" L'Elan a fait sauter l'Astroballe ! "
Invaincue jusque-là dans son antre, l'ASVEL a logiquement cédé face à la défense paloise. Ce superbe coup permet à l'Elan de reprendre seul les commandes du Championnat.
Le " Prési " a 65 ans. L'anniversaire, discrètement fete quelques jours auparavant; avait donné lieu à une prestation de serment.
Les joueurs de Didier Gadou s'étaient engagés à etre les premiers, cette saison, à décrocher le scalp villeurbannais sur le parquet de l'Astroballe. Bingo !
En rendant vaine l'égalisation obtenue par Sy à 28 secondes du terme (68 partout) garce au dernier panier de Jeff Varem, élu homme du match (21 points, nouveau record personnel), puis après le contre posé par Fuller sur Sangaré, Pau-Orthez reprend seul les commandes du Championnat occupées, mine de rien, depuis 5 mois.
Alors bien sur, après ce sommet vécu roues dans roues par les deux clubs qui n'ont jamais compté plus de 7 points d'avance, Pierre Seillant était un homme heureux : "
L'équipe, sur laquelle je n'avais pas mis de pression particulière, m'a fait plaisir. grace au panier-average (80-70 à l'aller), nous voilà avec 2 victoires d'avance par rapport à l'ASVEL et 7 matches sur 12n à jouer au Palais des Sports ".
"
Je crois que l'Elan remonte en pression. Samedi, on a vu Varem, compris aussi pourquoi Fuller ( 9 rebonds, 8 points et ....4 contres en 27 minutes)
avait été recruté. Et puis Harrison va revenir ".
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Une impression de puissance[/center]
Bref, tout va à nouveau pour le mieux après ce 7e succès à l'extérieur , le second en 2006, qui scelle espérons-le la fin d'une période de doutes meme si la saison régulière s'achèvera dans deux mois et demi seulement.
Avant de retrouver Bergeaud et les siens, fin mars en Coupe de France, les Palois prennent donc un évident ascendant psychologique et comptable sur un de leurs principaux rivaix. On y ajoutera cette impression de plus grande puissance désormais dégagée par l'Elan qui, à l'intérieur, peut voir venir meme quand les fauites affectent, comme samedi, ses big men.
L'addition des centimètres dans la peinture et une défense globalement plyus acérée - assez en tout cas pour faire baisser de 10 points la moyenne offensive villeurbannaise - ouvrent de nouveaux horizons.
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" Un match d'Euroligue "[/center]
Après avoir vu son équipe scotchée à 36% de réussite, et contrainte à 18 pertes de balles, l'entraineur de l'ASVEL en convenait d'ailleurs aisément : "
Certains de mes joueurs ont le casque ! La fatigue de notre match joué mardi en Coupe d'Europe n'a rien à voir là-dedans. Simplement face aux bonnes équipes, nous touchons vite nos limites. On n'évolue pas dans la meme catégorie que Pau-Orthez qui avait hate de se réhabiliter ". Didier Gadou a surement apprécié l'hommage, sincère.
Mais, samedi soir, le coach de l'Elan voulait aussi profiter de cet heureux dénouement pour situer l'exacte portée d'un résultat difficile à envisager il y a encore peu de temps.
"
L'équipe a été performante. On est restés cohérants, collés au score et cela montre aussi que ce groupe, leader depuis des mois, vit bien contrairement à ce que beaucoup de gens pensent ", savourait le landais. "
J'ai joué sur les états de forme actuels pour composer le cinq de départ et cela a payé car, ce soir ( samedi),
c'était vraiment un gros match. Un match d'Euroligue ".
Une comparaison vers laquelle cet Elan de gros calibre vui à l'Astroballe a peut-etre fait un pas important.
" Quand l'ASVEL ne joue pas le jeu..... "
Rien à voir avec les sulfureuses relations entre le PSG et l'OM, mais tout de meme....Samedi, l'Elan n'a pas obtenu pour ses supporters la trentaire de places ( payantes) demandées chaque année auprès des dirigeants de l'ASVEL.
Ceux-ci, pas très fair-play sur le coup, souhaitaient faire salle comble. Ce qui n'a pas été le cas ! Résultat : hormis deux ou trois initiatives individuelles, aucun membre des Péones n'a fait le déplacement.
" Harrison rentre, Sims au Koweit "
Alvin Sims a joué samedi ses 13 dernières minutes sous le maillot palois. Le retour de CC Harrison étant désormais acquis, pour samedi prochain contre Brest, le pigiste américain fait ses valises. Et part vers une destination insolite puisque, pour 20 000 euros mensuels, il va rejoindre un club.... au Koweit.
(Source : Le Journal La République des Pyrénées)
" L'Elan marque des points "
APRES VILLEURBANNE - PAU-ORTHEZ. Vainqueurs à l'Astroballe, les Palois ont repris, seuls, la tête du classement. Et pris date pour l'avenir.
Impuissant.
Lavelle Felton, la dernière recrue villeurbannaise, ici face à Lonnie Cooper, n'a pas pesé sur le match.
Impuissant. Lavelle Felton, la dernière recrue villeurbannaise, ici face à Lonnie Cooper, n'a pas pesé sur le match
PHOTO AFP
PRO A
Les Palois ont goûté, comme ils se devaient de le faire après un succès à Villeurbanne, à un intense moment de célébration, samedi soir, sur le parquet de l'Astroballe. Mais ils sont vite revenus les pieds sur terre puisque, s'ils sont aujourd'hui à nouveau seuls en tête du classement de la Pro A, il n'ont encore rien gagné et aucune garantie que ça arrivera.
«
C'est bien de s'être imposés ici et il faudra s'en rappeler. Mais attention, rien n'est acquis car on repartira tous de zéro en play-off », rappelait ainsi Frédéric Fauthoux. Une modération que l'on retrouvait dans les propos du coach, Didier Gadou : «
Ce n'est pas parce qu'on a battu l'ASVEL et qu'on est premiers qu'on va se mettre à hurler : "Youpi, c'est fini". On a été très performants collectivement ce soir, on a pris un avantage comptable mais pas psychologique et notre récent faux-pas à Roanne a montré qu'il reste encore du travail ».
Leadership ouvert. Avec une victoire d'avance sur Strasbourg, qui viendra au Palais des sports fin avril, deux sur le Mans, Villeurbanne et Nancy, ainsi qu'un calendrier favorable (sept matchs à domicile lors des douze dernières journées) les Palois ont les moyens de résister à la meute jusqu'au bout.
Mais la nouvelle formule du play-off minore l'importance de terminer premier de la saison régulière. No1 ou no2, l'avantage du terrain ne joue qu'en quart et en demi (au meilleur des trois manches), la finale étant désormais disputée sur un match sec à Bercy.
Et à l'approche du printemps, de l'heure de vérité, l'Elan, pas plus que les autres, ne s'est encore imposé en vrai patron. «
On vit une saison particulière , explique Claude Bergeaud, le coach de l'ASVEL.
Le niveau s'est un peu affaissé en haut et resserré au milieu. Personne n'a pris le leadership. C'est encore ouvert. Avec trois fois rien, Strasbourg comme le Mans ou Villeurbanne pourraient être premiers aujourd'hui ».
En chantier. Pau-Orthez a cependant des raisons d'être un peu plus optimiste que les autres. Personne n'avait encore gagné à l'Astroballe cette saison, lui l'a fait, en laissant les hommes de Bergeaud à moins de 70 pts, moins de 35 % dans les tirs intérieurs. Avec dans le rôle-titre un Jeff Varem que l'on n'attendait pas et, à ses côtés, un Hiram Fuller certes maladroit face au cercle, mais qui peut être un stoppeur défensif décisif, comme il l'a prouvé en contrant le dernier tir de Yohan Sangaré.
«
L'équipe est encore en chantier, mais cela ne nous empêche pas de gagner des matchs », souligne ainsi Didier Gadou qui pressent que son collectif tournera mieux encore «
lorsque Laurent Foirest et Thierry Rupert se seront réellement remis au niveau, que CC Harrison sera de retour et que Thierry (ndlr, son frère, arrêté pour un problème de dos)
sera là lui aussi ».
(Source :
http://www.sudouest.com)
" Foirest en hibernation "
Plus d'un mois après son retour sur les parquets, le Béarnais n'a toujours pas retrouvé un niveau digne de son statut.
Neuf minutes. Les neuf dernières. Il est entré à froid, contraint et forcé par les afutes qui s'abattaient alors comme la foudre sur les intérieurs béarnais.
La chronique retiendra peu du passage de Laurent Foirest samedi sur le parquet de l'Astroballe, bien qu'il ait pleinement participé à ficeler le succès de Pau-Orthez (70-68.) lors du sommet du Championnat.
Comme tout les samedis depuis son retour à la compétition à la mi-janvier, Laurent Foirest n'aance qu'à pas hésitants sur la grande échelle qui mène au haut niveau. Celui qu'il ne fréquente plus depuis mai dernier. Depuis, qu'il s'est résolu à réparer deux genoux fatigués, usés par l'entrainement des saisons et des compétitions. Deux nouveaux tendons rotuliens nés, après un peignage, un 4 juillet. Six mois d'arret avant le feu vert médical et deux mois déjà qu'il récite les fondamentaux pour un retour qui n'en finit pas.
Huit matches depuis le 28 janvier, cinq en Pro A, un à la Semaine des As et deux en Euroligue pour soixante-seize minutes de jeu, 7 points au total, 3 sur 20 aux tirs....Une misère pour celui qui, il y a deux ans, effectuait un come-back triomphal en Béarn, après son exil espagnol. MVP Français de Pro A, cinquième titre de Champion. "
Le vrai Lolo nous fait défaut. On nous a dit qu'il pouvait reprendre le 30 décembre, mais il est arrivé dans un état qui n'était pas digne d'un joueur de promotion départementale ", déplore Didier Gadou, son entraineur au sujet d'un timing de reprise, qui a manifestement été sous-estimé. "
On pourrait le laisser à l'écart, mais c'est un des leaders du groupe, un des gros salaires. Aujourd'hui, il remonte, mais il a besoin de temps. Je l'incorpore et je lui donne un petit peu de temps de jeu, car c'est ainsi qu'il va sentir sa marge de progression, mais cela se fait dans la douleur ".
Le Marseillais opine, avec son flegme habituel. Mais il est en manque. "
Je progresse, je progresse.... Il y a trois semaines, j'arrivais à peine à afire un double pas. Aujourd'hui, j'ai accepté le fait qu'il faudrait du temps, sourit-il, fataliste.
"
Je pensais que cela irait plus vite. Mais là, j'en suis à peine à travailler le dribble, les shoots, les déplacements, et je continue toujours le renforcement musculaire spécifique des jambes.... "
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" Il n'y a pas d'équipe de CFA "[/center]
Un jour sur deux, à 50 kilomètres de Pau, il rend visite à une machine et enchaine les programmes de remise en marche. "
Il est courageux, c'est un énorme bosseur ", insiste le kiné de l'Elan Béarnais Benoit Mahieu.
Le médaillé olympique de Sydney s'entraine tous les après-midi avec l'effectif palois, démembré à l'extérieur par la blessure début janvier de CC Harrison. Et fait acte de présence, sur les feuilles de matches, les lignes de stats. Manière de rassurer une équipe, un coach, un club qui se languissent. "
Il est physiquement sur le terrain , mais il n'est pas lui-meme. On ne peut pas lui en vouloir. Il va revenir. mais on aurait su ça au mois d'aout, on aurait pris un joueur au profil différent de Jeff Varem, glisse Pierre Seillant, le directeur exécutif qui s'agaçait le mois dernier de ce facheux retard. "
La médecine est une chose, le sport de haut niveau une autre ", constate le " Prési " palois.
L'ailier marseillais (32 ans) aurait volontiers imité son OM chéri.... Il se serait bien vu intégrer une CFA2, ou quelque chose d'approchant, pour refaire ses gammes, sans pression.
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Il y a quelque chose de mal fait dans le basket ! je repars directement de zéro à la Pro A. Il n'y a pas, comme au foot, d'équipe de CFA, une réserve , de niveau intermédiaire. Parce que je ne peux plus m'aligner en Espoirs, moi.... ", sourit-il.
Alors, il réapprend les gestes les plus simples, ceux qu'il domptait depuis une éternité. "
Au début, j'étais complètement perdu, soupire-t-il. Lors de mon premier cinq contre cinq, je ne savais pas quoi faire, ou aller. Maintenant, je progresse sur d'autres paramètres, je retrouve des repères de jeu. C'est important d'etre dans l'équipe, meme si je n'ai pas le niveau. Les genoux ne sont plus un problème, meme si la jambe droite me tire un peu. Les sensations, par contre.... "
Pau-Orthez , désormais leader unique depuis samedi (70-68 à l'ASVEL), retrouve peu à peu les siennes. Et espère revoir son homme lige, l'un des derniers empereurs de la Pro A, à son meilleur lorsque la nature se réveillera , en avril, par exemple. "
Je n'ai pas de timing. Je veux que se soit le plus vite possible, mais ce n'est pas moi qui décide ", lache-t-il, conscient du travail encore nécessaire.
Alors, la suite de sa carrière - il est en fin de contrat à Pau -, le Japon, cet été, et l'équipe de France dont il fut le capitaine en 2004, il feint de ne pas y penser. Quoique.... " Faire partie du voyage, ce serait bien.... ", consent-il, en appuyant sur les mots. L'envie est forte, évidente. Laurent Foirest n'est pas près de s'assoupir.
(Source : Le Journal L'Equipe)
Même si il faut raison garder notons tout de même au passage que c'est pas trop sport dans l'esprit 
je m'amuse de lire que Fauthoux à un comportement de comédien...et je lui décerne mes plus vives félicitations pour son rôle dans ce match, sacré Fred ! Ah mais au fait...je pense que chez nous on dit plutôt qu'il a du métier mais c'est vrai que Marseille n'est finalement pas si loin 
D'ailleurs quand on voit PSG/OM hier soir on se dit que le burlesque est un genre qui n'est pas mort 
