent avec le soleil.
Maintenant, l'heure est venue de ne plus rien gâcher. Le coté positif, c'est que malgrè tous les pépins vécus cette saison, l'équipe est toujours présente en haut de l'affiche.
Notre basket est bien en place. Chacun dans le groupe sait ce qu'il a à faire et ce qu'il peut apporter. Personne n'est égoîste " .
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)