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22e Journée de Pro A ,
Adecco ASVEL :
68 pts /
Elan Béarnais Pau-Orthez :
70 pts "[/scroll]
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22e Journée Pro A [/center]
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" MVP " Jeff Varem 
: 21 pts, 4 rbds, 3 p.d.[/scroll]
" Pau-Orthez prend la tête "
Samedi, Pau-Orthez a pris seul la tête de la Pro A en allant gagner sur le parquet de Villeurbanne (68-70) dans un choc qui a plus valu par l'intensité de l'engagement physique et du suspens que par la qualité du jeu. «
C'est une belle victoire acquise à l'issue d'un gros match. L'équipe a été très performante et solidaire», a commenté le coach de Pau Didier Gadou.
«
Le match s'est joué à l'intérieur où il nous a manqué du poids et de l'abnégation. Quand il n'y a pas de rebonds ou d'interceptions, c'est difficile de développer notre jeu rapide », a estimé pour sa part Claude Bergeaud, passé sur le banc de l'ASVEL après avoir longtemps entraîné l'Elan béarnais.
La rencontre s'est jouée à la dernière seconde sur un contre du nouvel intérieur américain de l'Elan béarnais, Hiram Fuller. A l'image de l'Ukrainien Artur Drozdov (10 points), très percutant, et surtout de Jeff Varem, le colosse nigérian (1,98 m, 109 kg), l'Elan béarnais s'est imposé grâce aux qualités athlétiques de ses joueurs. Avec 21 points, ce dernier a grandement contribué à la victoire de son équipe. Il s'est également montré intraitable avec ses dunks décisifs et sa grosse activité en défense.
Avec ce succès probant, Pau-Orthez s'est idéalement positionné pour la première place à la fin de la saison régulière. D'autant plus que le club béarnais, avec sept matches sur douze à domicile (contre cinq à l'ASVEL), bénéficie d'un calendrier favorable.
(Source :
http://www.lequipe.fr)
" Championnat ProA - Pau-Orthez consolide sur le fil son statut de leader "
Pau-Orthez est allé s'imposer dans les dernières secondes à Villeurbanne (70-68.) dans le choc des leaders de la 22e journée du Championnat ProA de basket-ball samedi, tandis que Le Mans, Nancy et Strasbourg s'accrochaient dans leur sillage.
Le "clasico" de la ProA a maintenu un rugueux suspense jusqu'aux derniers instants et le contre fatal du nouvel intérieur américain de l'Elan béarnais, Hiram Fuller.
Les Palois ont fait la différence grâce à leurs qualités athlétiques, à l'image de l'Ukrainien Artur Drozdov (10 points), très percutant, et surtout de Jeff Varem. Le colosse nigérian (1,98 m, 109 kg) a survolé la rencontre avec ses 21 points (à 9/12 aux tirs), ses dunks et son activité en défense.
"
Le match s'est joué à l'intérieur où il nous a manqué du poids et de l'abnégation. Quand il n'y a pas de rebonds ou d'interceptions, c'est difficile de développer notre jeu rapide ", a estimé Claude Bergeaud, passé sur le banc de l'Asvel après avoir longtemps entraîné l'Elan béarnais.
" ProA - Pau-Orthez bat Villeurbanne sur le fil et prend seul la tête "
Pau-Orthez a pris seul la tête du Championnat de France de basket-ball en s'imposant à Villeurbanne 70 à 68 dans une édition particulièrement rugueuse du "clasico", samedi lors de la 22e journée.
Le choc des leaders, qui a valu plus par l'intensité de l'engagement physique et du suspens que par la qualité du jeu, s'est décidé à la dernière seconde sur un contre du nouvel intérieur américain de l'Elan béarnais Hiram Fuller.
Avec cette victoire, Pau-Orthez a pris une option sur la première place à la fin de la saison régulière. La fin du calendrier lui est plutôt favorable, avec sept matches sur douze à domicile (contre cinq à l'Asvel), et le club devrait récupérer dès sa prochaine sortie son meilleur joueur, l'arrière américain C.C. Harrison, absent sur blessure depuis deux mois.
En attendant le retour de son plus sûr shooteur, l'Elan béarnais a fait la différence grâce à ses qualités athlétiques, à l'image de l'Ukrainien Artur Drozdov (10 points), très percutant, et surtout de Jeff Varem.
Le colosse nigérian (1,98 m, 109 kg) a survolé la rencontre avec ses 21 points (à 9/12 aux tirs), ses dunks et son activité en défense.
"
C'est une belle victoire acquise à l'issue d'un gros match. L'équipe a été très performante et solidaire", a commenté le coach de Pau Didier Gadou.
"
Le match s'est joué à l'intérieur où il nous a manqué du poids et de l'abnégation. Quand il n'y a pas de rebonds ou d'interceptions, c'est difficile de développer notre jeu rapide ", a estimé Claude Bergeaud, passé sur le banc de l'Asvel après avoir longtemps entraîné l'Elan béarnais.
La première place conquise samedi n'a qu'une importance relative car la finale se jouera à Bercy sur un seul match.
L'essentiel pour Pau-Orthez est d'avoir donné l'impression de "
monter en pression", selon les mots de son directeur exécutif Pierre Seillant, alors qu'approche une fin de saison cruciale pour le club.
C'est en effet cette saison qu'arrive à échéance le bail en Euroligue attribué il y a trois à l'Elan béarnais. Le prochain sauf-conduit sera accordé pour trois nouvelles saisons au club le mieux placé au "ranking" (cumul des résultats des trois dernières saisons selon un barème établi par la Ligue nationale de basket-ball).
(Source :
http://www.lnb.fr)
" PAU S'IMPOSE A L'ASTROBALLE "
Même si il a tenu toutes ses promesses, le choc de cette 22ème journée de ProA n'a pas tourné à l'avantage des villeurbannais qui s'inclinent 70 à 68 à l'Astroballe façe à Pau-Orthez. L'Adecco Asvel prend donc pour le moment la deuxième place du classement derrière les béarnais.
L'enjeu était grand et le match fut à la hauteur de l'évènement. Le début de rencontre est tendu et est marqué par plusieurs pertes de balles des deux côtés. Yohann Sangaré, au terme d'une belle combinaison avec Rickey Paulding, lance les hostilités avec un dunk puissant. Par deux fois, le nouveau joueur de Pau Hiram Fuller marquait dans la raquette pour débloquer le compteur palois. Les défenses sont étouffantes, la réussite aux shoots est en berne de part et d'autre et le score n'affiche que 9-9 au bout de huit minutes. Charles Gaines et Artur Drozdov se répondent mais ce sont les rhodaniens qui virent en tête, grâce à un panier à trois points au buzzer de Dragan Ceranic. Après un quart temps, l'Adecco Asvel mène de trois points (14-11).
Les partenaires de Tomislav Ruzic débutent parfaitement le second quart puisque Ceranic avec un lancer, mais surtout Harold Mrazek avec un tir derrière les 6,25m, donnent sept points d'avance aux locaux. La réaction béarnaise ne se fait pas attendre avec un 8-0 pour les hommes de Didier Gadou. Chaque panier est disputé et les défenses sont toujours en place. Les deux formations se rendent coup pour coup avant que Pau ne se détache légèrement avec des tirs longue distance (26-31à la 18ème). Encore une fois au buzzer, les villeurbannais réussisent une action d'éclat avec une claquette dunk surpuissante qui permet aux locaux de rester au contact des palois à la mi-temps (30-33).
Dés la reprise, les protégés de Claude Bergeaud recollent au score (35-35 au bout de 22 minutes). L'intensité ne baisse pas d'un pouce et les fautes pleuvent sur le parquet. Ce troisième quart temps est un chassé croisé permanent entre les deux équipes qui n'arrivent pas à prendre l'avantage l'une sur l'autre. Finalement, sur deux nouveaux lancers de Fuller et l'activité incessante de Jeff Varem, les palois conservent deux unités d'avance avant d'entamer les dix dernières minutes.
Les arbitres calment les ardeurs béarnaises en sifflant une faute antisportive qui permet aux rhodaniens d'égaliser. Varem toujours lui, bien épaulé par Drozdov, met Pau en orbite et à six minutes de la fin, les visiteurs ont six points d'avance. Sur un shoot à trois points, Harold Mrazek embrase l'Astroballe et ramène les siens dans la course (61-62 à la 37ème). Les béarnais assurent mais à une minute du coup de sifflet, Charles Gaines entretient l'espoir (65-66 à la 39ème). Présent sur toutes les actions, c'est Jeff Varem qui va sceller le sort de la rencontre. Il donne trois points d'avance avant que Amara Sy n'égalise à 30 secondes de la fin. Mais sur la dernière action paloise, Varem monte au dunk et donne un avantage définitif aux visiteurs qui l'emportent finalement 70 à 68.
Difficile semaine donc pour la "green team" qui perd ses deux matchs à l'Astroballe. Même si l'Adecco Asvel n'a pas pris la première place provisoire du classement, il reste un gros évènement dés mardi avec le match retour des quarts de finale d'Uleb Cup contre l'Aris Salonique.
Stephen Brun: "
On ne met pas un panier à l'intérieur car ils nous mettent une grosse pression. Notre pourcentage de réussite dans la raquette est catastrophique. En deuxième mi-temps, ils ont à nouveau augmenté la pression défensive ce qui nous fais finir avec 18 balles perdues. C'est beaucoup trop. Il y a encore de l'indiscipline dans le jeu puisque nous n'arrivons pas toujours à aller au bout des systèmes de jeu. Face à une équipe comme Pau, cela ne pardonne pas. La défaite fait mal car nous ne finissons qu'à deux points. La victoire s'est jouée sur des petits détails, nous sommes très décus de cette occasion manquée de prendre la première place ."
Claude Bergeaud: "
Le match se joue en grande partie sur la domination intérieure. Si le nombre de rebonds est équivalent entre les deux formations, Pau a eu des rebonds offensifs directement convertis par deux points. On manque de poids et de taille dans la raquette ce soir. Notre jeu collectif maquait de fluidité ce soir. Il y avait trop de dribbles et un jeu en transition peu efficace ."
J.B
(Source :
http://www.asvel.com)
" L'Elan était bel et bien prêt "
Il restait un peu plus de six minutes à jouer dans ce choc au sommet et à 22 reprises le score s’était offert un leader différent… C’est vous dire si le duel hésitait à se choisir un vainqueur et si la lutte pour le pouvoir était d’une âpreté torride… A l’image des points d’ailleurs puisque les deux rivaux ayant mis les scellés sous leur panneau ils furent aussi rares que les rayons de soleil sous le week-end lyonnais… 53-51 donc pour l’Elan sur une pénétration du capitaine Fauthoux échappant à l’étau du second rideau et 22ème changement au tableau d’affichage, le 3ème quart ayant été l’illustration parfaite de ce chassé croisé, de ce duel les yeux dans les yeux, de ce mano à mano avec, à chaque coup ou presque un prêté pour un rendu et 11 renversements de situation, l’avantage maxi se chiffrant à trois unités (43-40 pour l’Asvel)…
Le 22ème fut le dernier mais on ne le sut que six minutes plus tard car pour avoir repris l’avantage et semblé se ménager, dans la foulée, un pécule (60-54) l’Elan resta sous la menace constante. Le paroxysme du suspenses fut même atteint lors de la dernière demi-minute lorsque Amara Sy, du coin, ramena d’un tir primé l’Asvel à égalité (68-68.) et 23 petites secondes à jouer…
14 secondes plus tard au bout d’une superbe fixation, Lonnie Cooper se vengerait de son adresse déficiente pour adresser un caviar qui envoyait Varem au smatch pour la 4ème fois de la soirée…70-68 mais encore 9 secondes à souffrir sur la dernière possession que prit à son compte, Sangaré… Au bout de son drive, il vint se briser sur la raquette béarnais qui venait de faire serment, de ne pas concéder un tir à trois points mais aussi de protéger son cercle, lorsque lors du temps mort demandé, il avait aussi été envisagé de faire faute pour éviter le tir bonus des villeurbannais…
Serment tenu ! Varem, Fuller et Foirest se dressèrent comme un seul homme et Sangaré ne trouva pas le moindre espace…
L’Elan s’imposait à l’Astroballe et repartait, comme il était venu en leader, sauf que cette fois, il comptait deux matches d’avance sur son challenger… Et lançait aussi un message à tous ceux qui avait tôt fait de le guetter au tournant…
Et s’ils avaient retardé de huit jours leur cadeau d’anniversaire au directeur exécutif, Pierre Seillant, celui-ci n’en n’était que plus heureux, on ne vous fait pas un dessin…
L’Elan aura donc attendu le sommet, le choc des col-leaders pour redevenir le carnassier défensif qui faisait de lui une citadelle imprenable avant que les pépins ne viennent effilocher son dispositif… 68 points encaissés, la voilà bien la raison majeure d’un succès qui vit les intérieurs cadenassés leur raquette obligeant les villeurbannais à rendre, dans ce périmètre, une copie à 34%… Ils le payèrent certes de l’élimination de Sales très tôt (34ème) et d’une meance sur Fuller (4 fautes dès la 31ème), mais ils possédaient samedi soir l’homme aux deux poumons, Jeff Varem ! Très présent dans la bataille, dès le début mais un peu victime de sa trop grande volonté, le Nigérian fut après le repos la pierre angulaire de l’édifice béarnais. C’est en avançant à tout coup et en allant provoquer ses rivaux qu’il ajouté 13 unités à cent pour cent, svp, à son compteur personnel, le portant à 21 unités ! Qui firent un bien énorme à l’Elan dans un match loin d’être dédié à l’euphorie offensive.
Varem au four et au moulin, dans un équipe patiente et bien en place, la serrure villeurbannaise a fini par céder… Mais c’est aussi pour avoir colmater d’entrée de second quart temps la seule brèche ouverte par l’Asvel (18-11) que l’Elan s’est remis dans le ton du match, Fauthoux et Sims apportèrent alors un écot précieux. Sims qui ne pouvait rêver de meilleurs adieux au maillot de l’Elan lui qui va rejoindre lundi le Liban…
Sims qui part c’est à dire que CC Harrison est attendu… La journée de l’Elan était de celle qui ramène un large sourire sur les visages…
Réactions d'après match :
Didier Gadou: "
Ce soir, on apporte beaucoup de réponses à beaucoup de questions. Je suis fier des joueurs et du staff. Il ne faut pas tout remettre en cause chaque fois que l'on perd un match... Ce soir, nous avons fait un gros match, et à l'Asvel... ".
Jeff Varem: "
Ce fut un très gros match entre 2 grosses équipes. On a beaucoup bossé et Cooper et Fuller ont montré la voie. Je leur tire un coup de chapeau! ".
Brooks Sales: "
Lorsque les 2 premiers se rencontrent, cela donne ce genre de match: un combat. On avait très bien préparé cette rencontre, et je crois que le match a été gagné cette semaine à l'entraînement après le coup dur de Roanne. Ona controlé et bien défendu. Ce fut un match complet pour une grosse victoire ".
Alvin Sims: "
Cela restera une très belle victoire. Et quitter l'Elan sur une victoire aussi intense, je ne suis pas prêt de l'oublier! ".
Fred Fauthoux: "
Cette victoire fait ebaucoup de bien. On nous attendait sur ce choc entre leaders, nous avons répondu présents et je suis content pour tout un tas de choses. Reste que maintenant il ne faudra pas attendre la prochaine claque pour répéter ce genre de match... ".
Artur Drozdov: "
Après les As et Roanne, nous n'étions pas très bien. Il était donc important de faire un ros match à l'Asvel. Il y a longtemps qu'on avait pas été aussi intenses et durs pendant 40 minutes. C'est le genre de victoire qui fait autant de bien que plaisir! ".
(Source :
http://www.elan-bearnais.fr)
" Pau déboulonne l’ASVEL "
Dans le choc de la 22e journée entre Villeurbanne et Pau-Orthez, ce sont les Béarnais qui décrochent la victoire (68-70). Un succès qui leur permet de reprendre le commandement de la Pro A.
Jeff Varem a été le détonateur du succès palois à Villeurbanne .
Si les amateurs de beau basket offensif ont dû repartir déçu de l’Astroballe, les supporteurs de Pau-Orthez, eux, peuvent se réjouir de la solidité de leur équipe, impressionnante d’abnégation défensive durant toute la rencontre. Une motivation que les hommes de Didier Gadou ont dû aller puiser dans ce sentiment de honte qui les animait après la déroute (96-79) subie à Roanne le week-end dernier. Une défaite contre une équipe de seconde moitié de tableau qui venait confirmer les difficultés des Palois contre des formations de rang inférieur. Mais dès que se présente l’un des cadors présumés de la Pro A, Drozdov et consorts ne sont plus les mêmes. Comme si la perspective de faire chuter l’un de leurs congénères avait des vertus électrisantes sur leur mental. Ce que n’allait pas manquer de démontrer leur prestation sur le parquet de l’ASVEL samedi, en toute fin d’après-midi.
Le contre de la gagne
Passé un premier quart-temps soporifique qui tournait à l’avantage des joueurs locaux (14-11), la rencontre débutait franchement dès le début du second quart. Les Palois sortaient alors de leur torpeur, à l’image d’un Varem omniprésent (21 points à 9/12 au final) qui se permettait de claquer plusieurs dunks rageurs sur la tête de Villeurbannais d’un seul coup bien petits. Mais ces sporadiques moments de showtime ne suffisaient pas à masquer le réel intérêt de cette rencontre. A savoir le bras de fer défensif qui s’était engagé entre les deux formations, et qui petit à petit tournait à l’avantage des visiteurs. Même privés dans les dernières minutes de Rupert et Sales, sortis pour 5 fautes, les intérieurs palois continuaient de dominer leurs homologues villeurbannais. Et la dernière recrue béarnaise, Hiram Fuller, par ailleurs bien dispendieux au tir (8 points à 3/11), se chargeait de renvoyer à ses chères études Yohann Sangaré d’un contre magistral dans les dernières secondes, alors que le joueur de l’ASVEL tentait d’arracher une prolongation. Cette victoire (68-70) acquise de haute lutte permet à Pau-Orthez de reprendre seul le commandement de la Pro A et de confirmer sa mainmise sur les équipes du haut de tableau du championnat.
(Source :
http://www.sport24.com)
" Varem propulse l'Elan en tête "
VILLEURBANNE - PAU-ORTHEZ.
Les Béarnais se sont imposés d'une courte tête, hier soir, à l'Astroballe, où Hiram Fuller mais surtout Jeff Varem se sont montrés décisifs.
PRO A (22e JOURNEE)
Après son échec à Roanne, qui avait permis à Villeurbanne de revenir à sa hauteur à la première place, Pau-Orthez a repris seul le fauteuil de leader en s'imposant hier soir à l'Astroballe. Avec désormais deux victoires d'avance sur l'ASVEL (un point au classement et le point-average favorable en cas d'égalité), les Palois semblent solidement installés sur le trône de la Pro A.
Mais Didier Gadou ne se rêve pas encore en monarque, la couronne de champion sur le crâne et ses rivaux à ses pieds (lire ci-contre).
Purge et punch. Le coach palois a raison: même si gagner à l'Astroballe n'a jamais été une mince affaire, son équipe n'a pas montré jusqu'ici qu'elle était taillée pour écraser le championnat. Hier, dans un sommet souvent très brouillon (39% de réussite dans les tirs et 32 ballons perdus au cumul), ses hommes ont juste affiché une plus grande maîtrise que leurs adversaires dans les moments clés et prouvé qu'ils avaient comblé leur déficit athlétique sous les cercles avec l'apport d'Hiram Fuller même si celui-ci a encore des progrès à faire dans la finition.
De la précision, de la justesse, de l'adresse, il en a manqué aux uns comme aux autres pour permettre à ce duel de coleaders de décoller vraiment. Le premier quart-temps fut une purge. Autant de balles envoyées dans les tribunes que de paniers réussis (5). Le second, de meilleure qualité, voyait Frédéric Fauthoux étaler son métier: il gagnait deux ballons en défense en provoquant un passage en force de Sangaré et un écran illicite de Brun, puis se glissait dans les intervalles en attaque pour placer deux coups de poignets derrière la ligne des 6,25m. Un effort qui permettait à l'Elan de prendre la tête (24-28, 16e) et de la garder un moment grâce à un Jeff Varem qui faisait entendre une détonation à chaque fois qu'il attaquait le cercle.
L'ailier nigérian, débordant de punch, était encore là, dans le troisième quart-temps, pour repousser les assauts de Yohan Sangaré et de Charly Gaines qui commençait son travail de sape sous les cercles (43-40). Pau tenait le choc en allant chercher des deuxièmes tickets de shoot au rebond offensif par Thierry Rupert et Brooks Sales, qui se reculait derrière la ligne à trois points pour remettre son équipe devant (44-45).
Le contre de Fuller. Rupert éliminé dès l'entame du quatrième quart-temps, Fuller vite à quatre fautes, Didier Gadou n'avait d'autre option que de miser sur la vitesse avec un cinq de petite taille. Fauthoux en pénétration, Drozdov sur la ligne des lancer et Varem en percussion lui donnaient raison (53-58, 34e). Après la cinquième faute de Sales, suivie d'un panier à trois points de Mrazek, les Palois voyaient les hommes de Bergeaud fondrent sur eux. Mais une interception de Fuller envoyait Drozdov au dunk.
A l'approche de la dernière minute, le nouveau pivot de l'Elan montait encore au-dessus de tout le monde pour répondre à des lancers de Mrazek; Varem allait encore chercher deux lancers mais Amary Sy obtenait l'égalité grâce à un tir primé à 28s du buzzer. Balle pour Pau et nouvelle envolée de Jeff Varem qui écraisait un dunk. La dernière possession était villeurbannaise. Derrière un écran, Fuller se retrouvait face à Sangaré en tête de raquette; le meneur de l'ASVEL tentait de jouer sur sa vitesse, mais le pivot palois lui fermait la route du panier et décollait pour contrer son tir, offrant ainsi la victoire et la première place à l'Elan.
" Un avantage comptable mais pas psychologique "
VILLEURBANNE - PAU-ORTHEZ.
Pas de triomphalisme côté palois, où Didier Gadou se félicitait de la performance collective.
PRO A
Didier Gadou (coach de Pau-Orthez) : «
Je ressens une petite fierté d'avoir gagné ce match. Collectivement, nous avons été très performants. On met Villeurbanne à deux victoires. C'est un avantage comptable mais pas psychologique. Ce n'est pas parce qu'on a gagné ce soir qu'il faut dire : "Youpi ! maintenant, c'est fini." Il reste douze matchs et motre faux-pas à Roanne, la semaine dernière, a montré qu'on a encore du travail devant nous. Ce soir, j'ai mis sur le terrain les garçons qui étaient au meilleur de leur forme, ceux qui avaient les meilleures jambes et ça a payé. Lors du dernier temps-mort, lorsque j'ai évoqué la possibilité de faire faute, les gars mon répondu qu'ils se sentaient capables de défendre sans donner un tir à trois points aux Villeurbannais. Ca montre leur tempéramment. »
Jeff Varem (ailier de Pau-Orthez) : «
On a tous travaillé dur pour gagner ce match. En début de saison, nous avions la meilleure défense du championnat, mais ensuite on s'est un peu endormis. Ce soir, on a retrouvé cette dureté qui fait gagner les matchs. Etre intense des deux côtés du terrain, c'est ce que j'aime faire et ce que Didier Gadou me demande à chaque fois. Mais ce soir, selon moi, les deux joueurs qui gagnent le match, ce sont Cooper et Fuller; Lonnie parce qu'il me donne la passe pour aller au dunk et Hiram parce qu'il contre le dernier shoot de Villeurbanne. »
Claude Bergeaud (coach de Villeurbanne) : «
Si Yohan voit Ruzic seul derrière la ligne on peut gagner ce match. Mais le constat serait le même: on porte beaucoup trop la balle en dribble et on manque de poids à l'intérieur. Fuller, il est haut et large; Sales aussi. Les rebonds qu'ils prennent, ils nous font mal, surtout ceux sous notre cercle, qu'ils remettent dedans. A un moment, en première période, j'ai cru que ça allait être la soirée de Fred Fauthoux. Mais le joueur clé pour Pau, ça a été Jeff Varem. Par sa volonté, son courage, son énergie, comme on l'a vu sur son dernier dunk, il a fait la différence. »
Pierre Seillant (directeur exécutif de Pau-Orthez) : «
Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit, je n'avais mis aucune pression sur l'équipe avant ce match. En début de semaine, j'avais organisé un petit pot amical pour fêter mon 65e anniversaire et ce sont les joueurs qui sont venus me voir pour me dire qu'ils essaieraient de m'offrir la victoire en cadeau. »
Frédéric Fauthoux (meneur de Pau-Orthez) : «
On s'attendait à ce genre de match accroché. Les deux coaches se connaissent tellement bien... On restait sur un faux-pas à Roanne et c'est une bonne chose d'avoir su réagir en gagnant ici dans un contexte pas si facile que ça. »
(Source :
http://www.sudouest.com)
" Sur la défensive "
Pau a repris la pole-position en s'imposant à Villeurbanne, à l'issue d'un sommet qui a valu par son niveau défensif.
L'OURS NE DISPOSE PAS encore de toutes ses griffes mais ile st toujours aussi féroce. L'ASVEL, vaincue sur le fil mais dominée globalement dans l'impact physique par pau-Orthez, en a fait l'amère expérience hier à l'Astroballe, s'inclinant ( 68-70) dans les derniers instants d'un sommet de pale qualité technique.
Dépourvu d'éclat et de magie, le choc des leaders a cependant été conforme aux structures essentiellement défensives sur lesquelles se reposent les deux équipes, qui font le dos rond et haussent les épaules, à défaut de disposer de grands talents offensifs et de fluidité collective.
Didier Gadou s'en contente , lui qui réclame sans cesse de lire le réel niveau de son équipe à l'aune de son classement.
Car, après une semaine de partage, l'Elan béarnais a retrouvé son fauteuil club de leader unique, renforcé par ce deuxième succès ( +10 à l'aller) sur son rival favori, qui lui offre une petite marge sur ses poursuivants à douze journées de la fin de la saison régulière, et par conséquent lui permet de voir l'avenir avec un peu plus de sétrénité en attendant le retour au jeu ou en forme de ses hommes forts ( Harrison, Foirest). "
On prend un ascendant comptable, pas forcément psychologique. C'était un match d'Euroligue, dans l'intensité. Et on a montré des choses en gagnant chez un prétendant au titre ", relevait le coach béarnais, s'attachant à l'essentiel du moment.
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Le contre de Fuller[/center]
De fait, malgrè certains ratés - défaites à Clermont, Paris et Roanne depuis janvier , et face à Bourg à la Semaine des As -, Pau-Orthez poursuit en Championnat une série de sept victoires d'affilée face aux formations de sa catégorie.
Le signe d'une équipe de tempérament. Hier, elle l'a démontré dans les derniers instants du match, sans jamais perdre les commandes, en dépit d'une raquette dévastée par les fautes ( Rupert, Sales éliminés).
Alors que l'ASVEL était revenue à hauteur sur deux paniers primés, d'abord à trois minutes du terme (61-62) et ensuite à trente secondes (68-68.), Pau a su produire deux actions d'éclat pour clouer son challenger au sol, d'abord sur un dunk ligne de fond de l'inattendu Jeff Varem, servi par Cooper, et ensuite sur un contre de se recrue Hiram Fuller qui, au gong final, renvoya aux oubliettes le dernier tir de Yohan Sangaré. " Sur le temps-morts précédent, les joueurs m'ont assurés qu'ils pouvaient défendre sur la dernière balle. Ce groupe a du répondant ", insistait Gadou, qui prit le parti de lancer dès l'entre-deux un cinq particulièrement porté sur l'intimidation, avec Fuller et Sales dans la raquette, et surtout Jeff Varem sur l'aile, joueur de rotation qui fut de tous les bons coups hier, livrant sa meilleure production offensive de la saison.
"
Je me suis appuyé sur des garçons qui pouvaient avoir de l'impact immédiat en défense ", relatait Didier Gadou.
De fait, Varem et ses frères donnèrent le ton d'entrée et ne connurent que quelques relachements en début de deuxième quart-temps, lors des rares bouffées d'oxygène inspirées par l'ASVEL.
"
On ne gagne pas de smatches sans des défenses qui soient rigoureuses et coordonnées. Tout le monde a été géné par tout le monde. l'issue vient souvent d'un joueur avec de l'envie, de l'abnégation, du courage. Ce joueur, ce fut Jeff Varem. CC Harrison a été bien remplacé ", constatait Claude Bergeaud,qui, après ce premier revers à domicile en Pro A, déplorait , comme quatre jours plus tot en Coupe ULEB, le "
manque de poids " de son équipe, au seon de laquelle Vincent Masingue fait manifestement défaut au soutien du tonique Charles Gaines.
Privée d'espaces, perdant beaucoup trop de ballons sur le dribble, l'ASVEL n'a pu évoluer dans son registre favori. Mais à défaut de grandes envolées, sa défense a tenu le choc, ce qui lui autorise encore tous les espoirs dans ce Championnat qui reve sans cesse d'abattre les murs.
Jeff Varem, l'ailier nigérian de pau, a signé son meilleur match de la saison.
[center]
" Tout gagner "[/center]
L'Equipe : " Vous etes l'inattendu héros palois de ce sommet....
Jeff Varem :
Je mets un dunk important, bien sur, mais les deux personnes qui nous font gagner le match son " Coop " ( Lonnie Cooper) qui me fait la passe ligne de fond, et Hiram (Fuller) qui bloque le dernier tir. Ce sont ces deux actions-là qui comptent avant tout....
L'Equipe : Le fait d'etre dans le cinq majeur vous a-t-il aussi particulièrement responsabilisé en attaque, qui n'est pas forcément votre registre ?
Jeff Varem :
Quel que soit ce que le coach me demande, je dois répondre , en défense comme en attaque. Mes coéquipiers m'ont aussi pas mal aidé.
L'Equipe : Quelles ont été les consignes lors du dernier temps mort, avant la dernière possession villeurbannaise ? De ne pas faire faute ?
Jeff Varem :
Le coach a faut un super job. Il nous a demandé de changer sur les titeurs et de laisser couler le chrono. On savait que notre défense était capable de gagner le match.
L'Equipe : La défense est la marque de fabrique de Pau cette saison ?
Jeff Varem :
Oui. On était un peu moins performants des derniers temps en défense, qui est notre point fort, comme on l'avait démontré dès le début du Championnat. Depuis, on a connu quelques glissades alors qu'on est supposés etre les leaders de cette Ligue.
Mais, cette semaine, l'entraineur a particulièrement insisté sur ce match. Je suis très heureux qu'on ait répondu à ses attentes.
L'Equipe : Quelle est l'importance de cette victoire en vue de la fin du Championnat ?
Jeff Varem :
On doit continuer à travailler. Notre objectif maintenant est de tout gagner. Et puis CC (Harrison), qui apporte ebaucoup à cette équipe, va revenir et Lolo (Foirest), notre franchise-player ( joueur majeur du club), va de mieux en mieux. On reste positif.... "
(Source : Le Journal L'Equipe)
Stats du match :
http://www.lnb.fr/?pid=6&game=1423
Classement Général :
http://www.lnb.fr/index.php?pid=7
(Source :
http://www.lnb.fr)
quand je vois que certains OSENT craindre l'asvel! Ils sont au complet sortent un match vraiment vilain et perdent chez eux contre 1 équipe avec 3 absents et demi!!!!! 
! ya quand meme un probleme!
varem a fait un très bon match c clair, mais quelle lenteur dans le jeu, que de ballons perdus bêtements (cooper est complètement passé au travers), que d'hésitations et je comprends mieux maintenant les défaites a roanne et contre bourg. si on ne contôle pas le tempo année 70 tout le match et qu'on tombe sur une équipe un peu adroite et rapide ben on va dans le mur!
)! C'est victoire est certes importante et obtenue avec le courage mais je ne pense pas qu'il faille se pavoiser POUR L'INSTANT et oublier la semaine précédente ou beaucoup étaient la tête dans le seau! Gadou dit :" Il ne faut pas tout remettre en cause après une défaite" mais le contraire est aussi vrai! je serais vraiment content quand l'équipe aura des résultats constants! 
) mais plutot de souligner la perf de Varem ...
