je trouve pas ça mieux en rugby.
Quand on dit que les playoffs n'ont aucun intérêt en France, les gens te répondent que c'est dans la culture du basket et que ça fait parti de ce sport. Le basket nous vient des Etats Unis, pays très vaste avec une grande quantité d'équipes. La seule solution qu'ont les Etats Unis de faire un championnat, c'est de le découper en zone, faire un championnat dans chacune de ces zones, puis prendre les meilleurs de chaque zone pour faire des Playoff et ainsi déterminer la meilleur équipe du pays. En France, les équipes qui jouent en Playoffs se sont déjà toutes rencontrées durant la saison. La saison régulière a déjà déterminé la meilleur équipe. Mais bon, comme on a du mal à comprendre, on reprend presque tout le monde et on recommence. La conséquence : un faible intérêt pour la saison régulière. Je n'ai jamais vu aussi peut de monde à Antarès que depuis le début de cette saison. C'est aussi dû aux horaires des matchs, mais pas seulement. En foot quand 2 grosses équipes s'affrontent, l'enjeux c'est la première place et donc le titre, et cet enjeu dure tout au long de la saison et ça fait venir les foules. En basket, quand 2 grosses équipes s'affrontent, il n'y a aucun enjeu, l'équipe qui perd se donne bonne conscience en disant qu'il faudra les battre en Playoff. Les équipes passent une saison complète à se préparer (il n'y a qu'à voir les ajustements d'effectif qu'il y a tout au long de la saison : pas moins de 11 nouveaux joueurs qualifiés en ProA pour cette 11e journée!!).
De plus, en foot, sport Anglais où la notion de Playoff n'existe pas (en tout cas ce n'est pas dans la culture du foot), et bien il existe au moins un championnat qui comporte des playoffs : le championnat de soccer aux Etats Unis. Et oui le pays est grand, pour eux la seule manière de pouvoir faire un championnat est, comme je l'ai déjà dit, de le partitionner et de prendre les meilleurs pour qu'ils s'affrontent et ainsi déterminer LE champion. On voit donc bien que la notion de Playoff n'est pas liée à une quelconque culture qui peut exister dans un sport, mais bel et bien à des problèmes de logistique (le calendrier ne doit se faire sur plus d'an an) liée à la géographie et au nombre d'équipes dans le pays où se déroule le championnat, et ce, tout sport confondu.
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Je pense que tu fais fausse route dans ton explication des play off aux Etats-Unis.alkahan a écrit :je trouve pas ça mieux en rugby.
Quand on dit que les playoffs n'ont aucun intérêt en France, les gens te répondent que c'est dans la culture du basket et que ça fait parti de ce sport. Le basket nous vient des Etats Unis, pays très vaste avec une grande quantité d'équipes. La seule solution qu'ont les Etats Unis de faire un championnat, c'est de le découper en zone, faire un championnat dans chacune de ces zones, puis prendre les meilleurs de chaque zone pour faire des Playoff et ainsi déterminer la meilleur équipe du pays. En France, les équipes qui jouent en Playoffs se sont déjà toutes rencontrées durant la saison. La saison régulière a déjà déterminé la meilleur équipe. Mais bon, comme on a du mal à comprendre, on reprend presque tout le monde et on recommence. La conséquence : un faible intérêt pour la saison régulière. Je n'ai jamais vu aussi peut de monde à Antarès que depuis le début de cette saison. C'est aussi dû aux horaires des matchs, mais pas seulement. En foot quand 2 grosses équipes s'affrontent, l'enjeux c'est la première place et donc le titre, et cet enjeu dure tout au long de la saison et ça fait venir les foules. En basket, quand 2 grosses équipes s'affrontent, il n'y a aucun enjeu, l'équipe qui perd se donne bonne conscience en disant qu'il faudra les battre en Playoff. Les équipes passent une saison complète à se préparer (il n'y a qu'à voir les ajustements d'effectif qu'il y a tout au long de la saison : pas moins de 11 nouveaux joueurs qualifiés en ProA pour cette 11e journée!!).
De plus, en foot, sport Anglais où la notion de Playoff n'existe pas (en tout cas ce n'est pas dans la culture du foot), et bien il existe au moins un championnat qui comporte des playoffs : le championnat de soccer aux Etats Unis. Et oui le pays est grand, pour eux la seule manière de pouvoir faire un championnat est, comme je l'ai déjà dit, de le partitionner et de prendre les meilleurs pour qu'ils s'affrontent et ainsi déterminer LE champion. On voit donc bien que la notion de Playoff n'est pas liée à une quelconque culture qui peut exister dans un sport, mais bel et bien à des problèmes de logistique (le calendrier ne doit se faire sur plus d'an an) liée à la géographie et au nombre d'équipes dans le pays où se déroule le championnat, et ce, tout sport confondu.
Je pense que la culture du play off est effectivement très proche de la culture américaine, mais n'a pas grand chose à voir avec l'immensité du territoire. Comme on te le fait remarquer par ailleurs, toutes les équipes s'affrontent en saison régulière, la différence réside dans le nombre de fois où elles le font en fonction de leur proximité géographique.
Je pense que la culture US réside dans ce postulat de base qui est qu'un champion est celui qui sait se préparer pour être là au bon moment et gagner face à des adversaires directs. Dans un véritable championnat qui dure plus de 2 mois et demi et qui ne laisse que très peu de place au hasard et surtout à la chance.
La culture du foot français que tu sembles envier (super hein de savoir que Lyon est champion dès l'automne...) repose sur un autre postulat: que celui qui est champion est celui qui est régulier dans la performance et surtout dans la non performance (la régularité n'a rien de b...., battre des sans grade, quel intérêt franchement?...). C'est la culture pépère, tranquille, peinard, je gère ma carrière avec mes échelons et mon ancienneté en quelque sorte....
Inutile de te préciser pour quel genre de formule je suis.... Mais à une nuance près. C'est que les play off made in France ne permettent pas à l'heure actuelle de déterminer le champion incontestable à l'américaine. Ils sont beaucoup trop courts et surtout avec aussi peu de matchs entre les meilleures équipes, on y introduit un facteur chance qui nivelle par le bas, mais bon, on adore ça à la LNB, le nivelage par le bas, d'ailleurs, on voit pas trop ce qu'on pourrait faire d'autre, on est un peu à court d'imagination question augmentation du niveau....
A défaut de ressembler à la NBA, on fait de la CBA, on a les modèles qu'on peut...
J'avoue avoir parlé sans connaître le basket US. Mais une chose est sûr, le système de Playoff n'est pas lié à la tradition du basket, mais plutôt à la culture Américaine. D'ailleur le championnat de France à déjà existé dans les playoffs. Quand j'essaie de faire comprendre à une personne comment fonctionne la ProA, je lui explique que les équipes s'affrontent comme au foot, et qu'ensuite on prend les meilleurs et on les fait joué dans un tableau avec 1/4, 1/2 et final et que le vainqueur de la final est le champion de France. Déjà là, y en a une partie qui ne comprennent pas l'intérêt de la chose, mais quand je leur dis que la proA concerne 18 clubs et qu'on en prend 12, là ils me rient bien tous au nez. Toi même tu as l'air de penser que le champion de France est l'équipe qui est là au bon moment quand on fait s'affronter les meilleurs équipes. Tu crois que c'est sérieux de mettre 12 équipes sur 18 et dire que ce sont les meilleurs? Pourquoi on laisse pas plutôt les équipes faire des matchs de préparation jusqu'en avril et ensuite on prend 18 clubs et on fait des playsOff? Le résultat serai le même. Et ensuite quel valeur accorder aux équipes qui décrochent le titre vu que le championnat ne cesse de changer de formule :entre le titre de la SIG, le dernier titre du PBR et les équipes qui ont eu leur titre dans le début des années 80. C'est déjà difficile de comparer des époques différentes, mais en plus quand là dessus tu n'attribues pas le titre de la même manière, c'est l'histoire du basket qui en prend un coup. En faisant cela, le basket Français s'est coupé de son histoire.
Je n'envie pas la culture du foot, mais au moins quand on regarde la liste des champions de France, on sait comment ces clubs ont obtenus leurs titres. Que ce soit de nos jour ou dans les décennies précédentes, tu sais qu'ils l'ont tous obtenu de la même manière, et par conséquent on peut dire cette année "l'équipe A est championne de France tout comme les équipes légendaires qui l'ont précédé". En basket on peut le dire, mais ce n'est pas vrai. Le Mans à été 3 fois champion de France avec notamment 2 titres fin des années 70. A l'époque (si je ne dis pas de connerie) tu étais champion à la fin d'une saison régulière, et aujourd'hui le MSB a réussi le même exploit que ces années là deux fois de suite sans rien. Je parle des titres du Mans par ce que c'est le club que je connais le mieux mais c'est pareil pour Limoges et bien d'autres. Du coup comment donner de la crédibilité auprès du publique aux clubs qui gagnent les Playoffs et à la ProA? Tout ce que je vois c'est que la ligue veut faire dans le spectaculaire, et les pro NBA seront content, mais pour quels résultats? La final des playoffs n'a jamais fait aussi peux d'audience!! 20 000 téléspectateurs sur France 3, alors que le match de BCM/Pau qui a été retransmis cette année sur France 3 Nord Pas de Calais à fait 200 000 téléspectateurs!! La final des PlaysOffs a fait aussi moins bien que le AllStarGame !! Les audiences ont chutées de près de 20%. Quand tu es président de club et que tu veux monter un grand club, il n'y qu'un seul mot d'ordre : stabilité et continuité. Mais quand au dessus de toi la ligue n'en fait qu'à sa tête (on a l'impression qu'ils essayent tout ce qui est possible et imaginable pour se sortir de cette pente glissante), je vois pas comment on pourra avoir des grands clubs de basket en France, qui soient à la fois présent en championnat et en compétition européenne.
Je n'envie pas la culture du foot, mais au moins quand on regarde la liste des champions de France, on sait comment ces clubs ont obtenus leurs titres. Que ce soit de nos jour ou dans les décennies précédentes, tu sais qu'ils l'ont tous obtenu de la même manière, et par conséquent on peut dire cette année "l'équipe A est championne de France tout comme les équipes légendaires qui l'ont précédé". En basket on peut le dire, mais ce n'est pas vrai. Le Mans à été 3 fois champion de France avec notamment 2 titres fin des années 70. A l'époque (si je ne dis pas de connerie) tu étais champion à la fin d'une saison régulière, et aujourd'hui le MSB a réussi le même exploit que ces années là deux fois de suite sans rien. Je parle des titres du Mans par ce que c'est le club que je connais le mieux mais c'est pareil pour Limoges et bien d'autres. Du coup comment donner de la crédibilité auprès du publique aux clubs qui gagnent les Playoffs et à la ProA? Tout ce que je vois c'est que la ligue veut faire dans le spectaculaire, et les pro NBA seront content, mais pour quels résultats? La final des playoffs n'a jamais fait aussi peux d'audience!! 20 000 téléspectateurs sur France 3, alors que le match de BCM/Pau qui a été retransmis cette année sur France 3 Nord Pas de Calais à fait 200 000 téléspectateurs!! La final des PlaysOffs a fait aussi moins bien que le AllStarGame !! Les audiences ont chutées de près de 20%. Quand tu es président de club et que tu veux monter un grand club, il n'y qu'un seul mot d'ordre : stabilité et continuité. Mais quand au dessus de toi la ligue n'en fait qu'à sa tête (on a l'impression qu'ils essayent tout ce qui est possible et imaginable pour se sortir de cette pente glissante), je vois pas comment on pourra avoir des grands clubs de basket en France, qui soient à la fois présent en championnat et en compétition européenne.
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Il y a deux choses assez distinctes dans ton message me semble-t-il.alkahan a écrit :J'avoue avoir parlé sans connaître le basket US. Mais une chose est sûr, le système de Playoff n'est pas lié à la tradition du basket, mais plutôt à la culture Américaine. D'ailleur le championnat de France à déjà existé dans les playoffs. Quand j'essaie de faire comprendre à une personne comment fonctionne la ProA, je lui explique que les équipes s'affrontent comme au foot, et qu'ensuite on prend les meilleurs et on les fait joué dans un tableau avec 1/4, 1/2 et final et que le vainqueur de la final est le champion de France. Déjà là, y en a une partie qui ne comprennent pas l'intérêt de la chose, mais quand je leur dis que la proA concerne 18 clubs et qu'on en prend 12, là ils me rient bien tous au nez. Toi même tu as l'air de penser que le champion de France est l'équipe qui est là au bon moment quand on fait s'affronter les meilleurs équipes. Tu crois que c'est sérieux de mettre 12 équipes sur 18 et dire que ce sont les meilleurs? Pourquoi on laisse pas plutôt les équipes faire des matchs de préparation jusqu'en avril et ensuite on prend 18 clubs et on fait des playsOff? Le résultat serai le même. Et ensuite quel valeur accorder aux équipes qui décrochent le titre vu que le championnat ne cesse de changer de formule :entre le titre de la SIG, le dernier titre du PBR et les équipes qui ont eu leur titre dans le début des années 80. C'est déjà difficile de comparer des époques différentes, mais en plus quand là dessus tu n'attribues pas le titre de la même manière, c'est l'histoire du basket qui en prend un coup. En faisant cela, le basket Français s'est coupé de son histoire.
Je n'envie pas la culture du foot, mais au moins quand on regarde la liste des champions de France, on sait comment ces clubs ont obtenus leurs titres. Que ce soit de nos jour ou dans les décennies précédentes, tu sais qu'ils l'ont tous obtenu de la même manière, et par conséquent on peut dire cette année "l'équipe A est championne de France tout comme les équipes légendaires qui l'ont précédé". En basket on peut le dire, mais ce n'est pas vrai. Le Mans à été 3 fois champion de France avec notamment 2 titres fin des années 70. A l'époque (si je ne dis pas de connerie) tu étais champion à la fin d'une saison régulière, et aujourd'hui le MSB a réussi le même exploit que ces années là deux fois de suite sans rien. Je parle des titres du Mans par ce que c'est le club que je connais le mieux mais c'est pareil pour Limoges et bien d'autres. Du coup comment donner de la crédibilité auprès du publique aux clubs qui gagnent les Playoffs et à la ProA? Tout ce que je vois c'est que la ligue veut faire dans le spectaculaire, et les pro NBA seront content, mais pour quels résultats? La final des playoffs n'a jamais fait aussi peux d'audience!! 20 000 téléspectateurs sur France 3, alors que le match de BCM/Pau qui a été retransmis cette année sur France 3 Nord Pas de Calais à fait 200 000 téléspectateurs!! La final des PlaysOffs a fait aussi moins bien que le AllStarGame !! Les audiences ont chutées de près de 20%. Quand tu es président de club et que tu veux monter un grand club, il n'y qu'un seul mot d'ordre : stabilité et continuité. Mais quand au dessus de toi la ligue n'en fait qu'à sa tête (on a l'impression qu'ils essayent tout ce qui est possible et imaginable pour se sortir de cette pente glissante), je vois pas comment on pourra avoir des grands clubs de basket en France, qui soient à la fois présent en championnat et en compétition européenne.
- La première concerne le manque de continuité dans l'attribution du titre de champion de France tout au long des décennies. Effectivement il y a eu une rupture assez nette qui date du début des années 80 mais j'avoue ne pas être un historien du basket français et connaître toutes les formules depuis la création de la N1 en 1949. Limoges par exemple a été champion à la "régularité" entre 83 et 85 soit 3 titres, mais Le Mans qui l'a été avant a si je me rappelle bien remporté le titre de 80 ou 81 sur une finale sèche à Coubertin. Je pense que la véritable rupture date de la création de la LNB en 87 et où résolument les clubs ont décidé de copier le système de play off à l'américaine, système qui s'est imposé peu ou prou partout en Europe d'ailleurs. De ce point de vue, je pense qu'il y a donc une certaine forme de contuinité depuis une quinzaine d'années.
-la seconde concerne les modifications apportées l'an passé pour redynamiser la ligue française en perte d'audience auprès du grand public. Pour moi, ces modifications sont de la poudre aux yeux qui n'abordent pas de front le problème de la perte d'audience, mais on peut au moins reconnaïtre à la LNB de s'attaquer à un problème après avoir pendant 10 ans regarder sans sourciller son fonds de commerce se déprécier d'années en années.
Ensuite, sur la formule retenue, il y a eu me semble-t-il suffisamment de messages en son temps pour ne pas forcément y revenir éternellement. Bien sûr, la finale sur une manche est une hérésie sans nom, hérésie qui aura d'autant plus de conséquences cette année qu'au delà de l'aspect sportif des choses, des enjeux économiques très importants vont se jouer sur ce match à Bercy cette saison. De toutes façons, quand on pratique l'hérésie, on en recueille les résultats qui en découlent logiquement! On verra si la LNB l'assume et comment elle l'assume là encore, en son temps...
Sinon pour moi comme je l'ai souvent dit et pour te répondre, il n'y a véritablement que 3 équipes dont le titre ne souffre d'aucune contestation ces dernières années et sont le parfait reflet de la domination que ces équipes ont exercé sur le championnat ces années là: celui du CSP en 93, celui d'Antibes en 1995 et celui de Pau en 1996. Ces 3 titres ont été remis à l'issue de finales au meilleur des cinq manches au premier de la saison régulière, comme par hasard. Cette formule est celle qui est appliquée dans les 3/4 des pays européens et il serait bon qu'en terme de visibilité elle soit appliquée également en France. Si elle ne l'est plus depuis 10 ans, c'est en raison d'appréciations dogmatiques d'esprits à courte vue dont le basket français regorge!
Ce que tu soulignes (Sur la ligue- et sur Basket News de façon sous entendu dans ta 1ère phrase) est fort juste Prof.prof a écrit :L'interview sera peut-être dans un prochain BN... En attendant le président de la commission Marketing, il a fait quoi pour l'avenir de la LNB ??bastien a écrit :Quand même, je ne crois pas que ce soit simplement pour faire parler de lui, c'est plus sérieux. J'aimerai bien qu'il donne une interview complète, dans l'Equipe par exemple, qu'il exprime sa pensée clairement plutôt que d'insinuer que d'obscurs lobbies sans visages font tout pour que le basket français ne sorte pas de sa médiocrité.Nix a écrit :ça faisait longtemps qu'il n'avait plus fait parler de lui, voilà tout ...
Quand on pense qu'il vient semer la zizanie alors que pour une fois la LNB avait un projet sur plusieurs années... et qu'il faut bien reconnaitre que les premiers objectifs fixés ont plutot été bien atteints...
J'en profite pour dire que je trouve justement très triste que l'on n'ai pas vu la semaine dernière une présentation objective des arguments de chaque camp dans cet hebdo...
Pour la ligue, on sentait en effet un effort ces dernieres années. 2 exemples forts:
1-Des présidents, dont Seillant, ont par exemple accepté et même poussé, à contre coeur, mais ils ont poussé, pour le passage à une finale séche en plays-offs, un hérésie sportive, mais soit disant bonne pour le côté médiatique selon d'autres présidents et des acteurs de la presse..
2-il y a aussi la mise en place de ce projet de Superligue bien mis sur les rails pour les prochaines années, avec une réfléxion bien présentée et bien travaillée.
Alors, quand on voit l'édito de Bretagne ou la brève sur le sujet dans le Basket News de la semaine dernière, on peut se poser des questions sur l'objectivité de la ligne éditoriale de ce journal sur ce thème lorsqu'on connait les nouveaux actionnaires...
Quand j'ai lu, j'y croyais pas, j'avais l'impression de lire le site officiel de l'Asvel.....
Comment oublier de parler des 2 exemples forts d'efforts faits par la Ligue cités ci-dessus? Que neni, dans l'édito et la brève il n'y en avait que pour le point de vue de Moretton, avec une reprise de sa rhétorique du "moi je suis moderne, les autres sont des arriérés"....
N'est-ce pas plus complexe? Peut-t-on par exemple s'asseoir comme ça sur l'histoire et les petits clubs comme semblent le vouloir entre les lignes derrière leurs discours shématiques ces gens qui s'autoproclament "modernistes"?