Grace au grand professionnalisme d'une femme de menage du carré VIP de l'aerogare (soeur d'un chauffeur de taxi
polonais bien connu de la region paloise), ce papier est retrouvé sur le siege qu'occupait Mr R :
LYON, 13 sept (AFP) - La cour d'appel de Lyon a condamné mardi le club de basket-ball de Villeurbanne (ProA) à verser 1.481.142,68 euros de dommages et intérêts à son ancien entraîneur, Bogdan Tanjevic, pour rupture abusive de contrat.
Bogdan Tanjevic, 58 ans, avait été débouté en première instance, le 13 novembre 2003, le conseil des prud'hommes de Lyon ayant alors jugé qu'il s'agissait d'une "démission conforme au clause du contrat de travail".
L'entraîneur monténégrin, qui dirige actuellement la sélection de Turquie, avait signé le 6 juillet 2001 un contrat de trois ans en faveur du club villeurbannais en qualité de directeur technique et d'entraîneur manageur de l'équipe professionnelle. A l'issue de sa première saison, l'ancien entraîneur du CSP Limoges avait conduit l'Asvel au titre de champion de France après lequel le club rhodanien courait depuis 1981.
Mais deux mois et demi plus tard, le 8 avril 2002, les dirigeants villeurbannais publiaient un communiqué de presse dans lequel ils faisaient connaître leur désir de mettre fin au contrat de Bogdan Tanjevic, en raison "d'une rupture entre la culture du club et le mode de fonctionnement de Bogdan Tanjevic".
Dans les semaines suivantes, l'Asvel annonçait à la presse son intention de recruter Philippe Hervé pour succéder à Bogdan Tanjevic, le contrat de travail de celui qui officiait à l¹époque à Chalon-sur-Saône étant régularisé le 11 avril 2002.
Joint mardi par téléphone, l'avocat de l'Asvel, Me Joseph Aguera, a annoncé sa décision de se pourvoir en cassation. "Je suis surpris par cette décision, a-t-il reconnu. Rendez-vous désormais pour la belle devant la cour de cassation".
Le club aux 16 titres de champion de France a par ailleurs indiqué dans un communiqué que "quelle que puisse être la décision de la cour de cassation, les conséquences de ce procès n'auront aucun impact sur les finances du club".
Lors du litige, l'ancien actionnaire principal de Villeurbanne, l'industriel Michel Reybier, s'était en effet engagé à prendre en charge les éventuels dommages et intérêts à verser à Bogdan Tanjevic.
AFP.