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24e Journée Pro A ,
Chalon-Sur-Saone ( 8eme) /
Elan Béarnais Pau-Orthez (1er) " [/scroll]
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24e Journée Pro A 
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" PROA –J24– Pau-Orthez sur sa lancée ? "
Les béarnais espèrent pouvoir compter sur le retour de leur meilleur marqueur, C.C. Harrison (13,5 pts de moyenne) et le regain de forme de l’international français Laurent Foirest (9 pts en 14 minutes face à Brest) pour contrer une équipe chalonnaise irrégulière. Après leur très courte défaite face à Bourg (75-74) la semaine dernière, l’équipe de Mamoutou Diarra aura à cœur de se rattraper pour s’accrocher solidement à sa 8ème place actuelle.
(Source :
http://www.lnb.fr)
" Gare aux pièges "
Chalon-sur-Saône a bonne réputation et la présence de Greg Beugnot y est pour beaucoup. S'il ne pointe qu'en huitième position avec un bilan tout juste positif (12-11) - les blessures aidant - l'Elan est craint par tous. Le danger est réel pour Pau-Orthez, qui se rend dans un Colisée où les Bourguignons ont remporté deux tiers de leurs matches. D'autant que les Béarnais, qui récupèrent C.C. Harrison, blessé début janvier à une cheville, sont bien moins à l'aise à l'extérieur (7-5) qu'au Palais des Sports (11-0). «
C'est une salle toujours difficile, où l'on n'a pas que de bons souvenirs (défaite 84-77 la saison dernière)», rappelle l'entraîneur Didier Gadou.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" Mokongo, reves en ordre "
Blessé, puis un peu perdu, Mickael Mokongo, le meneur chalonnais , a remis son jeu à l'endroit.
DES JOLIES PENSEES avaient jailli le long de son chemin. Bouquets éclatants, pétales de promesses. Cétait la fin de de la saison 2004/2005, le ciel était haut et clair. Mickael Mokongo, le jeune meneur français, brillait. A dix-neuf ans, il avait tenu, à la mi-temps (19 min de moyenne), la barre du vaisseau bourguignon rouge et blanc, demi-finaliste de Pro A! A l'avant du navire, prunelle scintillante, l'apprenti entendait désormais défier le grand monde. " J
e voulais progresser, confirmer ma bonne saison ", dit-il.
Mais à l'été, le ciel s'est embrumé. Son genou à Hyères-Toulon, a sifflé. Opération du menisque ( corne externe du menisque), rééducation, musculation et le temps qui passe, la mène qui s'enfuit. L'enfant de Bangui (Centrafrique), ou il toucha ses premières balles, va manquer les treize premières journées de la saison.
Une absence, une douleur, quand on a vingt ans et mille reves devant soi.
"
Cétait dur à vivre. Quand je suis revenu, je ne pensais à riend 'autre qu'à jouer ", se souvient le meneur chalonnais. Près de sept mois plus tard, le 16 décembre dernier, il est réapparu.
Joli costume : 13 points, 3 passes en 29 minutes pour une victoire grassouillette face à Nancy (93-75) ! Mais les choses avaient changé. "
Ce soir-là, il fait un bon match mais dans un registre différent de celui ou je l'attends ", explique Greg Beugnot.
Sevré de jeu, Mickael Mokongo veut s'exposer, vite se montrer, se rappeler.
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Il n'était plus du tout meneur de jeu",tranche Beugnot. "
Il voulait montrer son potentiel et ne donnait plus la bonne dynamique à l'équipe. Il n'était pas ce leader d'hommes que doit etre un meneur de jeu ".
Le coup est rude. Les espoirs au sec. Mickael Mokongo (6pts, 2,6 passes en 18m) voit Arthur Lee, son compère américain au poste, commander souvent la manoeuvre. Cette saison devait etre celle de la confirmation, de l'élévation et il joue quatorze minutes à Strasbourg, sept minutes à Paris.... "
J'ai essayéde rester positif, en me disant qu'il fallait que je travaille dur car tant que tu bosses et que tu crois en toi, un jour ou l'autre ça paie ", avise-t-il.
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" Beugnot : " Je voulais qu'il touche le fond " "[/center]
Alors il se cramponne et lutte, souvent seul, parfois de travers. Greg Beugnot ne lui fait aucun cadeau. Une fois, pour une étourderie, il l'envoie grimper deux heures durant les escaliers du Colisée après l'entrainement. Surtout, le coach le laisse, sciemment, mariner dans son mauvais jus.
"
Mon role était de l'amener par toutes les vexations, les frustrations, pour qu'il comprenne qu'il faisait fausse route ", raconte Beugnot, qui pendant un temps ne lui adresse meme plus la parole ! . "
Je voulais qu'il touche le fond, qu'il réclame de l'oxygène, avant de lui tendre la main ".
Car Greg croit profondément en ce mome, aux qualités défensives avérées, au shoot extérieur encore perfectible, à la vision du jeu qui s'affine avec le temps. Un soir, il y a moins d'un mois, Mickael a réclamé audience. Greg l'a reçu et lui a parlé comme son coach, comme un père aussi . "
Je lui ai dit des choses qui lui ont fait mal mais le cap qu'il a franchi depuis trois semaines est, à mes yeux, très important. Je pense qu'il a compris ce que l'on attendait de lui ".
Dans son survetement bleu ciel, sourire vrai, Mickael respire. Et ce n'est pas le petit malaise à Cholet, le 25 février ( crise de tachycardie), qui va le chambouler. "
Sur le coup, j'ai eu peur, c'est normal, mais aujourd'hui je suis rassuré, j'ai passé tous les tests, il n'y a rien de grave ", lache-til. " Mike " a retrouvé le trait de crayon du meneur, celui qui dessine le jeu d'une équipe.
Face à Hyères-Toulon, dernier match en date à domicile de Chalon, en l'absence d'Arthur Lee, il a eu droit à quarante minutes, un match plein ( 16 pts, 11 passes, 30 d'évaluation), une renaissance, du pur bonheur.
"
J'espère que cematch-là va lancer ma carrière ", semballe-t-il. "
Maintenant, il ne faut plus que je lache ! ". Sur son chemin, les reves ont relevé la tete. L'année dernier, Mickael avait participé à Memphis au Hoop Summit, le match des meilleures jeunes pousses mondiales. Comme avant lui un certain Tony Parker...."
J'ai pris des photos avecKobe (Bryant)
et Shaq, j'ai tout filmé, c'était une super expérience ", raconte-t-il d'une voix vibrante, pleine de lumière. En juin prochain, il s'inscrira à la draft. Pour voir. Cet été, il ira travailler son shoot aux Etas-Unis. "
Depuis toujours, mon objectif, c'est la NBA ", avoue-t-il sans détour. L'année prochaine, sauf imprévu, il sera encore chalonnais. "
Je suis sous contrat, je devrais l'honorer ", dit-il.
Ensuite, il reve de prendre la route, vers les cimes européennes ou les sommets NBA. "
Chalon c'est beaucoup et ce n'est rien, dit-il.
Grace au club, je là aujourd'hui mais je ne suis pas encore en NBA ".
Ce soir, il sera au Colisée, pour y affronter Pau. Le jeu en ordre, l'esprit tendu vers l'objectif.
Hier, à la mi-journée, il est venu chercher une cassette vidée afin de visionner Lonnie Cooper, son rival du soir....
" Harrison de retour ".
Chalon est au complet pour accueillir Pau, mais son secteur intérieur est brinquebalant. MC Mazique ne flambe guère depuis un mois et Willem Laure n'a plus de force. Alors qu'il a perdu, de manière étonnante, pas mal de poids ces derniers temps, l'ailier-fort antillais de Chalon attrape toutes les maladies qui se présentent: gastro-entérite, rhume, grippe l'accablent à tour de role ! Hier soir, il s'est entrainé mais sembalit affaibli. Il sera sur le banc, mais difficile d'envisager qu'il joue un role majeur dans ce match.
CC Harrison, après deux mois et demi d'absence ( cheville blessée lors de l'exploit sur le terrain du Real Madrid), a reçu hier le feu vert médical et fera son retour avec Pau ce soir en Bourgogne.
Dans les rangs béarnais, il ne manque plus que Thierry Gadou (tendon d'Achille), attendu la semaine prochaine face à Villeurbanne en Coupe de France. Pau-Orthez se présentera alors au complet la première fois cette saison.
(Source : Le Journal L'Equipe)
" Cet Elan n'est pas mal fait "
Greg Beugnot, le coach de Chalon, apprécie le profil de l'équipe paloise q'il accueille ce soir.
Cette année, Chalon-sur-Saone rame. Huitième avec déjà 11 défaites au compteur, l'équipe de Greg Beugnot, pourtant restée très stable à l'intersaison malgrè la perte de Sefolosha, doit surveiller ses arrières et paie le prix d'un début de championnat compliqué par les blessures.
Aujourd'hui en tete avec une bonne marge, mais petits vainqueurs du match aller (65-61), les Palois n'ont pas davantage été épargnés par les soucis. Au moment ou les deux Elan se retrouvent, ce soir dans une salle qui n'a pas réussi aux Béarnais l'an dernier, le coach bourguignon soupèse les forces en présence. Et il s'avoue - info ou intox? - assez impressionné par le comportement du leader.
La République des Pyrénées : " Greg, on a le sentiment que cette année Chalon ne peut pas se meler à la lutte en gaut du tableau. Pourquoi ?
Greg Beugnot :
Parce que nous avons manqué de soldats en début de saison. Tous nos regrets viennent de là, des blessures qui se sont alors accumulées. Rappelez-vous du match aller : nous ne sommes pas loin, meme sans Cox no Cohen-Mintz. Mais en s'appuyant sur seulement 6 ou 7 joueurs, cela a des limites au bout d'un moment. Nous nous inclinons 4 fois à domcile, dont deux sans etre au complet, et puis il y a eu ce match aberrant contre Le Mans (1).
Enfin, à Bourg samedi dernier, on est battus d'un rien (75-74). Ce résultat était important, il pouvait nous aider à faire la bascule.
La République des Pyrénées : Autre sujet d'étonnement : le coach à vocation défensive que vous avez souvent été dirige aujourd'hui la 2e meilleure attaque de Pro-A (81,6 pts marqués par match) ?
Greg Beugnot :
Et oui, tout change ! Non, plus sérieusement on a meme figuré pendant un moment parmi les trois plus mauvaises défenses du championnat. Lors des premiers matches, nous avons vraiment pris beaucoup de points pour les raisons déjà évoquées. Maintenant, au plan offensif, il aurait été stupide de vouloir à tout prix aller contre la nature des joueurs. Avec des garçons comme Best ou John Cox ( le cousin de Kobe Bryant est à 18 pts de moyenne depuis 6 matches),
j'ai ici un véritable potentile offensif. Il faut l'utiliser.
La République des Pyrénées : Comment voyez-vous le duel de ce soir ?
Greg Beugnot :
C'est facile à dire, mais nous sommes dans la peau de l'outsider qui n'a pas grand-chose à perdre meme si on doit veiller à assurer notre place dans le TOP 8. Si on parvient à se libérer par rapport à cette pression-là, cela devrait bien se passer. Et puis il y a de la qualité dans le camp d'en face. Or, pour faire un bon match, il faut etre deux.
La République des Pyrénées : Justement, l'Elan de Pau sort d'un résultat probant en déplacement, à Villeurbanne. Pas trop inquiet ?
Greg Beugnot :
J'ai toujours pensé qu'il n'avait pas manqué grand-chose à Pau pour faire bien mieux en Euroligue, meme dans ce groupe si difficile. Vou savez, cette équipe n'est pas mal faite du tout, loin de là !
Pour moi, elle est meme bien plus complète que Strasbourg par exemple. Et puis, à mes yeux, Fuller apporte un plus dans le sens ou il a davantage d'envergure physique ue TJ Lux ".
(1). Terminé dans la confusion, ce match a été suivi de sanctions. La semaine prochaine, Best et Lee seront suspendus face à l'ASVEL.
" Avec CC Harrison "
L'Elan récupère enfin CC Harrison, après deux mois et demi d'absence pour cause de blessure à une cheville, mais pas encore Thierry Gadou qui, à l'aller, avait réussi l'une de ses meilleures sorties ( 18 d'évaluation). A noter que Chalon, assez complet dans toutes ses lignes meme si laure ( grippe) pourrait déclarer forfait, aligne désormais au pivot MC Mazique, un garçon passé par l'Elan pour 3 matches en 2001.
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
" A Chalon, les dangers sont connus "
Il y aura d’ici au 13 mai les matches à 4 points, opposant directement les prétendants aux quatre premiers fauteuils et l’Elan en a trois à son programme (Nancy, Strasbourg, Le Mans) comme la plupart de ses poursuivants. Mais il y aura aussi les matches à deux points, c'est-à-dire tous les autres puisque l’on sait aujourd’hui que ce championnat est truffé de pièges, farci d’équipes capables chez elles de couper toutes les têtes…
Que l’Elan soit en train de récupérer progressivement tout son monde, qu’il voit venir la première échéance de coupe de France avec la possibilité d’aligner enfin ses douze joueurs professionnels, d’associer CC Harrison et Laurent Foirest, est donc une « nouvelle intéressante » selon le propos même de Didier Gadou.
Quand bien même ne faut-il pas attendre d’un CC Harrison, par exemple, qu’il soit le messie dès ce samedi soir dans le Colisée de Chalon. Au demeurant, un ensemble aujourd’hui leader de la compétition aurait-il besoin d’un messie ? A cet effet le discours de Gadou a toujours été d’une extrême limpidité : « Nous avons et nous aurons besoin de tout le monde et à son meilleur niveau possible. »
Dans cette attente, ce sont les vainqueurs de l’Asvel (moins Sims) puis de Brest qui, pour l’essentiel, sont appelés à défier les Chalonnais dans leur arène du Colisée. Et tant mieux si CC Harrison peut à la fois offrir une rotation et renouer avec la compétition et les sensations dont Laurent Foirest disait qu’elles étaient si longues à revenir…
A Chalon, dans le duel des deux Elan, celui venu du Béarn n’ignore rien des dangers qui rodent face à une formation installée à la huitième place du classement après être parti de la treizième pour justement être mal partie… 3 victoires pour 7 défaites en 10 journées, puis 8 succès pour seulement 5 échecs depuis: il est clair que la troupe à Beugnot s’est refait une santé et qu’elle n’entend plus gâcher, elle n’en n’a plus le temps.
Est-ce pour aller plus vite qu’elle s’est taillée un belle réputation dans l’art de dégainer à 6m25 et plus (son record est à 15 paniers primés cette saison) ? Toujours est-il que les Chalonnais sont très attirés par le jeu à la périphérie puisque deux équipes seulement usent davantage du tir longue distance. L’avantage c’est qu’ils sont les troisièmes de la division au pourcentage d’adresse dans ce secteur.
Chalon qui n’a pas pour habitude, en outre, de laisser traîner beaucoup de lancers-franc en route (82%) est en revanche l’équipe qui se sert le moins du tir à deux points…
Ainsi même si MC Mazique, vu trois matches à l’Elan, est venu apporter un point d’ancrage qui a fait beaucoup de bien, c’est une équipe aux multiples rampes de lancement que l’Elan devra faire face : Cox, Mokongo, Diarra, Lee, Laure, Best, Cohen-Mitz, la liste est longue.
Sachant, depuis Roanne, le danger auquel on s’expose en jouant les yeux dans les yeux avec une équipe qui marque près de 80 points de moyenne, l’Elan sera sur ses gardes et c’est sans aucun doute en marquant le match de son empreinte défensive qu’il aura le plus de chance…
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
Ce soir, à 20h, au Colisée de Chalon,
l'Elan Chalonnais reçoit
l'Elan Béarnais Pau-Orthez.
Arbitres : MM. Gasperin, Guedin et Perier.