CURRY LE NOUVEL ARRIERE DE L'ELAN !!!

[NIKKO]

Rien que son prénom, avec ce « O » majuscule planté au beau milieu, atteste que JamesOn Curry n’a pas fait grand-chose comme tout le monde. A plus forte raison sur le plancher d’un terrain de basket où le jeune homme a toujours possédé un temps d’avance, passant pour un prodige. Ainsi quand le cursus universitaire le plus courant s’étale sur 4 années, s’est-il contenté de 3 avant de se présenter devant le grand jury de la draft, cette passerelle qui fait basculer, chaque année, une cinquantaine d’étudiants sous les projecteurs de la NBA. Avec succès puisque les Chicago Bulls en firent leur second choix en 2007 et passèrent une bonne partie de la dernière saison à hésiter à la maintenir dans la franchise où à le protéger encore un peu par le biais de la NBDL…
A 22 ans, depuis le 7 janvier 1986 - « le talent nous a fait oublier son jeune âge » précise Claude Bergeaud – cet arrière d’1m 89 n’a donc pas traîné sur les chemins qui mènent au sommet. Lycéen, à Eastern Alamance, il avait déjà affolé les compteurs en terminant son année sénior à 40,2 points de moyenne et prenait le chemin de la fac avec le titre de meilleur réalisateur de tout l’état de Caroline du Nord !
L’étage supérieur ne l’effraya pas davantage, puisque le « cow boy » d’Oklahoma State dégaina avec la même assurance, la même insolence. Deuxième scoreur de son équipe (13,5 points) dès son année de Sophomore, il persistait chez les juniors et quand bien même, on l’a dit lui manqua-t-il une année, il s’installe comme le 13ème réalisateur d’une fac de qualité. Il est aussi le 3ème meilleur shooteur derrière l’arc, et le 9ème passeur.
20 matches à plus de 20 points, , 4 à plus de 30 points, un pic à 40, il est retenu parmi les 30 joueurs appelés à se disputer le trophée Naismith, du nom de l’inventaire de ce jeu pour lequel Curry semble avoir été conçu…
« Il y a des opportunités qui ne se refusent pas » dira Bergeaud lors de la conférence de presse de reprise et l’on devina bien vite au ton du patron de l’Elan que la satisfaction de cette signature compensait largement la contrariété née du retard d’Hiram Fuller qui, compte tenu de son long été avec les Jazz d’Utah, a demandé une semaine de congés supplémentaires…
« Nous prendrons notre temps, il nous faut un joueur d’expérience qui sera une pièce majeure de l’effectif » avait répété le directeur de l’Elan. Il a fait comme il l’avait dit, à la nuance prêt que le mot talent s’est substitué à l’expérience. Et celui qui entend, dans la conduite de son projet, rassembler tous ceux qui ont fait partie de l’histoire, ne résistera pas au plaisir de noter la part active dans cette transaction, de Kenny Grant, aujourd’hui agent de renom mais ancien entraîneur du club et ami de longue date de Pierre Seillant…
En ce jour de rentrée officielle, la signature de JamesOn Curry est donc apparue comme « la très très bonne surprise » tant il apparaît que ce garçon, poste 2 mais capable de monter le ballon, a du basket plein les mains et plein les jambes et qu’il entend bien se servir du tremplin béarnais pour poursuivre son ascension vers les sommets. « Il n’est pas le seul dans ce cas, Thomas et Duncan devraient eux aussi profiter de leur exposition avec nous pour rebondir plus haut. Ce sera notre réussite, concluait Bergeaud persuadé aujourd’hui de posséder une « équipe de guerriers avec des moteurs de combat » venus d’outre atlantique.
Ce qui lui permettait de promettre, d’ores et déjà et au minimum, « un engagement de tous les instants.» De bon augure dans l’attente de l’arrivée de JamesOn Curry sans doute cette fin de semaine à Pau.

[Nix]

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