Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
C'est quand même bizarre que des clubs comme Poitiers ou Le havre arrive a recruter des mecs et que à Pau c'est toujours le même son de cloche : on a pas de sous. Alors oui on est pas riche ok mais alors on a rien à faire en Pro A si on est pas capable d'avoir le budget qui suit derrière. Peut-être que Gadou dit vrai en disant on a pas les moyens, mais si en 2011/2012 y a pas de sous, est-ce qu'il y en aura à la fin de la saison quand il va falloir recruter? Parce que ok on veut tous le maintien ici et moi le 1er mais si on doit revivre la saison prochaine en Pro A la meme que celle-ci avec des joueurs inconnu et de seconde zone, j'en vois pas l'intêret. A moins que Nasser El...
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Déjà à Poitiers Karim Souchu vient en joker médical de je-sais-pu-qui. Donc Je sais-pu-qui a un arrêt de travail et son salaire est pris en charge par les assurances. Pour peu que Souchu signe pour le même salaire, ça coûte rien
Et oui, on traine des dossiers (des licenciements qu'on peut appeler séparation à l'amiable ou négociée) qui nous coûtent des sous. Rien que DD cette année ça doit pas être gratos
Et oui, on traine des dossiers (des licenciements qu'on peut appeler séparation à l'amiable ou négociée) qui nous coûtent des sous. Rien que DD cette année ça doit pas être gratos
On devrait jamais quitter Montauban
Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Je crois bien que l'Elan n'a pas de thunes, vu que certains sont encore à la recherche de sponsoring (à ce moment de l'année !!!).
Mais j'aimerai bien savoir quand même comment est utilisé le budget, quelle est la répartition... Les autres équipes arrivent à se renforcer pour finir, et se maintenir en Pro A, et nous on est résignés, on a pas de thunes. On nous avait promis un bon Allan Ray, force est de constater qu'il est moyen (peut-être dans un contexte de winner et non pas de loosers), au pivot on est faible par nos fautes trop nombreuses, à l'arrière c'est défense portes ouvertes, notre meneur joue trop et n'est plus lucide en fin de partie, nos yougos sont trop vieux et trop cassés... bon il reste quoi ???
A priori les yeux pour pleurer.
J'ai regardé les extraits du match contre Nancy (je sais vous allez me dire c'est Nancy, m'enfin c'est pas le Barca non plus hein), et ben ils avaient des positions ouvertes multiples tellement ils nous balladaient, un coup à 3 pts le nancéen se retrouve seul un coup dedans, un coup les 2, les défenseurs verts et blancs étaient toujours en retard de 2 mètres...
Si on se sauve ce sera pas grâce à nous mais parce que les autres seront encore plus nuls que nous, et puis c'est tout.
---- Le message ci-dessous est un double post ----
Tous des nuls.....
Ils n'ont plus qu'à rendre les clefs du Palais, d'autres sports poussent à la porte, je ne les citerais pas...des joueurs qui ont envie de s'défoncer l'boul...
Enfin je m'comprends
Mais j'aimerai bien savoir quand même comment est utilisé le budget, quelle est la répartition... Les autres équipes arrivent à se renforcer pour finir, et se maintenir en Pro A, et nous on est résignés, on a pas de thunes. On nous avait promis un bon Allan Ray, force est de constater qu'il est moyen (peut-être dans un contexte de winner et non pas de loosers), au pivot on est faible par nos fautes trop nombreuses, à l'arrière c'est défense portes ouvertes, notre meneur joue trop et n'est plus lucide en fin de partie, nos yougos sont trop vieux et trop cassés... bon il reste quoi ???
A priori les yeux pour pleurer.
J'ai regardé les extraits du match contre Nancy (je sais vous allez me dire c'est Nancy, m'enfin c'est pas le Barca non plus hein), et ben ils avaient des positions ouvertes multiples tellement ils nous balladaient, un coup à 3 pts le nancéen se retrouve seul un coup dedans, un coup les 2, les défenseurs verts et blancs étaient toujours en retard de 2 mètres...
Si on se sauve ce sera pas grâce à nous mais parce que les autres seront encore plus nuls que nous, et puis c'est tout.
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Ils n'ont plus qu'à rendre les clefs du Palais, d'autres sports poussent à la porte, je ne les citerais pas...des joueurs qui ont envie de s'défoncer l'boul...
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Comme Gadou l'a dit dans son itw de debut du mois, si on arrive pas a suivre, il faudra (il faut !!!!!) faire comme la plus part des autres clubs, c'est a dire la formation au minimun et se servir a l'insep.
La formation n'apporte plus rien (impossible de dire le contraire, la preuve est là) et nous pompes de l'argent.
Il faut faire un choix.
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Tu crois que les Piétrus avaient la technique en arrivant au centre de formation ?GuiTheGuy a écrit :Sincèrement la formation a-t-elle déjà apporté à l'Elan? Faut être lucide, la landaise connexion c'était des mecs talenteux point, mais c'était pas lié à un centre de formation.
Diaw justement a été pioché à l'Insep. Les Pietrus étaient deux diamants bruts, le centre de formation n'a rien fait, c'est juste leur envie et l'opportunité qui a fait la différence. Drozdov lui était déjà tout bon en arrivant.
Je maintiens fermement que ce centre de formation c'est de la branlette et de la démagogie en alliance avec la municipalité. On me dirait qu'en fait si on est si pauvres, c'est parce que dans l'histoire ya du pognon qui a disparu comme par enchantement que je ne serais qu'à moitié étonné.
Et encore une fois, quand on voit le QI moyen des "perles" de notre centre de formation, qui en plus sont quand même des basketteurs très moyen, ça sent quand même la culture loft où on starifie aux max en choyant de moyens dorés des mecs qui ne le méritent à aucun point de vue.
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Ben, c'est toi qui les a mentionné ...GuiTheGuy a écrit :Non mais ce n'est pas grâce à ça qu'ils ont progresse faut être lucides. Je me rappelle leurs tous premiers matches, ils avaient du mal à dribbler. Qu'on vienne pas me dire qu'on a un génial centre de formation pour apprendre à dribbler. Ils ont un physique hors norme, ils ont su en tirer parti point. Sans centre de formation ça aurait été pareil. Et puis se retrancher sans cesse derrière cette génération exceptionnelle pour justifier le centre de formation, ça me colle un ulcère. (ça et le fait qu'on dépense des sommes énormes pour des mecs qui n'en valent pas le 10ème mais ça c'est pas nouveau)
Ils ont appris à dribbler où donc ?
Remarque, tu me diras que Diaw avait cette faculté de s'adapter partout avant d'entrer à l'INSEP. Et Parker avait sa vitesse et son caractère dés les poussins. Et puis Fauthoux avait déjà ce don pour les 3 pts à Horsarieu.
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Mickaël n'a pas appris à dribbler à Pau au contraire de son frère qui était beaucoup plus fruste à son arrivée. Par contre tous les deux comme d'autres ont trouvé une structure qui leur a permis de se développer (et je ne parle pas que l'encadrement technique).
C'était l'époque où l'on attirait le premier choix en terme de potentiel, avec un ou deux autres clubs.
Nous avons servi de modèles aux autres qui se sont aussi développés, et maintenant la concurrence est bien plus importante.
Le centre de formation dans sa configuration actuelle ne satisfait plus grand monde.
Il faudra bien choisir à un moment entre mettre le paquet dessus pour en refaire vraiment un outil de développement du club, attirer à nouveau les meilleurs en leur offrant de vrais perspectives (temps de jeu, exposition) ou au contraire le laisser en jachère comme dans beaucoup de club de PRO A...
C'était l'époque où l'on attirait le premier choix en terme de potentiel, avec un ou deux autres clubs.
Nous avons servi de modèles aux autres qui se sont aussi développés, et maintenant la concurrence est bien plus importante.
Le centre de formation dans sa configuration actuelle ne satisfait plus grand monde.
Il faudra bien choisir à un moment entre mettre le paquet dessus pour en refaire vraiment un outil de développement du club, attirer à nouveau les meilleurs en leur offrant de vrais perspectives (temps de jeu, exposition) ou au contraire le laisser en jachère comme dans beaucoup de club de PRO A...
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
La RC comporte également une indemnité, pour éviter les abus d'employeurs trop complaisants et qui accepteraient toutes les RC demandées (au lieu d'une démission, par exemple), ou les favoriserait face à un licenciement.pascal64lons a écrit :Ça ressemble plus à une rupture conventionnelle.........histoire qu'il touche le chômage.
L'indemnité est soit la même que pour un licenciement, soit basée sur un autre calcul "àlacon". Et bien sur, entre les deux, l'employeur est tenu de retenir la plus favorable à l'employé.
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
La rupture conventionnelle c'est pour les CDI uniquement. Pas évident que LV ait été embauché en CDI avec la perspective de le passer coach....Nix a écrit :La RC comporte également une indemnité, pour éviter les abus d'employeurs trop complaisants et qui accepteraient toutes les RC demandées (au lieu d'une démission, par exemple), ou les favoriserait face à un licenciement.pascal64lons a écrit :Ça ressemble plus à une rupture conventionnelle.........histoire qu'il touche le chômage.
L'indemnité est soit la même que pour un licenciement, soit basée sur un autre calcul "àlacon". Et bien sur, entre les deux, l'employeur est tenu de retenir la plus favorable à l'employé.
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
A part que si la RC est à la demande du salarié, l'employeur n'est pas obligé de l'accepter, et qu'elle doit être validée par l'inspection du travail.Nix a écrit :La RC comporte également une indemnité, pour éviter les abus d'employeurs trop complaisants et qui accepteraient toutes les RC demandées (au lieu d'une démission, par exemple), ou les favoriserait face à un licenciement.pascal64lons a écrit :Ça ressemble plus à une rupture conventionnelle.........histoire qu'il touche le chômage.
L'indemnité est soit la même que pour un licenciement, soit basée sur un autre calcul "àlacon". Et bien sur, entre les deux, l'employeur est tenu de retenir la plus favorable à l'employé.
Autrement dit, DG n'était pas obligé d'accepter la demande de RC de LV. S'il l'a fait, c'est qu'il doit y avoir d'autres éléments à prendre en compte, qu'on ne connait pas.....
Au fait, c'est qui son agent?
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
C'est même certain. Des profils, des noms rentrant dans le budget lui sont proposés, et c'est lui et lui seul qui dit oui ou non, cette équipe c'est celle de DD, ton coach adoré.pascal64lons a écrit :T'es sûr de ça?Guitou a écrit :
Tu n'es pas très cohérent, tu prétends qu'il ne fallait pas virer DD mais que tout est la faute du recrutement dont DD est responsable. Faut savoir...Et arrêter avec le mythe Choulet qui se plante autant que les autres sur ses recrues. Il s'implique, se déplace mais comme le disait Nix, il est aussi sensible que les autres au facteurs humains. Et c'est pas lui qui a découvert Salyers par exemple...
M'enfin, elle avait quand même l'air pas mal cette équipe l'été dernier...
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- 12ème homme de l'Elan
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
article de la Rép de ce jour :
A l'image d'un Junior Elonu à terre face à Poitiers, cet Elan connaît trop de ratés pour envisager un maintien dans la sérénité. Déficitaire dans la majorité des compartiments du jeu, il devra faire preuve de caractère. © M.Z.
Aux deux tiers de la saison, l'Elan est très loin du compte s'il veut sauver sa peau en Pro-A. Une situation qui ne doit rien au hasard. Etat des lieux.
Neuvième l'an dernier, l'Elan espérait thésauriser sur sa stabilité pour franchir un palier. Erreur fatale. Malgré une masse salariale qui le positionne en milieu de tableau, le club se retrouve, trois ans après une première relégation indigne, aux portes d'une Pro-B dont il aurait cette fois du mal à se relever. Semaine après semaine l'équipe paloise s'enfonce alors que le mois de mars s'annonce décisif avec trois réceptions (Orléans, Chalon et Le Havre) et deux voyages (Poitiers et Nanterre) qui pèseront très très lourd dans la balance finale.
Collectif en jachère
Avec encore 18 balles perdues à Nancy, l'Elan est dans ses standards et conforte son statut peu envié d'équipe qui perd le plus de munitions en route (16,4 en moyenne). Une gabegie que ne compensent ni les passes décisives - Pau est 13e (13,8) - ni l'évaluation collective générale (14e, 76,7), critère qui prend en compte l'ensemble des statistiques. Six mois après le début de saison, l'Elan, entre tirs précipités et oubli de se faire des passes, n'a toujours pas trouvé son identité de jeu.
étrangers pas fiables
Une des raisons majeures des souffrances béarnaises. L'Elan ne parvient pas à s'appuyer sur la fiabilité de ses joueurs étrangers pourtant censés tirer le reste de l'effectif vers le haut.
La force brute d'Elonu (7,8 rebonds et 2 dunks par match) ne compense pas ses lacunes dans la lecture de jeu et la technique de pivot sur jeu placé. Si Teddy Gipson, grâce à son talent, parvient à tirer son épingle du jeu dans un registre de soliste (16,8 points ; 4,7 passes), Allan Ray, mono shooteur, n'a que trop rarement montré sa faculté à tirer l'équipe vers le haut.
Marko Maravic, fondamental dans l'expression collective béarnaise, souffre trop physiquement, du dos notamment, pour être efficace sur tous les fronts. Enfin, Slaven Rimac a de plus en plus de mal à placer ses fondamentaux d'école et la pureté de son shoot, deux notions qui ont fait son fonds de commerce pendant près de vingt ans. A 36 ans et demi, l'arrière croate est au bout du chemin.
Un banc pas rentable
13 points à Nancy, 8 contre Dijon, 8 à Strasbourg : trois derniers matches qui illustrent le manque d'impact du banc palois. Quand les cadres se déchirent, le remplaçant providentiel n'existe pas. Logique puisque le banc est essentiellement composé de jeunes joueurs. Les Lesca, Var, Ramassamy quand il n'est pas blessé, et Morency dans une moindre mesure, sont toujours en phase d'apprentissage du haut niveau. Sans l'expérience de la compétition de haut niveau, il est inconcevable qu'ils se transforment en pompiers alors que le feu a déjà ravagé le noyau dur.
Top 8 inaccessible
Si beaucoup jugent le championnat actuel comme un des plus ouvert de ces dernières années, l'Elan ne peut pas en dire autant. Sur les cinq victoires enregistrées cette saison, les Béarnais n'en ont remporté aucune contre des équipes du Top 8. Son meilleur scalp reste Villeurbanne, battu au buzzer en décembre et 9e lors de sa venue au Palais. Le calendrier à venir est sans pitié puisque sur les six réceptions encore au menu, quatre le sont face à des Top 8 : Orléans, Chalon, Roanne et Gravelines dans l'ordre d'apparition. Indigeste.
Une défense suspecte
L'Elan évite le bonnet d'âne de la Pro-A grâce à la passoire toulonnaise (96,8 points encaissés). Mais avec une défense qui autorise les adversaires à marquer 86,1 points par match, Pau n'est pas en mesure de parader. Entre le manque d'envie de certains, de dureté de tous, et un déficit physique criant sur la majorité des postes, l'Elan est une aubaine pour les équipes en mal de sensations et de confiance. Samedi dernier, Nancy s'est ainsi facilement remis les yeux en face des trous après le moins 40 des As du week-end précédent.
Stérile à l'extérieur
Une victoire en trompe l'oeil pour démarrer la saison à Hyères-Toulon, puis le néant : 9 revers de suite dont deux seulement avec un écart inférieur à dix unités (-5 à Dijon ; -3 à Roanne), et cinq avec au moins vingt points d'écart (à Orléans, au Havre, à Chalon, à Strasbourg, à Nancy). Sur les 11 dernières journées, l'Elan se déplace cinq fois avec deux rendez-vous ca-pi-taux à Poitiers et Nanterre fin mars.
Ménage à trois
Si l'Elan partage la 15e place avec Le Havre et Poitiers, il est, pour l'instant, le club le moins bien loti des trois en raison du terrible moins 40 enregistré en Normandie et de la défaite, pourtant annoncée interdite, au Palais face à Poitiers (84-85). A défaut de récupérer un improbable point-average face au Havre, les Palois devront absolument réaliser un sans-faute face à ces deux équipes au retour. Ce sera le strict minimum pour espérer accrocher la 14e place. Laisser un de ses deux acolytes prendre l'ascenseur avec un HTV déjà condamné est à ce prix.
Instabilité chronique
Comment les joueurs peuvent-ils suivre une ligne directrice cohérente alors qu'ils en sont à leur troisième interlocuteur différent (Dobbels, Vila puis Laulhé) en six mois ? Quelles qu'en soient les raisons, ces bouleversements symbolisent le mal-être ambiant de l'équipe remaniée en novembre avec les éjections de Shakur et Diarra remplacés par Ray et Marquis. Un malaise contagieux à tous les étages du Palais où la gestion humaine ne semble pas être le point fort.
A l'image d'un Junior Elonu à terre face à Poitiers, cet Elan connaît trop de ratés pour envisager un maintien dans la sérénité. Déficitaire dans la majorité des compartiments du jeu, il devra faire preuve de caractère. © M.Z.
Aux deux tiers de la saison, l'Elan est très loin du compte s'il veut sauver sa peau en Pro-A. Une situation qui ne doit rien au hasard. Etat des lieux.
Neuvième l'an dernier, l'Elan espérait thésauriser sur sa stabilité pour franchir un palier. Erreur fatale. Malgré une masse salariale qui le positionne en milieu de tableau, le club se retrouve, trois ans après une première relégation indigne, aux portes d'une Pro-B dont il aurait cette fois du mal à se relever. Semaine après semaine l'équipe paloise s'enfonce alors que le mois de mars s'annonce décisif avec trois réceptions (Orléans, Chalon et Le Havre) et deux voyages (Poitiers et Nanterre) qui pèseront très très lourd dans la balance finale.
Collectif en jachère
Avec encore 18 balles perdues à Nancy, l'Elan est dans ses standards et conforte son statut peu envié d'équipe qui perd le plus de munitions en route (16,4 en moyenne). Une gabegie que ne compensent ni les passes décisives - Pau est 13e (13,8) - ni l'évaluation collective générale (14e, 76,7), critère qui prend en compte l'ensemble des statistiques. Six mois après le début de saison, l'Elan, entre tirs précipités et oubli de se faire des passes, n'a toujours pas trouvé son identité de jeu.
étrangers pas fiables
Une des raisons majeures des souffrances béarnaises. L'Elan ne parvient pas à s'appuyer sur la fiabilité de ses joueurs étrangers pourtant censés tirer le reste de l'effectif vers le haut.
La force brute d'Elonu (7,8 rebonds et 2 dunks par match) ne compense pas ses lacunes dans la lecture de jeu et la technique de pivot sur jeu placé. Si Teddy Gipson, grâce à son talent, parvient à tirer son épingle du jeu dans un registre de soliste (16,8 points ; 4,7 passes), Allan Ray, mono shooteur, n'a que trop rarement montré sa faculté à tirer l'équipe vers le haut.
Marko Maravic, fondamental dans l'expression collective béarnaise, souffre trop physiquement, du dos notamment, pour être efficace sur tous les fronts. Enfin, Slaven Rimac a de plus en plus de mal à placer ses fondamentaux d'école et la pureté de son shoot, deux notions qui ont fait son fonds de commerce pendant près de vingt ans. A 36 ans et demi, l'arrière croate est au bout du chemin.
Un banc pas rentable
13 points à Nancy, 8 contre Dijon, 8 à Strasbourg : trois derniers matches qui illustrent le manque d'impact du banc palois. Quand les cadres se déchirent, le remplaçant providentiel n'existe pas. Logique puisque le banc est essentiellement composé de jeunes joueurs. Les Lesca, Var, Ramassamy quand il n'est pas blessé, et Morency dans une moindre mesure, sont toujours en phase d'apprentissage du haut niveau. Sans l'expérience de la compétition de haut niveau, il est inconcevable qu'ils se transforment en pompiers alors que le feu a déjà ravagé le noyau dur.
Top 8 inaccessible
Si beaucoup jugent le championnat actuel comme un des plus ouvert de ces dernières années, l'Elan ne peut pas en dire autant. Sur les cinq victoires enregistrées cette saison, les Béarnais n'en ont remporté aucune contre des équipes du Top 8. Son meilleur scalp reste Villeurbanne, battu au buzzer en décembre et 9e lors de sa venue au Palais. Le calendrier à venir est sans pitié puisque sur les six réceptions encore au menu, quatre le sont face à des Top 8 : Orléans, Chalon, Roanne et Gravelines dans l'ordre d'apparition. Indigeste.
Une défense suspecte
L'Elan évite le bonnet d'âne de la Pro-A grâce à la passoire toulonnaise (96,8 points encaissés). Mais avec une défense qui autorise les adversaires à marquer 86,1 points par match, Pau n'est pas en mesure de parader. Entre le manque d'envie de certains, de dureté de tous, et un déficit physique criant sur la majorité des postes, l'Elan est une aubaine pour les équipes en mal de sensations et de confiance. Samedi dernier, Nancy s'est ainsi facilement remis les yeux en face des trous après le moins 40 des As du week-end précédent.
Stérile à l'extérieur
Une victoire en trompe l'oeil pour démarrer la saison à Hyères-Toulon, puis le néant : 9 revers de suite dont deux seulement avec un écart inférieur à dix unités (-5 à Dijon ; -3 à Roanne), et cinq avec au moins vingt points d'écart (à Orléans, au Havre, à Chalon, à Strasbourg, à Nancy). Sur les 11 dernières journées, l'Elan se déplace cinq fois avec deux rendez-vous ca-pi-taux à Poitiers et Nanterre fin mars.
Ménage à trois
Si l'Elan partage la 15e place avec Le Havre et Poitiers, il est, pour l'instant, le club le moins bien loti des trois en raison du terrible moins 40 enregistré en Normandie et de la défaite, pourtant annoncée interdite, au Palais face à Poitiers (84-85). A défaut de récupérer un improbable point-average face au Havre, les Palois devront absolument réaliser un sans-faute face à ces deux équipes au retour. Ce sera le strict minimum pour espérer accrocher la 14e place. Laisser un de ses deux acolytes prendre l'ascenseur avec un HTV déjà condamné est à ce prix.
Instabilité chronique
Comment les joueurs peuvent-ils suivre une ligne directrice cohérente alors qu'ils en sont à leur troisième interlocuteur différent (Dobbels, Vila puis Laulhé) en six mois ? Quelles qu'en soient les raisons, ces bouleversements symbolisent le mal-être ambiant de l'équipe remaniée en novembre avec les éjections de Shakur et Diarra remplacés par Ray et Marquis. Un malaise contagieux à tous les étages du Palais où la gestion humaine ne semble pas être le point fort.
Que les jeux de balle relient les hommes.
Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Pour le centre de formation ce qui est rageant c'est de dépenser du fric pour des joueurs qui ont quitté le club sans qu'on en touche les dividendes.
Si l'élan est dans la difficulté c'est qu'il y a eu une cassure entre les générations. Il y a toujours eu une continuité entre les cadres expérimentés et les jeunes qui faisaient leurs classes. Quand on voir partir Heurtel et Vaty ça fout les boules. Raposo est devenu mauvais? Du jour au lendemain. On peut se poser la question sur Morency et Var. Ils sont talentueux, pourquoi n'arrivent ils pas à s'imposer davantage? Ces deux là on risque de les voir partir également.
Si l'élan est dans la difficulté c'est qu'il y a eu une cassure entre les générations. Il y a toujours eu une continuité entre les cadres expérimentés et les jeunes qui faisaient leurs classes. Quand on voir partir Heurtel et Vaty ça fout les boules. Raposo est devenu mauvais? Du jour au lendemain. On peut se poser la question sur Morency et Var. Ils sont talentueux, pourquoi n'arrivent ils pas à s'imposer davantage? Ces deux là on risque de les voir partir également.
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Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
Faut arrêter de se prendre le chou sur le centre de formation. ça ne coute pas grand chose par rapport au prix d'un Gipson. D'ailleurs, les masses salariales annoncées nous mettent aux environs de la 8ème place, preuve qu'on a mal construit notre effectif. La réflexion de Gadou était me semble-t-il moins sur le cout du Centre que sur le nombre de joueurs intégrés dans l'équipe. C'est pas le cout de l'équipe de N2 qui nous empêche de recruter des bons joueurs...
Re: Didier Gadou sur France Bleu Béarn ce lundi de 18h à 18h30
GuiTheGuy PRESIDENT!! Toi vu comme tu es plus fort que tout le monde tu as du apprendre à lire et à écrire tout seul sans aller à l'école non????GuiTheGuy a écrit :Sincèrement la formation a-t-elle déjà apporté à l'Elan? Faut être lucide, la landaise connexion c'était des mecs talenteux point, mais c'était pas lié à un centre de formation.
Diaw justement a été pioché à l'Insep. Les Pietrus étaient deux diamants bruts, le centre de formation n'a rien fait, c'est juste leur envie et l'opportunité qui a fait la différence. Drozdov lui était déjà tout bon en arrivant.
Je maintiens fermement que ce centre de formation c'est de la branlette et de la démagogie en alliance avec la municipalité. On me dirait qu'en fait si on est si pauvres, c'est parce que dans l'histoire ya du pognon qui a disparu comme par enchantement que je ne serais qu'à moitié étonné.
Et encore une fois, quand on voit le QI moyen des "perles" de notre centre de formation, qui en plus sont quand même des basketteurs très moyen, ça sent quand même la culture loft où on starifie aux max en choyant de moyens dorés des mecs qui ne le méritent à aucun point de vue.