
Basket. Ligue Féminine : Mourenx / Tarbes, cet après-midi , 15h30 au Palais des Sports de Pau.
Si David Habib, maire de Mourenx, se félicite des retombées du MBC pour sa commune, il exprime d'autres regrets.
[center]Habib : " Une belle opportunité "[/center]
La République des Pyrénées : " Pourquoi avoir choisi de délocaliser le derby de dimanche au Palais des Sports de Pau ?
David Habib: Le calendrier du championnat offre la possibilité d'accueillir ce match dans une salle aussi prestigieuse. Cela permet d'attirer, à un prix très abordable, le plus large public et surtout des personnes qui n'ont jamais assisté à une rencontre de basket féminin de très haut niveau.
La République des Pyrénées : Pensez-vous que cette première restera unique ?
David Habib : Ce ne sera pas du tout systématique. Pourquoi pas , éventuellement, la renouveler dans le futur face à Tarbes.
La République des Pyrénées : Peut-on imaginer qu'il s'agit d'une première pierre posée en vue d'un rapprochement entre le Mourenx Basket Club et Pau ?
David Habib : En aucune façon. Ce rapprochement est utopique. Ce n'est pas l'intéret du MBC de perdre ses racines. Le club est trop jeune pour envisager qu'il quitte Mourenx.
La République des Pyrénées : Dans quelle mesure l'image de la ville de Mourenx est-elle bonifiée depuis l'émergence des basketteuses en Ligue Féminine ?
David Habib : L'image de la réussite des filles qui rejaillit sur toute la commune. Désormais, elle est réputée pour son club de basket. Je m'en rends compte à chacune de mes visites dans les villages du département et meme au-delà. A Paris, je suis le maire de Mourenx Basket ! Ce sentiment de réussite est très positif pour la ville.
La République des Pyrénées : Structurellement, le gymnase mourenxois, loin des standards modernes et souvent trop étroit pour répondre à la demande, mérite d'urgents travaux. Qu'en est-il ?
David Habib : C'est un problème de timing. Il y a six ans, quand nous avons choisi d'investir 7 millions d'euros dans la construction d'un stade nautique, le MBC était encore très loin du haut niveau. C'est un investissement très lourd pour la ville et la communauté des communes, d'autant plus que nous n'avons reçu aucune aide du conseil général.
La question est de savoir si l'intercommunalité du Bassin de Lacq considère qu'une nouvelle salle est nécessaire. Mourenx seul, ne peut pas assumer un tel cout. Dans le gymnase tel qu'il est aujourd'hui, les seuls aménagements possibles portent sur l'éclairage et les tribunes latérales ( 100 000 € au total ). Une décision sera prise dans quelques semaines.
Au delà, je me demande si les décideurs politiques et économiques mocaux traitent le sport d'élite féminin au meme titre que le sport masculin. Moi je dis " Non " ! Il n'y a qu'a voir la subvention donnée par le conseil régional au MBC. Elle est dérisoire (1). Les décideurs n'ont pas conscience du phénoménal engouement suscité par le club. Je les ai invités à assister à un match pour qu'ils jugent d'eux memes; ils ne sont toujours pas venus. Moi, en attendant, j'attends toujours des réponses ".
(1) Sur un bugget proche de 900 000 €, le MBC reçoit 110 000 € de subventions de la ville de Mourenx, 200 000 € de la communauté des communes, 20 000 € du conseil général, et encore un peu moins de la part du conseil régional.
" 4 000, record de France à battre "
Dimanche, au delà de 4 000 spectateurs présents au Palais, le record d'affluence national pour un match entre deux formations féminines françaises sera battu. Pour l'instant, seules Valenciennes et Bourges ont eu l'occasion d'évoluer devant environ 3 500 spectateurs. Lors d'un match d'Euroligue de l'USVO, disputé à Liévain en 2002, près de 4 000 spectateurs avaient répondu présents.
Dans les années 60-70, les " Demoiselles de Clermont ", s'exprimaient régulièrement en Coupe d'Europe devant 4 000 supporters.
Le record national pour un match féminin toutes compétitions confondues, date du 23 septembre 2001, jour de la finale de l'Euro disputé en France. Ce jour-là, dans la salle mancelle d'Antarès, la France est devenue championne d'Europe en battant la Russie 73-68 devant 6 000 spectateurs.
(Source : La République des Pyrénées)
" 18ème journée : Tous à Pau ! "
Ho la belle affiche ! Au sens propre comme au sens figuré d'ailleurs. Mourenx reçoit Tarbes à Pau pour le derby des Pyrénées. Près de 3000 places sont déjà dans la poche des spectateurs et ce sont probablement 5000 personnes qui assisteront non seulement au match mais aussi aux animations des bandas et aux smashs des Crazy Dunkers à ressort dès l'ouverture des portes du Palais des Sports de Pau à 14 heures le dimanche 12 février.
Dimanche 12 février 2006
MOURENX (9) - TARBES (4) à 15h30
Arbitres : Johann Jeanneau et Philippe Creton
Aller : Tarbes 100 - 88 Mourenx
Tout a été dit si ce n'est que le retour de Polina Tzekova-Boyer est programmé côté Mourenx et que la puissance intérieure potentielle du MBC surpasse celle de Tarbes. C'est en tentant de contrer les extérieures tarbaises que Mourenx pourra espérer un résultat alors qu'à l'inverse, Tarbes devra tenir dessous. Tarbes est favorite.
A voir sur http://www.basquetebol.org l'affiche du match entre Mourenx et Tarbes:
http://www.basquetebol.org/docs/Pau/Aff ... B-1024.jpg
(Source: http://www.basquetebol.org)
" Avec l'accent de Tarbes "
DANS LE MATCH. Elles ont découvert le haut niveau, vivent ou travaillent encore à Tarbes : le derby de dimanche ne peut pas laisser les Mourenxoises Amandine Lacrabe et Béatrice Castets indifférentes.
Avec Polina Tzekova-Boyer arrivée en cours de saison, c'est leur derby dans le derby. Comme la pivot franco-bulgare, Béatrice Castets et Amandine Lacrabe se préparent à disputer un match tout à fait particulier demain après-midi. Particulier parce que pour la première fois, le Palais des sports de Pau accueillera un match féminin et qu'on pourrait, à cette occasion, y battre le record d'affluence de la Ligue Féminine.
Particulier, surtout, car les deux ailières mourenxoises, aussi différentes que complémentaires et qui ont pour point commun d'être les deux « amateurs » de l'effectif professionnel mourenxois, retrouveront Tarbes, le club où elles ont accompli leurs premiers pas au plus haut niveau et la ville où elles vivent et travaillent encore.
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Leurs années tarbaises Amandine Lacrabe.
« Comme toutes les jeunes joueuses, j'essayais de grapiller des minutes de jeu dans un club très familial, comme je les aime. Je n'en garde que du positif avec le souvenir de joueuses emblématiques comme Corinne Benintendi et la grande Polina (Tzekova-Boyer). Si je devais retenir un match, ce serait une victoire contre Bourges. Parce que c'était à la maison face à la meilleure équipe française ».
Béatrice Castets.
« De très bons souvenirs, notamment au centre de formation dans un club à l'ambiance familiale. Un match en particulier ? Un Tarbes-Montpellier, le jour de mes 20 ans où je fais sept sur sept à 3 points ! La joueuse : Judith Balogh, la plus complète (Ndlr : 21,4 points et 5,4 rebonds de moyenne pour l'arrière hongroise lors de la victoire tarbaise en Coupe Ronchetti 1996), adorable en dehors du terrain ».
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Amateurs parmi les pros Amandine Lacrabe.
« Partager mon temps entre mon métier (Ndlr : institutrice itinérante en école primaire) et le basket, c'est mon équilibre. J'ai besoin des deux pour me sentir bien. J'ai été professionnelle une saison (à Sceaux Ndlr), je ne suis pas faite pour ça. Manger et dormir basket, très peu pour moi. L'autre avantage de ma situation, c'est qu'à l'école, les enfants ont vite associé la maîtresse à la basketteuse. Ils suivent nos résultats, on en parle souvent, cela a permis de créer un lien plus facilement ».
« L'inconvénient, bien sûr, ce sont les contraintes d'emploi du temps que cela impose. Je me lève à 6 h 30, je sors de l'école vers 17 heures. Le temps d'une collation et je repars pour l'entraînement et je ne rentre jamais chez moi avant 21 h 30. Ecole et basket : je n'ai vraiment pas le temps pour autre chose ».
Béatrice Castets.
« J'ai toujours travaillé à côté du basket (Ndlr : actuellement à l'Office Municipal des Sports de Tarbes) parce que c'est tout simplement le meilleur moyen d'assurer l'avenir. C'est aussi la possibilité d'avoir d'autres centres d'intérêt que le basket même si mon emploi du temps est, comme celui d'Amandine, très serré. Mais j'ai la chance d'avoir un chef lui-aussi sportif (Ndlr : le footballeur Christian Ferrère) et compréhensif ».
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Les invitées du Palais des sports Amandine Lacrabe.
« Jouer ce derby au Palais des sports, c'est une sorte d'aboutissement pour le club et l'occasion de montrer que le basket féminin peut être spectaculaire. C'est un match à part, forcément. L'émotion sera forte mais je ne l'imagine pas encore ».
Béatrice Castets.
« Le rêve, pour moi, était de retrouver Tarbes avec Mourenx et en Ligue Féminine. Je l'ai déjà réalisé à l'aller mais jouer ce derby à Pau, devant beaucoup de monde, lui donne une dimension particulière. Nous n'aurons rien à perdre, j'espère que nous serons à la hauteur de l'événement ».
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L'adversaire Amandine Lacrabe.
« Les Tarbaises s'appuient beaucoup sur le jeu rapide, avec des tirs en première intention. Il n'y a pas une joueuse qui sort plus particulièrement du lot parce qu'elles sont toutes dangereuses. On peut s'attendre à un match très intensif, je l'espère aussi spectaculaire qu'à l'aller ».
Béatrice Castets.
« Tarbes s'appuie sur six ou sept joueuses et sur un jeu rapide performant. Leur force se situe à l'extérieur, la clé du match pour nous sera de réussir à les bloquer là. Si c'est le cas, je pense que nous serons plus fortes à l'intérieur ».
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Portraits croisés Amandine Lacrabe.
« Comme joueuse, Béatrice a d'abord une main extraordinaire à trois points que j'aimerais bien avoir de temps en temps (rire). En dehors du terrain, c'est une fille posée et gentille, même trop avec elle et les autres. Elle gagnerait à être plus méchante de temps en temps ».
Béatrice Castets.
« Amandine est une caractérielle mais dès qu'on la connait un peu, ça se passe très bien. La joueuse est à cette image : très combative, qui ne lâche jamais rien ».
:: En savoir plus
vu par Valéry Demory .......
« Elles se complètent »
« Béatrice et Amandine ont un statut particulier dans l'équipe. On est parfois obligé de les attendre pour s'entraîner, voire de s'entraîner sans elle mais on est tous d'accord pour ça. Béatrice a été nommée capitaine pour l'obliger à s'exprimer davantage. Amandine, elle, n'en a pas besoin. Elles ont un tempérament différent mais ce sont deux ailières complèmentaires et compte-tenu de leur parcours, ce derby contre Tarbes sera plus important pour elles que pour leurs coéquipières ».
(Source : http://www.sudouest.com)
" Brèves de Derby "
Victoires de Tarbes 100-82 à l'aller.
Les Mourenxoises craquent au cours du troisième quart perdu 28-15. Tamika Whitmore ( 41 points, 11 rebonds) réalise la meilleure performance individuelle de la Ligue des trois dernières saisons.
Coté tarbais, à noter les 20 points et 7 passes de Savasta, les 18 points et 13 rebonds de Gaither et les 15 points, 7 rebonds, 5 passes de Basko.
Match particulier pour Polina.
Meilleure joueuse du championnat en 1999 et 2000, Polina Tzekova-Boyer, 37 ans, a passé dix saisons à Tarbes avant de rejoindre le MBC après la blessure au genou de Zora Skrabalova l'automne dernier. Au match aller, elle n'avait pu retenir ses larmes au moment de la présentation des équipes. Polina continue de vivre à Tarbes , au meme titre que la capitaine béarnaise Béatrice Castets.
Le joli palmarès tarbais.
1991: Champion de France NF2
1992: CHampion de France NF1B
1995: Tournoi de la Fédération
1996: Coupe Ronchetti et Coupe de France
1997 et 1998 : Coupe de France.
" Siutat : Mourenx est favori "
Président de la Ligue Féminine de basket, le Tarbais Jean-Pierre Siutat, ancien entraineur du TGB est l'un des artisans de l'accession de Mourenx dans l'élite lors de la dernière intersaison: " J'ai fait le maximum pour que Mourenx soit en Ligue. Non seulement c'était mérité et leur parcours depuis justifie cette décison ".
Siutat se félicite évidemment du coup de projecteur donné au basket féminin dimanche au Palais des Sports de Pau. " Dans un sport collectif , un derby est toujours intéressant. Que celui-là se dispute dans cette enceinte mythique pour le basket me réjouit en tant que président de la Ligue ".
" C'est un derby entre deux équipes qui s'apprécient mutuellement, c'est important. Les Mourenxoises, malgrè leur petit coup de barre, vont vouloir montrer qu'elles ne sont pas à ce niveau par hasard, et les Tarbaises veulent asseoir leur supprématie dans le sud-ouest. Selon moi, dimanche, le MBC est favori du match. Sur ce coup, Tarbes a plus à perdre qu'à gagner.
Au-delà du match, j'ai souhaité qu'il y ait des animations dans la salle, notamment avec la troupe des " Crazy dinkers " qui agrémenteront la mi-temps et les temps-morts. Le public va assister à un joli spectacle de deux heures. Ce serait une excellente nouvelle si le record national de spectateurs ( 4 000) sur un match de basket féminin était battu à cette occasion ".
Une possibilité pas du tout utopique puisqu'hier, 3 500 places avaient dejà trouvé preneurs.
"Questions à Justine Agbatan, joueuse du MBC "
[center]" L'adrénaline fera son effet "[/center]
La République des Pyrénées : " Comment abordez-vous ce rendez-vous dans l'enceinte du Palais des Sports ?
Justine Agbatan : Jouer devant 5 ou 6 000 spectateurs c'est forcément particulier. Personnellement , j'aurai préféré jouer à Mourenx, dans notre salle ou le public est proche du terrain. On sent vraiment les fans nous pousser. En fait, j'espère que demain les gens seront derrière nous. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, ce sera une surprise. On aborde ce derby un peu comme un match à l'extérieur, ou nous sommes plus performantes cette saison !
Lors de mes années universitaires américaines, avec la Fac d'Auburn, j'ai le souvenir d'avoir joué contre Tennessee et ses 16 000 fans: un moment fort.
La République des Pyrénées : Face aux Tarbaises, 4e de Ligue, quelles seront les clés du match pour espérer une victoire mourenxoise ?
Justine Agbatan : Je pense que l'on va etre assez revancharde après la défaite du match aller (100-82). Demain, ce sont elles qui ont la pression, pas nous, et puis dans un derby, c'est bien connu, tout peut arriver. Si on les domine à l'intérieur on peut les bousculer. Le problème est qu'Elena Vishnyakova et Polina Tzekova-Boyer ont quelques pépins physiques. Attention à l'animal blessé, il est souvent plus dangereux et agressif qu'un animal valide. Nous avons toutes envie de dépasser la douleur pour décrocher la victoire.
Un point important est de canaliser le jeu rapide du TGB, bien organisé dans lequel se régalent les deux shooteuses Savasta et Tomaszewski.
La République des Pyrénées : Ou en est votre équipe depuis début janvier et une reprise difficile ?
Justin Agbatan : Déjà, je ne pensais vraiment pas en début de saison que l'équipe gagnerait autant de match lors de la phase aller. Depuis la seconde mi-temps disputée à Aix, on a retrouvé nos marques. On revient en rythme et demain l'adrénaline fera son effet. Maintenant, on souhaite effectuer de bons matches retour en continuant de jouer les troubles-fete. Ce serait bien d'accrocher un " gros " avant le fin de la saison et le début des play-offs. Pourquoi pas Tarbes ?
La République des Pyrénées : En fonction des absences et des choix stratégiques, Valéry Demory vous utilise aussi bien à l'aile qu'à l'intérieur. Comment vivez-vous ces changements de postes ?
Justin Agbatan : Je suis une sorte de joker. Personnellement, je préfère évoluer dans la raquette ou j'essaie d'apporter le maximum sans la taille d'Eléna ni le volume de Polina ".
" Palais royal pour ces dames "
Plus de 5 000 spectateurs sont attendus pour soutenir les Mourenxoises qui défient leurs voisines tarbaise.
Cette fois, personne ne sera refusé à l'entrée de la salle, comme cela arrive malheureusement quelquefois au gymnase municipal de Mourenx lors des grandes affiches.
Demain, l'écrin qui accueille le match retour entre Béarnaises et Bigourdanes, est suffisamment vaste ( 7 800 places) pour que chacun y trouve son compte. Animation des temps morts par la spectaculaire troupe des " Crazy dunkers ", bandas, chants, drapeaux, rien ne manquera pour satisfaire les accrocs de la balle orange comme les spectateurs curieux qui assisteront à leur premier match. Les supporters de Mourenx sont incités à se rendre au match aux couleurs du MBC, en rouge et blanc.
Le projet d'organiser ce match dans la salle de l'Elan, une première, a germé dans les esprits des dirigeants des deux camps à l'issue du match aller qui avait rempli jusqu'aux poutres la salle des quais de l'Adour à Tarbes. Une idée pas si farfelue que cela, puisque l'affiche promet d'attirer la grande foule.
[center]Un beau match en perspective[/center]
Mourenx , promu à ce niveau l'été dernier, pourrait entrer dans la grande histoire du basket tricolore en battant le record du nombre de spectateurs à l'occasion d'un match de basket féminin. Pour l'heure, il est toujours la propriété de Bourges et Valenciennes avec 4 000.
" Une belle fete en perspective. C'est ce que les gens attendent. Nous ne sommes pas là pour nous battre mais pour montrer au plus grand monde que le basket féminin est spectaculaire et attrayant ", explique Valéry Demory qui retrouve la soucoupe du Cami-Salié dans le costume d'entraineur une décennie après l'avoir fréquenté en tant que meneur de l'Elan.
Rien ne manque pour que la fete soit majestueuse.
D'abord un grand match. Tarbes, 4e du championnat, derrière les trois ogres ( Mondeville, Valenciennes et Bourges), est un des cadors de la Ligue, participant à une coupe européenne depuis 11 saisons. Dans ses rangs, plusieurs internationales. A commencer par Laure Savasta, championne d'Europe 2001, et bourreau des Mourenxoises à l'aller. A ses cotés, Florence Lepron ( 11,6 points pat match), jeune joueuse talentueuse de 21 ans, marche sur les tarces de sa glorieuse ainée.
" Ce match met aux prises deux équipes joueuses, qui aiment courir, défendre, le livrer à 100%. C'est un basket vivant qui plait aux gens ", poursuit l'entraineur béarnais qui compte sur son secteur intérieur pour prendre le dessus sur le TGB. " Malgrè les pépins d'Eléna Vishnyakova ( entorse d'un doigt de pied), la raquette est notre secteur fort ".
[center]" Miko " , le feu sous la glace[/center]
Dans cette fameuse peinture, le principal atout mourenxois demeure sans conteste la placide Tamika Whitmore. Si " Miko " montre rarement des expressions de joie sur un parquet, elle cause de sacrés dégats dans les défenses adverses. Meilleure marqueuse ( 23,1 points) et rebondeuse (10,2 rebonds) du championnat, elle est l'atout numéro 1 des locales, capable de faire basculer le sort d'une rencontre par la force de son seul poignet. A l'aller, l'Américaine avait réalisé un véritable festival offensif en marquant 41 points dont un impeccable 6 sur 7 à trois points.
" Whitmore a plusieurs fois mené son équipe à la victoire, reconnait Pascal Pisant, l'entraineur tarbais qui ajoute, malicieux : " Elle fait un carton chez nous, mais je pense qu'elle aurait préféré marquer moins et l'emporter ". Ca tombe bien, l'heure de la revanche approche.
(Source : La République des Pyrénées)
Demain après midi, à 15h30 au Palais des Sports de Pau, le Mourenx Basket Club reçoit Tarbes, pour le derby du SudOuest.
Arbitres: MM. J. Jeanneau et P. Creton.
Mourenx : 4. I.Arrondo (16 ans, 1,64m), 5. V.Kévorkian (29 ans, 1,72m), 7. A.Lacrabe (25 ans, 1,78m), 8. E. Vishnyakova (27 ans, 1,90m), 9. J.Agbatan (31 ans, 1,82m), 11. E.Girard (24 ans, 1,72m), 12. B.Castets (25 ans, 1,78m), 13. P.Tzekova-Boyer (37 ans, 1,95m), 14. O. Nachminovitch (32 ans, 1,78m), 15. T. Whitmore (28 ans, 1,88m) .
Entrainur: V.Demory assisté d'A.Lopez.
Tarbes : 4. L.Pagelli (19 ans, 1,74m), 5. C.Tomaszewski (23 ans, 1,78m), 6. L.Savasta (31 ans, 1,73m), 7. J.Zlatanova ( 17 ans, 1,88m), 8. G. Basko (25 ans, 1,81m), 9. M. Laborde ( 19 ans, 1,78m), 11. F. Lepron (21 ans, 1,81m), 12. K.Gaither (30 ans, 1,91m), 13. A.Kusion (16 ans, 1,81m), 14. I.Yacoubou (19 ans, 1,95m), 15. A.Slabecka (32 ans, 1,86m) .
Entraineur : Pascal Pisant.