[ProA - J7] Gravelines 80 - 68 Pau
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Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Voici une nouvelle interview de Didier Dobbels trouvée sur le forum de Gravelines:
Dobbels : « Tous ceux qui sont venus avant sont repartis avec de grosses valises...»
samedi 20.11.2010, 05:09 - La Voix des Sports
Vingt ans après ses débuts, Didier Dobbels revient à Sportica avec la formation paloise.
Sept ans qu'il ne s'était plus assis sur un banc de Sportica. La dernière fois, c'était avec Limoges.
Ce soir, c'est avec Pau, qu'il a ramené dans l'élite, que Didier Dobbels (56 ans) revient sur le parquet de ses débuts de coach.
Champion de France avec Berck, en 1973 alors qu'il était un jeune ailier, le Tourquennois retrouve toujours son Nord avec un plaisir non feint.
Il sait aussi ce qui attend son équipe face à un BCM intraitable à domicile.
PAR SANDRINE ARRESTIER
- Pau vient d'enchaîner trois succès (contre Strasbourg, à Toulon, contre Nancy), vous êtes lancés ?
« Ce que je vois surtout, c'est qu'on a eu un début de saison très difficile lié à des blessures, certaines plus longues que prévu : tout le poste intérieur était touché !
Ça ne nous a pas permis d'être prêts pour les premiers matchs. On réintègre petit à petit ces gens-là.
Ils reviennent dans une forme physique acceptable même s'ils sont encore très loin de leur meilleure condition.
Une dynamique se met en place avec ces retours ; on commence à avoir un vécu qu'on n'avait pas pendant un mois et demi.
Il fallait profiter de ces moments car on sait que d'autres le seront moins. »
- La transition Pro B - Pro A est-elle digérée ?
« Pas encore. Sur certaines séquences, oui, mais on n'a pas encore 40 minutes de rythme de Pro A ni dans la tête, ni dans les jambes. »
- Ce soir, c'est aussi Laurent Sciarra qui revient. Vous avez déjà travaillé avec lui et notamment été champions à Paris en 1997, quel est son apport ?
« On savait qu'il pourrait jouer un rôle important hors du terrain. Mais au départ, il n'était pas prévu qu'il ait celui-là sur le terrain.
Il l'assume bien, même si ç'a été difficile pour lui au début car c'est quelqu'un qui aime bien bien jouer au basket.
Là, il commence à retrouver certains automatismes qui lui vont mieux. Laurent n'a plus le physique d'il y a dix ans mais une expérience de dix ans supplémentaires.
Il se connaît mieux aussi. Il est aussi important que les autres qui sont restés mais on avait besoin de quelqu'un avec un gros vécu.
Le club a une histoire, des habitudes, des formes de travail, une grandede salle, il fallait qu'il découvre. Il a pris ses marques. »
- Comment abordez-vous ce match à Gravelines ?
« On s'attend à ce qu'il soit très difficile. Le BCM sort d'un match délicat au Havre et on sait que tous ceux qui sont venus avant sont ressortis avec de grosses valises...
On ne va pas arriver en grands seigneurs en disant : "Attention, on reste sur trois victoires " !
On sait la valeur de cette équipe et ce dont elle est capable chez elle. Mais on a quelques cartes dans notre manche,
certaines valeurs sur lesquelles s'appuyer, et ce que l'on fait depuis trois semaines. »
- Revoir Sportica, ça vous fait quoi ?
« Ça me fait toujours plaisir. J'ai encore quelques amis dans le club et même à la présidence. J'ai aussi ma belle-famille sur la côte d'Opale.
C'est un plaisir même si le contexte est particulier puique je reste pour enterrer mon père lundi... Maintenant, ce club mérite une grande salle pour tout le travail accompli.
Quand on regarde sa montée en puissance ces dix dernières années, il y a eu des résultats même s'il n'y a pas des titres tous les ans.
Le Nord mérite une grande salle. Et le BCM est le porte-drapeau du basket du Nord de la France... »
- Que vous reste-il de votre passage au BCM (1989-90) ? Avez-vous toujours l'envie de coacher à nouveau dans la région ?
« Ça remonte à loin ! C'était ma première expérience. Elle ne s'est peut-être pas très bien passée (1) mais on se nourrit de ses échecs.
Ce n'était peut-être pas plus mal de commencer comme ça. C'est toujours, je ne vais pas dire un rêve car certains rêves ne se réalisent jamais,
mais dans mes pensées il y a toujours ce grand club du Nord. Il y a de la place là-haut pour un, voire deux grands clubs.
Mais ça passe par des infrastructures. »
- Vous êtes toujours profondément attaché au Nord...
« J'ai besoin de revenir là-haut de temps en temps. J'ai cette fibre.
À Pau, on a voulu me « naturaliser » béarnais, j'ai dit : "Vous ne pouvez pas, je suis Chti et je le resterai." » •
1. Jean Galle, avec lequel il était arrivé, avait fini par revenir sur le banc...
Dobbels : « Tous ceux qui sont venus avant sont repartis avec de grosses valises...»
samedi 20.11.2010, 05:09 - La Voix des Sports
Vingt ans après ses débuts, Didier Dobbels revient à Sportica avec la formation paloise.
Sept ans qu'il ne s'était plus assis sur un banc de Sportica. La dernière fois, c'était avec Limoges.
Ce soir, c'est avec Pau, qu'il a ramené dans l'élite, que Didier Dobbels (56 ans) revient sur le parquet de ses débuts de coach.
Champion de France avec Berck, en 1973 alors qu'il était un jeune ailier, le Tourquennois retrouve toujours son Nord avec un plaisir non feint.
Il sait aussi ce qui attend son équipe face à un BCM intraitable à domicile.
PAR SANDRINE ARRESTIER
- Pau vient d'enchaîner trois succès (contre Strasbourg, à Toulon, contre Nancy), vous êtes lancés ?
« Ce que je vois surtout, c'est qu'on a eu un début de saison très difficile lié à des blessures, certaines plus longues que prévu : tout le poste intérieur était touché !
Ça ne nous a pas permis d'être prêts pour les premiers matchs. On réintègre petit à petit ces gens-là.
Ils reviennent dans une forme physique acceptable même s'ils sont encore très loin de leur meilleure condition.
Une dynamique se met en place avec ces retours ; on commence à avoir un vécu qu'on n'avait pas pendant un mois et demi.
Il fallait profiter de ces moments car on sait que d'autres le seront moins. »
- La transition Pro B - Pro A est-elle digérée ?
« Pas encore. Sur certaines séquences, oui, mais on n'a pas encore 40 minutes de rythme de Pro A ni dans la tête, ni dans les jambes. »
- Ce soir, c'est aussi Laurent Sciarra qui revient. Vous avez déjà travaillé avec lui et notamment été champions à Paris en 1997, quel est son apport ?
« On savait qu'il pourrait jouer un rôle important hors du terrain. Mais au départ, il n'était pas prévu qu'il ait celui-là sur le terrain.
Il l'assume bien, même si ç'a été difficile pour lui au début car c'est quelqu'un qui aime bien bien jouer au basket.
Là, il commence à retrouver certains automatismes qui lui vont mieux. Laurent n'a plus le physique d'il y a dix ans mais une expérience de dix ans supplémentaires.
Il se connaît mieux aussi. Il est aussi important que les autres qui sont restés mais on avait besoin de quelqu'un avec un gros vécu.
Le club a une histoire, des habitudes, des formes de travail, une grandede salle, il fallait qu'il découvre. Il a pris ses marques. »
- Comment abordez-vous ce match à Gravelines ?
« On s'attend à ce qu'il soit très difficile. Le BCM sort d'un match délicat au Havre et on sait que tous ceux qui sont venus avant sont ressortis avec de grosses valises...
On ne va pas arriver en grands seigneurs en disant : "Attention, on reste sur trois victoires " !
On sait la valeur de cette équipe et ce dont elle est capable chez elle. Mais on a quelques cartes dans notre manche,
certaines valeurs sur lesquelles s'appuyer, et ce que l'on fait depuis trois semaines. »
- Revoir Sportica, ça vous fait quoi ?
« Ça me fait toujours plaisir. J'ai encore quelques amis dans le club et même à la présidence. J'ai aussi ma belle-famille sur la côte d'Opale.
C'est un plaisir même si le contexte est particulier puique je reste pour enterrer mon père lundi... Maintenant, ce club mérite une grande salle pour tout le travail accompli.
Quand on regarde sa montée en puissance ces dix dernières années, il y a eu des résultats même s'il n'y a pas des titres tous les ans.
Le Nord mérite une grande salle. Et le BCM est le porte-drapeau du basket du Nord de la France... »
- Que vous reste-il de votre passage au BCM (1989-90) ? Avez-vous toujours l'envie de coacher à nouveau dans la région ?
« Ça remonte à loin ! C'était ma première expérience. Elle ne s'est peut-être pas très bien passée (1) mais on se nourrit de ses échecs.
Ce n'était peut-être pas plus mal de commencer comme ça. C'est toujours, je ne vais pas dire un rêve car certains rêves ne se réalisent jamais,
mais dans mes pensées il y a toujours ce grand club du Nord. Il y a de la place là-haut pour un, voire deux grands clubs.
Mais ça passe par des infrastructures. »
- Vous êtes toujours profondément attaché au Nord...
« J'ai besoin de revenir là-haut de temps en temps. J'ai cette fibre.
À Pau, on a voulu me « naturaliser » béarnais, j'ai dit : "Vous ne pouvez pas, je suis Chti et je le resterai." » •
1. Jean Galle, avec lequel il était arrivé, avait fini par revenir sur le banc...
Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
http://www.lavoixdessports.com/Sports-C ... vant.shtml
décidément très discret... mes très sincères condoléances coach Dobbels. Je souhaite de tout coeur à tes joueurs et à tout l'élan béarnais de pouvoir t'offrir une victoire dans ton pays ce soir mais même avec une "grosse valise", tout le monde pensera à toi et à ta famille lundi.
décidément très discret... mes très sincères condoléances coach Dobbels. Je souhaite de tout coeur à tes joueurs et à tout l'élan béarnais de pouvoir t'offrir une victoire dans ton pays ce soir mais même avec une "grosse valise", tout le monde pensera à toi et à ta famille lundi.
- didier labrit-badie
- Au Hall of Fame du Palais des Sports
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Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Comme tu dis, décidemment très discret ce bonhomme. J'avais, dans un autre fil, demandé ce qui avait bien pu changer l'entraîneur qui arrivait avec une répution pas très flatteuse en tant que coach. Je me demandais si le fait d'avoir plus de liberté à Pau ne lui permettait pas d'asseoir son basket plus facilement...laurentiu a écrit : décidément très discret... mes très sincères condoléances coach Dobbels. Je souhaite de tout coeur à tes joueurs et à tout l'élan béarnais de pouvoir t'offrir une victoire dans ton pays ce soir mais même avec une "grosse valise", tout le monde pensera à toi et à ta famille lundi.
Les joueurs seront motivés ce soir.
Très sincères condolénaces coach.
Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
+ 1.didier labrit-badie a écrit : Très sincères condoléances coach.
Un grand sage a dit un jour : « moi, je suis du Béarn maritime ». DLB
-
- Joueur de banc de l'Elan
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Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Bon courage et sincères condoléances coach!
- Johni John
- Au Hall of Fame du Palais des Sports
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Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Ambiance un peu spéciale pour ce déplacement, c'est certain. Que les joueurs se battent pour leur coach, ce serait le meilleur exemple de leur solidarité.
- Johni John
- Au Hall of Fame du Palais des Sports
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- Enregistré le : 26 juil. 2008 17:30
Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Go Elan !
Bon Mendy a l'air de bien commencer.
Bon Mendy a l'air de bien commencer.
Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
il marche pas le live chez vous ??? moi non
---- Le message ci-dessous est un double post ----
ca y est c'est bon
---- Le message ci-dessous est un double post ----
ca y est c'est bon
Go Elan GOOOOOOOO !!! 

- Johni John
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- Enregistré le : 26 juil. 2008 17:30
- Johni John
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Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
6-15 pour nous !!!
Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Bryant à 3pts...
J'aime pas ce genre de début de match. Jamais trop d'avance pour commencer.
J'aime pas ce genre de début de match. Jamais trop d'avance pour commencer.
Un grand sage a dit un jour : « moi, je suis du Béarn maritime ». DLB
-
- Joueur majeur de l'Elan
- Messages : 2528
- Enregistré le : 19 déc. 2007 18:26
Re: [ProA - J7] Gravelines - Pau
Superbe début de match mais faut pas s'enflammer. Gravelines va se réveiller devant son public.