[Euroleague - 8eme Journée] Pau-Orthez - Partizan Belgrade

[philip_pau]

" Report Pau-Orthez / Partizan Belgrade "

http://www.euroleague.net/noticia.jsp?t ... =8&id=1032

(Source: http://www.euroleague.net)


" L'Elan se donne de l'air "

http://www.sudouest.com/231205/une.asp? ... a63048.xml

(Source : http://www.sudouest.com)


" Ils l'ont fait.....Et bien fait "

La taille de Pérovic, les zones alternées du Partizan pour compenser l’absence de Milosevic, et puis, surtout, cette fébrilité née de ce rôle de favori qu’il retrouvait, bref, un peu tout ça gêna l’Elan et nous livra une entame de match curieuse. Tout le premier quart en fait qui vit Belgrade profiter de ses secondes chances pour rendre coup pour coup à un Elan plus à l’aise dans le jeu rapide. Un round d’observation en fait…
Et puis le Partizan qui se met à mordre dans le deuxième quart et qui oblige Didier Gadou à ordonner un temps mort après que les siens aient abandonné le tableau d’affichage pour la première fois de la soirée : 22-24 suite à un 0-6. Nous sommes à la 15ème minute ou presque…
Le retour du banc d’où a jailli un Freddy Fauthoux « parisien » mais aussi TJ Lux, venant au secours d’un Sales grippé, lance un nouveau match, celui que l’on attendait de l’Elan , celui que l’on espérait. Avec comme détonateur, Freddy en meneur qui balance la première prune de loin sur la zone adverse. Thierry Gadou l’imite, puis Lonnie Cooper et sur un ballon volé Thierry Gadou rajoute un panier : 11-0 (33-24) et le meilleur à venir après deux maigres lancers de Suput...
Le meilleur oui, avec Freddy Fauthoux la mire toujours aussi acéré derrière l’arc, Harrison en embuscade et Lux aux aguets du moindre ballon qui traîne près du cercle… 19-2 et dans la tempête le Partizan a laissé des forces vives puisque Brown et Perovic écopent de leur troisième faute…
Et tout ça, grâce à qui, grâce à quoi ? A un sérieux coup de vis défensif, comme l’Elan sait si bien les donner. La pression haute sur les meneurs, déstabilise l’organisation du Partizan et mange le chrono, les 24 secondes défilent désormais très vite. Aussi vite que l’Elan détale de l’autre côté du terrain , là où Cooper régale. Le bougre aura mis 10 « assists » sur sa ligne de stats au repos… Et l’Elan trois petites balles perdues en tout et pour tout.
41-26 , puis 45-29 sur le onzième caviar de Cooper de quoi faire perdre la boule à Brown qui faute une cinquième fois dès la 24ème minute. Et avec deux ballons volés par Harrison et Drozdov, l’Elan passe la barre des 20 points (60-40). Du régal, des deux côtés du terrain. Du grand art parfois…
63-43 au dernier virage. L’Elan a bien fait de tésauriser, car la bête blessée rugit encore et Loncar va vite rappeler qu’il fut un champion d’Europe, un des bras armé les plus fiables du vieux continent. En quatre attaques, l’Elan a voyagé à vide, le Partizan a fait le plein de douze points et le match qui rebondit : 63-55.
C’est le temps où les béarnais avancent moins, jouent sans pivot véritable, et subissent la pression d’une équipe lancée dans un formidable baroud d’honneur et retrouvant soudain une adresse phénoménale.
Le palais ne tremblera pourtant pas, un triplé de Drozdov le soulage et puis, parfait sur la ligne des lancers, il va repousser l’assaut sans frémir, et quel assaut puisque seul Tripkovic manquera la cible à 4 rerpises, quand ses potes signeront un 9 sur 9 parfait… A 76-62, cette fois l’affaire était dans le sac, bien ficelée. Belle affaire puisque l’Elan rejoignait Ulker et se rapprochait à un point de Sienne…
Ulker et Sienne qui seront tous deux au palais, l’an prochain… Mais avant que d’y penser, l’Elan avait surtout songé à souhaiter de bonnes fêtes à son beau palais.

(Source : http://www.elan-bearnais.fr)


" Pas le droit à l’erreur pour Pau "

Difficile de convaincre ses joueurs qu’un match contre une équipe qu’ils ont laminé il y à peine 2 mois sera tout sauf facile. Pourtant, c’était la mission qui attendait Didier Gadou, coach de Pau Orthez, à la veille de son match face au Partizan de Belgrade : «C’est un adversaire qui reste dangereux par sa taille et son talent. Je pense qu’il reste à notre portée, comme ils peuvent penser qu’on reste à leur portée… Ce qui est sûr, c’est qu’on a envie de refaire le match aller.» L’écart n’a pas été le même mais l’essentiel est là, les Béarnais ont obtenu la victoire, laissant leur adversaire du soir lanterne rouge du groupe avec un seul petit succès. A l’image de Strasbourg, Pau Orthez a brillé grâce à l’homogénéité de son effectif. A noter également le cent pour cent de réussite de Fred Fauthoux, récent lauréat du concours à trois points du All Star Game à Bercy, aux tirs primés (3/3).

Pau a renoué avec la victoire face à une équipe serbe amoindrie par l’absence de son leader Dejan Milojevic, actuellement deuxième à l’évaluation (21,28.) et aux rebonds (10). Un double double de moyenne qui a fait défaut et qui n’a pas été comblé par ses coéquipiers. Le 16-16 qu’affichait le compteur à la fin du premier quart temps n’était qu’un leurre pour les visiteurs puisque les hommes de Didier Gadou allaient prendre le large à la pause (41-26). La messe était dite et les coéquipiers d’Artur Drozdov (13 points, 7 rebonds) n’ont eu qu’à gérer lors de la deuxième période. Devant de vingt points à l’issue du troisième quart temps (63-43), les Béarnais ont baissé d’intensité au cours des dix dernières minutes, permettant aux jeunes joueurs du Partizan de maquiller le résultat final.

Relancés

Mission accomplie, cependant est-ce suffisant pour se considérer totalement relancé ? A la suite de leur victorieuse première rencontre dans la compétition, les Palois avaient laissé espérer un bel avenir européen. La réalité s’est avérée beaucoup moins flatteuse : «Le match aller avait quelque peu faussé les choses dans la mesure où il avait laissé penser que nous pouvions faire des choses. La valeur des adversaires suivants a vite remis les choses en place.» Ce sont pourtant ces mêmes adversaires qu’il faudra faire céder si les Béarnais ne veulent pas que leur rêve européen se termine dès février. A commencer par les champions d’Espagne, le Real Madrid, qui n’est pas au mieux que ce soit en championnat ou en Euroligue. Adversaire face auquel les Palois n’avaient toutefois pas opposé grande résistance (50-69). Par la suite, au menu se trouvent l’Ulker, le CSKA, Sienne, Panathinaikos et Malaga pour conclure. Attention à l’indigestion.

(Source : http://www.sport24.com)


" Avec les bons vieux ! "

Emmené par ses anciens Frédéric Fauthoux et Thierry Gadou, Pau a remporté son deuxième succès européen.

La FLAMME DANSE toujours.
Hier, l'Elan a empoché avec vaillance et entrain son premier succès à domicile en Euroligue depuis....janvier 2005 ! Un long jeune que les Palois ont donc stoppé en croquant de tendres Belgradois, déjà scalpés à l'aller et orphelins de leur chef de famille, le pivot Dusan Milojevic, blessé à un genou et finalement resté au pays.

Meme si ce succès ne peut etre rangé au rayon des performances du siècle, il fait forcément du bien aux tete paloises. " C'est bien de gagner. On avait un peu perdu cette sensation ", souriait d'ailleurs Didier Gadou, le coach de l'Elan. En plus , et ce n'est pas le plus mince des bénéfices, cette victoire permet de maintenir l'Elan en éveil dans la compétition. Avec un deuxième succès en huit matches européens cette saison, Pau reste en effet en course, à une victoire de Sienne, cinquième du Groupe C, ou il ne s'est incliné que de cinq points ( 77-72) à l'aller....

Le ciel n'est donc plus si noir que cela. Mais on conviendra qu'hier le Partizan n'avait pas la puissance de feu d'un croiseur. Pau, lui, a été appliqué durant trente minutes. Soucieux de défendre haut, d emettre du rythme, de se glisser dans les intervalles, les Palois ont déchiré sans trop de mal le voile défensif serbo-monténégrin, à tel point que Lonnie Cooper était déjà à dix passes à la mi-temps !

[center]" Lueur de fin d'année "[/center]

Mais , pour installer l'Elan dans son beau costume de vainqueur, ce sont d'abord les deux papies de la maison, les gardiens du temple, Thierry Gadou et Freddy Fauthoux, qui prirent les affaires en main dans le deuxième quart-temps. Sur sa lancée du All-Star Game, le Petitou, Soulier d'Or du tir primé à Bercy, touchait deux coeurs de cible. Le frère du coach, lui, retrouvait ses jambes de jouvenceau, interceptait, perforait, agressait et dunkait ! " Didier a pioché dans le banc. Peut-etre que l'on était un peu plus frais que les autres et que notre expérience nous a aidés à jouer ce genre d'équipes ", constatait humblement Thierry Gadou.
Dans la foulée de ses bons vieux, l'Elan capitalisait un 19-2 dans les cinq dernières minutes du deuxième quart-temps et virait à la pause avec trois quarts de succès en poche ( 41-26, 20e).

Le deuxième acte serait à peu près géré, meme si l'Elan, soudain fébrile, se faisait peur dans le dernier quart-temps, encaissant un 0-11 et laissant le Partizan haleter encore ( 63-55, 34e). Mais cette fois, Pau évitait de bacler l'histoire. " C'est une lueur de fin d'année. J'espère que ce succès va apporter encore davantage de motivation et d'envie ", estimait le cadet de la famille Gadou.

En tout cas, le basket français pouvait bomber le torse. Avec deux succès en Euroligue cette semaine, ce qui ne s'était plus vu depuis plus de deux ans, il avait presque l'air d'un grand.

(Source: Le Journal L'Equipe)


" L'Elan partisan de l'espoir "

Vainqueur hier soir de son second match en Euroligue, l'Elan est toujours dans la course à la qualification.

Dans le vestiaire palois :

" C'est bon de gagner "

Didier Gadou : " C'est bon de retrouver le gout de la victoire. On en avait tellement besoin. Mine de rien, on revient à égalité d'Ulker et à un seul point de la cinquième place qualificative au TOP 16
Il y a toujours un enjeu pour nous. Hier soir, on a battu une équipe de Belgrade qui a joué son va-tout tout le match et surtout dans le dernier quart temps quand elle a réussi 5 paniers primés.
Heureusement, on a la lucidité nécessaire pour ne pas craquer. L'apport des rotations venues du banc est très intéressant ".

Thierry Gadou : " C'est une lueur de fin d'année. J'espère que cela va nous permettre de décrocher quelque chose en 2006. Meme un Belgrade diminué a des atouts pour nous faire déjouer. On l'a vu sur la fin. Didier a su trouver, sur le banc, des joueurs habitués à affronter ces équipes-là ".

Frédéric Fauthoux : " Gagner c'est toujours une bonne sensation. Cette victoire est importante pour éviter la galère qu'une défaite aurait entrainée. On ne va pas s'enflammer pour autant, mais on peut toujours y croire. Personnellement, la confiance, ça va ça vient. Ce soir Didier ma lance tot dans le match et ensuite tout s'enchaine. Mais ce qui m'intéresse le plus, ce n'est pas mon rendement mais celui de l'équipe ".


(Source : Le Journal La République des Pyrénées)


Stats du match Elan / Belgrade :

http://www.euroleague.net/stats/statsPa ... partido=93

Classement Général :

http://www.euroleague.net/results/results.jsp

(Source : http://www.euroleague.net)

[JC]

Je suis perplexe sur le temps de jeu de Sales. Il n'a joué que 13 mn en 1° mi-temps au cours desquelles il avait bien commencé le match et on ne l'a plus revu. Or je ne me souviens pas qu'il ait été blessé. Alors, question: Décision du coach?
Cette équipe du Partizan à l'instar de l'Elan, ne mérite pas cette dernière place. Leur collectif leur permis de démarquer d'excellentes gachettes qui ont pu tirer en toute quiètude. Faut dire aussi que les prises à 2 voire à trois sur le géant Pérovic au 4° QT, ont libéré des espaces. Et puis, ils ont des joueurs qui savent efficacement attaquer le cercles, ce qui nous manque cette année. (Où êtes-vous Jerry, Dragan ou Mire?)
Strasbourgeois peut être heureux. Les 2 équipes françaises ont brillé cette semaine. Pourvou que ça "doure".

[philip_pau]

JC a écrit :

Je suis perplexe sur le temps de jeu de Sales. Il n'a joué que 13 mn en 1° mi-temps au cours desquelles il avait bien commencé le match et on ne l'a plus revu. Or je ne me souviens pas qu'il ait été blessé. Alors, question: Décision du coach?

Non Sales était grippé donc il n'a pas beaucoup joué.

[prof]

Avec un total de 5 victoires les équipes françaises font déjà aussi bien que sur l'ensemble de la première phase de la saison dernière... Il reste encore 12 matches pour faire mieux...

[Strasbourgeois !]

Bravo les Palois !
Oui, je suis bien content de cette seconde victoire française. Cela va faire de joyeuses fêtes.
Pour la suite, vous allez recevoir Ulker et Sienne, si je ne me trompe, qui devraient être à votre portée. Pour notre part, on recevra Bamberg, solide mais battable, et Kaunas (ça, ce sera plus dur !). Et on peut espérer, sait-on jamais, une victoire à Ljubljana.
Bref, c'est l'occasion de faire oublier l'annus horribilis européenne, 2004-2005.